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le 06/11/2007 à 23:02
Puper : un troyen qui vise Mac OS X ?
La famille de malwares Puper toucherait désormais l'univers immaculé des utilisateurs de Mac. Dans une note publiée le 31 octobre dernier, l'éditeur McAfee prévient en effet de l'existence d'un troyen visant spécifiquement le système d'exploitation Mac OS X. Une fois entré dans la machine, ce troyen modifierait quelques paramètres du système de façon à ce que les requêtes envoyées par l'utilisateur sur le Web passent par un serveur distant capable de rediriger vers des sites contrefaits.

Découvert en 2005, Puper ne touchait jusqu'ici que les utilisateurs de Windows. Récemment, il se propageait par l'intermédiaire de sites pornographiques, proposant à l'internaute de passage l'installation d'un codec censément indispensable pour la consultation des vidéos hébergées. Ce codec, distribué sous la forme d'un exécutable Windows, se révélait en réalité un troyen. Le .exe serait d'après McAfee devenu un .dmg, de façon à permettre l'installation au sein du système Mac OS X.

"Des douzaines de sites contrefaits proposent ce malware aux navigateurs Mac", prévient Allyssa Myers, de McAfee. Si l'utilisateur accepte l'installation, "un script créée une tâche planifiée qui change les paramètres DNS pour pointer vers un serveur malicieux", explique-t-elle, "et c'est ce serveur qui décide ensuite vers quel site vous envoyer".

Une telle technique pourrait bien évidemment être employée pour des opérations de type phishing. Le serveur pourrait ainsi renvoyer l'utilisateur vers un site contrefaisant parfaitement celui de sa banque, où il entrerait ses identifiants et numéros de compte sans se méfier. Moralité : même si l'on utilise un Mac, ne jamais oublier que l'on n'est jamais parfaitement à l'abri des méfaits du Web, et refuser tout téléchargement qui parait douteux !
Microsoft a-t-il accompli un choix judicieux en investissant 240 millions de dollars pour acquérir 1,6% du réseau social qui monte, Facebook ? L'opération, qui valorise théoriquement la start-up 15 milliards de dollars, a valu quelques critiques salées à l'éditeur de Redmond. Steve Ballmer, PDG de la firme, en a défendu le bien fondé cette semaine à l'occasion d'une conférence tenue à Mumbai, en Inde.

"Nous n'avons pas commis d'erreur", a affirmé Ballmer. "La valorisation de Facebook reste à déterminer. Le service est aujourd'hui populaire, très populaire. Une société comme la nôtre tient donc à être présente dans ce domaine, c'est très important pour nous. Que Facebook vale cinq, quinze ou cinquante milliards de dollars dans quelques années tient entièrement à son équipe", a-t-il ajouté. Aurait-il l'intention de laisser Facebook se développer sans intervention de Redmond ?

Steve Ballmer avait récemment indiqué que Microsoft comptait désormais procéder à une vingtaine d'acquisitions de petite envergure par an plutôt que de se lancer dans des investissements importants pour entretenir la croissance externe du groupe.
le 05/11/2007 à 22:50
Compiler PHP-GTK2 sur Unix
Note de l'auteur :

Avec les utilisateurs qui veulent simplement compiler [leur Gtk2] je reçois beaucoup de questions sur comment configurer un système et compiler PHP-GTK2. En fait, je commence à être fatigué de répéter encore et encore les mêmes instructions, alors je suis passé à la création d'un guide de compilation pour PHP-GTK2 sur Unix, avec des notes pour aider les utilisateurs de certaines distributions.

Vous pouvez remonter vos expériences de compilation à Bob Majdak Jr, que ce soit des détails particuliers pour Ubuntu 7.10 (Gutsy), FreeBSD, KateOS 3.6 et Solaris 10, ou bien des réussites pour d'autres distributions.

- Compile PHP-GTK2 on Unixesque Systems
Spécialiste de la mesure d'audience, l'institut comScore vient de publier son rapport du mois de septembre dans lequel il estime que plus de 27.26 millions de Français se sont connectés à Internet. L'étude souligne également la relative stagnation de Skyrock (+1%) dont les blogs n'attirent plus que 9,4 millions de visiteurs uniques, désormais talonnés par les contenus nettement plus sérieux de Wikipedia, une encyclopédie qui séduit quand à elle plus de 9,28 millions de visiteurs uniques sur le seul mois d'octobre.

Sans surprise, le classement est dominé par Google avec 18,9 millions de visiteurs uniques (VU), suivi de Microsoft (17,27 millions de VU) et France Télécom (14,3 millions de VU). Derrière ce trio, Comscore souligne également les bonnes progressions d'Iliad (12,5 millions de VU), d'eBay (11,5 millions de VU) et de PagesJaunes (11,2 millions de VU) qui passe ainsi devant Yahoo (10.8 millions de VU).

"Wikipedia fait état de la meilleure progression de ce top 10 avec une hausse de 24 % et 9,3 millions de visiteurs, un record encore jamais atteint en France pour ce site. L'encyclopédie en ligne a connu une tendance analogue avec une hausse de 29 % et 6,6 millions de visiteurs entre août et septembre 2006, ce qui reflète l'impact de la rentrée scolaire. À l'instar de l'année dernière, les étudiants utilisent Wikipedia comme outil de recherche supplémentaire, ce qui permet au site d'enregistrer une forte progression", explique Delphine Gatignol, responsable du développement chez comScore France.

L'étude du mois de novembre devrait quand à elle mettre à l'honneur les sites de commerce électronique qui, à l'image de eBay ou des sites du groupe PPR (anciennement Pinault-Printemps-Redoute), affichaient déjà en octobre des hausses d'audience de plus de 5%, en attendant sans doute des pics à deux chiffres à l'occasion des fêtes de fin d'année.
L'annonce éventuelle d'un "Google Phone" ou "gPhone" a sans doute été le second plus important buzz organisé ces derniers mois sur la Toile, juste derrière l'iPhone d'Apple. Mais le géant des moteurs de recherche à fait taire ces rumeurs il y a quelques minutes en dévoilant cette fois bel et bien officiellement sa stratégie pour s'implanter dans le monde des mobiles.

Et sa stratégie se nomme "Open Handset Alliance" et consiste effectivement en une suite applicative nommée "Android" permettant à différents terminaux certifiés de pouvoir accueillir les derniers logiciels mobiles de Google. Car Google ne construira pas lui-même les téléphones mobiles certifiés. Contrairement à Apple, le géant des moteurs de recherche va en effet s'allier à différentes marques qui ont dores et déjà signé pour développer leurs propres terminaux. Motorola, HTC, LG Electronics, ou Samsung vont d'ailleurs proposer prochainement de nouveaux terminaux Google.

Ces derniers terminaux ne seront en revanche pas disponibles avant le second semestre 2008 et le mobinaute ne pourra pas transformer son mobile existant, même dernier cri, en un mobile certifié Google. Seuls les nouveaux mobiles actuellement en cours de développement seront en effet prévus pour faire tourner la suite logicielle mobile de Google.

Cela fait donc maintenant près de trois ans que les ingénieurs de Google travaillent sur l'élaboration de ce projet en matière de mobilité, notamment depuis le rachat de la société Android basée à la Silicon Valley et acquise en 2005. Android sera d'ailleurs le nom de la plateforme mobile de Google. "Nous sommes en train d'amener l'Internet fixe dans le monde des mobiles d'une manière assez cool", précise non sans entrain Andy Rubin, le co-fondateur de Android devenu le directeur de la plateforme mobile de Google.

D'ailleurs, Google précise que cet Android inclut à la fois un système d'exploitation, une interface utilisateur et des applications, le tout de manière entièrement gratuite. De quoi entrer en l'espace de quelques minutes en concurrence frontale avec les géants du secteur, Microsoft et Windows Mobile, RIM avec Blackberry OS ou Nokia avec à la fois des parts dans le système Symbian et dans l'interface S60. Et ceci d'autant plus que l'une des sociétés citée n'est autre que WindRiver, l'une des sociétés les plus actives en matière de système d'exploitation mobile sous Linux.

C'est au passage ce que confirme Sprint Nextel, le troisième opérateur mobile américain et membre de l'alliance, qui parle d'un système basé sur un code open-source Linux accessible auprès des constructeurs de terminaux et ce sans coût de licence. Et ce sera d'ailleurs sans doute le point fort de la plateforme, sa gratuité, et l'alliance "Open Handset Alliance" qui regroupe pas moins d'une trentaine de membres, dont curieusement aucun n'est français.

Des opérateurs comme T-Mobile, NTT DoCoMo ou Telefónica en passant par des géants de l'Internet comme eBay, Nuance (reconnaissance vocale) ou PacketVideo (client mobile multimédia) ou par des semi-conducteurs comme Broadcom, Intel, Qualcomm ou SiRF Technology, tous ont signé avec Google. "Ce partenariat va nous permettre de dévoiler le potentiel des technologies mobiles à des milliards d'utilisateurs de part le monde", a déclaré à ce sujet Eric Schmidt, le PDG de Google.

A noter au passage qu'en lançant Android, Google n'abandonne pas pour autant sa stratégie en matière de logiciels mobiles. "nous reconnaissons que de nombreux utilisateurs de mobiles ne posséderont pas de terminaux compatibles avec notre plateforme mobile. Pour cette raison, Android sera un complément de notre stratégie actuelle mais non un remplaçant." Le premier kit de développement permettant aux développeurs de la planète de créer ses propres applications basées sur la plateforme Android sera disponible à partir du 12 novembre 2007.
Tandis que la grand messe européenne des techies Microsoft ouvre ses portes à Barcelone, l'éditeur de Redmond confirme que la version finale de son environnement de développement Visual Studio 2008, nom de code Orcas, sera livrée fin novembre. Comme prévu, elle sera accompagnée d'une nouvelle mouture du framework .NET, estampillée 3.5. Présentés par Sivaramakichenane Somasegar, Corporate Vice President en charge de la division développeur chez Microsoft, ces deux logiciels témoignent de la ligne directrice que s'est fixé l'éditeur : faire converger ses différentes technologies de développement de façon à proposer une solution globale, allant de la gestion des données à leur exploitation en passant par leur mise en forme ou leur publication.

En attendant les versions de test de Rosario, prochainement évolution de Visual Studio, les abonnés MSDN pourront donc se faire la main sur la version 2008 dès la fin du mois de novembre. En revanche, il faudra attendre février 2008 et le lancement mondial orchestré par Microsoft, pour disposer de Windows Server 2008 et de SQL Server 2008. Officiellement, la version finale de Visual Studio 2008 reste d'ailleurs programmée pour le 27 février prochain.

Nouveauté majeure de ce couple Visual Studio / .NET : l'intégration de la bibliothèque Linq (Language Integrated Query), composée d'une série d'opérateurs permettant de manipuler de la même façon des données issues d'environnements et de langages divers, l'intérêt étant ici d'éviter au développeur d'avoir à effectuer des requêtes spécifiques à chaque format.

Ce Visual Studio nouveau permettra par ailleurs de développer des applications adressées aux différentes moutures du framework .NET (2.0, 3.0 ou 3.5), alors qu'il fallait auparavant spécifier l'environnement désiré, et voit son interface égayée de quelques raffinements cosmétiques, comme la possibilité de bénéficier d'un mode « split view » affichant à la fois code et rendu final de la page en cours. Les feuilles de style (CSS) seraient dorénavant parfaitement gérés, tandis que Visual Studio intègre maintenant une liste de contrôles en Ajax.

Popfly, l'éditeur de mash-ups tirant parti de la technologie Silverlight, se voit intégré sous la forme d'un add-in à Visual Studio. Les modules conçus avec Popfly pourront ainsi être intégrés d'un simple clic à un développement en cours. D'après S. Somasegar, Popfly aurait déjà été utilisé par plus de 100.000 développeurs amateurs dans le monde. Afin d'élargir la portée de Visual Studio, Microsoft a pris le parti d'en ouvrir l'environnement à d'autres applications. Il sera ainsi possible d'exporter ses projets vers d'autres interfaces de programmation comme... l'éditeur de World of Warcraft, exemple retenu par l'éditeur lors de sa présentation.

Pour finir, Microsoft a annoncé la mise à disposition d'une version CTP (Community Technology Preview, soit une version distribuée sous la forme d'une bêta privée réservée aux testeurs) du Sync Framework, dont la ligne directrice sera de permettre la synchronisation des données de l'utilisateur quels que soient l'appareil, le format de données ou le protocole de connexion employés.
Afin de régler un certain nombre de problèmes, dont un assez gênant puisqu'il peut provoquer des blocages complets, Apple a mis en ligne de nouveaux firmware pour certaines de ses machines Mac. La première mise à jour concerne les MacBook Pro sous Mac OS X 10.4 Tiger. Cette mise à niveau améliore la stabilité des MacBook Pro 2.2/2.4GHz. Elle peut être obtenue via ce lien.

Une autre mise à jour concerne les iMac (20 et 24 pouces avec processeur 2,0 / 2,2 et 2,4 GHz sortis à la mi-2007) et corrige également un problème lié à la stabilité du pilote graphique. Cette mise à jour est disponible pour Leopard. Une version pour Tiger auparavant présente n'est visiblement plus disponible à l'heure où ces lignes sont écrites.
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