le 09/09/2010 à 23:46
Le conseil d'administration d'Oracle bloque la création d'un comité sur le développement durable
Le conseil d'administration d'Oracle vient de décider de rejeter la proposition d'un actionnaire, qui souhaitait voir la création d'un comité sur le développement durable avec des compétences exécutives.
Selon la proposition formulée en vue de l'assemblée générale des actionnaires, prévue le 6 octobre, le comité aurait eu pour but « de passer en revue les politiques de l'entreprise, au-delà des questions de légalité, d'évaluer et de formuler des recommandations pour permettre à l'entreprise de mieux prendre en compte l'environnement, y compris - mais sans s'y limiter - les questions liées aux limitations des ressources naturelles, à l'utilisation de l'énergie, à la prise en charge des déchets et au changement climatique. »
L'idée a été déposée par John Harrington, PDG du fonds d'investissement Harrington Investments, qui promeut l'investissement socialement responsable. Harrington avait déjà formulé de telles idées à d'autres entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies, avec plus de succès. Oracle ayant réitéré son soutien aux politiques de développement durable, et Harrington considère qu'un tel comité aurait « acté ses discours. Ce que j'essaie de faire, c'est de faire comprendre à ces entreprises qu'il est de leur devoir de s'assurer que leurs politiques sont durables, » a déclaré Harrington dans une interview.
Le conseil d'administration à rejeté sa proposition à l'unanimité. Pour les exécutifs du groupe, même s'ils prennent « le développement durable avec beaucoup de sérieux, » les efforts actuels de l'entreprises sont satisfaisants. Oracle a déjà un comité dédié au développement durable, même s'il n'est pas au niveau du conseil d'administration - ce que souhaite Harrington. Il est composé de cadres des différentes branches, comme la gestion des approvisionnements, l'IT, l'immobilier et les équipements.
Le groupe « se réunit régulièrement pour évaluer nos progrès et statuer sur les problèmes environnementaux, ainsi que pour faire des recommandations liée à l'adoption de politiques et d'initiatives sur le développement durable, » expliquent les dirigeants. Les membres du comité rapportent leurs conclusions « à un directeur qui, quand il est mandaté, transmet lui-même au conseil d'administration les questions liées à ces problématiques. »
Harrington ne se contente pas pour autant de la réponse d'Oracle. « Il n'y a rien ici qui me convainque qu'ils font quoi que ce soit. Ce ne sont que des codes de conduite volontaires... C'est sans signification. » Pour autant, sa position n'est pas gagnée pour l'assemblée générale. « Je suis sûr qu'ils ont les votes nécessaires pour bloquer ma proposition. La question est de savoir si j'aurais assez de voix pour rester en course l'année prochaine. »
Selon la proposition formulée en vue de l'assemblée générale des actionnaires, prévue le 6 octobre, le comité aurait eu pour but « de passer en revue les politiques de l'entreprise, au-delà des questions de légalité, d'évaluer et de formuler des recommandations pour permettre à l'entreprise de mieux prendre en compte l'environnement, y compris - mais sans s'y limiter - les questions liées aux limitations des ressources naturelles, à l'utilisation de l'énergie, à la prise en charge des déchets et au changement climatique. »
L'idée a été déposée par John Harrington, PDG du fonds d'investissement Harrington Investments, qui promeut l'investissement socialement responsable. Harrington avait déjà formulé de telles idées à d'autres entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies, avec plus de succès. Oracle ayant réitéré son soutien aux politiques de développement durable, et Harrington considère qu'un tel comité aurait « acté ses discours. Ce que j'essaie de faire, c'est de faire comprendre à ces entreprises qu'il est de leur devoir de s'assurer que leurs politiques sont durables, » a déclaré Harrington dans une interview.
Le conseil d'administration à rejeté sa proposition à l'unanimité. Pour les exécutifs du groupe, même s'ils prennent « le développement durable avec beaucoup de sérieux, » les efforts actuels de l'entreprises sont satisfaisants. Oracle a déjà un comité dédié au développement durable, même s'il n'est pas au niveau du conseil d'administration - ce que souhaite Harrington. Il est composé de cadres des différentes branches, comme la gestion des approvisionnements, l'IT, l'immobilier et les équipements.
Le groupe « se réunit régulièrement pour évaluer nos progrès et statuer sur les problèmes environnementaux, ainsi que pour faire des recommandations liée à l'adoption de politiques et d'initiatives sur le développement durable, » expliquent les dirigeants. Les membres du comité rapportent leurs conclusions « à un directeur qui, quand il est mandaté, transmet lui-même au conseil d'administration les questions liées à ces problématiques. »
Harrington ne se contente pas pour autant de la réponse d'Oracle. « Il n'y a rien ici qui me convainque qu'ils font quoi que ce soit. Ce ne sont que des codes de conduite volontaires... C'est sans signification. » Pour autant, sa position n'est pas gagnée pour l'assemblée générale. « Je suis sûr qu'ils ont les votes nécessaires pour bloquer ma proposition. La question est de savoir si j'aurais assez de voix pour rester en course l'année prochaine. »
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