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Google Street View peut souffler dans un nouveau pays : la Nouvelle-Zélande vient de clôturer son enquête concernant la récolte de données WiFi par les voitures de la firme, et a déterminé que la société n'avait pas enfreint la loi.

"L'enquête menée par la police a conclu qu'il n'y avait aucune preuve qu'une sanction pénale avait été commise" ont ainsi déclaré les autorités dans un communiqué diffusé hier. De son côté, le sergent John van den Heuvel du Cyber Crime Centre néozélandais a déclaré que "toute personne utilisant un réseau WiFi doit veiller à ce que des mesures sécurisées soient en place. Il ne faut pas sous-estimer le risque que les informations diffusées puissent être accessibles à d'autres, soit par inadvertance, soit à des fins plus sinistres". En d'autres termes, selon la police locale, si les réseaux avaient été sécurisés, Google n'y aurait pas eu accès de quelque façon que ce soit.

Le service de Google semble donc sorti d'affaire en Nouvelle-Zélande, quelques semaines après une décision similaire survenue en Grande-Bretagne où les voitures avaient alors immédiatement repris la route. Dans le reste du monde, c'est cependant une autre histoire, en France notamment où la CNIL mène toujours l'enquête.
Silverlight a un bel avenir devant lui et Microsoft compte bien le crier haut et fort. Il faut dire que l'adoption progressive du HTML5 par les principaux navigateurs a donné naissance à d'innombrables débats et notamment en ce qui concerne la pertinence des plugins comme Flash d'Adobe ou Silverlight de Microsoft. Même Internet Explorer 9 devrait faire figure d'élève modèle et les dernières Developer Preview mises disposition au téléchargement par Microsoft nous ont démontré les possibilités du prochain navigateur. Pour certains, cela pourrait se traduire par l'abandon de Silverlight et notamment en ce qui concerne la lecture de vidéo en streaming. Interrogé par nos soins au mois de mars, Tristan Nitot déclarait à propos de Microsoft et du HTML5 : "Microsoft a tout intérêt à miser sur cette technologie et à abandonner complètement Silverlight ; je croise les doigts".

Dans un billet récemment publié sur l'un des blogs de Microsoft, Brad Becker, directeur des environnements de développement, affirme qu'il n'en est rien et que le plugin n'en est pas à ses dernières heures. En rappelant que la firme de Steve Ballmer participe à l'élaboration de plus de 400 standards en travaillant avec 150 organisations spécialisées, il tient à rappeler que ces standards découlent directement de plusieurs innovations créées pour simplifier la vie des utilisateurs. "Sur le web, le but de Silverlight n'a jamais été de remplacer HTML. Il a été conçu pour réaliser des choses qu'il n'était pas possible de faire avec HTML (ou d'autres technologies)", déclare-t-il. Il ajoute que Microsoft continuera d'améliorer Silverlight afin d'aller au-delà des possibilités offertes par HTML.

Silverlight devrait continuer d'offrir trois types de scénarios à savoir : la lecture de média premium, les logiciels et jeux à destination du consommateur et les applications professionnelles. La première catégorie rassemble les appels en téléconférence avec la prise en charge des périphériques (micro, webcam), la lecture en streaming d'événements tels que les J.O avec optimisation de la bande passante et, comme le soulignait Bernard Ourghanlian en mai 2010, la VoD avec un système de protection numérique. De leurs côtés les applications écrites pour Silverlight bénéficieraient d'une plus grande fluidité avec par exemple la prise en charge de .NET et la possibilité tirer parti du multicoeur. Elles seraient aussi dotées d'une interface utilisateur plus adaptée. Brad Becker mentionne également la gestion de l'impression, le support de plusieurs types de données (XML, LINQ) ou l'intégration de COM pour communiquer avec un logiciel installé ou certains éléments du système.

Reste à savoir, si toute ces fonctionnalités seront un jour implémentées au sein de HTML. Philippe Le Hégaret, chargé du groupe W3C Architecture Domain, expliquait lors d'une conférence que le consortium chargé de réguler les standards du web planchait déjà sur la mise en oeuvre de certaines interfaces de programmation et notamment dans le web mobile. Ces API sécurisées devraient par exemple permettre à un développeur web d'accéder au GPS mais également à l'appareil photo ou au carnet d'adresses par exemple pour l'envoi d'un SMS. Le déploiement risque cependant d'être relativement lent. A priori, les technologies actuelles du HTML5 devraient réellement être popularisées par Internet Explorer 9. Selon M. Le Hégaret, il faudrait compter entre 5 et 7 ans pour leur adoption massive.
En direct de l'IFA 2010. Spotify débarque sur les sytèmes de diffusion du son de Sonos. Annoncé dans le cadre de l'IFA, le nouveau partenariat entre l'éditeur et le fabricant permet aux abonnés Spotify d'utiliser leur service de musique en streaming dans toutes les pièces de leur maison.

C'est évidemment réservé aux comptes Premium de Spotify, et c'est plus utile si on a plusieurs pièces. Le système semble pour autant au point d'après les démonstrations que nous avons pu avoir sur le salon. Le système Sonos est déjà disponible, et l'options Spotify devrait débarquer fin septembre, par le biais d'une mise à jour.

Concrètement, le contrôleur Sonos est un boîtier permettant de diffuser sa musique sur plusieurs appareils. Vendu 349 euros nu, il permet de contrôler le S5, un dock avec amplificateur et enceintes intégrés (399 euros), le ZP90, qui se branche sur un amplificateur préexistant, ou le ZP120, qui n'est qu'un amplificateur auquel il faut brancher une paire d'enceintes. Le tout communique par un système WiFi propriétaire, et peut gérer la bibliothèque musicale présente sur un NAS ou un ordinateur, ainsi que les services musicaux de streaming ou les radios Internet présents dans l'application.

Si Napster est par exemple impossible à utiliser en France, Deezer et désormais Spotify sont implémentés dans le contrôleur Sonos. Reste qu'à 349 euros, il vaudra peut-être mieux se passer du contrôleur Sonos, plutôt laid, et utiliser l'application dédiée aux smartphones et tablettes. Enfin, pour l'heure, plutôt au smartphone et à la tablette, puisque l'application gratuite de Sonos n'est disponible que sur iPhone, iPod Touch et iPad pour l'instant. Une situation qui devrait changer bientôt, avec l'arrivée non encore annoncée de versions Android et autres. « On y réfléchit, » précise Jon Reilly, responsable produit chez Sonos.Situation paradoxale, donc, puisque le contrôleur n'aura plus beaucoup d'intérêt dès qu'il sera intégré dans les appareils nomades courants. « Nous savons que le contrôleur perd de son intérêt, » explique Jon Reilly. « Mais ce n'est pas un problème : pourquoi acheter notre contrôleur alors que pour quelques centaines d'euros en plus vous pouvez avoir un iPad avec toutes les fonctionnalités qu'il propose en plus. Mais ce n'est pas un souci, si nous vendons moins de contrôleurs, nous en vendons moins. L'important est de conserver nos produits phares, comme le Z5, et le contrôleur ne sera conservé dans la gamme que pour ceux qui n'ont pas d'appareil nomade compatible. »

La solution des deux partenaires est pour l'heure en version beta. Elle devrait être disponible fin septembre en France.
Si Facebook propose depuis longtemps de suivre l'évolution de son réseau d'amis via une page mise à jour en temps réel, il peut être compliqué d'y retrouver des notifications précises quand la liste de relations dépasse l'entendement et c'est souvent encore pire quand ces dernières sont adeptes du social gaming et autres activités du genre.

C'est dans doute pour pallier au problème que Facebook teste actuellement, de façon relativement discrète, une nouvelle fonction visant à renforcer le suivi spécifique de certaines personnes sélectionnées par un utilisateur dans sa liste d'amis. Le site AllFacebook rapporte que 1% des comptes du site disposent actuellement de cette fonction : cette dernière prend place sous la photo de profil du membre, et s'intitule "Suscribe to". Une fois activée, elle ajoute des notifications supplémentaires dans le menu en haut de la page pour informer l'utilisateur des modifications apportées sur le profil suivi.Une fonction qui permettrait ainsi de suivre spécifiquement certaines personnes sans se perdre dans le flux d'informations proposées par le site, mais qui renforce également le potentiel "d'espionnage" du service puisqu'aucun fait et geste des personnes suivi ne passera alors inaperçu. Si Facebook a confirmé que des tests étaient en cours, le réseau social n'a pas encore précisé quand cette nouvelle fonction sera mise en place et s'il sera possible pour un utilisateur de la désactiver dans ses paramètres de confidentialité.
Au mois de juillet, Yahoo! annonçait l'intégration de Bing sur son moteur de recherche ainsi que la plateforme publicitaire AdCenter de Microsoft. Cette initiative fait suite au partenariat de 10 ans signé entre les deux parties un an plus tôt. La semaine dernière, les ingénieurs avaient finalisé l'implementation de la technologie de Bing sur le moteur de Yahoo! dans sa déclinaison américaine et canadienne. Cette fois le portail de Sunnyvale invite les annonceurs à migrer leur compte Yahoo! Search Marketing vers la solution de Microsoft.

La transition peut être activée dès maintenant via le compte Yahoo! Search Marketing. Yahoo! préconise de vérifier ses campagnes afin d'éviter tout problème d'incompatibilité sur la plateforme AdCenter. L'état actif / inactif des différents projets promotionnels sera conservé. La migration devrait être finalisée outre-Atlantique à la fin du mois prochain. D'ici là les annonceurs devraient voir une diminution du trafic enregistré sur Yahoo! Search Marketing.

Une fois le compte transféré l'annonceur pourra déployer ses campagnes auprès de 159 millions d'internautes effectuant des requêtes aux Etats-Unis et 15 millions au Canada. En 2011, Yahoo! et Microsoft devraient collaborer sur le Vieux Continent.
Si l'application web Google Wave n'a pas eu le succès attendu, certains développeurs regrettent tout de même que la firme de Mountain View ait décidé de fermer le service. A mi-chemin entre l'email, le wiki et la messagerie instantanée, Wave avait pour ambition de révolutionner le courrier électronique... un peu trop tôt sans doute au goût des consommateurs.

En début de semaine nous apprenions que le service fermerait en fin d'année... du moins officiellement car Google vient d'annoncer vouloir densifier le code publié en open source auprès des développeurs. C'est ainsi qu'au cours des prochains mois, Google publiera un ensemble contenant un serveur ainsi qu'une application web prenant en charge la collaboration en temps réel avec le système de conversations structurées similaire de Google Wave. Un moteur de recherche sera également implementé et les protocoles de communication ont également été peaufinés. Cela devrait donc permettre aux entreprises de mettre en place cette technologie en interne plus facilement.

Baptisé Wave in a Box ce projet open source est désormais dans les mains des développeurs. Dans un billet publié sur le blog officiel du service web, Alex North, ingénieur logiciel, déclare alors : "si Wave in a Box est une application fonctionnelle, l'avenir de Wave sera dessiné par vos contributions. Nous espérons que ce projet permettra à la communauté des développeurs de Wave de continuer à croître et d'évoluer".
Le Chaos Computer Club est une organisation de hackers créée dans l'ex-Allemagne de l'ouest. A la base, le groupe a été monté au début des années 80 pour montrer les faiblesses des systèmes informatiques. Le groupe continue son activité avec le nouveau projet allemand de carte d'identité biométrique.

Pour cause, en novembre prochain, le gouvernement allemand compte mettre en place de nouvelles cartes d'identité. La particularité de cette carte est qu'elle devrait contenir une puce RFID. Le site The Local reprend alors les propos du Chaos Computer Club pour estimer que ces cartes ne sont pas assez sécurisées.

Pire, le CCC explique alors que ces cartes ont déjà été piratées grâce à de simples scanners. Pourtant, elles comporteraient une empreinte digitale ainsi qu'une signature numérique. Reste donc à savoir comment les autorités comptent réagir à cette faille dans le système d'identité allemand.
Les rumeurs autour d'un service de musique signé Google prennent de l'ampleur et cette fois c'est l'agence Reuters qui partage de nouvelles informations. Ainsi le géant de Mountain View serait bel et bien en discussion avec plusieurs maisons de disque et nous concocterait un service à destination des smartphones Android.

Selon plusieurs sources c'est Andy Rubin, l'un des ingénieurs du système d'exploitation mobile de Google, qui serait chargé d'approcher les différents labels. Cette initiative viserait à entrer en compétition avec Apple et son service iTunes. Les deux parties rivalisent déjà dans plusieurs domaines comme le navigateur ou le gestionnaire de photos et bientôt sur les systèmes d'exploitation et la télévision connectée. iTunes compterait aujourd'hui pour 70% des ventes de musique numérique outre-Atlantique. Google Music devrait voir le jour avant les fêtes de fin d'année, ce qui coïnciderait avec la sortie des premières tablettes sous Chrome OS.

A l'heure actuelle Google n'aurait cependant signé aucun contrat mais les majors n'en resteraient pas moins intéressées, d'autant qu'il s'agirait-là d'une manière de se libérer de la pression économique du modèle d'Apple. Un des dirigeants d'une maison de disque souhaitant rester anonyme déclare alors : "Finalement voici une entité avec l'audience et les ressources nécessaires pour s'attaquer à iTunes en intégrant (la musique) au sein de son moteur de recherche et de la plateforme Android ". Il ajoute : "vous aurez un lecteur très puissant et c'est une bonne chose pour le marché de la musique". Sous le couvert de l'anonymat, une autre source indique à Reuters : "nous sommes optimistes mais aussi prudents parce que Google a une grande force de frappe mais n'a pas un passé de commerçant".
La Cour d'appel de Paris vient de rendre sa décision au sujet d'un contentieux qui opposait le site d'enchères en ligne eBay et le géant du luxe LVMH. Dans un communiqué, le groupe explique que le site a été reconnu coupable d'avoir mis à disposition des produits contrefaits des marques du groupe de luxe.

Le juge a donc retenu le fait qu'eBay « avait participé à la vente de produits de contrefaçon ainsi que de produits réservés à la distribution sélective ». Pourtant, le site avait demandé à ce que sa responsabilité soit écartée du fait qu'il n'avait que le rôle de « fournisseur de services d'hébergement ».

Des arguments jugés insuffisants puisqu'en première instance, la Cour avait condamné eBay a payer 38 millions d'euros à LVMH. La somme avait alors été jugée trop importante, d'où cet appel.

De même, le tribunal de commerce de Paris avait également condamné eBay à régler la somme d'1,7 million d'euros. La justice faisait alors état de la violation de l'injonction faite en juin 2008 à Ebay de retirer de la vente les produits de luxe concernés.

Cette fois, la Cour condamne la société eBay à verser une somme de 5,7 millions d'euros au titre de dommages et intérêts. LVMH se félicite de cette jurisprudence qui selon elle « renforce la protection des consommateurs ». eBay également puisque le site passe de 38 à seulement 5,7 millions d'euros à régler.
Yahoo! annonce avoir signé un contrat avec Vestel, un constructeur de téléviseurs qui vend ses produits en marque blanche. Le groupe Vestel compterait pour 16% du marché européen du téléviseur LCD et 25% des boitiers numériques. Ce partenariat s'inscrit dans la stratégie de Yahoo! pour sa plateforme Connected TV.

La solution de Yahoo! qui se présente sous la forme de widgets, devrait être déployée dans une quarantaine de pays au premier trimestre 2011. Par le passé, la firme a également signé avec LG Electronics, Sony, Vizio et Samsung. De la lecture des emails aux prévisions météo en passant par un diaporama de Flickr ou la consultation des flux RSS, les widgets de Yahoo! disposent de leur propre kit de développement disponible ici.

La télévision connectée, voilà le nouveau cheval de bataille des grandes sociétés qui s'arrachent notre salon. En début de semaine Apple présentait une mise à jour de son Apple TV couplée à un service de vidéo à la demande en streaming pour les films et séries télévisées. De son côté Google a annoncé Google TV, une plateforme composée du système Android et du navigateur Chrome embarqué au sein d'un boitier ou directement implémentée dans les téléviseurs des constructeurs partenaires.
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