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S'il est désormais connu de tous dans le domaine de la téléphonie mobile, le concept de l' « application store », guichet unique d'accès à des logiciels provenant d'éditeurs différents, n'a pas encore véritablement percé dans l'univers de l'informatique grand public, à l'exception d'initiatives issues de l'univers du logiciel libre ou du jeu vidéo. Sur ce terrain, le service français Allmyapps fait donc office de précurseur. Jeudi, ses fondateurs ont annoncé avoir réalisé leur premier levée de fonds auprès d'Elaia Partners portant sur un montant d'un million d'euros. Cette somme doit leur permettre d'assurer leur développement rapide et de développer de nouvelles fonctionnalités.

Allmyapps, qui dans la forme n'est pas sans rappeler un certain Ninite, permet à l'internaute de constituer une liste de logiciels, gratuits ou payants, qu'il pourra par la suite installer en un clic sur sa machine. Un petit client prend en charge la plupart des instructions liées à l'installation et l'utilisateur n'a plus qu'à intervenir pour trancher certains paramètres liés à tel ou tel logiciel.

En parallèle, Allmyapps permet de conserver la liste de ses applications préférées, de façon à pouvoir y accéder depuis n'importe quel ordinateur. Initialement pensé pour Linux, le site s'est très rapidement ouvert à Windows. Entièrement gratuit, le service propose également au téléchargement des logiciels payants. C'est de ces derniers, via un système de commissions, que proviennent ses revenus.

D'ores et déjà disponible en français et en anglais, Allmyapps aura maintenant les moyens de ses ambitions, d'autant que la startup profitera également du soutien de Microsoft puisqu'elle vient de rejoindre son programme IDÉES ((Initiative pour le Développement Économique des Éditeurs de logiciels et des Start-up).

L'investisseur, Elaia Partners, voit quant à lui deux avantages cruciaux au modèle Allmyapps : « la possibilité de découvrir de nouvelles applications et de nouveaux usages grâce aux recommandations sociales et l'accès à sa configuration où que l'on soit ». Nul doute que ces deux axes feront partie des pistes de développement envisagées.
Voici une nouvelle victoire gagnée par Google dans le domaine de la recherche sur Internet et inévitablement une défaite pour les autres acteurs majeurs tels que Yahoo et Microsoft. En effet, Tim Armstrong, PDG d'AOL, a finalement décidé de renouveler son partenariat avec Google afin d'insérer le moteur sur son portail.

L'entente actuelle devait expirer au mois de décembre et l'arrivée de Bing au mois de mai 2009 aurait pu changer la donne et jouer un tour à la firme de Mountain View. Par le passé Microsoft s'est effectivement montré très agressif n'hésitant pas par exemple à débourser un milliard de dollars pour voir son moteur installé sur tous les terminaux commercialisés par l'opérateur Verizon aux Etats-Unis. C'est ainsi que Tim Armstrong, anciennement chez Google, déclarait au mois de février : "Google a été un bon associé (mais) Microsoft et les autres sont des partenaires intéressants".

Finalement Google a su l'emporter et conservera son moteur sur les sites d'AOL.com. La firme de Mountain View fournira également les liens sponsorisés et les publicités contectuelles. De son côté AOL percevra une partie des revenus générés sur l'ensemble de ses propriétés. Le contrat a été signé pour une durée de cinq ans, c'est-à-dire jusqu'au 31 décembre 2015.
Les créateurs de l'addon Xobni, dédié à Microsoft Outlook, ont récemment réalisé une étude basée sur les habitudes des Américains et des Anglais en matière de consultation de messagerie électronique. Les résultats, publiés aujourd'hui, dévoilent qu'une grande partie des employés des deux pays habitués à consulter leurs mails pour le travail ne peuvent pas s'empêcher de prolonger cette tâche à leur domicile.

Ainsi, 72% des Américains et 68% des anglais vérifient leur messagerie lorsqu'ils sont en vacances, en week-end ou un autre jour non travaillé. 42% des Américains le font également lorsqu'ils sont en arrêt maladie, de même que 25,8% des Britanniques. Les hommes (65%) se révèlent également plus accros que les femmes (51%) dans cette pratique.

La possibilité de consulter sa messagerie de n'importe où semble donc pousser les Américains et les Anglais à renforcer le lien avec leur travail : ainsi, 27% des Américains et 20% des Anglais interrogés indiquent consulter leurs courriels de chez eux car ils estiment devoir fournir une réponse rapide même en dehors des heures de travail. Ils sont également respectivement 37% et 45% à déclarer avoir peur de se rendre au travail sans avoir consulté au préalable leur messagerie, de crainte de rater quelque chose d'important.

L'enquête, disponible dans son intégralité ici, offre également d'autres chiffres concernant les habitudes des professionnels américains dont 1 sur 5 ne pourrait pas s'empêcher de lire ses mails dans son lit, le matin en se levant ou le soir avant de se coucher. Des habitudes que l'étude explique par la nécessité de faire face à un nombre quotidien de mails reçus de plus en plus conséquent, ainsi qu'à la démocratisation des moyens de consultation mobiles, comme les smartphones. La messagerie électronique, nouvelle drogue des bourreaux de travail ?
L'Arcep a dévoilé les résultats provisoires de son « Observatoire du haut et très haut débit sur réseaux fixes » (.pdf). Le régulateur des Telecoms fait donc le point pour le second semestre sur l'évolution de l'équipement des ménages français en matière de haut débit mais également de fibre. Si la hausse est continue, elle progresse lentement.

Au 30 juin 2010, l'Arcep fait donc un pointage. 20,37 millions de foyers français possèdent une connexion à haut voire très haut débit. « Sur un an, l'accroissement net s'élève à 1,65 million (+9 %). Les abonnements ADSL (19,07 millions au 30 juin) représentent 95 % des abonnements haut débit », précise l'autorité. Le haut débit continue donc sa progression.

Concernant la fibre, l'Arcep estime à 30 000 le nombre de nouveaux abonnements. Désormais, la France compte donc 365 000 abonnés disposant de ce type d'accès au net. 90 000 d'entre eux sont des abonnements dits « très haut débit en fibre optique jusqu'aux abonnés ou jusqu'aux immeubles ». Les autres (275 000) ont un accès avec une terminaison en câble coaxial.

Par ailleurs, l'Arcep précise que ces résultats sont provisoires et ont une précision inférieure aux résultats définitifs qui seront publiés trois mois après la fin du trimestre. Ces chiffres sont établis à partir des données transmises par les principaux FAI et arrondies.

Dans la foulée, c'est une partie du gouvernement qui a tenu à expliquer que l'initiative « haut débit pour tous » progressait. Trois ministères (Industrie, Aménagement du territoire et Economie numérique) ont labellisé quatre offres Internet afin que tous les français puissent accéder à Internet. Les offres (Nordnet, Vivéole, SHD et Connexion verte) utilisent le satellite pour que les zones non-couvertes ne soient pas mises au ban de la Toile.
La société d'analyse néerlandaise Distimo a cherché à faire un comparatif du secteur des applications mobiles. L'intérêt est alors de savoir qui propose le plus d'applications gratuites. A ce petit jeu, l'Android Market s'arroge la première place, très loin devant le second, Palm. Les autres plateformes tournant autour des mêmes ratios.

Android est donc toujours devant en terme de gratuité des applications. Alors qu'en mai dernier, 57 % des applis proposées étaient gratuites, un pointage en juillet montre que désormais 60 % d'entre elles peuvent être classées dans cette catégorie.

A l'inverse, la plateforme qui détient le ratio gratuit/payant le moins important est celle de Windows mobile avec 22 %. Suivent ensuite le Blackberry avec 26 %, l'Ovi Store de Nokia (28%) puis l'iPhone avec 29 %.

Malgré cela, 60 % des applications coutent moins de 2 dollars pour les plateformes d'Apple, de Google, de Nokia et de Palm. Cette proportion est légèrement plus faible pour l'iPad et les smartphones sous Winmo.
le 02/09/2010 à 21:53
Roundcube 0.4
La nouvelle version du Webmail « Roundcube » vient de sortir en PHP, sous licence GPL. Cette application vous permet d'utiliser un environnement de messagerie en IMAP, tout en utilisant les dernières versions de jQuery et TinyMCE.

Cette nouvelle version apporte des corrections et des nombreuses évolutions, comme :
- Ajout de la signature
- Amélioration du carnet de contacts
- Accélération de l'application au niveau des performances d'affichages
- Evolution de l'interface générale
- Evolution des dossiers
- Le Back a été amélioré
- Prise en charge de la connexion TLS

- Roundcube 0.4
le 02/09/2010 à 21:53
Piwik 1.0
Connaître la fréquentation d'un site web est un des critères importants que demandent les utilisateurs lors de la mise en ligne d'un projet web. Piwik va répondre à votre attente, car il s'agit d'une application de mesure d'audience de sites internet et en temps réel.

La prise en main a été développé en PHP et MySQL sous licence GPL. Il se paramètre très facilement.

Le résultat obtenu vous permet d'obtenir un rapport détaillé sur les visiteurs de votre web sous la forme graphique et de tableaux.

Par ailleurs, une interface de recherche vous permet d'afficher les résultats souhaités.

- Piwik site officiel
L'Hadopi prépare sa rentrée. L'autorité chargée de lutter contre le téléchargement illégal avait laissé entendre lors d'un chat avec le site La Tribune que l'envoi des e-mails dans le cadre de la riposte graduée était imminent. Chacun doit donc surveiller la boite mail qu'il a communiqué à son FAI, même si, une fois encore, des faux messages circulent.L'Hadopi met donc en garde les internautes contre ces faux e-mails. Eric Walter, secrétaire général de la Hadopi a déclaré à l'AFP que « des escrocs essayent d'en profiter en faisant circuler des spams et fichiers qui demandent de l'argent. Les mails de recommandation de la Hadopi seront simples et nominatifs alors que les spams n'ont pas le nom de l'usager. En aucun cas, ils ne demanderont de données personnelles ou bancaires, ni ne nécessiteront une quelconque connexion sur une plate-forme dite sécurisée avec carte bancaire et mot de passe ».

Pourtant ces faux e-mails n'ont rien de nouveau. Déjà en mai dernier, certains blogs montraient comment il est possible de brouiller les communications de l'Hadopi, en signalant l'existence de plateformes permettant d'envoyer très simplement de faux e-mails d'alerte. Une riposte graduée avant l'heure...
Créer toujours plus de contenu, telle semble être la devise du portail AOL désormais plus recentré vers les Etats-Unis. Après avoir annoncé un dispositif capable de déterminer les actualités chaudes et développé plusieurs projets dans le web hyper local avec Patch.org, la société de Tim Armstrong mise désormais sur son service questions/réponses.

Fondée en Israël en 2006 et racheté par AOL en novembre 2007, le site Yedda est devenu aujourd'hui AOL Answers. Comme son nom l'indique il s'agit d'une plateforme via laquelle l'internaute est en mesure de poser une question et d'obtenir une réponse des autres utilisateurs. A l'instar de Yahoo! Answers, leader du marché, plusieurs catégories sont proposées (Arts, Sciences, Société, Culture, Santé, Sports, Jardinage....). AOL n'est pas la seule société à miser sur un tel service. Le mois dernier Ask.com lançait une bêta aux Etats-Unisen remettant au goût du jour le cyber valet Mr Jeeves avec son service de questions-réponses.

L'année dernière Yahoo! Answers enregistrait 200 millions d'utilisateurs à travers le monde et 15 millions de visiteurs uniques chaque jour. Au mois de février Google avait racheté le moteur social Aardvark pour 50 millions de dollars. Notons également Quora fondé en juin 2009 par Adam D'Angelo, l'ancien chef des opérations techniques de Facebook.

L'on imagine qu'AOL Answers s'intégrera au sein des sites médiatiques du portail. Pour AOL il s'agit de densifier le trafic Internet et donc d'augmenter ses revenus publicitaires. Reste à savoir si les internautes se prêteront au jeu.
Bouygues Télécom peut remercier la Bbox et les forfaits Ideo : l'opérateur a dominé le marché français de l'ADSL sur le deuxième trimestre de l'année avec 97.000 nouveaux abonnés recrutés sur la période. Il devance ainsi d'une courte longueur SFR, actuel numéro deux du marché, qui totalise désormais 4,682 millions de clients grâce aux 90.000 nouveaux clients fédérés pendant ces trois mois.

Dernier arrivé sur le marché extrêmement concurrentiel de l'accès à Internet résidentiel, Bouygues Télécom totaliserait désormais 525 000 abonnés sur ses forfaits Bbox et Ideo (forfait mobile + triple play). Un beau démarrage pour une offre qui n'a que deux ans d'existence, mais qui ne permet pas encore à l'opérateur de rivaliser avec le trio de tête. Au 30 juin 2010, Orange revendique en effet 8,989 millions de clients ADSL, contre 4,682 millions pour SFR et 4,514 pour le groupe Iliad (Free et Alice).

Avec Ideo, Bouygues Télécom avait été le premier à proposer au consommateur une formule de type quadruple play. Il a depuis été rejoint par Orange et SFR qui eux aussi proposent ce genre de formules offrant le confort d'une facture unique pour les communications fixes et mobiles. La concurrence devrait donc s'intensifier sur le troisième trimestre.
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