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le 30/08/2010 à 00:38
Cisco en passe de se payer Skype ?
Selon le magazine TechCrunch, qui cite « l'une de nos sources les plus fiables, » Cisco aurait fait une offre pour acquérir Skype avant l'entrée en Bourse de ce dernier. Une « rumeur » que TechCrunch avoue ne pas être parvenu à confirmer, « ce qui n'est pas surprenant. » Une entreprise en cours d'introduction en Bourse est en effet en général verrouillée, et les informations sont encore plus contrôlées qu'à la normale.

Ce serait une importante acquisition pour Cisco, si la rumeur se confirmait. Les dirigeants de Skype espèrent une valorisation à quelque 5 milliards de dollars lors de leur entrée en Bourse. C'est l'ordre de grandeur que Cisco devrait mettre sur la table s'il souhaite réellement acquérir le logiciel de voix sur IP.

Google s'est un temps également intéressé à Skype, mais les lois contre la concentration aux Etats-Unis l'a dissuadé de réaliser cette acquisition. Pour rappel, eBay a racheté Skype en 2005 pour 1,9 milliard de dollars.
Attendu comme l'alternative libre et décentralisée de Facebook, le réseau communautaire Diaspora a récemment annoncé son ouverture pour le 15 septembre par l'intermédiaire d'un billet publié sur son blog officiel.

Créé par 4 étudiants américains, Diaspora est un projet Open Source qui a vu le jour durant la polémique autour de la gestion de la vie privée sur Facebook. Cette alternative libre permettra à ses utilisateurs de garder un contrôle total de leurs informations personnelles en leur permettant d'héberger eux-mêmes leurs données.

Le projet, qui avait besoin de 10 000 dollars pour assurer son lancement, a finalement récolté plus de 200 000 dollars : de quoi assurer confortablement ses arrières dans un marché où Facebook et ses 500 millions de membres règnent en maître. Mark Zuckerberg lui-même semble curieux de découvrir le potentiel de ce nouveau réseau social, puisqu'il fait partie des quelque 6479 donateurs.
L'éditeur de l'antivirus gratuit AVG Internet Security vient de dévoiler une étude portant sur les lieux les plus sûrs et les plus risqués pour se connecter à Internet à travers le monde. La Turquie récolte le plus fort taux de risque, tandis que la Sierra Leone est annoncée comme le pays le plus sûr pour surfer sur le Web.

L'enquête se base sur les informations récoltées durant la dernière semaine de juillet auprès de 100 millions d'utilisateurs du logiciel AVG, répartis dans 144 pays différents. L'éditeur s'est ensuite servi de ces données pour établir une moyenne des attaques, par utilisateur et par pays.

La Turquie est ainsi considérée par AVG comme étant le pays le plus dangereux pour accéder au Web, avec 1 risque sur 10 d'être touché par un virus ou un malware. Viennent ensuite la Russie (1 sur 14), l'Arménie (1 sur 24) et l'Azerbaïdjan (1 sur 39). D'un point de vue continental, c'est l'Amérique du Nord qui représente le plus de risques, avec un ratio de 1 sur 51.

A l'inverse, les pays les plus sûrs pour surfer sans crainte sont la Sierra Leone, avec seulement 1 risque sur 692, puis le Niger (1 sur 442). De bons résultats que l'éditeur explique néanmoins par le fait que les deux pays disposent d'un "faible niveau d'accès à Internet", principalement du bas débit.

En Europe, on trouve des bons et des mauvais élèves : le Royaume-Uni affiche 1 risque sur 63 de subir une intrusion, et l'Allemagne 1 sur 83. A côté d'eux, la France fait bonne figure avec 1 risque sur 224, ce qui lui vaut d'être classé dans le top 20 des pays les plus safe du Net. L'éditeur évalue la moyenne mondiale à 1 risque sur 73. Rendez-vous sur le site d'AVG pour les détails du classement.
Google a annoncé vendredi avoir reçu une lettre, la deuxième, des autorités américaines de régulation, pour lui demander des informations quant à sa proposition de rachat de l'éditeur ITA software, spécialiste des informations sur les vols aériens. Google avait un peu plus tôt proposé 700 millions de dollars pour acquérir l'entreprise.

La requête du gouvernement n'est pas forcément le signe de problèmes à venir pour Google, puisque c'est désormais devenu une habitude pour ses acquisitions importantes. La technologie d'ITA pourrait aider Mountain View à aider ses utilisateurs dans leurs recherches de vols, à comparer les prix, voire à répondre à des questions de voyages complexes comme « Où puis-je partir en vacances avec un caniche nain, dans un endroit ensoleillé, pour moins de 500 euros et avec aux moins deux repas à bord ? »

Google explique qu'il s'attendait à ce que les autorités anti-concentration économique regardent cette transaction de près. Elles ont en effet largement enquêté sur les rachats de Google précédents, comme DoubleClick et AdMob. D'autant que ITA crée des logiciels utilisés par certains sites comme Kayak, Orbitz... et Bing, de Microsoft.

Même si ça signifie que nous ne finaliserons pas la transaction tout de suite, nous sommes confiants dans le fait que le département de la justice conclura que les voyages en ligne resteront compétitifs après l'acquisition, a précisé Andrew Silverman, responsable produit chez Google, dans un billet de blog.
Greg Zémor est directeur associé de Neteven, éditeur de solutions e-commerce qui permettent, entre autres choses, aux marchands de disposer d'un guichet unique pour diffuser leurs offres sur les places de marché partenaires de la société. Dans cette tribune libre, il revient sur les enjeux que soulèvent les nouvelles règles de concurrence pour la distribution des biens et des services fixées par la Commission européenne en avril dernier.

30 milliards d'euros, c'est le chiffre d'affaires que prévoit la FEVAD pour le e-commerce en 2010. Une croissance de 10% qui, malgré la crise, fait pâlir d'envie l'ensemble des secteurs.

Aujourd'hui, les places de marché contribuent fortement à ce succès en France. 5 d'entre elles : eBay, PriceMinister, Amazon, Fnac et Pixmania, figurent dans le Top 10 des sites de e-commerce. Ces galeries marchandes virtuelles sont donc devenues des canaux de distribution puissants et incontournables pour les entreprises qui souhaitent développer leurs ventes et toucher des millions de clients finaux.

Afin de faire face aux nouveaux enjeux commerciaux, les marques ont tout intérêt à intégrer le canal online et donc les places de marché à leur stratégie de distribution. Pour des questions de contrôle d'image, la distribution sélective peut tenir une place importante dans la stratégie commerciale des grandes marques, aussi bien dans le réseau physique que virtuel. Le principe de la distribution sélective autorise, comme son nom l'indique, une marque à choisir un nombre limité de distributeurs habilités à vendre ses produits. Répondant à des codes stricts de présentation, les marques de luxe sont les plus concernées par ce principe.

Dans ce contexte, quelle est, et doit être, la réelle place des grandes marques sur Internet ?

Une nouvelle réglementation qui fait débat

Le 20 avril dernier, la Commission Européenne adoptait de nouvelles règles quant à la distribution des biens et des services. Même s'il a le mérite de réactualiser des dispositions devenues obsolètes depuis longtemps, ce nouveau texte présente néanmoins une incohérence. Pour pouvoir vendre en ligne, les marques peuvent désormais imposer aux distributeurs choisis de posséder une boutique physique, ce qui exclut d'office une très large clientèle, celle qui achète chez les pure-players (présents sur le web uniquement).

Autant dire qu'on parle ici d'un véritable retour en arrière dans le commerce. Il va de soi qu'il est important de garder le contrôle sur ses réseaux de distribution, mais le web et les places de marché sont aujourd'hui devenus incontournables. Les marques doivent tenir compte de leurs particularités. Il apparait clairement que la Commission Européenne n'a pas pris en compte les spécificités du e-commerce, qui repose notamment sur la dématérialisation des stocks, et constitue un canal de vente à part entière.

L'idée de favoriser les stratégies multicanal des marques et les synergies online / offline est incontestablement un choix d'avenir. Cependant, sur ce point, la nouvelle règlementation n'apporte pas de réelles avancées, et porte même préjudice à toutes les parties. Elle représente une triple menace : premièrement, pour les marques, qui pourraient passer à côté de millions de clients potentiels, et s'exposeraient au risque de voir leurs produits revendus par des tiers, sans encadrement de la distribution (risques de contrefaçon, perte de la maîtrise de leur image, etc.) ; deuxièmement, pour les consommateurs, qui verraient appauvri leur choix de produits sur Internet ; enfin, l'obligation d'ouvrir une boutique physique contraindrait les pure players à modifier leur modèle économique, occasionnant des coûts qu'ils ne pourraient supporter.

Les marques ont tout à gagner à être présentes sur les places de marché. La population CSP ++ étant connectée à Internet à 80% (source Fevad), les français qui ont les moyens d'acheter des produits de luxe, sont présents et actifs sur les places de marché. Converse, par exemple, gagne plus à vendre ses produits sur les 3 canaux (Amazon, ses boutiques physiques et son site internet). Enfin, il en est de même pour certaines marques spécialisées dans le BtoB mais qui se servent d'Internet pour faire du BtoC, ou encore celles utilisant Internet et les places de marché comme seuls canaux de distribution.

Des sociétés comme Dell en informatique ou RG512 en Mode ont déjà choisi de s'appuyer sur l'audience générée par les places de marché pour développer ou consolider leur activité BtoBtoC. Ce changement de modèle a nécessité une étude approfondie des environnements places de marché et une adaptation des procédures internes.

Quelles perspectives d'avenir ?

Les marques sont de plus en plus présentes sur les places de marché et les marques de luxe vont être amenées à prendre le même chemin.

Selon une étude récente du cabinet d'analyse Precepta, la part du commerce en ligne dans la distribution des marques de luxe reste faible (3 % en 2009), mais est amené à croître rapidement : elle atteindra les 5 % en 2011. Le succès des ventes privées online montre que les grandes marques intègrent de plus en plus Internet à leur stratégie : elles aussi ont besoin de déstocker, et les ventes privées leur permettent d'écouler leurs stocks, mais aussi d'entrer de nouveaux produits sous la forme de double catalogue : produits que l'on peut trouver en magasins, produits disponibles sur Internet, offres spéciales, etc.

Les places de marché telles qu'Amazon, eBay et Pixmania, entre autres, ont conçu de véritables programmes pour les marques, dans le but d'intégrer leur image de marque respectant notamment leurs valeurs et leur identité. Elles n'hésitent pas à personnaliser au maximum les espaces dans lesquelles ces marques vendent et font preuve de beaucoup de flexibilité pour s'adapter au maximum à elles. Aux Etats-Unis, la branche eBay a même créé un espace dédié aux grandes marques de textile et d'accessoires (Fashion Vault), et propose des ventes événementielles et des collections « spéciales places de marché ».

La nouvelle réglementation a ouvert le dialogue et pose la question de la place des grandes marques, du luxe et du haut de gamme sur la Toile. Les grandes marques et les places de marché ont un intérêt commun permettant d'optimiser leur succès, il faut simplement qu'elles travaillent et avancent ensemble, pour une relation gagnant – gagnant pérenne.
Si vous ou l'un des membres de votre famille tricotez des chaussettes pour iPhone, c'est probablement vers l'incontournable Etsy.com qu'il faudra vous tourner si vous souhaitez adresser vos produits à une audience réceptive. Cette plateforme de commerce en ligne spécialisée dans les créations originales, voire dans le Do it yourself (littéralement faites le vous-même, soit les objets fabriqués artisanalement), vient de procéder à une nouvelle levée de fonds de 20 millions de dollars qui, selon Techcrunch, fait grimper sa valorisation globale à près de 300 millions de dollars.

Fondée en 2005, la startup dit aujourd'hui traverser sa première année de rentabilité. Forte de 125 employés, dont la moitié travaille directement au développement de sa plateforme, elle revendique 400 000 vendeurs enregistrés et quelque 6 millions de produits en base, lesquels auraient généré sur le seul mois de juin 130 millions de dollars de chiffre d'affaires. Depuis peu, elle compte un nouveau directeur opérationnel (COO), en la personne d'Adam Freed, ex directeur produit à l'international chez Google.
FolderShare, Live Sync, Live Mesh, il n'a pas toujours été simple de se repérer dans la série des outils grand public proposés par Microsoft en matière de synchronisation des données personnelles, mais les choses devraient devenir plus claires, puisque l'éditeur s'apprête à réunir ces deux services sous une appellation commune : Windows Live Mesh. Au passage, il annonce que l'espace de stockage mis à disposition des internautes pour stocker et échanger leurs documents repassera de 2 à 5 Go.

Microsoft disposait jusqu'ici de deux outils de synchronisation. D'un côté, on trouvait Mesh, qui permettait de stocker des données sélectionnées sur un serveur distant, avec allocation de 5 Go pour le stockage des données, et de répliquer automatiquement ces dernières sur tout ordinateur associé au même compte utilisateur. Très ambitieux, Mesh devait également permettre prise de contrôle à distance et centralisation de contacts, signatures ou options de configuration de certains logiciels. Le service s'était ouvert aux ordinateurs Mac fin 2008, date à laquelle Microsoft avait également annoncé qu'il serait possible à des éditeurs tiers de profiter des capacités du service par l'intermédiaire d'un framework dédié. Plus récemment, le grand public a pu découvrir Live Sync, anciennement FolderShare, un service plus basique se contentant d'assurer la synchronisation de fichiers ou de documents entre deux machines.

Windows Live Essentials 2011, la future suite logiciels + services de Microsoft (actuellement disponible sous la forme d'une version bêta 2) intègrera finalement une version unifiée de ces services, qui adoptera le nom du plus ambitieux des deux projets, Windows Live Mesh. Pour l'occasion, l'éditeur annonce par ailleurs la possibilité prochainement offerte de transférer des fichiers cachés, mais aussi de signaler des fichiers manquants. Il promet en outre des performances améliorées, notamment au niveau des temps de démarrage et d'extinction ainsi que de l'occupation processeur.
Le 23 août dernier, Microsoft annonçait qu'une faille existait sur les bibliothèques de liens dynamiques ou DLL (Dynamic Link Library). Un code malveillant pouvait alors être exécuté à distance sur des postes fonctionnant sous Windows 7, Vista SP1 et SP2, XP SP3 mais également Windows Server 2008.

De même, selon certains blogs, pas moins de 200 programmes étaient concernés par la menace, et non des moindres puisque l'on retrouve VLC, iTunes, Firefox, Safari, Adobe ou encore µTorrent.

Concernant Microsoft, la firme explique dans les détails qu'elle propose une mise à jour du Registre CWDIllegalInDllSearch qui « permet aux utilisateurs de contrôler l'algorithme de recherche de chemin d'accès de fichier DLL. L'algorithme de recherche de chemin d'accès de fichier DLL est utilisé par les API LoadLibrary et LoadLibraryEx lorsque les fichiers DLL sont chargés sans qu'un chemin complet soit spécifié ».

Certains des autres logiciels concernés ont également été patchés. C'est notamment le cas pour Apple mais aussi de VLC et d'µTorrent, selon le site Computerworld. Toujours est-il que Microsoft a mis en ligne les mises à jour et permet de les télécharger librement.
Les annonces se succèdent à propos d'une future hausse des tarifs des abonnements Internet Triple Play. Bien que rien ne soit encore décidé par les opérateurs, des mouvements semblent montrer que la hausse de la TVA pourrait être décidée d'ici la fin de l'année.

Dans cette même optique de hausse des tarifs, un nouveau projet pourrait bien voir le jour. Le député de la Lozère, Pierre Morel à l'Huissier (UMP), verrait une augmentation de 3 euros des abonnements Triple Play dans le but de financer l'installation de la fibre optique dans certaines zones rurales.

Le député a donc déposé une question écrite auprès de l'Assemblée nationale afin d'« attirer l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique sur le déploiement de la fibre optique ». Le député souhaiterait connaître l'avis de Nathalie Kosciuszko-Morizet sur la possibilité de la financer par l'instauration d'une taxe sur les opérateurs.

Sur son site, le député encourage donc à la création d'un Fonds d'amortissement des charges d'installation du très-haut-débit qui rapporterait 3 milliards d'euros pendant 10 ans. L'Etat verserait la moitié des fonds, l'autre serait fournie par les opérateurs, qui pourraient alors répercuter cette nouvelle taxe sur leurs clients.
Le MPEG-LA a aujourd'hui annoncé que l'exploitation du codec H.264 serait gratuite à vie pour la diffusion gratuite de vidéo en ligne.

Voilà de quoi envenimer encore un peu plus le débat autour de la vidéo avec HTML5. Cette nouvelle fonction promettant d'affranchir l'internaute de plugin propriétaire (tel que Flash) a lancé une nouvelle guerre de format en omettant justement d'en spécifier un.

Cette annonce bénéficie aux plateformes de diffusion telles que YouTube, Dailymotion ou Vimeo, qui ne l'ont d'ailleurs pas attendue pour expérimenter la vidéo HTML5, bien qu'ils ne bénéficiaient jusqu'à présent que d'un sursis jusqu'en 2016. Il faut dire que l'AVC, de sa dénomination commerciale, bénéficie déjà d'un large soutient de l'industrie audiovisuelle et d'une forte présence sur le Web. La majorité des vidéos diffusées en ligne le sont ainsi d'ores et déjà dans ce format, au travers du plugin Flash.

Mais cette modification de la licence porte exclusivement sur la diffusion gratuite, et non sur l'encodage ou le décodage des vidéos. Elle ne résout donc aucunement le problème auquel est notamment confronté le navigateur internet libre Mozilla Firefox, qui n'a d'autre solution que de confier le décodage des vidéos au composant commercial d'une tierce partie. Elle ne dispense d'ailleurs pas les diffuseurs d'acquérir une licence pour l'encodage des vidéos, tandis que les plateformes de vidéo à la demande payante (qu'elles soient par paiement à l'acte ou sur abonnement) continueront de verser une redevance pour chaque vidéo vendue.

Reste que cette infime ouverture risque de conforter les acteurs ayant déjà adopté le H.264, au détriment d'un codec gratuit tel que Theora, prôné par Mozilla, ou WebM de Google.
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