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le 09/07/2010 à 18:10
Qui se méfie de Twitter ?
Le service de micro-blogging Twitter sert de plus en plus de moyen d'alerte. Certaines autorités prennent désormais des décisions sur le seul fondement de quelques tweets. Lorsqu'une journaliste est remerciée par sa rédaction pour avoir salué la mémoire d'un responsable religieux arabe, on comprend (un peu) les motifs qui ont poussé à ce raisonnement.

D'un autre côté, il reste difficile à comprendre pourquoi au Venezuela, la police a arrêté deux personnes au motif que, par leurs tweets, ils « déstabilisaient le système bancaire de ce pays d'Amérique latine ». La nouvelle, rapportée par Reuters, explique que ce type d'informations diffusées via e-mails, SMS, Facebook ou Twitter est considéré comme un crime. Selon la justice du pays, des tweets peuvent donc être illégaux.

Nous sommes donc en face d'une réaction par rapport au phénomène de rapidité d'échange de l'information. Une situation qui rappelle les élections présidentielles en Iran en 2009 ou les attentats commis en Inde en novembre 2008. Twitter était l'un des derniers outils que les autorités iraniennes n'avaient pas encore muselé suite au mouvement de contestation né du scrutin présidentiel.

A ce titre, certains spécialistes avaient mis en ligne des conseils pour pouvoir entrer en contact avec des utilisateurs de Twitter sans pour autant risquer d'être démasqué. Ainsi, les internautes déconseillent fortement de publier les adresses IP des proxy à mettre à disposition.
le 09/07/2010 à 18:10
La Google Car repart sur les routes
Après plusieurs semaines de retour forcé dans les garages de Google suite à la série d'affaires concernant Street View et la récupération de données WiFi, les Google Cars devraient être prochainement de retour sur les routes de plusieurs pays.

La firme de Mountain View vient en effet d'annoncer sur son blog la reprise du projet Street View en Irlande, en Norvège, en Afrique du Sud et en Suède dès la semaine prochaine. Google s'est par ailleurs entouré d'experts indépendants, pour s'assurer (et rassurer, au passage) qu'il n'y aura plus de débordements concernant les données enregistrées par les voitures : « Les experts en sécurités indépendants de Stroz Friedberg ont approuvé un protocole pour assurer que les logiciels associés au WiFi ont été supprimés des voitures, avant que celles-ci ne reprennent la route » explique ainsi Brian McClendon, vice-président de l'ingénierie de Google.

Depuis la découverte du pot aux roses en avril par la CNIL allemande, l'affaire du scannage des réseaux WiFi par les Google Cars a fait grand bruit partout dans le monde : après l'Europe, les Etats-Unis et l'Australie s'étaient également intéressés au problème. Google, qui s'était d'abord défendu de toute pratique illégale, avait finalement admis une "collecte accidentelle" de données WiFi, mais également d'informations personnelles concernant les utilisateurs des réseaux scannés.

Aujourd'hui, l'entreprise semble donc vouloir aller de l'avant en faisant preuve de transparence, et en jouant sur le coté utile de son service : « Nous reconnaissons que de graves erreurs ont été commises dans la collecte des données WiFi, et nous avons travaillé pour les corriger rapidement. Mais nous pensons que Street View est un excellent service pour les utilisateurs, pour trouver un hôtel, un restaurant, ou situer un nouveau logement potentiel » conclut McClendon. Des services certes utiles, mais à quel prix ?
Un (tout) petit pas pour Gmail, un grand pas pour l'internaute ! Le webmail de Google bénéficie enfin d'une fonction de signature en texte enrichi. De l'aveu même de Google, cette fonction élémentaire était l'une des plus vieilles et des plus récurrentes des suggestions de fonctionnalité.

La rubrique "signature" des paramètres du webmail Gmail offre désormais la même barre d'outil que la fenêtre de rédaction d'email. Elle permet donc pêle-mêle de formater le texte, de créer des liens hypertextes ou encore d'ajouter une image… quelle avancée ! Pourtant, il fallait jusqu'à présent utiliser un script Greasemonkey, une extension de son navigateur internet ou contourner la fonction de réponse enregistrée pour combler cette lacune.

En outre, le webmail permet désormais d'associer une signature différente pour chaque adresse email d'expéditeur associée à votre compte.

Ces fonctions sont en cours de déploiement et sont pour l'heure réservées au webmail complet. Elles apparaitront automatiquement en temps voulu, il n'est pas nécessaire d'activer une fonction du "Lab" puisque c'est directement une fonction officielle. Elles ne sont donc pas encore disponibles depuis l'interface mobile du webmail, notamment.

Prochaine étape : remplacer les libellés par des dossiers (et sous-dossiers) ?
Finalement la société Google continuera ses activités en Chine. Le mois dernier la firme américaine annonçait que sa licence commerciale arrivait à expiration et que la date du renouvellement était fixée au 30 juin dernier.

La présence de Google en Chine a suscité de nombreux problèmes, notamment au regard de la censure pratiquée sur Internet. Après avoir accepté de filtrer les résultats de son moteur de recherche afin de respecter les lois locales, Google décida au mois de mars de rediriger le site Google.cn vers la version honk-kongaise - non-censurée - du moteur.

Cette initiative fut perçue d'un mauvais oeil par les autorités chinoises et Google décida récemment d'apaiser la situation en ôtant la redirection automatique tout en plaçant un lien vers google.hk.

Sur son blog officiel Google a mis à jour un article daté du 28 juin dernier et annonce avoir obtenu la faveur du gouvernement chinois pour continuer de proposer son moteur de recherche et ses différents services hébergés auprès des internautes locaux.
Selon Microsoft, 46% des installations de Windows 7 sont des 64bit, sur plus de 150 millions d'installations. Selon Brandon LeBlanc, sur le blog de l'équipe Windows, ce chiffre est important. En effet, seuls 11% des utilisateurs de Windows Vista avaient choisi la version 64bit pour leur installation.

« La raison de ce saut quantitatif vers le 64bit peut être attribué à quelques raisons, » explique LeBlanc. « La première, c'est que le prix de la mémoire vive a chuté au cours des dernières années, ce qui rend plus facile pour les OEM d'installer plus de mémoire dans les PC qu'ils vendent. Et la plupart des processeurs dans les PC aujourd'hui sont capables de prendre en charge les systèmes d'exploitation 64bit. Il y a aussi de plus en plus d'applications et d'appareils compatibles avec Windows 7 64bit. »

Selon l'institut Gartner, cette adoption du 64 bit ne devrait pas s'essouffler : il prédit qu'en 2014, 75% des ordinateurs de travail utiliseront une version 64bit de Windows, tandis que du côté du grand public, certains marchés comme les Etats-Unis favorisent déjà ces versions.
Du 23 au 27 octobre 2010 se déroulera Adobe Max 2010, un sommet annuel au sein duquel la société rassemble les développeurs afin de les informer des prochaines fonctionnalités de ses produits. Thibault Imbert, consultant avant-vente Créa Pro Web chez Adobe France, a récemment publié un billet sur son blog annonçant l'arrivée de nouvelles interfaces de programmation.

"Si vous aimez le développement en 3D pour les jeux, la réalité augmentée ou les choses interactives comme des sites web, alors ne manquez pas la session intitulée "Flash Player 3D future" prévue pour Max 2010 le 27 octobre à 11 du matin en salle 503", est-il ainsi expliqué. L'ingénieur Sebastian Marketsmueller devrait présenter ces nouveautés qui seront implémentées au sein de la prochaine version d'Adobe Flash Player. M.Imbert n'a cependant donné aucune explication supplémentaire sur ces nouvelles API.

En novembre 2009, Adobe avait levé le voile sur une première bêta de Flash 10.1 qui introduisait l'accélération matérielle pour Windows. Initialement implémentée pour le décodage en haute définition des vidéos encodées en H.264, la technologie devrait donc trouver d'autres intérêts.

Sur Internet, le web en 3D n'est pas une idée nouvelle. Google, Mozilla et Opera Software travaillent avec le groupe Khronos chargé de définir les spécifications de langages comme OpenGL et OpenCL. En août 2009, Khronos se penchait sur le standard WebGL permettant d'exploiter par l'intermédiaire du JavaScript, des commandes OpenGL ES 2.0 au sein du navigateur tout en tirant parti d'éléments du HTML5 comme Canvas.
Le logo du nouveau Cyber-commandement américain révèle quelques surprises intéressantes. Certains blogueurs ont remarqué qu'un code de 32 caractères était visible sur le logo. Restait donc à savoir ce qu'il voulait dire et si c'était une volonté de l'autorité de l'afficher.

A la loupe, ce bout de code (9ec4c12949a4f31474f299058ce2b22a) est visible sur le cercle intérieur doré du logo. Il suffisait donc d'utiliser l'algorithme MD5, pour Message Digest 5, une fonction de hachage cryptographique pour obtenir l'empreinte numérique d'un fichier. Cette fonction est souvent utilisée comme un outil de vérification lors des téléchargements.

Résultat des courses, ce bout de code avait bien une signification et représente le plan d'action de ce cyber-commandement, mis en place en juin 2009. Le message voudrait donc dire : « USCYBERCOM planifie, coordonne, intègre, synchronise et conduit des activités pour : diriger des opérations de défense des réseaux du département de la Sécurité et de l'Information, prépare des opérations d'un large spectre dans le cyberespace afin de mener des opérations sur tous les domaines et assurer les actions de liberté américaines et alliées dans le cyberespace et empêcher que nos adversaires en fassent de même ». Respiration.

Le site Wired a trouvé le premier cette finesse de langage et avait même demandé à ses lecteurs de déchiffrer le code. Pour sa part, le commandement américain a affirmé que le fait d'inclure un code était une idée de la personne qui a dessiné le logo.
Vidéo, mobile, nouveaux terminaux connectés et relance économique devraient contribuer à redonner des couleurs au secteur de la publicité en ligne français. Pour le syndicat des régies Internet (SRi), qui présentait vendredi matin son « observatoire » des six premiers mois de 2010, l'heure est à un « optimisme prudent ». Après une année 2009 sinistrée, la publicité en ligne a renoué avec la croissance sur le premier semestre, avec un chiffre d'affaires global estimé à 1,14 milliard d'euros net qui signe le retour en grâce du branding.

Search (+ 8%), Display (+ 8%), annuaires et services locaux (+ 3%), affiliation (+ 14%), comparateurs de prix (+ 15%), e-mailing (+ 5%), tous les secteurs traditionnels de la publicité en ligne repartent à la hausse. La publicité mobile, qui mixe ses différents usages, a quant à elle connu une progression de 30% mais reste encore anecdotique, avec 13 millions d'euros sur le semestre. Parmi les facteurs ayant participé à la reprise, une conjoncture plus favorable qu'en 2009, avec quelques événements fédérateurs, mais aussi, selon le SRI, un changement de perception du média Internet aux yeux des annonceurs.

Avec 430 millions d'euros de CA, le search et son lien sponsorisé ont profité de la croissance naturelle des usages, mais aussi de la présence de plus en plus soutenue des acteurs du FMCG (produits de consommation courante) et de la récente libéralisation des jeux d'argent et de hasard.

Le display, qui avait reculé sur 2009, profite quant à lui de l'impact de la Coupe du Monde, mais aussi du retour des marques à une logique de construction de notoriété (branding), qui trouve tout naturellement sa place sur le terrain de la publicité vidéo, laquelle aurait à elle seule réalisé sur les six premiers mois de 2010 un CA équivalent à celui de 2009. Séduisante pour des annonceurs venus de l'univers de la télévision, la réclame vidéo se voit toutefois pénalisée par quelques incertitudes quant aux modes de commercialisation (faut-il privilégier le modèle de la TV et le sacro-saint GRP ou basculer sur des facturations Internet de type CPM ?) et par la pénurie en inventaires premium, qui seuls intéressent les grands annonceurs.

« On constate une vraie tendance à l'investissement durable et à la construction d'expériences par les marques sur Internet », s'est félicité Olivier Marcheteau (Microsoft Advertising), vice président du SRI.

Pour la fin de l'année, l'heure est donc à un optimisme raisonné. Le SRI table sur le maintien des tendances perçues sur le premier semestre, avec une progression continue des investissements dans l'univers du rich media et de la vidéo. S'ajouteront de nouveaux chantiers prometteurs : les réseaux sociaux d'une part, très attractifs mais difficiles à manipuler si l'on souhaite dépasser la simple dimension média, le jeu vidéo et le mobile bien sûr, où la publicité devrait logiquement profiter du développement de nouveaux usages : applications, m-commerce, etc.
le 09/07/2010 à 18:10
SkySQL
SkySQL est une nouvelle alternative MySQL par rapport à l'offre d'Oracle pour l'avenir de la base de données open source.

Ce nouveau projet a été lancé par des anciens employés de MySQL AB et entend proposer une offre de supports MySQL aux entreprises.

Cette offre comprendra « une classe de support et services pour l'écosystème de MySQL », qui devrait être partenaire prochainement avec MariaDB dont son créateur est Michael « Monty »Widenius.

Grâce à cela, MySQL se voit un avenir assuré et une prise en main par la communauté et des anciens développeurs... A suivre.

- Site officiel SkySQL
De passage à Paris, Hunter Walk, directeur du développement de YouTube, a présenté fin juin l'un des futurs services que proposera dans les mois à venir le numéro un mondial de la vidéo en ligne. Baptisé Leanback et accessible en ligne depuis jeudi matin, ce nouveau mode d'accès aux contenus diffusés par le portail est pensé comme une véritable grille de programmes personnalisés selon les goûts et les centres de l'intérêt de l'utilisateur. Un peu comme une mosaïque TV qui piocherait parmi des millions de vidéos celles qui sont susceptibles de vous intéresser ou de vous divertir.

« J'aimerais que les gens passent moins de temps à faire des recherches et plus de temps à regarder les contenus », a expliqué Hunter Walk. YouTube, qui représente aujourd'hui le deuxième moteur de recherche au monde en volume de recherches (derrière sa maison mère, Google), oeuvre depuis déjà plusieurs années en ce sens, en multipliant les fonctionnalités de partage ou de syndication des vidéos par affinités ou proximité thématique.

Leanback veut aller plus loin. Plutôt que de s'ouvrir sur une page d'accueil référençant une foule de contenus, le service lance directement en plein écran une vidéo correspondant aux attentes de l'internaute. Sur la partie inférieure de l'écran, une série de vignettes permettent d'accéder à des "canaux" thématiques plus ou moins verticaux devant coller aux goûts exprimés par l'utilisateur enregistré, mais aussi à son historique de navigation ou aux suggestions effectuées par ses contacts en ligne. L'ensemble est pensé pour qu'il ne soit plus indispensable d'effectuer la moindre recherche. Bref, une interface qui conviendrait parfaitement à la navigation à l'aide d'une télécommande et qui tirera sans doute à terme parti de technologies comme la transcription écrite à la volée ou la traduction automatique, déjà en test. Sur ordinateur, YouTube Leanback impose pour l'instant une navigation au clavier.

Sans grand risque, on peut supposer que Leanback prendra tout son sens aux alentours de la rentrée de septembre, date à laquelle doivent apparaitre les premiers boitiers Google TV (voir La Google TV (Chrome + Android + Flash) dès cet automne aux USA et Logitech annonce Revue, sa box Google TV).

En matière de contenus, Leanback reflètera la diversité dont témoigne aujourd'hui YouTube qui, aux côtés des centaines de millions d'heures de vidéos envoyées par les internautes développe une offre de films et de programmes issus des chaines du petit écran. Le portail, qui à ses débuts reposait exclusivement sur des vidéos amateur, a très largement diversifié son offre et accueille aujourd'hui bon nombre de productions professionnelles. Reportages, clips, longs métrages, ils n'ont dans certains cas rien à envier aux programmes d'une chaine de TV classique, laquelle fonctionne sur un modèle d'achat de contenus, de production, de rémunération et de diffusion n'offrant que peu de flexibilité.

Si Google ne communique pas sur les résultats financiers de YouTube (certains estiment que le portail pourrait avoir engendré 460 millions de dollars de pertes en 2009), lui revendique 24 nouvelles heures de contenus... chaque minute, et sait aujourd'hui adapter les modalités de monétisation de ces vidéos aux circonstances : location payante dans un pays, publicité contextuelle dans un autre, séquence sponsorisée chez un troisième. Peut-être ne lui manque-t-il plus que la légitimité, le confort et les habitudes de consommation qu'implique l'écran du salon pour s'imposer comme l'égal des chaines de télévision ?Article initialement publié le 1er juillet, mis à jour le 8 pour signaler l'ouverture du service.
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