le 09/07/2010 à 18:10
Qui se méfie de Twitter ?
Le service de micro-blogging Twitter sert de plus en plus de moyen d'alerte. Certaines autorités prennent désormais des décisions sur le seul fondement de quelques tweets. Lorsqu'une journaliste est remerciée par sa rédaction pour avoir salué la mémoire d'un responsable religieux arabe, on comprend (un peu) les motifs qui ont poussé à ce raisonnement.
D'un autre côté, il reste difficile à comprendre pourquoi au Venezuela, la police a arrêté deux personnes au motif que, par leurs tweets, ils « déstabilisaient le système bancaire de ce pays d'Amérique latine ». La nouvelle, rapportée par Reuters, explique que ce type d'informations diffusées via e-mails, SMS, Facebook ou Twitter est considéré comme un crime. Selon la justice du pays, des tweets peuvent donc être illégaux.
Nous sommes donc en face d'une réaction par rapport au phénomène de rapidité d'échange de l'information. Une situation qui rappelle les élections présidentielles en Iran en 2009 ou les attentats commis en Inde en novembre 2008. Twitter était l'un des derniers outils que les autorités iraniennes n'avaient pas encore muselé suite au mouvement de contestation né du scrutin présidentiel.
A ce titre, certains spécialistes avaient mis en ligne des conseils pour pouvoir entrer en contact avec des utilisateurs de Twitter sans pour autant risquer d'être démasqué. Ainsi, les internautes déconseillent fortement de publier les adresses IP des proxy à mettre à disposition.
D'un autre côté, il reste difficile à comprendre pourquoi au Venezuela, la police a arrêté deux personnes au motif que, par leurs tweets, ils « déstabilisaient le système bancaire de ce pays d'Amérique latine ». La nouvelle, rapportée par Reuters, explique que ce type d'informations diffusées via e-mails, SMS, Facebook ou Twitter est considéré comme un crime. Selon la justice du pays, des tweets peuvent donc être illégaux.
Nous sommes donc en face d'une réaction par rapport au phénomène de rapidité d'échange de l'information. Une situation qui rappelle les élections présidentielles en Iran en 2009 ou les attentats commis en Inde en novembre 2008. Twitter était l'un des derniers outils que les autorités iraniennes n'avaient pas encore muselé suite au mouvement de contestation né du scrutin présidentiel.
A ce titre, certains spécialistes avaient mis en ligne des conseils pour pouvoir entrer en contact avec des utilisateurs de Twitter sans pour autant risquer d'être démasqué. Ainsi, les internautes déconseillent fortement de publier les adresses IP des proxy à mettre à disposition.
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