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Google a décidé d'emprunter le même chemin que Firefox et son contrôle des plugins. Dans un post sur le blog de Chromium, l'éditeur explique que désormais le navigateur refusera de lancer les plugins qui ne seront pas mis à jour. Un motif de sécurité pour obliger les utilisateurs à connaître quelles peuvent être les failles qui les concernent.

Trois ingénieurs de Chromium, le nom du projet de développement Open-source du navigateur Chrome, estiment que cette fonctionnalité sera disponible à moyen terme mais ne spécifient pas quelles applications seront bloquées. Pour autant, Chrome aidera les utilisateurs à trouver les bonnes mises à jour.

Chrome devrait également mettre de côté des plugins « non-utilisés » sans pour autant dire sous quelle fréquence d'utilisation. Toujours est-il que Firefox, propose déjà sous sa version 3.6 de « contrôler » ses plugins pour savoir s'ils sont bien mis à jour. Ces méthodes sont alors crédibles dans le sens où elles comptent lutter contre le nombre d'attaques utilisant comme vecteur des plugins vulnérables.
Cofondateur de Jobintree, Fabrice Robert revient pour Clubic Pro sur le modèle de ce site emploi qui revendique la cinquième position sur le marché français après seulement deux ans d'existence.

Clubic Pro - Quelle est la clé qui a permis à Jobintree de progresser si rapidement alors que le secteur de l'emploi a souffert de la crise économique ?

Fabrice Robert - Notre grande force a été de proposer un mode de facturation différent de ce qui se faisait sur le marché, assez atypique : une facturation au résultat, en fonction du nombre de CV reçus. L'architecture et l'ergonomie de notre site nous ont aussi servi.

Depuis 2005 ou 2006, on observe que l'essentiel de la croissance se focalise sur les sites spécialisés. Malgré des volumes de candidature relativement faibles, ils attiraient des grands comptes puisque plus vous êtes spécialisés et plus vous avez de chances de générer des candidatures ciblées, mieux qualifiées. Partant de ce constat, on a décidé de découper l'univers des métiers en douze douze branches distinctes, basées sur la notion de métier, afin de coller à la perception qu'a l'individu de sa compétence et dépasser les critères habituels de fonction ou de secteur.

On a donc quelque chose qui ressemble à douze sous-sites, construits avec leurs vocables, mots clé et structures spécifiques, qui permettent au candidat comme au recruteur de se retrouver dans un univers qui lui correspond. Ce modèle en entonnoir permet de mieux qualifier la candidature.

Cette facturation au résultat ne risque-t-elle pas justement de vous couper de certains clients potentiels ?

Nous avons aussi des clients qui restent sur la facturation traditionnelle. Les DRH restent des centres de coût et à ce titre, elles partagent souvent leur budget entre plusieurs sites emploi. Quand on est facturé à la consommation, le budget n'est pas forcément aussi bien maitrisé. On a donc des clients qui restent sur de la facturation traditionnelle et d'autres, plus libres dans leur champ d'action, qui ont pu passer à la facturation au résultat.

Le secteur de l'emploi est-il amené à évoluer vers un modèle basé sur le retour sur investissement ?

Le problème de ce secteur, c'est que depuis 1999, les modèles n'ont pas évolué. Que vous preniez Monster ou Cadremploi, on reste sur un simple transfert du modèle papier sur le Web : avant, la presse vendait de l'espace sur un support papier, aujourd'hui ça se fait sur un média électronique et vous payez un forfait pour voir votre annonce apparaitre. On observe tout de même une tendance de plus en plus prononcée : des clients qui calculent le nombre de candidats rencontrés, le nombre de CV reçus et le niveau de pertinence de ces CV. A partr de là, ils font un calcul, qui ramène à un prix unitaire - CV, candidature, clic sur mon site - le forfait payé. Les professionnels du recrutement ont des outils suffisamment fins pour que, bien qu'en façade on ne soit pas sur une facturation au résultat, on relève les compteurs au bout de quelques mois pour calculer les coûts associés à chaque prestataire. Si on se projette à cinq ou six ans, on devrait commencer à mesurer le recrutement sur la base du ROI, comme sur un site d'e-commerce.

Comment procédez-vous pour attirer les candidats potentiels, achat de trafic uniquement ?

Nous avons différents partenariats avec des moteurs de recherche, mais aussi avec des sites de type Vivastreet. On travaille avec OLX et l'on fait des campagnes ponctuelles sur leboncoin par exemple. Nous avons aussi des campagnes Web à l'affichage, ainis qu'une cinquantaine de partenaires positionnés sur des métiers donnés, qui génèrent peu de volumes mais nous amènent des visites extrêmement qualifiées.

Vous avez récemment ouvert des antennes commerciales à Lyon et Lille. En tant que site Web, vous estimez qu'une telle présence physique est indispensable pour convaincre les recruteurs de faire appel à vos services ?

Une présence locale devient indispensable à partir du moment où l'on a une certaine taille. Aujourd'hui, Jobintree est arrivé à une certaine maturité et on ne peut pas se permettre de traiter les clients en région à partir de Paris. Notre métier se fait sur du B2B pur, et nous avons besoin d'une présence lorsqu'il s'agit d'aller convaincre la DRH d'un groupe du CAC 40 de référencer ses offres chez nous.

En mars dernier, vous avez levé un nouveau million d'euros auprès de 123 Ventures, ce qui porte à 2,7 millions d'euros les investissements consentis pour Jobintree. L'équilibre est-il en vue ?

Nous sommes dans une phase d'acquisition de parts de marché, avec une vision relativement claire des choses. Nous tenons nos objectifs - la meilleure preuve en étant justement le fait qu'au bout de 18 mois sur un marché en crise, nous ayons fait rentrer un fonds à notre capital, ce qui est tout de même assez rare dans ce contexte. Nous sommes donc amenés à faire un arbitrage permanent en fonction d'objectifs qui sont soit commerciaux, soit marketing, soit contextuels. On peut donc décider de prolonger un déficit pour tenir un objectif qu'on considère comme étant stratégique, ce qui fait que la date de break-even (atteinte de l'équilibre financier, ndlr) devient secondaire. Nous nous projetons à cinq ou sept ans, et devrons emprunter un chemin variable pour atteindre nos objectifs, fonction du marché, de la conjoncture et de nos réalisations. Aujourd'hui, je ne peux pas vous dire comment le marché va évoluer, mais on pourrait imaginer relever des fonds pour accélérer si ça se révélait nécessaire.

Viadeo a récemment présenté les résultats d'un sondage organisé par ses soins, en expliquant démontrer ainsi que les réseaux sociaux professionnels devenaient l'outil de prédilection de la mise en relation professionnelle et donc du recrutement, au détriment du job-board traditionnel. Qu'auriez-vous envie de leur répondre ?

Il y d'autres statistiques, datées de trois ou quatre ans mais qui perdurent, qui indiquent qu'environ deux tiers des personnes trouvent un emploi par le biais de leur réseau. C'est historique. Avec l'émergence des réseaux sociaux, il est tout à fait logique que l'on se mette à utiliser ce média supplémentaire. Je dirais donc que ça fait partie des multiples moyens mis à disposition.

Si on se place du côté du recruteur, ce qui est notre cas en tant que spécialiste du B2B, on constate que jusqu'à début 2008, beaucoup ont utilisé les réseaux sociaux de façon importante. Ils ont donc un maintenant un vrai retour d'expérience par rapport à ça. Bien sûr, je suis partisan, mais ce qu'on entend, ce sont des retours de type : les réseaux sociaux sont très bien, ils vous permettent de dénicher des profils atypiques mais ils sont extrêmement consommateurs en temps, et coûtent donc finalement très cher. Dans le monde de la communication par exemple, où on est assez féru de ce sujet, beaucoup se sont jetés dessus puis en sont revenus après s'être rendus compte qu'en termes de ROI, le résultat n'était pas suffisant puisqu'il ne s'agit pas d'un média de masse.

Dernier point, plus marché cette fois : quels sont les carrières qui ont le vent en poupe en ce moment dans le domaine de l'IT ?

Le secteur informatique reste privilégié, avec toujours autant d'offres. C'est un peu la guerre pour trouver un informaticien, notamment sur le décisionnel et les technologies qui tournent autour d'Internet. Du côté des SSII, on observe un turn-over toujours très important, avec souvent un décalage entre les besoins exprimés par les recruteurs et ceux du candidat.

Parmi les métiers les plus demandés, on voit les développeurs PHP, le passage vers la consommation de logiciels à distance fait que ce type de services se généralisent et que ces technologies qui étaient purement Internet il y a quelques années sont maintenant l'une des couches de tout développement logiciel. Et ce sera sans doute pire dans dix ans ! En termes de secteurs, les principaux demandeurs restent vraiment la banque et la finance, que ce soit en direct ou par l'intermédiaire de SSII.

Fabrice Robert, merci.
Hasard ou coïncidence ? Hier, deux évènements parisiens totalement indépendants permettaient de s'interroger sur la relation qui lie les femmes à la technologie : l'un était une conférence de presse qui, sous prétexte de présenter un navigateur mobile dédié aux femmes, proposait une réflexion sur la relation qu'entretient le "sexe faible" avec son smartphone. L'autre, baptisé "La Night des Tech Women", invitait les femmes mais aussi les hommes - à venir découvrir les « réseaux professionnels technos au féminin ».

Certes, opposer des évènements aux objectifs différents peut sembler audacieux, voire inapproprié, mais l'occasion était tout de même trop bonne pour moi, seule représentante de la gent féminine à la rédaction de Clubic, d'opposer deux façons d'assimiler le public féminin à la technologie.

Internet pour les nulles

Le matin, c'est donc la société Tiki'Labs qui présentait son « navigateur intuitif spécialement conçu pour répondre aux envies des femmes numériques », Tiki'Surf, sous couvert d'une présentation intitulée « Les femmes et leur mobile : une histoire d'amour ! ». Au programme, plusieurs intervenants dont Chantal Jannet, présidente de l'Union Féminine Civique et Sociale et membre du collège Hadopi, ou encore Jacques Birol, cofondateur de Keljob.

Au ressortir des présentations s'appuyant sur des études variés et des clichés tenaces « la femme veut tout, tout de suite et tout, tout le temps », 43% des possesseurs d'iPhone sont des femmes selon une étude Admob, 70% des femmes utilisent leur mobile pour s'amuser selon l'étude Ruder Finn's Mobile Intent Index 2010 il apparaitrait donc que les femmes aiment utiliser leur smartphone pour surfer sur le Net, à condition de ne pas avoir à faire trop d'efforts pour accéder sans peine aux sites de Closer, Voici, L'Oréal, Sephora ou encore Marie Claire - autant d'exemples tirés des partenaires de Tiki'Surf.

Rassemblées pour mieux régner ?

Si cette conclusion peut s'avérer discutable, une phrase tirée de l'allocution de Jacques Birol l'est tout autant : « Peu de femmes sont à la tête d'entreprises en rapport avec Internet et le mobile ». La première "Night des Tech Women", qui avait lieu hier soir à La Cantine, offrait un point de vue bien différent.Sous cette appellation teintée d'anglicisme se cachait une réunion de femmes travaillant dans le milieu des nouvelles technologies, désireuses de partager leurs expériences mais surtout d'en savoir plus sur les nombreux réseaux dédiés aux fameuses « Tech Women ». Et il fallait arriver tôt pour espérer trouver une place assise pour assister à la présentation de Girls in Tech, Girlz in Web, Cyberelles, The NextWomen et Women & Mozilla, autant de projets ayant pour but de rassembler les femmes évoluant dans le hi-tech.

Dans l'assemblée, une centaine de femmes et... une poignée d'hommes, tous venus évoquer la condition féminine dans ce milieu majoritairement masculin. Si la démarche peut sembler sectaire, elle est avant tout le fruit du « constat simple que les femmes manquent de visibilité », comme l'explique Sabine Coulon de Girlz in Web. « En se mettant avec d'autres femmes, on peut s'entraider » ajoute Samia Ghozlane de Cyberelles.

Autre démarche : essayer de comprendre pourquoi les femmes sont peu présentes dans certains domaines, comme le développement de logiciels libres. Une question qui intéresse le projet Women & Mozilla : Julia Buchner et Delphine Lebédel, ses portes-paroles, indiquent ainsi que 2% des développeurs dans le logiciel libre sont des développeuses Contre 25% dans le logiciel propriétaire.

Une démarche pas nouvelle

Cette "Night des Tech Women" avait beau être la première, les réunions de "femmes high-tech" ne sont pas une nouveauté, puisque largement pratiquées par les réseaux dont il était question hier... Et beaucoup d'autres. Des rencontres dédiées nécessaires selon les organisatrices, qui évoquent des « réseaux mixtes peu adaptés aux femmes » en raison, par exemple, d'horaires de réunions peu ajustés à la vie professionnelle et la vie de famille.Les réseaux présentés sont, pour la plupart, des associations qui trouvent leur financement auprès de sponsors. L'initiative est placée sous le signe du bénévolat, mais également de la solidarité. Dans la salle, un journaliste masculin s'interroge : « vous comptez travailler ensemble, ou vous faire la guerre ? » la question amuse : « c'est bien la question d'un homme, ça ! »

Mais l'heure est définitivement à l'entraide, à la rencontre et au débat, et non à la rivalité. De cette soirée très fréquentée – un peu trop, peut-être, pour faciliter un réel contact – il faut retenir une chose évidente : les femmes dans le milieu des nouvelles technologies sont bel et bien là. Il y a fort à parier que ces réseaux, dont certains sont âgés d'à peine 6 mois, vont prendre de plus en plus d'ampleur dans les mois qui viennent, tordant un peu plus le cou aux idées reçues.

Seul vrai risque : à force de tenter de s'éloigner des clichés de la femme allergique aux nouvelles technologies et de l'image strictement masculine du milieu, on pourrait en voir émerger un nouveau, celui d'une caste d'amazones high-tech portant un biberon dans une main et un netbook dans l'autre. Reste que cette représentation n'est pas plus négative que celle de la working girl connectée qui surfe sur les sites people avec son smartphone : à chacune de choisir son camp !
Raymond Domenech, ancien sélectionneur des Bleus, et Jean-Pierre Escalettes, président démissionnaire de la Fédération française de football, sont entendus par des députés après l'élimination de l'équipe de France du Mondial de football. Alors que l'audition se déroule à huis clos, un député présent avait choisi de raconter les grandes lignes de cette réunion sur son compte personnel Twitter.

Rapidement, les messages du député UMP Lionel Tardy sont repris par les chaînes d'information en continu qui reprennent ses tweets dans leurs barres de news, en bas de l'écran. C'est ainsi que l'on apprend notamment que Raymond Domenech a mis en cause le quotidien L'Equipe responsable selon lui de la grève des joueurs lors du Mondial. Le journal avait fait état de la violente altercation entre le sélectionneur et Nicolas Anelka.

Mais, au bout de quelques messages, Lionel Tardy cesse de poster des informations et explique qu'on lui a expressément demandé de ne plus le faire. « Direct audition Escalettes et Domenech : j'ai pris un carton rouge .... fin des tweets !!! » résume-t-il dans un de ses messages.
Lancé hier sur un marché prolifique, "mSpot" se présente comme un service de musique in the cloud. À contre pied des services de musique à la demande populaires tels que Deezer et Spotify, mSpot vous propose d'accéder à votre propre bibliothèque musicale sur votre téléphone ou depuis un autre ordinateur, par le biais d'Internet.

mSpot requiert pour ce faire que vous la stockiez en ligne en la transmettant sur ces serveurs, à l'aide d'un logiciel dédié compatible Windows et Mac OS. "mSpot Uploader" prend en charge les bibliothèques Windows Media Player et iTunes ou tout simplement une arborescence de fichiers, les listes de lecture qu'on y trouve et les formats de fichiers les plus populaires (MP3, AAC, WMA et WAV), avec leurs métadonnées (y compris leurs illustrations), à condition bien sûr qu'ils ne soient pas protégés par un verrou numérique.

L'application mobile se présente sous la forme d'un lecteur multimédia courant, avec tri de la bibliothèque par artiste, album ou morceau. Les morceaux sont lus et synchronisés depuis les serveurs lors de leur première écoute, puis stockés sur le smartphone pour une lecture ultérieure, même hors de porté de réseau 3G ou Wi-Fi. L'application est pour l'heure réservée exclusivement aux smartphones Android 2.1 ou ultérieur, mais d'autres plateformes seront "bientôt" prises en charge.

Depuis un ordinateur, l'utilisateur peut écouter sa musique en diffusion continue depuis les serveurs de mSpot, au travers d'un site internet reposant sur Flash Player.

Dans un cas comme dans l'autre, l'ordinateur dont la bibliothèque musicale est partagée n'a donc pas besoin d'être connecté à Internet et encore moins d'être allumé.

mSpot offre gratuitement un espace de stockage de 2 Go. Si cet espace de stockage parait chiche à première vue, il permettrait de stocker 1 500 morceaux, soit à peine plus d'1 Mo par morceau. Les morceaux sont en fait transcodés au format AAC+ à seulement 48 kbps avant d'être transférés sur les serveurs. Mélomanes, passez donc votre chemin ! On peut étendre l'espace de stockage de 10 à 100 Go moyennant un abonnement mensuel de 3 à 10 dollars, qui ne donne malheureusement pas droit à une meilleure qualité.
La Commission européenne vient de lancer des consultations sur la thématique de la neutralité du Net. Le sujet recouvre tout aussi bien le rôle des FAI qui devraient prendre des mesures pour dégager des pratiques en matière de navigation, et ainsi mettre en place des forfaits spécifiques. Également, des sujets comme la voix sur IP ou la TV en ligne feront partie des débats.

La Commission européenne compte donc faire ressortir les bonnes méthodes en dégageant les problématiques économiques, techniques et ainsi limiter les pratiques « non-régulieres ». Neelie Kroes, la vice-présidente de l'entité communautaire avait déjà affirmé qu'elle comptait lancer un débat portant sur la neutralité du Net en avril dernier. Au terme de ces consultations (jusqu'au 30 septembre), un rapport devrait être édité à la fin de l'année, rapportant la vision des éditeurs, FAI et autres professionnels d'Internet.

En guise d'introduction, Neelie Kroes a donc affirmé qu'elle comptait « conserver Internet comme un endroit neutre et ouvert. Les consommateurs doivent pouvoir avoir accès aux contenus qu'ils désirent. Les fournisseurs de contenus doivent aussi avoir le droit de garder la main sur les innovations ». C'est sous ces deux angles, peut-être inconciliables que les participants doivent désormais plancher.

Chaque fournisseur de contenu, chercheur, éditeur, professionnel ou représentant des consommateurs est donc invité à participer à la consultation. Le document édité sera alors censé représenter la vision de la Commission européenne en matière de neutralité des réseaux.
le 30/06/2010 à 22:57
Evolution identification Twitter
Le site PHPbuilder.com publie un nouveau tutorial concernant l'utilisation de OAuth avec PHP. Aujourd'hui, le site propose la mise à jour du compte twitter à partir de la méthode OAuth.

Ce nouveau tutorial vous sera utile car Twitter vient de mettre à jour son système d'authentification, en effectuant quelques modifications pour améliorer le niveau de la sécurité et surtout le remplacement de la plateforme authentification existante.

L'article vos montrera pour commencer par un petit rappel autour de Oauth et ensuite comment utiliser la bibliothèque Oauth de Twitter pour établir cette nouvelle connexion entre votre application et les serveurs Twitter.

- Upgrading Basic Twitter Authentication to OAuth with PHP
le 29/06/2010 à 22:49
Firefox s'accorde mal avec Norton
L'éditeur de sécurité Symantec rapporte que lors de la sortie de la mise à jour de Firefox, la dernière version aurait généré un faux positif. Les utilisateurs des suites Norton ont alors vu certains fichiers du navigateur être placés en quarantaine. Le problème a, semble-t-il, été réglé.

La version 3.6.6 de Firefox a causé certains soucis aux utilisateurs de Norton. L'antivirus a considéré comme un faux positif la mise à jour du navigateur. Du coup, il était impossible d'établir une connexion Internet à cause des trois fichiers en cause baptisés freebl3.dll, softokn3.dll et nssdbm3.dll.

Il faut dire que les solutions Symantec utilisent une méthode dite de réputation pour considérer ou non un fichier comme étant potentiellement dangereux. Dans le cas de documents nouveaux, si peu d'utilisateurs les ont téléchargés, cela veut peut être dire qu'ils sont vérolés. D'où le faux positif de Firefox.

Pour autant, sur le forum de Symantec, l'éditeur tient à s'excuser en expliquant que certaines « irrégularités techniques » ont eu lieu avec la publication du patch Firefox. Pour autant, on précise qu'un mécanisme de suivi a été mis en place avec Mozilla afin qu'un tel épisode ne se reproduise plus.

Symantec a donc conseillé aux internautes touchés de se diriger vers une sortie de quarantaine des fichiers manquants de Firefox. Sinon une réinstallation du navigateur en bonne et due forme est à prévoir.
Fort de son réseau opérateur et de ses centres de données, SFR entre à son tour, via son entité SFR Business Team, dans la danse du cloud computing avec le lancement, le 1er juillet, d'une offre baptisée « Infrastructure SI à la demande ». Adressée en priorité aux grandes entreprises, elle propose aux DSI de disposer d'un hébergement sécurisé, situé en France et couvert par l'intégration d'un Plan de reprise d'activité (PRA).

Concrètement, la formule prévoit la mise à disposition de machines virtuelles, situées sur des serveurs hébergés dans les salles blanches de SFR et reliées à son réseau IP. Leur est associée une interface de gestion automatisée, par l'intermédiaire de laquelle l'utilisateur pourra ajouter ou soustraire des ressources (nouveau serveur virtuel, espace de stockage), sélectionner les systèmes d'exploitation installés et déployer certains outils de développement (LAMP par exemple). L'offre englobe également l'accès réseau sécurisé (IP privée sur VPN), la réplication des données entre deux centres de données, le PRA et la mise à disposition d'une IP publique.

SFR, qui propose déjà des formules d'hébergement Web, a choisi de s'adosser à HP pour la mise en place de cette offre de cloud. C'est donc l'américain qui fournira les serveurs ainsi qu'une partie des solutions logicielles de gestion de l'infrastructure. Dans un premier temps, SFR a choisi de se concentrer sur VMWare côté virtualisation, mais promet la prise en charge prochaine de KVM et d'Hyper-V.

Côté prix, il faudra compter 2800 euros pour la mise en service avec cinq comptes d'administration et un lien Internet 100 Mbps. La facturation se fait ensuite sur un mode mensuel, avec trois niveaux de puissance de calcul : 1 coeur d'exécution dédié (ou CPU virtuel) et 2 Go de Ram à 120 euros par mois ; 2 coeurs et 4 Go pour 240 euros par mois ou 4 coeurs et 8 Go pour 460 euros. Si l'installation d'une Debian est gratuite, il faudra compter 25 euros par mois pour une distribution Red Hat ou de 218 à 292 euros par mois pour une licence Windows Server 2008.

SFR, qui n'arrive pas avec la formule la moins chère du marché, estime que la promesses d'un hébergement sur sol français, couvert par des contrats de droit français, associé à un mode de facturation simple permettant la maitrise du budget, ainsi que les engagements sur les déploiements ou la disponibilité, ont de quoi convaincre les DSI de grands comptes, que ses forces de vente approcheront en direct. Dans un second temps, l'opérateur n'exclut pas de décliner son offre auprès de plus petites entreprises (PME), mais passera sans doute pour cela par son réseau de revendeurs.
Le New York Times rapporte les faits d'une affaire de contre-espionnage digne d'un film policier et au sein duquel l'équipe technique du FBI s'en est donnée à coeur joie.

Les autorités américaines soupçonnaient en effet une certaine Anna Chapman, âgée de 28 ans, de révéler des informations sensibles auprès d'un groupe d'espions russes appartenant au SVR (le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie), un organisme qui vît le jour aux côtés du FSB après la fermeture du KGB. Selon le FBI la jeune femme se serait rendue à plusieurs reprises dans un café et une librairie de Manhattan entre janvier et juin ; une dizaine de fois au total cette année et toujours le mercredi.

Un agent du FBI déclare ainsi : "un haut fonctionnaire du gouvernement russe était de l'autre côté de la rue, juste en face la bibliothèque, une mallette à la main" comprenant de toute évidence un appareil électronique. Il ajoute : "J'ai observé Chapman sortir un ordinateur portable". Dans leur dépôt de plainte, les experts du FBI expliquent avoir analysé l'adresse MAC (ou adresse ethernet) de l'ordinateur d'Anna Chapman. Rappelons qu'il s'agit d'une adresse physique stockée sur la carte réseau.

Selon le FBI l'espionne aurait communiqué via un réseau WiFi ad hoc, c'est-à-dire une liaison directe, au sein de laquelle les ordinateurs et périphériques sont connectés directement les uns aux autres sans passer par de routeur. L'adresse MAC en question aurait également été observée au siège des Nations Unies au mois d'avril en présence d'autres hauts fonctionnaires russes.

Peut-être encore plus étonnant, le SVR aurait fourni à ses employés un logiciel de stéganographie permettant de déchiffrer des images publiées sur un groupe de sites Internet. Plusieurs copies de ce logiciel auraient été retrouvées puis utilisées par le FBI. D'apparence ordinaires, ces photos dissimulaient en fait des fichiers en format texte. S'en suivent également des échanges de clés USB ainsi que d'un netbook Asus Eee PC 1005HA-P dont le numéro de série aurait été modifié.

Finalement après plusieurs années de surveillance 11 suspects, parmi lesquels de faux couples mariés, ont été arrêtés. Ces interpellations surviennent quelques jours après la visite officielle de Barack Obama au président russe Dmitri A. Medvedev. L'intégralité de cette plainte (en anglais) est disponible ici.
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