News

Facebook n'est pas seulement un réseau social capable de réunir les "vieux amis" et autres connaissances virtuelles, c'est également un vecteur conséquent de preuves facilitant les divorces : c'est ce que révèle une enquête menée récemment auprès de l'American Academy of Matrimonial Lawyers, qui rassemble 1 600 avocats américains spécialisés dans les divorces.

Ainsi, 81% des avocats de ce regroupement ont déclaré avoir utilisé au moins une fois un site de réseau social pour étoffer les dossiers de leurs clients. Parmi eux, 70% citent Facebook comme une source de preuves potentielles, 15% citent MySpace, et 5% Twitter.

Les preuves issues des réseaux sociaux concernent principalement des adultères, mais pas seulement : d'autres preuves ont pu être récoltées sur Facebook et consorts. Lea Viken, la présidente de la AAML, cite par exemple le cas d'une mère de famille qui a perdu la garde de ses enfants suite à un divorce car des photos diffusées sur le réseau social la montraient en train de fumer de la Marijuana, ou celui d'un homme marié qui se faisait passer pour un célibataire sans enfant sur un site de rencontre d'un côté, alors qu'il réclamait la garde de sa progéniture, bien réelle, de l'autre.

« Ce genre de preuve est passé de rien à un pourcentage très élevé très rapidement » commente Lea Viken. « C'en est presque trop facile » rajoute-t-elle. « Ce sont des preuves idéales. Vous pouvez difficilement falsifier une page Facebook, alors les juges acceptent facilement ce type de preuves.  »

Si cette constatation peut néanmoins s'avérer discutable, l'avocate ajoute un point important : ce qui rend possible la récolte de preuves sur Facebook, c'est avant tout la non-sécurisation des profils des personnes concernées. « Un jour, un homme a nié devant la cour avoir une relation avec une femme, indiquant qu'ils étaient juste amis. Mais la femme en question n'avait pas sécurisé sa page, et les preuves étaient là » raconte Lea Viken. Une preuve supplémentaire que le problème se situe bien souvent plus du côté des utilisateurs que des sites évoqués... Et ça, les avocats l'ont bien compris !
Free a aujourd'hui annoncé le lancement de "Freebox TVReplay", présenté comme l'offre de télévision de rattrapage "la plus complète". Ce nouveau service de catch-up TV réunit effectivement en un seul et même endroit certains des programmes de 33 chaînes, à voir ou à revoir dans les 7 jours suivant leur diffusion, "sous réserve de disponibilité".

Le service comprend notamment les chaines du groupe France Télévision (à partir du mois d'aout) et celles du groupe M6 (dès aujourd'hui), qui proposaient déjà de la télévision de rattrapage chez d'autres fournisseurs d'accès à internet mais pas encore chez Free ou Alice.

Freebox TVReplay marque aussi la première incursion dans le domaine de la catch-up TV de nombreuses autres chaines. La télévision de rattrapage est aussi disponible pour certaines chaines optionnelles, à la seule condition d'y être abonné. TF1 et Canal+, y compris pour les programmes diffusés en clair, manquent sans surprise à l'appel.

On en déduit donc que c'est Free qui se charge du pan technique du service, et qu'il ne se contente pas de reposer sur des offres existantes. L'accès au service est donc gratuit et requiert la dernière génération du décodeur TV HD de l'offre Freebox ou Alicebox. Il se fait depuis la page d'accueil de ces derniers après redémarrage.Vers une nouvelle manière de consommer la télévision ?

Annoncé modestement, encore en phase de bêta test et susceptible d'évolutions, ce service pourrait pourtant prétendre au titre d'"armageddon". La généralisation de la télévision de rattrapage pourrait effectivement modifier notre manière de consommer la télévision. On passerait ainsi d'une programmation linéaire, qu'on subit passivement, à de la télévision entièrement à la demande.Mise à jour du 29/06/2010 à 17 h 51 :

Le service est désormais accessible après redémarrage du décodeur TV HD de la Freebox ou de l'Alicebox, l'occasion d'y jeter un oeil et de préciser certains points.

Chacune des chaînes dispose donc de son propre espace, bénéficiant de son identité graphique le cas échéant. M6 a ainsi droit au classement et à l'interface incurvée commune au service M6 Replay sur toutes les plateformes (que ce soit au travers du site internet ou du service disponible sur Neufbox par exemple), tandis qu'Arte a droit à une interface aux couleurs du service Arte +7. Les chaines dont les débuts en catch-up TV se font à l'initiative de Free se contentent quant à elle d'une interface générique, partiellement éditorialisée toutefois.

Il n'y a donc aucune unification des contenus, aucun moyen de chercher un programme parmi toutes les chaines proposées.

(Article initialement publié le 29/06/2010 à 11 h 34)
Alors qu'Apple a récemment modifié sa politique en matière de confidentialité des données, l'Allemagne demande de plus amples explications. En effet, le magazine d'actualités Der Spiegel rapporte les propos de Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, ministre de la justice allemande, qui déclare : "les utilisateurs d'iPhone et d'autres appareils pourvus d'un GPS doivent savoir exactement quelles sont les informations personnelles collectées"

Sur son site officiel Apple explique sans plus de précision que : "pour fournir des services de géo-localisation sur les produits Apple, Apple et ses partenaires et licenciés peuvent collecter, utiliser et partager des données de localisation précises, y compris la localisation géographique en temps réel de votre ordinateur ou appareil Apple.". Collectées de manière anonymes, ces données devraient alors permettre aux ingénieurs d'Apple d'"améliorer" leurs produits.

Ce n'est pas la première fois que Mme Leutheusser-Schnarrenberger s'insurge devant de telles pratiques. Au mois de janvier elle partageait ses craintes vis-à-vis de Google en expliquant qu'au fil des années la firme de Mountain View avait accumulé beaucoup trop de puissance. "Globalement, ce qui se passe ici, c'est la naissance d'un nouveau monopole comparable à Microsoft", expliquait la ministre avant d'ajouter : "je veux créer plus de transparence et m'assurer que les internautes savent où vont leurs données". Récemment Peter Shaar, responsable de l'équivalent allemand de la CNIL, avait interrogé le moteur de recherche à propos des données collectées par les "Google cars" sur les réseaux WiFi

Reste à savoir si Apple détaillera ces informations ainsi que leur utilisation. Certains pensent à son service de publicité iAd. Par ailleurs rappelons qu'Apple a récemment déposé un brevet pour un service baptisé iGroups. Le document décrit un réseau communautaire se basant sur la géo-localisation de chacun de ses membres.
Après le volet musical, il était logique que l'Hadopi s'intéresse aux contenus vidéo. Par le biais des ayants-droit, la collecte des adresses IP pourra également se faire sur des films. La Cnil a effectivement autorisé l'ALPA (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) à collecter des adresses IP sur les réseaux P2P.

Comme pour la musique et selon les mots de la présidente de l'Hadopi, l'ALPA devra ensuite transmettre les adresses IP à la Commission des droits. Déjà, la haute autorité avait autorisé le 10 juin dernier, quatre ayants-droit (Scpp, Sppf, Sacem et Sdrm) à recueillir les adresses IP, grâce à la société TMG.

Contactés par nos soins, l'ALPA et la Cnil ont confirmé l'information et la désignation de ce nouvel ayant-droit. Pour rappel, ces derniers vont pouvoir dresser des procès verbaux (le même droit accordé aux services de Police, ndr) avec l'heure et la date du téléchargement, le segment du fichier et l'identification de l'internaute via... son adresse IP.

De même, concernant la musique, le chiffre de 10.000 titres avait été évoqué, cette fois, l'ALPA gardera l'œil ouvert sur 100 titres, films, séries, documentaires, précise 01net. Un catalogue qui devrait évoluer au fil du temps. Ces titres devraient également être des « têtes de gondole » du titulaire des droits. Après tout, comme l'a précisé Pascal Nègre, p-dg d'Universal : « le Top du piratage c'est le top album ». Et paf.
Au mois de mars dernier, Google avait mis en place une nouvelle stratégie pour sa présence en Chine. En s'insurgeant à plusieurs reprises contre la politique de censure pratiquée par les autorités locales, Google avait ainsi choisi de rediriger le domaine Google.cn vers Google.com.hk afin de retourner des résultats non filtrés et présentés en chinois traditionnel.

Dans un billet publié sur le blog officiel de la société, David Drummond, responsable du département légal chez Google, explique que si ce procédé s'est avéré satisfaisant auprès des internautes chinois, "en revanche, il est clair qu'au travers de nos conversations avec le gouvernement, les autorités trouvent cela inacceptable". M. Drummond précise que si cette redirection persiste, la société risque de perdre son statut de fournisseur de contenus et pourrait ne plus avoir de présence commerciale au sein du pays.

Finalement le transfert automatique des internautes chinois vers Google.com.hk a été retiré. En guise d'alternative Google.cn se présente désormais sous la forme d'une page cliquable chargeant la version hongkongaise du moteur. "Avec cette approche nous restons fidèles à notre engagement de ne pas censurer les résultats de recherche sur Google.cn".

Reste que le moteur Google.cn n'est toujours pas disponible et cela risque fortement de ne pas plaire au gouvernement. Google est censé renouveler sa licence commerciale au sein du pays demain mercredi 30 juin.
Mickey Kataria, ingénieur au sein de l'équipe de Google Documents, annonce une mise à jour du site mobile de la suite bureautique hébergée. En effet, après avoir introduit une meilleure version de Google Docs Viewer au sein de Gmail, les documents sont désormais optimisés sur les smartphones Android, l'iPhone et l'iPad.

Directement depuis docs.google.com il est donc possible d'afficher les fichiers .pdf, .ppt, .doc et .docx, mais aussi de naviguer du bout des doigts et de zoomer ou dézoomer sur le texte avec les terminaux d'Apple.

Notons que contrairement aux éditeurs DataViz ou QuickOffice, Google ne propose pas l'édition des documents. Par ailleurs ces derniers ne sont pas accessibles en local mais uniquement depuis l'interface web. Pour effectuer ces tâches il faudra alors passer par des applications externes telles que Androffice ou Gdocs ou NE GDocs disponibles au sein de l'Android Market.
Frédéric Delacroix, directeur général de l'Alpa (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) donne sa vision de l'Hadopi. L'ayant-droit vient d'obtenir de la Cnil le droit de collecter les adresses IP des internautes surpris en train de télécharger de la vidéo (films, séries…). Par la société TMG, l'Alpa explique qu'une détection aboutira à l'édition d'un procès-verbal. L'Hadopi bientôt surchargée ?

Pouvez-vous nous confirmer que vous avez obtenu de la Cnil le droit de collecter des adresses IP (via la société TMG, le prestataire technique) ?

Nous attendons encore une confirmation formelle de la Cnil mais nous allons pouvoir voir ce qui se passe sur les réseaux P2P. Il nous est donc possible d'alimenter l'Hadopi dès que tout cela sera formalisé. Nous serons opérationnels au courant de l'été, le plus rapidement possible car cela ne saurait tarder. C'est désormais une question de jours, de quelques semaines tout au plus.

Quels titres seront observés ?

Le catalogue sera mis à jour quotidiennement pour ce qui est des séries TV (Desperate housewives, Stargate, Grey'sAntomy…). Pour les films, la liste sera mise à jour toutes les semaines afin de couvrir les œuvres qui font objet d'une popularité très forte.

La question de seuils de téléchargement a été évoquée par certains sites. A la loupe, ceux qui ont mis à disposition plus de 50 fichiers à des tiers seraient sélectionnés pour faire l'objet d'un contrôle renforcé pendant une seconde phase dite de « ciblage avancé ». Est-ce votre système de fonctionnement ?

Nous ne mettrons pas en place de seuils. Le sujet est clair, en cas de détection de téléchargement d'une œuvre, il y aura émission d'un procès-verbal par nos services. Les informations seront alors transmises à l'Hadopi.


On y voit donc un peu plus clair sur Hadopi. Dans cette logique, l'autorité expliquait qu'elle aurait à traiter pas moins de 50.000 procès-verbaux par jour. Il se pourrait bien que ce chiffre grossisse encore si les ayants-droit fournissent un grand nombre de constatations. Mais l'Hadopi (la Commission de protection des droits) devrait avoir des critères encore inconnus pour décider ou non de donner suite à un P.V et donc de renvoyer un internaute devant le juge.
Aaron Ardiri est un développeur américain qui aime les défis. Pour preuve, il s'en est lancé un de taille il y a quelques jours : réaliser le portage du jeu Lemmings pour PalmOS sur 4 plateformes différentes sous la forme d'un marathon de programmation.

Au final, il a fallu seulement 36 heures à Aaron Ardiri pour réaliser des portages tournant sous Mac OSx, Windows, iOS (iPhone, iPod touch et iPad) et WebOS (Palm Pre). Le développeur a par ailleurs pris le temps de commenter son marathon sous la forme d'un live blog qui permet d'en savoir plus sur les différentes étapes de la réalisation du projet.

Si les versions Palm Pre et iPhone sont actuellement en cours d'approbation sur l'App Store et sur l'App Catalog, les versions Windows et Mac peuvent être téléchargées sur le site du projet. Un journaliste de Zdnet qui a eu accès à la version iPhone a réalisé une courte vidéo qui permet de voir que l'esprit du jeu a bien été respecté : bruitages, musique et jouabilité, tout y est, de même que les 120 niveaux du jeu original. Un défi relevé avec brio, comme on aimerait en voir plus souvent !
Le magazine eSecurity Planet rapporte les résultats d'une étude menée par la firme de sécurité Qualys concernant le marché des certificats SSL. Cette étude a été menée sur 119 millions de noms de domaine, c'est à dire l'ensemble des TLD .com, .net, .org, .biz et .us. Pour rappel, Verisign dénombrait récemment 193 millions d'enregistrements.

Sur l'ensemble de ce panel, 30 millions de domaines n'auraient pas été actifs. Plus précisément, 12,4 millions n'auraient pas pu être résolus (association des noms d'hôtes à leurs adresses IP) et 14,6 millions auraient retourné une erreur de connexion. Sur les 94 millions de domaines restants, seul un tiers d'entre eux ont retourné une réponse lors de l'analyse des ports 80 (généralement utilisé pour une requête HTTP et 443 (pour surfer sur des sites sécurisés en HTTPS).

Ivan Ristic, directeur de l'ingénierie chez Qualy, explique que pour les sites Internet sécurisés seuls 3,17 des noms de domaine retournaient un certificat valide. "Cela signifie qu'il y a 22 millions de serveurs SSL avec des certificats qui ne sont pas complètement valides parce qu'ils ne correspondent pas au nom de domaine sur lequel ils se trouvent".
Quelques jours après la sortie de Firefox 3.6.4, une nouvelle mise à jour du navigateur Web de la fondation Mozilla est proposée au téléchargement. Estampillée 3.6.6, elle a pour principale raison d'être une correction de la façon dont fonctionne le système de protection contre les plantages provoqués par des plugins tiers.

Lorsqu'un composant logiciel ne répond pas, Firefox est désormais capable d'interrompre le plugin associé de façon à ce que le navigateur ne reste pas figé. Avec la version 3.6.4, le délai avant fermeture du plugin était fixé à dix secondes : un laps de temps suffisant pour la plupart des machines modernes, mais qui pouvait se révéler un peu court sur des configurations plus anciennes. Avec Firefox 3.6.6, Mozilla l'a donc fait passer à quarante-cinq secondes.

La mise à jour pourra être récupérée par l'intermédiaire du menu de mise à jour intégré à Firefox.
LoadingChargement en cours