le 29/06/2010 à 22:49
Facebook, allié de choix dans les divorces américains
Facebook n'est pas seulement un réseau social capable de réunir les "vieux amis" et autres connaissances virtuelles, c'est également un vecteur conséquent de preuves facilitant les divorces : c'est ce que révèle une enquête menée récemment auprès de l'American Academy of Matrimonial Lawyers, qui rassemble 1 600 avocats américains spécialisés dans les divorces.
Ainsi, 81% des avocats de ce regroupement ont déclaré avoir utilisé au moins une fois un site de réseau social pour étoffer les dossiers de leurs clients. Parmi eux, 70% citent Facebook comme une source de preuves potentielles, 15% citent MySpace, et 5% Twitter.
Les preuves issues des réseaux sociaux concernent principalement des adultères, mais pas seulement : d'autres preuves ont pu être récoltées sur Facebook et consorts. Lea Viken, la présidente de la AAML, cite par exemple le cas d'une mère de famille qui a perdu la garde de ses enfants suite à un divorce car des photos diffusées sur le réseau social la montraient en train de fumer de la Marijuana, ou celui d'un homme marié qui se faisait passer pour un célibataire sans enfant sur un site de rencontre d'un côté, alors qu'il réclamait la garde de sa progéniture, bien réelle, de l'autre.
« Ce genre de preuve est passé de rien à un pourcentage très élevé très rapidement » commente Lea Viken. « C'en est presque trop facile » rajoute-t-elle. « Ce sont des preuves idéales. Vous pouvez difficilement falsifier une page Facebook, alors les juges acceptent facilement ce type de preuves. »
Si cette constatation peut néanmoins s'avérer discutable, l'avocate ajoute un point important : ce qui rend possible la récolte de preuves sur Facebook, c'est avant tout la non-sécurisation des profils des personnes concernées. « Un jour, un homme a nié devant la cour avoir une relation avec une femme, indiquant qu'ils étaient juste amis. Mais la femme en question n'avait pas sécurisé sa page, et les preuves étaient là » raconte Lea Viken. Une preuve supplémentaire que le problème se situe bien souvent plus du côté des utilisateurs que des sites évoqués... Et ça, les avocats l'ont bien compris !
Ainsi, 81% des avocats de ce regroupement ont déclaré avoir utilisé au moins une fois un site de réseau social pour étoffer les dossiers de leurs clients. Parmi eux, 70% citent Facebook comme une source de preuves potentielles, 15% citent MySpace, et 5% Twitter.
Les preuves issues des réseaux sociaux concernent principalement des adultères, mais pas seulement : d'autres preuves ont pu être récoltées sur Facebook et consorts. Lea Viken, la présidente de la AAML, cite par exemple le cas d'une mère de famille qui a perdu la garde de ses enfants suite à un divorce car des photos diffusées sur le réseau social la montraient en train de fumer de la Marijuana, ou celui d'un homme marié qui se faisait passer pour un célibataire sans enfant sur un site de rencontre d'un côté, alors qu'il réclamait la garde de sa progéniture, bien réelle, de l'autre.
« Ce genre de preuve est passé de rien à un pourcentage très élevé très rapidement » commente Lea Viken. « C'en est presque trop facile » rajoute-t-elle. « Ce sont des preuves idéales. Vous pouvez difficilement falsifier une page Facebook, alors les juges acceptent facilement ce type de preuves. »
Si cette constatation peut néanmoins s'avérer discutable, l'avocate ajoute un point important : ce qui rend possible la récolte de preuves sur Facebook, c'est avant tout la non-sécurisation des profils des personnes concernées. « Un jour, un homme a nié devant la cour avoir une relation avec une femme, indiquant qu'ils étaient juste amis. Mais la femme en question n'avait pas sécurisé sa page, et les preuves étaient là » raconte Lea Viken. Une preuve supplémentaire que le problème se situe bien souvent plus du côté des utilisateurs que des sites évoqués... Et ça, les avocats l'ont bien compris !
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