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L'Hadopi est légalement prête. Les deux décrets d'application manquants viennent d'être publiés au Journal officiel. La haute autorité va donc pouvoir grâce à la société TMG (Trident Media Guard) collecter les adresses IP des internautes qui téléchargeront via le P2P. Les premières données devraient être transmises dès la mi-juillet pour des sanctions à la rentrée.

Ces deux décrets portent sur la labellisation des sites de téléchargement légaux et sur la sécurisation de l'accès à Internet. Ces deux derniers textes sont obligatoires pour la collecte d'adresses IP et la mise en place de la riposte graduée.

De même, le début de la traque des réseaux P2P serait effective très rapidement. Une source proche du dossier a expliqué que « Les ayants-droits pourront commencer à saisir l'Hadopi dès la mi-juillet ». L'information de cette « gorge profonde » a rappelé au NouvelObs.com que l'Hadopi était légalement prête. On peut donc estimer que l'envoi des premiers e-mails sera donc prévue pour la rentrée.

L'Hadopi a déjà prévu de tenir une réunion lundi prochain pour dévoiler publiquement son agenda. On peut d'ores et déjà estimer que les fichiers surveillés comprendront 10.000 oeuvres appartenant aux quatre ayant-droits (Sacem, SPPF...) autorisés par la Cnil à collecter des adresses IP sur les réseaux Peer to peer. 5.000 nouveaux titres devraient être ajoutés par la suite.
le 26/06/2010 à 22:29
OwnCloud 1.0
owncloud est un espace centralisé pour stocker des fichiers et des documents. Vous n'avez pas besoin de télécharger vos données personnelles vers un serveur fermé comme google docs car toutes les données sont sous votre contrôle.

L'accès à cet espace peut être fait par WebDAV à partir de Linux, Mac, Windows ou directement depuis l'interface web.

Le transfert des données sont sécurisés par l'intermédiaire de SSL que vous pouvez effectuer avec PHP.

Cette première version propose de nombreuses fonctionnalités de bases mais la prochaine version proposera de stocker plus de choses (stockage, contacts, courriels, métadonnées...).

- site officiel OwnCloud
« Je voulais montrer que Twitter n'est pas si sécurisé qu'on le croit. » Voici la ligne de défense adoptée par le hacker français qui a piraté les comptes Twitter de Britney Spears et de Barack Obama, Hacker Croll. Condamné à cinq mois de prison avec sursis, François Cousteix, se dit « soulagé ».

Le tribunal n'a pourtant pas été particulièrement bienveillant : le procureur n'avait requis que deux mois de prison avec sursis et 1 000 euros d'amende. Les magistrats ont donc dépassé ces recommandations, mais Hacker Croll ne compte pas faire appel. Ses parents ont estimé que c'était « une bonne nouvelle. »

Défense sur le mode gentil pirate qui oeuvre pour la communauté, donc : à la question de la présidente, lui demandant s'il se définissait comme un hacker, François Cousteix a répondu « Non, pas au sens propre du terme. Je n'ai rien détruit, j'aurais pu le faire, mais je ne l'ai pas fait. Ce n'est pas mon éthique. » Il voulait juste montrer que « le maillon faible n'est pas la machine, mais l'humain. J'ai fait ça dans un but préventif, pas dans le but de nuire... » Hacker Croll va jusqu'à affirmer que « c'était pour sensibiliser les internautes sur le choix de leurs mots de passe. »
Le réseau de micro-blogging Twitter vient d'accepter de régler une affaire à l'amiable avec la FTC, la commission américaine du commerce. Celle-ci avait porté plainte, estimant que Twitter avait failli dans son obligation de protéger les données personnelles de ses utilisateurs, en ne mettant pas les barrières nécessaires.

Twitter aurait donc fait preuve de laxisme dans la gestion des données privées de ses utilisateurs. Une situation qui a permis aux pirates de prendre le contrôle administratif du service, souligne la plainte rendue publique cette nuit aux Etats-Unis. Les pirates ont été capables, à deux reprises au début de l'année 2009, d'accéder à des tweets qui avaient été désignés comme privés par leurs expéditeurs. Ils ont également été capables d'envoyer de faux messages en les faisant passer par des tweets d'Obama, de Fox News et d'autres organisations, selon la FTC.

La faute de Twitter serait de n'avoir pas mis en place ou renforcé des politiques de sécurité, pour certaines pourtant banales. Ainsi, aucun système contre les mots de passe trop faciles à deviner, aucun cryptage des mots de passe envoyés par email... Et aucune suspension du mot de passe d'un utilisateur après de multiples tentatives de connexion infructueuses. « Twitter se sent très concerné par la protection de la confidentialité de vos données personnelles identifiables, » explique la déclaration de politique du site. « Nous utilisons des méthodes administratives, physiques et électroniques pour protéger vos données d'un accès non autorisé. »

« Quand une entreprise promet à ses clients que leurs informations personnelles sont sûres, elle doit tenir sa promesse, » tacle David Vladeck, directeur du bureau de protection des consommateurs de la FTC. « De plus, une entreprise qui permet à ses utilisateurs de détailler quelles informations sont privées doit utiliser des mesures de sécurité pour en assurer la protection. » Selon l'accord mis en place par Twitter et la FTC, le site de réseau social va devoir mettre en place un système de sécurité complet, qui sera vérifié tous les ans par un expert tiers, pendant les 10 prochaines années.
Oracle vient de publier ses résultats, et un bénéfice en hausse de 24%, soit 0,46 dollar par action, par rapport au 4ème trimestre de l'année fiscale précédente. Son chiffre d'affaires, lui, est monté de 39% à 9,5 milliards de dollars.

Pour l'année, le bénéfice est en hausse de 11%, soit 1,21 dollar par action. Le chiffre d'affaires est lui passé à 26,8 milliards de dollars. Cela représente une hausse de 15%. Les bénéfices issus des ventes de nouvelles licences logicielles, considérés comme un indicateur référence de la croissance, a bondi de 14% à 3,1 milliards de dollars au cours du trimestre.

Oracle en a également profité pour faire un premier bilan sur le rachat de Sun. En enlevant les charges exceptionnelles, Sun a contribué à hauteur de 400 000 dollars au bénéfice opérationnel, pour un chiffre d'affaires issu du hardware de Sun de 1,2 milliard de dollars. La présidente d'Oracle, Safra Catz, a précisé qu'un an auparavant, le Sun indépendant ne gagnait pas le moindre dollar.

Les réductions de coûts et de personnels sont une autre explication de la profitabilité d'Oracle et de sa nouvelle filiale. Oracle a d'ailleurs annoncé qu'il comptait réaliser plus de coupes que précédemment prévu. La maison mère estime que Sun pèserait 1,5 milliard de dollars dans son exercice fiscal 2011. Les utilisateurs seraient rassurés quant au rachat de Sun par Oracle, selon Safra Catz. « Les clients achètent beaucoup de hardware désormais. Ils sont très, très loyaux à la technologie qu'ils aiment. Maintenant qu'ils savent qu'elle a un futur... Ils sont bien plus confiants pour réinvestir à nouveau. »
La pression continue d'être mise sur la firme Google et ses voitures qui ont prélevé sans autorisation des données de connexion WiFi. La police britannique à décidé d'ouvrir une nouvelle enquête suite à une plainte déposée par le groupe Privacy International.

En début de semaine, le procureur général de l'État du Connecticut expliquait qu'il comptait lancer une enquête sur les pratiques de Google et ses Google Cars. Cette initiative serait même approuvée par plus de 30 autres États américains.

Concernant la France, la Cnil avait expliqué, lors de son rapport annuel, que Google a « enregistré des mots de passe d'accès à des boites mail, à l'insu des personnes. De même, la firme a enregistré des extraits de contenus de messages électroniques ». Elle analyse toujours les données et devrait prochainement rendre son avis. En tout cas, cet épisode laissera une mauvaise image de la firme Google sur la collecte de données...
le 25/06/2010 à 22:22
Google lance HTML5Rocks.com
Après avoir libéré le codec vidéo VP8, Google continue ses efforts dans la promotion du HTML5 et lève le voile sur un nouveau portail Internet à destination des développeurs web. Baptisé HTML5Rocks.com, le site commence par introduire toutes les nouveautés de ce langage web tant au niveau des balises HTML, du JavaScript que des propriétés CSS.

Google met également à disposition un éditeur en ligne via lequel il est possible de tester l'ensemble de ces nouvelles fonctionnalités en générant puis visualisant le code. Le développeur pourra d'ailleurs modifier le code généré et pré-visualiser directement les changements. HTML5Rocks.com se veut également pédagogique avec un blog dédié à la manipulation de ces nouvelles interfaces de programmation ainsi qu'une liste de liens de référence. Dommage que le site soit en anglais même si contrairement à celui d'Apple, il fonctionne dans tous les navigateurs prenant en charge le HTML5.
Après deux levées de fonds réussies en juin 2008 et en juin 2009, le site de création d'arbres logiques pour sauvegarder ses pages web favorites Pearltrees vient d'annoncer avoir levé 1,3 millions d'euros. Cette entreprise, qui s'était lancé depuis la France, avait également reçu un soutien d'Oseo de 320 000 euros en 2009.

Le pari de Pearltree : réorganiser la façon dont nous gérons nos favoris en ligne, grâce à des perles. Ces petits boutons de forme ronde représentent des dossiers, des pages web ou des utilisateurs. Ils peuvent être connectés les uns aux autres, pour connecter des pages à une thématique, elles-mêmes insérées dans des catégories supérieures, ou de relier des utilisateurs du service. Cette fonction sociale permet donc de découvrir des contenus approchant à ses centres d'intérêt, et de rencontrer des membres avec les mêmes goûts.

Après le million d'euros de juin 2008, Pearltrees avait levé 1,2 million en 2009 - auxquels s'ajoutent les 320 000 euros d'Oséo. Pour cette troisième levée de fonds, il ne s'agit pas de fonds d'investissements, mais de fonds ISF, de business angels et d'entrepreneurs du web qui ont aligné l'argent. Trop nombreux pour les citer, affirme Pearltrees, qui estime tout de même à 20% la part de fonds ISF.

La startup, qui annonce une croissance de 30% d'un mois à l'autre depuis l'ouverture de sa beta, prévoit une version finale à la fin de l'année 2010. Les nouveaux fonds levés devraient lui permettre d'assurer ce développement, et peut-être de concrétiser ses envies d'implantation aux Etats-Unis. Les systèmes de recommandation de contenu sur le web semblent en effet avoir le vent en poupe dans la Silicon Valley. Selon Techcrunch, Patrice Lamothe passerait déjà une semaine par mois dans la vallée.
La phrase est à mettre au compte de Pascal Nègre, le patron d'Universal Music France et président d'un ayant-droit, la SCPP. Lors du rendez-vous avec la Sacem, il aurait glissé à l'oreille de certains journalistes que le message de l'Hadopi allait prendre de l'ampleur via les réseaux sociaux…

« Ses 1000 ou 1500 amis seront au courant, ils informeront à leur tour leur 1500 amis. Ce sera dans le quotidien des Français », voilà ce qu'a tenté d'expliquer Pascal Nègre. Le responsable pense donc que les informations vont transiter à la manière du bouche à oreille entre internautes. Pourquoi pas.

Cela dit, il faut bien savoir que si la communication va dans ce sens, elle ira tout aussi dans l'autre. Il est certain que ceux qui ne sont pas passés à autre chose que le P2P comprendront vite comment faire. Astuces techniques ou juridiques, le forum a bien souvent la bonne réponse…
Après avoir rejeté l'idée plusieurs fois, l'Icann (Internet corporation for assigned names and numbers, une autorité de régulation d'Internet) vient de donner son accord pour l'utilisation de noms de domaine en .xxx, lors de son conseil d'administration de ce matin.

La société IMC Registery, qui était à l'origine de la demande concernant l'extension .xxx, bataillait depuis près de 6 ans avec l'Icann pour faire valider sa proposition. L'IMC Registery doit désormais « finaliser le contrat de gestion » avec l'organisme, comme l'entreprise l'explique sur son site Internet. « Nous espérons que cette étape se déroulera sans heurts et n'empêchera pas le déploiement des domaines en .xxx, que nous espérons lancer début 2011, si ce n'est avant ». IMC Registery indique que 110 000 pré-réservations de noms de domaine en .xxx ont déjà été enregistrées.

La société a donc de quoi être satisfaite d'une telle nouvelle : avec 370 millions de sites pornographiques sur Internet chiffre cité par Reuters l'extension .xxx pourrait rapidement devenir l'une des plus présentes sur ce Web. N'en déplaise à certains acteurs du milieu, comme Larry Flint, qui voient dans l'exploitation d'un nom de domaine dédié à l'industrie du porno une forme de censure...
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