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Le réseau social espère atteindre le nombre d'un milliard d'utilisateurs d'ici 2012. Cette volonté a été clairement affichée par Mark Zuckerberg, le gourou de Facebook au quotidien britannique The Guardian. Selon lui, l'arrivée des « Credits » va inciter les internautes à s'inscrire en masse en proposant des biens virtuels mais également des jeux et des applications mobiles.

Zuckerberg explique donc que le chiffre d'affaire du réseau social devrait se situer cette année entre 1 et 1,1 milliard de dollars, soit entre 820 et 900 millions d'euros, selon des chiffres datant de mars dernier. Pour y parvenir, la direction de Facebook aurait décidé de mettre l'accent sur la séduction dans certains pays.

La Russie, la Chine, le Japon et la Corée du Sud sont des Etats comprenant de nombreux internautes dans lesquels Facebook n'est pas le premier réseau social... Ces quatre marchés seraient donc jugés intéressants, potentiellement générateurs de trafic, et de revenus.
La société Google vient de marquer une première victoire dans l'affaire qui oppose cette dernière et sa filiale Youtube à Viacom. En effet au printemps 2007, le groupe de médias américains (MTV Networks, Paramount Pictures, Comedy Central etc.), avait intenté des actions en justice contre Google arguant d'une diffusion sans autorisation de contenus lui appartenant sur leurs services vidéo respectifs. Parmi le contenu incriminé notons l'émission The Daily Show with Jon Stewart ou les dessins animés South Park et SpongeBob SquarePants.

De son côté Google explique ne pas avoir entravé la loi en vigueur protégeant les droits de propriété intellectuelle (Digital Millennium Copyright Act). En effet, Viacom n'aurait pas envoyé assez d'informations concernant chacune des entraves. C'est véritablement sur cette argumentation que le juge de la cour trancha en faveur de Google. Il estime en effet que ce n'est pas à Google, qui se place en tant qu'hébergeur, de rechercher les vidéos incriminées. Le juge précise qu'en février 2007 Viacom a envoyé à Google une liste détaillée de 100 000 clips vidéo ; une initiative qui s'est traduite par le retrait de ces dernières sous 48 heures.

Satisfait du verdict, Kent Walker, vice-président et conseiller général de Google, déclare : "c'est une victoire importante, pas seulement pour nous mais pour des milliards de gens autour du monde qui utilisent le web pour communiquer et partager du contenu". De son côté Viacom estime que la décision rendue contredit fortement les lois de protection des auteurs disposées par le Congrès des Etats-Unis ainsi que les récentes affaires passées en Cour Suprême. Le groupe devrait faire appel de cette décision.
L'équipe de la plateforme communautaire Flickr annonce via son blog officiel une mise à jour des pages de photos. Sur ces dernières les clichés sont désormais légèrement plus grands et l'internaute retrouvera de nouvelles options.

Affichée par défaut en 640px, l'image se complète automatiquement de données de géo-localisation dans la colonne de droite. Il est également possible d'ajouter ces informations ultérieurement. La navigation des images est également facilitée. Il suffit ainsi de cliquer sur la photo pour l'afficher en plein écran et retrouver des options de diaporama.

Flickr a également concentré au sein d'un menu unique toutes les actions pouvant être effectuées sur un cliché, qu'il s'agisse d'ajouter une note ou un mot-clé, de l'ouvrir au sein de l'éditeur en ligne Picnik ou de retrouver les informations Exif. Pour de plus amples informations sur les mises à jour de Flickr, rendez-vous ici.
Le petit monde autour de l'Hadopi s'agite depuis deux jours. Après quelques phrases bien placées de la part de la Sacem et l'autorisation accordée par la Cnil, tout le monde sent que les premiers e-mails de la riposte graduée partiront très bientôt. Via Twitter, c'est un peu une confirmation que vient d'apporter l'Hadopi…

Alors que tout devait être annoncé pour le 21 juin, date de la Fête de la Musique, il semble que le retard à l'allumage ait été de courte durée. Après interrogations auprès des principaux acteurs, chacun s'accorde à dire que tous les instruments sont prêts, il ne manque plus que le feu vert de l'Etat et du pouvoir politique.

Ce mercredi, les membres de l'Hadopi étaient conviés à l'Assemblée nationale pour répondre aux questions des députés et tenter également de s'accorder sur la marche à suivre et l'établissement d'un calendrier des mesures. Les rumeurs parlant d'une amorce fin juin pour un déploiement (et envoi d'e-mails à la rentrée) sont alors vite réapparues.

De même, on peut imaginer la manière dont TMG, la société qui recueille les adresses IP va opérer. Elle sera obligée, elle aussi, de partager illégalement des fichiers sur les réseaux P2P afin d'être bien certain qu'un internaute n'utilise pas de solutions de type IPFuck ou SeedFuck…

Toujours est-il que l'Hadopi vient de nous informer qu'un point presse serait tenu lundi prochain. Nul ne doute que le message sera celui du début des hostilités. D'ici là, les décrets d'application seront, peut-être, publiés au Journal Officiel. En tout cas, Clubic sera présent pour tenter de démêler certaines ficelles.
le 24/06/2010 à 22:18
YouTube renoue avec les vuvuzelas
YouTube fait de la résistance ! Alors que les chaines de télévision du monde entier mettent en place tour à tour un filtrage des vuvuzelas pendant les retransmissions de la coupe du monde de football, à commencer par Canal+ en France, Google rend quant à lui hommage à la fameuse corne de brume sud africaine en offrant la démarche inverse.

L'équipe de développement de YouTube, qui ne savait visiblement pas quoi faire des 20% de temps de travail qu'elle peut consacrer à des projets annexes, a effectivement enrichi son lecteur vidéo d'une nouvelle fonction.

Un bouton représentant un ballon de football s'est effectivement intercalé entre le sélecteur de qualité et le (nouveau) bouton de passage en mode fenêtré. D'un simple clic n'importe quelle vidéo YouTube (ou presque) prend des airs de stade sud africain.

La fonction se destine vraisemblablement aux extraits de matchs de la coupe du monde sur lesquels les vuvuzelas ont été filtrées, mais elle fonctionne sur toutes les vidéos s'affichant d'ores et déjà dans le dernier lecteur en date.
Décidément la société Hewlett Packard multiplie les acquisitions. Après avoir racheté Palm au mois d'avril, puis le système HyperSpace de Phoenix Technologies, voilà que la firme investit dans la musique en streaming. Plus précisément, le blog Techcunch a appris que le constructeur avait finalisé le rachat de Melodeo, dont le service phare est nuTsie.

Après avoir scanné vos listes de lecture sur iTunes, nuTsie propose une plateforme de musique en streaming ainsi qu'une boutique à destination des smartphones. Différentes applications sont proposées pour les terminaux BlackBerry, iPhone, Windows Mobile et Android. nuTsie est aussi capable de scanner les listes de lecture configurées sur iTunes pour les proposées en streaming depuis ses serveurs. Melodeo disposerait à ce jour d'une base de 50 millions d'utilisateurs et a signé plusieurs partenariats aussi bien avec des fabricants (Apple, Motorola) des éditeurs (Handmark, Handango) des opérateurs mobiles (AT&T, Rogers) ou des maisons de disques (Sony, Warner).

A l'avenir, Melodeo devrait ajouter une fonctionnalité permettant d'héberger l'intégralité de sa bibliothèque musicale pour l'écouter en streaming depuis n'importe quel smartphone. L'on imagine que cette technologie sera embarquée au sein des prochains Palm et peut-être des tablettes Internet.

Avec Melodeo, HP devrait ainsi marcher sur les plate-bandes d'Apple et Google. Plusieurs rumeurs spéculent en effet sur la sortie prochain d'une version hébergée d'iTunes ; notamment depuis qu'Apple a racheté le service web Lala. Par ailleurs, Google s'est payé la start-up Simplify Media et, outre une brève apparition d'une boutique musicale au sein de l'Android Market, l'on s'attend à la sortie prochaine d'un "Google Music Store".
Après Google et les réseaux sociaux, le gouvernement chinois s'attaque aux jeux en ligne et à leur contenu "malsain" : c'est que qu'a révélé le quotidien Xinhua News en début de semaine.

Dès le 1er aout prochain, les jeux en ligne à destination des mineurs devront obligatoirement être vidés de tous contenus susceptibles "d'entraîner un comportement qui viole la morale sociale et la loi" explique le journal. Paradoxalement, si le gouvernement parle d'éradiquer le contenu "malsain" des jeux, il n'en fait néanmoins pas le détail, même si on peut imaginer que les thématiques violentes ou sexuelles, ainsi que la religion doivent en faire partie.

L'autre objectif du gouvernement chinois est également de réduire la dépendance des jeunes aux jeux en ligne : pour ce faire, les éditeurs seront obligés de développer des techniques permettant de limiter le temps de jeux des mineurs. Ces derniers devront quant à eux s'inscrire sous leur vrai nom et en indiquant clairement leur âge. Les jeunes de moins de 18 ans ne pourront également plus utiliser d'argent virtuel pour effectuer des achats sur les plateformes de jeux.

Autant de pratiques déjà en vigueur en Corée du Sud, où la dépendance des jeunes aux jeux en ligne est devenue depuis plusieurs années un véritable problème de santé publique. En Chine, malgré la censure omniprésente sur Internet, l'industrie des jeux en ligne est en pleine expansion puisque le chiffre d'affaire du secteur a augmenté de près de 40% en 2009, pour atteindre la somme de 3,8 milliards de dollars. Un marché de poids, dont on imagine que le gouvernement chinois veut garder le contrôle.
Red Hat vient d'annoncer la disponibilité immédiate de sa nouvelle suite Cloud Foundations : Edition One. Petit clin d'oeil à Asimov ? Quoi qu'il en soit, l'ambition est grande, car Red Hat souhaite permettre à ses clients de déployer des clouds privés de façon optimisée.

Cloud Foundations : Edition One (CFEO) inclut l'implémentation d'un cloud privé, avec Red Hat Enterprise Linux, Red Hat Network Satellite, Red Hat Enterprise Virtualization, JBoss Enterprise Middleware et Red Hat Enterprise MRG Grid. L'éditeur a pensé à fournir un manuel complet pour une installation rapide et simple.

La volonté de Red Hat, c'est de simplifier le déploiement de ces clouds privés. Cloud Foundations offre une solution de planification, de développement, et de gestion des clouds publics et privés Iaas (Infrastructure-as-a-Service) et Paas (Platform-as-a-Service). « De la même manière que nous avons fait de Linux un endroit sécurisé pour utiliser des applications critiques avec Red Hat Enterprise Linux, nous souhaitons faire du cloud un endroit sûr pour les applications d'entreprise, » a déclaré Scott Crenshaw, le vice-président et manager général de la division Cloud Business de Red Hat. « Red Hat est au premier plan de l'industrie avec un portefeuille large de solutions de cloud pour les entreprises, et conduit l'expansion du cloud pour de nouveaux utilisateurs, des développeurs aux entreprises, avec notre offre de cloud disponible aujourd'hui. »
le 24/06/2010 à 22:18
Oracle lance Application Express 4
La version 4 d'Oracle Application Express (Apex) est attendue depuis longtemps. En pré-version depuis décembre 2009 et la sortie de la version 3.2, Apex 4 est la toute dernière mouture de ce qu'on connaissait auparavant sous le nom Oracle HTML DB. C'est un outil gratuit utilisable depuis un navigateur, qui permet la création d'interfaces web et de bases de données liées rapidement.

La nouvelle version prend en charge les thèmes, les plugins, le développement collaboratif, l'interaction AJAX avec les processus côté client (sans Javascript), et peut interagir avec les services web REST. Les fonctionnalités sous-jacentes de rapports SQL et de création de tableaux ont aussi été mises à jour, et offrent maintenant des tableaux type diagramme de Gantt, ainsi que des cartes exportables en Flash.

La fonctionnalité mise en avant par Oracle, c'est Websheets, un panel de templates extensibles pour créer des pages interactives avec des grilles de données, des formulaires de recherche, des outils de virtualisation, des barres de navigation, etc. Cela permet de créer rapidement un site d'allure professionnelle... Avec le risque de créer une série de sites estampillés APEX dans leur design.

APEX fonctionne uniquement sur les front-ends Oracle, ce qui peut rendre la recherche d'un hébergeur plus compliquée qu'avec une combinaison classique PHP / MySQL.
Prixtel, l'opérateur virtuel "low cost" à qui l'on doit l'un des premiers forfait voix illimité pour particulier, a lancé mardi une offre sobrement baptisée "Internet Nomade", offrant comme son nom l'indique à n'importe quel ordinateur portable un accès internet haut débit en 3G+.

L'offre "Internet Nomade" est associée à une clé 3G ou à un mini portable et est donc soumise à engagement. Elle est déclinée en 3 forfaits illimités en durée mais limités en quota :Forfait 100 Mo pour 9,90 euros par mois
Forfait 750 Mo pour 29,90 euros par mois
Forfait Illimité à 39,90 euros par mois
Ces tarifs s'entendent pour un engagement de deux ans et sont surévalués de 5 euros pour un engagement réduit d'un an. Le modem 3G USB Nokia CS-15 (qu'on trouve nu pour environ 80 euros) est facturé 1 euro avec un nouvel abonnement, le mini portable Samsung N150 3G l'est quant à lui à 289 euros (contre environ 400 euros hors abonnement).

Sans surprise, le forfait illimité ne l'est pas vraiment. Il ne l'est même pas du tout, puisque contrairement à la plupart de ses concurrents qui "se réservent le droit de limiter le débit au-delà d'un certain quota" (le plus souvent de 2 Go), Prixtel a le mérite d'indiquer sans détour, immédiatement sous la mention "illimité" et non en pied de page, que son forfait est "illimité dans la limite de 2 Go". Au-delà du quota, la connexion n'est ni suspendue ni ralentie mais facturée hors forfait, au prix de 0,2 euro par Mo, un montant nettement supérieur au prix ramené au Mo des recharges d'Orange par exemple.

Pourquoi diable ne pas l'avoir tout simplement baptisé "forfait 2 Go" dans ce cas ?

Au cours d'un entretien, Anthony Poyac, directeur général de Prixtel, nous affirme haut et fort qu'il "prône la transparence", qu'il justifie par l'affichage immédiat de la limitation, mais qu'il tient à "rester compétitif" face aux autres opérateurs qui prétendent eux aussi offrir de l'illimité. Par méconnaissance du marché de la téléphonie mobile, les consommateurs se tourneraient effectivement plus volontiers vers un forfait faussement illimité que vers un forfait clairement identifié comme étant limité à 2 Go, bien qu'ils soient en fait identiques. M. Poyac souhaiterait donc mettre un terme à l'"usage abusif" de la mention illimité sans toutefois être prêt à ouvrir la marche.

Invité enfin à réagir quant à l'arrivée future de Free sur le marché de la téléphonie mobile, le directeur général de l'"agitateur télécom" autoproclamé Prixtel y voit une "opportunité d'attirer l'attention des consommateurs au-delà des trois opérateurs historiques". En outre, alors que le FAI s'apprête à entrer sur le marché de la téléphonie mobile, Prixtel prépare quant à lui une offre ADSL. Il conclut enfin en indiquant : "Nous n'avons pas attendu Free pour innover."
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