le 05/07/2010 à 23:21
Un FAI indien veut distribuer le cloud aux défavorisés
Sify Technologies, un fournisseur d'accès à Internet indien de premier plan, a lancé une suite d'applications basées sur le cloud ciblant une majorité de gens en Inde qui ne possèdent pas d'ordinateur personnel ou n'ont pas accès à Internet.
Cela peut sembler paradoxal à première vue, mais la stratégie de Sify est de passer par les 1 200 cafés Internet de sa marque à travers le pays. Ces cafés, baptisés Sify e-ports, sont des franchises, et utilisent la connexion haut-débit du FAI pour accéder à Internet.
Sify prévoit d'étendre cette base de cafés Internet en commercialisant un appareil qui permettrait aux autres propriétaires de cybercafés indépendants de se connecter aux cloud de Sify. Ils pourront ainsi fournir les services de Sify à leurs clients, explique Natesh Mani, président de la division Infrastructure client de Sify.
Mani n'a pas donné les détails techniques de l'appareil, si ce n'est qu'il devrait inclure à la fois le hardware et le software.
Sify lance également un programme qui permettra aux gens d'acquérir des billets de voyage, des services de loisirs ou d'éducation, ou de payer leurs factures sans avoir à utiliser de carte de crédit. Le client devra payer en espèces sa facture au propriétaire du cybercafé, pour les services délivrés par le biais de la nouvelle plateforme de cloud de Sify appelée Sify Mylife.
Le service vise donc les gens qui n'ont pas d'ordinateur ou de connexion à Internet, et qui ont donc tendance à se tourner vers les points d'accès mutualisés comme les cybercafés, et ceux qui n'ont pas de carte de crédit.
Selon une étude publiée en septembre dernier par l'Association de l'Internet et du Mobile d'Inde (IAMAI) et le cabinet d'analyses IMRB International, 52 millions de citadins indiens sont des utilisateurs actifs d'Internet. Les utilisateurs actifs sont définis comme ceux qui utilisent Internet au moins une fois par mois. Près de 37% de ces utilisateurs passent par des cybercafés, un pourcentage que les deux partenaires imaginent très largement supérieur dans les zones rurales.
Selon Mani, les propriétaires de cybercafés sont en attente d'autres revenus que ceux tirés de la navigation pure et simple, dont les prix ont chuté alors que les cours de l'immobilier sont en hausse, et mettent une pression supplémentaire sur les cafés Internet.
Sify prévoit aussi des partenariats avec des éditeurs ou des développeurs de logiciels pour offrir d'autres applications, du stockage, et d'autres services à travers le cloud. Selon Mani, il y a beaucoup d'utilisateurs de services irréguliers, qui ont besoin de temps en temps d'un traitement de texte, d'une présentation ou d'un tableur, et qui préfèrent payer une application en mode SaaS plutôt que d'acheter eux-mêmes une licence.
Sify devrait bientôt délivrer ses applications de cloud aux particuliers clients de son service Internet. Le FAI a aujourd'hui près de 100 000 clients haut-débit.
Cela peut sembler paradoxal à première vue, mais la stratégie de Sify est de passer par les 1 200 cafés Internet de sa marque à travers le pays. Ces cafés, baptisés Sify e-ports, sont des franchises, et utilisent la connexion haut-débit du FAI pour accéder à Internet.
Sify prévoit d'étendre cette base de cafés Internet en commercialisant un appareil qui permettrait aux autres propriétaires de cybercafés indépendants de se connecter aux cloud de Sify. Ils pourront ainsi fournir les services de Sify à leurs clients, explique Natesh Mani, président de la division Infrastructure client de Sify.
Mani n'a pas donné les détails techniques de l'appareil, si ce n'est qu'il devrait inclure à la fois le hardware et le software.
Sify lance également un programme qui permettra aux gens d'acquérir des billets de voyage, des services de loisirs ou d'éducation, ou de payer leurs factures sans avoir à utiliser de carte de crédit. Le client devra payer en espèces sa facture au propriétaire du cybercafé, pour les services délivrés par le biais de la nouvelle plateforme de cloud de Sify appelée Sify Mylife.
Le service vise donc les gens qui n'ont pas d'ordinateur ou de connexion à Internet, et qui ont donc tendance à se tourner vers les points d'accès mutualisés comme les cybercafés, et ceux qui n'ont pas de carte de crédit.
Selon une étude publiée en septembre dernier par l'Association de l'Internet et du Mobile d'Inde (IAMAI) et le cabinet d'analyses IMRB International, 52 millions de citadins indiens sont des utilisateurs actifs d'Internet. Les utilisateurs actifs sont définis comme ceux qui utilisent Internet au moins une fois par mois. Près de 37% de ces utilisateurs passent par des cybercafés, un pourcentage que les deux partenaires imaginent très largement supérieur dans les zones rurales.
Selon Mani, les propriétaires de cybercafés sont en attente d'autres revenus que ceux tirés de la navigation pure et simple, dont les prix ont chuté alors que les cours de l'immobilier sont en hausse, et mettent une pression supplémentaire sur les cafés Internet.
Sify prévoit aussi des partenariats avec des éditeurs ou des développeurs de logiciels pour offrir d'autres applications, du stockage, et d'autres services à travers le cloud. Selon Mani, il y a beaucoup d'utilisateurs de services irréguliers, qui ont besoin de temps en temps d'un traitement de texte, d'une présentation ou d'un tableur, et qui préfèrent payer une application en mode SaaS plutôt que d'acheter eux-mêmes une licence.
Sify devrait bientôt délivrer ses applications de cloud aux particuliers clients de son service Internet. Le FAI a aujourd'hui près de 100 000 clients haut-débit.
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