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Sify Technologies, un fournisseur d'accès à Internet indien de premier plan, a lancé une suite d'applications basées sur le cloud ciblant une majorité de gens en Inde qui ne possèdent pas d'ordinateur personnel ou n'ont pas accès à Internet.

Cela peut sembler paradoxal à première vue, mais la stratégie de Sify est de passer par les 1 200 cafés Internet de sa marque à travers le pays. Ces cafés, baptisés Sify e-ports, sont des franchises, et utilisent la connexion haut-débit du FAI pour accéder à Internet.

Sify prévoit d'étendre cette base de cafés Internet en commercialisant un appareil qui permettrait aux autres propriétaires de cybercafés indépendants de se connecter aux cloud de Sify. Ils pourront ainsi fournir les services de Sify à leurs clients, explique Natesh Mani, président de la division Infrastructure client de Sify.

Mani n'a pas donné les détails techniques de l'appareil, si ce n'est qu'il devrait inclure à la fois le hardware et le software.

Sify lance également un programme qui permettra aux gens d'acquérir des billets de voyage, des services de loisirs ou d'éducation, ou de payer leurs factures sans avoir à utiliser de carte de crédit. Le client devra payer en espèces sa facture au propriétaire du cybercafé, pour les services délivrés par le biais de la nouvelle plateforme de cloud de Sify appelée Sify Mylife.

Le service vise donc les gens qui n'ont pas d'ordinateur ou de connexion à Internet, et qui ont donc tendance à se tourner vers les points d'accès mutualisés comme les cybercafés, et ceux qui n'ont pas de carte de crédit.

Selon une étude publiée en septembre dernier par l'Association de l'Internet et du Mobile d'Inde (IAMAI) et le cabinet d'analyses IMRB International, 52 millions de citadins indiens sont des utilisateurs actifs d'Internet. Les utilisateurs actifs sont définis comme ceux qui utilisent Internet au moins une fois par mois. Près de 37% de ces utilisateurs passent par des cybercafés, un pourcentage que les deux partenaires imaginent très largement supérieur dans les zones rurales.

Selon Mani, les propriétaires de cybercafés sont en attente d'autres revenus que ceux tirés de la navigation pure et simple, dont les prix ont chuté alors que les cours de l'immobilier sont en hausse, et mettent une pression supplémentaire sur les cafés Internet.

Sify prévoit aussi des partenariats avec des éditeurs ou des développeurs de logiciels pour offrir d'autres applications, du stockage, et d'autres services à travers le cloud. Selon Mani, il y a beaucoup d'utilisateurs de services irréguliers, qui ont besoin de temps en temps d'un traitement de texte, d'une présentation ou d'un tableur, et qui préfèrent payer une application en mode SaaS plutôt que d'acheter eux-mêmes une licence.

Sify devrait bientôt délivrer ses applications de cloud aux particuliers clients de son service Internet. Le FAI a aujourd'hui près de 100 000 clients haut-débit.
Par le biais d'un communiqué, Stéphane Richard, Directeur Général de France Télécom-Orange, vient de dévoiler la future stratégie du groupe. Le plan « Conquêtes 2015 » devra notamment mettre l'accent sur la fibre.

Orange part d'un constat : « 50 milliards de terminaux connectés sur la planète en 2020, 6 milliards de milliards d'octets transportés chaque mois par internet, 2 000 ans de vidéos sur You Tube, et des clients qui attendent une qualité de service irréprochable, mais aussi des tarifications adaptées, la sécurité de leurs données » Autant d'objectifs qui devraient représenter, en principe, la marche à suivre du groupe.

De même, la firme annonce que d'ici 2015, « Orange investira 2 milliards d'euros dans le déploiement de la fibre optique en France, garantissant la couverture de 40% des foyers et en étant présent dans toutes les régions de métropole d'ici 2012, et dans tous les départements d'ici 2015 (y compris 3 départements d'outre mer) ».

Une position démentie vivement par l'ensemble des syndicats du groupe (CFE-CGC-UNSA-FO) qui estiment que « l'Etat prédateur plombera le projet. En effet, France Télécom doit en outre pouvoir contribuer efficacement à l'équipement numérique de la nation, pour lui permettre de rester compétitive en ce début de troisième millénaire. Mais la ponction des dividendes ne le lui permet pas. »

Cet investissement ira alors de pair avec la volonté de restaurer la confiance envers les consommateurs. Selon le communiqué, « Orange doit devenir le "coach multimédia" de ses clients en les accompagnant et en facilitant leur vie numérique ». Optimisation de la qualité de la voix, enrichissement de la carte SIM devraient faire partie du lot.

Il faut dire que ces derniers temps, des informations désagréables pour les opérateurs ont été dévoilées. Tout d'abord les taux de désabonnement aux offres Triple-Play pour lesquels Orange était clairement à la traîne avec un taux de départ de 3,08 %. Mais également les opérateurs ont été montrés du doigt pour leur faible qualité de service et de connexion sur leurs offres 3G...
Sur son site officiel, l'organisation internationale Interpol réitère son appel aux internautes pour aider les autorités de 29 pays à arrêter quelque 450 fugitifs accusés de meurtres, de viols ou encore d'actes de pédophilie.

Cette opération, baptisée Infra-Red (International Fugitive Round-Up and Arrest – Red Notices), est coordonnée par le FIS, le département chargé des superviser les enquêtes relatives aux fugitifs et basée à Lyon. L'appel fut le lancé le 3 mai dernier et aurait déjà porté ses fruits. En effet, une centaine d'individus auraient déjà été arrêtés grâce aux informations collectées (lieux géographiques, photographies, empreintes digitales ou encore numéros de téléphones mobiles).

Martin Cox, assistant du directeur au FIS déclare ainsi : "Il est plus que probable que quelqu'un reconnaîtra un de ces fugitifs sur un réseau communautaire ou sur un forum de discussion plutôt que dans la rue". Il ajoute : "qu'importe d'où le citoyen obtient son information nous lui demandons de nous la transférer ".

Les internautes sont invités à contacter - de manière anonyme s'ils le souhaitent - les autorités à cette adresse email : fugitive@interpol.int. De plus amples informations sont disponibles ici ou .
Lors d'un entretien accordé hier au Financial Times, Liu Chuanzhi, le PDG de Lenovo, s'est réjouis de l'absence d'Apple sur le marché chinois.

« Nous sommes heureux que Steve Jobs soit de si mauvaise humeur et ne se soucie pas de la Chine. Si Apple se souciait autant des consommateurs chinois que nous, nous serions en difficulté » a expliqué Liu Chuanzhi. Car la Chine est un marché salvateur pour Lenovo, qui a pu se sortir de ses récentes bévues financières liées à la crise mondiale grâce à sa présence dans le pays : la marque y détient 30% de part de marché.

Si Apple est cependant présent en Chine, peu de revendeurs sont agréés pour proposer des produits griffés d'une pomme, et les quelques Apple Store dispersés dans le pays n'offrent pas un canal de distribution suffisant pour développer la présence de la firme dans le pays. La marque s'apprête néanmoins à ouvrir une nouvelle enseigne à Shanghai samedi prochain, et prévoit, toujours selon le Financial Times, d'ouvrir 25 nouveaux points de vente en Chine d'ici à fin 2012.

En attendant, Liu Chuanzhi mise énormément sur le LePhone, le concurrent de l'iPhone vu par Lenovo : selon le chef de file de la marque, le LePhone est adapté au public chinois, et ce malgré une offre d'application restreinte : « L'iPhone a plus de 100 000 fournisseurs de contenu, et nous n'en n'avons pas plus de 1.000. Mais nos clients chinois trouvent nos applications très pratiques ».

Liu Chuanzhi s'attend également à ce que la Chine remplace les Etats-Unis au poste de lieu de choix pour lancer de nouveaux produits et de nouvelles technologies, le marché chinois restant à conquérir, et donc à satisfaire en conséquence : les entreprises mondiales devront donc s'adapter pour espérer percer dans le pays.

Pour autant, le PDG de Lenovo ne renie pas les performances d'Apple, et avoue même avoir une grande admiration pour Steve Jobs. « C'est un génie, c'est l'exception à ma règle. Ma théorie, c'est qu'un gestionnaire doit être la chaîne sur laquelle on enfile les perles. Mais Jobs lui-même est une grande perle a- »t-il expliqué. Une admiration qui, on s'en doute, n'enlève rien à la rivalité entre les deux hommes, qui risque fortement de se développer si Apple entame effectivement un élargissement de ses points de vente en Chine.
Paul Barrett, chef d'entreprise spécialisé dans la vente de minibus de l'autre côté de la Manche, vient de se voir condamner à verser plus de 6 000 euros de dommages et intérêts à un utilisateur du site eBay qui avait porté plainte, et à effectuer 250 heures de travaux d'intérêts généraux.

Et à en croire le juge Peter Benson, Paul Barrett s'en est plutôt bien sorti : la cour aurait pu le condamner à de la prison si son casier judiciaire n'avait été vierge, et si les sommes litigieuses avaient été supérieures. Barrett est le plus important vendeur sur eBay au Royaume-Uni, mais il a fraudé le système en utilisant deux identifiants pour enchérir sur ses propres ventes – et ainsi gonfler artificiellement le prix de ses objets.

Paul Barrett, qui vend essentiellement des véhicules et des téléphones portables sur eBay, a plaidé coupable. Il lui aurait de toute façon été difficile de nier les faits, puisqu'il avait utilisé les mêmes informations de contact pour ses deux comptes, et que les adresses IP de connexion sont concordantes.

Aujourd'hui, eBay a accueilli la sentence avec satisfaction : « Nous sommes ravis de la sentence infligée à Paul Barrett, » a déclaré la porte-parole Vanessa Canzini. « Bien que ce cas ne concernait pas uniquement les enchères artificielles, nous espérons que cela mette en évidence le sérieux avec lequel nous prenons en compte la pratique d'augmentation artificielle des prix. Elle est non seulement interdite sur eBay, car elle porte atteinte à l'intégrité et à l'équité des transactions sur notre site, mais elle est également illégale. Nous continuons à investir plus de 7 millions d'euros chaque année dans des technologies de détection des enchères artificielles. »
Alors que l'Hadopi prépare bien chaudement l'envoi des e-mails pour ceux qui seraient surpris en train de télécharger des musiques ou vidéos illégalement, les Etats-Unis tirent un premier bilan de leurs mesures. Selon le site Torrentfreak, la RIAA (Recording Industry Association of America), un ayants-droit américain aurait ainsi envoyé 1,8 million d'e-mails. Sans que la tendance du téléchargement n'a réellement changé.

TorrentFreak avance donc ces chiffres pour une période débutant en octobre 2008. A la loupe, parmi ces 1,8 million d'avertissements presque 270.000 d'entre eux provenaient de collèges et d'universités américaines... Pourtant, le gouvernement fédéral a proprement interdit à ces institutions d'autoriser ce type de technologie sous peine de voir certaines subventions retirées.

Reste à connaître les effets d'une telle politique. Sur ce point aucun chiffre ne circule vraiment puisqu'il est probable que les utilisateurs de logiciels de partage ont migré vers d'autres technologies.
France Télévisions a aujourd'hui annoncé sa nouvelle plateforme de télévision de rattrapage. "Pluzz", c'est son nom, a pour vocation première d'être présente sur tous les supports. Cette annonce concrétise donc la fin de l'exclusivité dont bénéficiait jusqu'à présent Orange, au lendemain du lancement de Freebox TVReplay, première offre tierce à annoncer la disponibilité des chaines publiques en télévision de rattrapage.

Pluzz sera dans un premier temps accessible le 5 juillet au travers d'un seul et unique site internet, un portail fédérant toutes les chaines du groupe France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô), avant d'être accessible au travers des offres de télévision des fournisseurs d'accès à internet voire d'opérateurs mobiles. L'offre devrait donc rester chez Orange, et elle rejoindra comme prévu Free dès la rentrée.

Des projets visant à proposer de la télévision de rattrapage directement sur la TNT et le satellite sont en outre à l'étude, sans qu'on sache techniquement comment le groupe compte proposer ce qui s'apparente à de la vidéo à la demande (un flux par spectateur) sur le spectre déjà encombré de la télévision numérique terrestre.

Pluzz offre sensiblement la même chose que les autres offres de catch-up TV du marché. On y retrouve donc gratuitement la plupart des programmes diffusés par les chaines concernées, à l'exception du sport et du cinéma, pour une durée de 7 jours à compter de leur diffusion.

France Télévisions fait donc un pas de plus vers la télévision délinéarisée, "en harmonie avec les nouveaux modes de consommation", au bénéfice du téléspectateur, mais aussi de l'internaute.Mise à jour du 05/07/2010 à 16:37

Pluzz a comme prévu ouvert ses portes aujourd'hui. C'est donc l'occasion de découvrir que France Télévisions reste fidèle à Microsoft et à sa technologie Silverlight. Il se pourrait donc que les programmes des chaines publiques ne soient pas consultables depuis une autre plateforme que Windows ou Mac OS, le portage Linux "Moonlight" ne prenant pas en charge les verrous numériques (DRM).

(Article initialement publié le 01/07/2010 à 17:52)
Alors que la Coupe du Monde touche à sa fin, le Tour de France vient tout juste de commencer : une nouvelle occasion pour Google, mais également pour Microsoft de mettre à profit leurs services Web pour buzzer sur un événement sportif.

Il est ainsi possible de visionner en détail le parcours du Tour 2010 via Google Earth, en téléchargement un fichier KMZ qui ouvre le logiciel et charge la carte automatiquement. Il est également possible de visionner le parcours sous la forme d'une vidéo en cliquant sur "View the entire tour" dans le menu de gauche. Enfin, Google propose également de suivre en temps réel les 9 cyclistes de l'équipe HTC-Columbia via une page dédiée, qui est actualisée en permanence durant les étapes. La firme de Mountain View cherche donc à innover puisque ce n'est pas la première année qu'elle propose un service autour du Tour.

Du côté de Bing Maps, on retrouve le même type de service, à l'exception du fait que tout se passe dans le navigateur : il faut néanmoins installer Silverlight pour profiter de l'expérience, à découvrir sur la page du service.
Lors de l'annonce de la sortie de la télévision de rattrapage de l'opérateur Free, certaines informations sont passées un peu plus inaperçu que d'autres. C'est notamment le cas d'un petit supplément qui sera demandé à un abonné s'il souhaite être garanti d'utiliser le service entre 19 et 22 heures.

Il est ainsi possible sur la Freebox TVReplay de s'acquitter de 0,99 euros pour un Pass soirée ou de 3,99 euros pour le Pass mois afin d'obtenir « un accès prioritaire aux programmes de toutes les chaînes ». Le site Ariase.com explique que d'un côté, Free fait donc deux poids deux mesures en proposant à ceux qui le désirent une offre plus complète mais de l'autre l'opérateur propose ainsi une véritable « garantie de service ».

Les internautes prioritaires devraient ainsi être totalement à l'abri d'une baisse de la connexion ou d'une saturation de la bande passante. Ce type d'offre Premium est donc une nouveauté dans le paysage des FAI français puisqu'il semble que Free anticipe clairement les débats portant autour de la neutralité du Net. L'opérateur espère donc que ceux qui souhaitent avoir un débit correct garanti mettent la main à la poche.

On commence donc à voir se dessiner ce qui pourrait ressembler au paysage français du Net. D'un côté un service « de base » sans aucune garantie de connexion (Exit les 20 Megas), de l'autre chaque internaute paierait pour un débit non plus estimé mais réel.

Sans non plus prétendre au retour du bas débit, il se peut donc que le futur des réseaux soit au Web à la carte. C'est en tout cas, un des sujets qui occupe déjà l'Union européenne chargée de plancher sur le sujet. Neelie Kroes, la commissaire européenne chargée du programme numérique a affirmé qu'elle comptait « conserver Internet comme un endroit neutre et ouvert. Les consommateurs doivent pouvoir avoir accès aux contenus qu'ils désirent. Les fournisseurs de contenus doivent aussi avoir le droit de garder la main sur les innovations ». Deux angles pas totalement inconciliables.
Un câble sous-marin entre l'Afrique de l'Ouest et l'Europe, attendu de longue date, vient d'être mis en service. Il devrait permettre d'apporter une connexion moins onéreuse et plus stable dans l'un des marchés télécoms qui a la plus forte croissance dans le monde.

La fibre optique, d'une longueur de plus de 7 000 kilomètres, va du Portugal au Nigéria et au Ghana, avec des embranchements pour desservir le Maroc, les Iles Canaries, le Sénégal et la Côte d'Ivoire. Selon l'entreprise Main One Cable, le câble permet de fournir dix fois la capacité de débit du terminal Atlantique-Sud (SAT-3), le câble préexistant au Nigéria, et 20 fois la capacité satellitaire totale de l'Afrique sub-saharienne.

« Les ramifications du câble Main One se feront ressentir dans tous les secteurs, de l'éducation à la santé ou aux loisirs, aidant la croissance économique et créant des opportunités d'emploi à travers toute l'Afrique, » selon un communiqué de l'entreprise. Le réseau en expansion et des prix en baisse doivent permettre de servir la croissance importante du haut-débit mobile en Afrique dans les prochaines années, notamment au Nigéria, qui a surpassé l'Afrique du Sud comme premier marché mobile sur le continent.

La connexion à Internet au Nigéria, le pays d'Afrique le plus peuplé avec 140 millions d'habitants, est chère et peu stable, ce qui force de nombreuses entreprises à utiliser des connexions par satellite. Le nouveau câble devrait amener plus de compétition parmi les opérateurs, comme le Sud-Africain MTN ou l'Indien Bharti. « Etant données la croissance de la bande passante et la chute de son coût, cela va vraiment amener l'Afrique de l'Ouest et le Nigéria dans le 21e siècle, » estime Andrew Alli, PDG d'Africa Finance Corporation, qui a financé 37 des 240 millions de dollars du projet. « Il faut maintenant des investissements au Nigéria pour apporter cette capacité à l'utilisateur final. »

Près de dix câbles sont en construction ou en cours de projet pour relier l'Afrique entière au reste du monde. Une seconde fibre optique est notamment prévue au Nigéria, pilotée par l'entreprise de télécommunications Globacom, avant la fin de l'année.
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