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Alors que certains grands comptes ont fait le choix de s'orienter vers l'utilisation du Cloud computing afin de rationaliser leurs ressources, des éditeurs tentent d'apporter des garanties de sécurité. Le domaine de l'archivage d'e-mails fait logiquement partie de la problématique. Le secteur s'avère porteur et les éditeurs en profitent pour lancer de nouvelles solutions.

Astaro, éditeur allemand de solutions de sécurité unifiée, annonce avoir mis en place son Security Gateway. La technologie d'archivage de mail a pour objectif de simplifier et d'optimiser ses systèmes de messagerie et de sécurité réseau. Peter Vogt, Directeur commercial France de la société explique : « l'archivage in the Cloud permet un stockage d'une durée et une capacité illimitée. Les traditionnelles limites de stockage d'Outlook s'avèrent contraignantes et gênent considérablement les utilisateurs ».

De même, l'éditeur tente de prévenir les critiques récurrentes de ce type de modèle, à savoir le manque de sécurisation et de certification du Cloud. Astaro confie qu'ils souhaitent prendre des précautions : « Quand nous avons souhaité nous orienter dans le Cloud, nous avons travaillé avec des avocats pour connaître l'état de la législation en Europe. Du coup, toutes les données stockées resteront à l'intérieur de l'Union Européenne ».

Le service Astaro Mail Archiving promet donc de libérer des ressources serveur et de contrôler les exigences de conformité. Une orientation qui semble avoir le vent en poupe dans la sécurité professionnelle puisqu'un des éditeurs du secteur, ProofPoint estime que certains grand comptes adoptent de telles solutions pour « résoudre des problèmes de gestion du stockage des e-mails et des problématiques liées à la découverte juridique et à la mise en conformité réglementaire ». Les firmes pharmaceutiques, l'énergie ou encore les services postaux et de logistique sont les premières de la liste.

Même si ce type d'installation est un investissement de poids pour les TPE (Astaro propose pour 100 utilisateurs un prix public de 4.000 euros), certaines sociétés de taille préféreront alléger leur clients Exchange ou Lotus.
Sur son blog officiel Mozilla annonce une mise à jour pour son navigateur Firefox. Le logiciel passe en version 3.6.4 et embarque désormais un système permettant d'isoler un plugin en lui octroyant un processus dédié.

Premièrement testé en bêta, ce dispositif permettra à l'internaute de continuer sa session de surf même si un plugin s'avère défectueux comme Adobe Flash Player, Apple QuickTime ou Microsoft Silverlight. En cas de problème une petite icône apparaîtra à l'écran ; cette dernière n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle de Google Chrome. Mozilla précise qu'il suffirait de rafraichir la page pour retenter d'activer le plugin en question.

Cette nouvelle mouture corrige également plusieurs problèmes de stabilité et de sécurité ; retrouvez la liste des bugs qui ont été corrigés. Pour télécharger la dernière Firefox 3.6.4 rendez-vous ici ou via le système de mise à jour du navigateur.
Alors que les premiers e-mails sont censés être partis, nous sommes toujours sans nouvelles de l'activité de l'Hadopi. Si l'ensemble des mesures sont bien mises en place, tous les décrets d'application ne sont pas encore publiés. Notamment, le volet « sanction », à savoir la suspension de la connexion Internet en cas de téléchargement, n'est toujours pas en place.

C'est pourquoi la Commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale réunit ce mercredi matin les responsables de l'autorité et certains députés. Malgré le caractère confidentiel de ce rendez-vous (la presse n'y étant pas conviée), le député Tardy (UMP) a dévoilé sur son site les questions qu'il compte poser.

Ses interrogations reprennent alors les questions qui fâchent. Lionel tardy compte ainsi demander : « Quel est aujourd'hui l'agenda de la Hadopi ? » Histoire de savoir quand partiront les premiers e-mails, ou quand seront mis en place les véritables moyens de sécurisation.

Le député demande ainsi : « La Commission des droits va recevoir des listings d'IP. Combien d'adresses seront traitées chaque jour ? Toutes les IP ne pourront être traitées, si cela dépasse quelques centaines (ils ne sont que 3 personnes à la commission des droits). Quels seront les critères choisis pour sanctionner telle IP ou telle IP ?. »

Lionel Tardy compte également poser le débat de la sécurité. Il rappelle que « l'Hadopi a confié une mission sur le filtrage à Michel Riguidel. Les conclusions sont attendues à la rentrée. Cependant, il y a déjà un problème : Riguidel a déposé avec un ancien conseiller d'Albanel, un brevet sur le filtrage. N'y a-t-il pas conflit d'intérêt évident ? »

Le député comptait faire un compte-rendu de la conférence mais son dernier message montre à quel point les informations qui circuleront devront rester dans un certain cercle puisqu'il relate sur son site : « 10 h 10 : Audition à huis clos (rappel à l'ordre) ... donc pas de compte-rendu. Il y a des choses à cacher ? ». La question reste en suspens.
Yahoo annonce la disponibilité de PlaceFinder, un ensemble d'interfaces de programmation permettant aux développeurs d'ajouter des fonctionnalités de géo-localisation au sein de leurs applications. Les outils de PlaceFinder remplacent ainsi ceux de Yahoo! Maps et viennent compléter PlaceMaker.

Avec PlaceFinder il sera par exemple possible de convertir automatiquement une adresse postale en coordonnées GPS et vice versa. Cette fonctionnalité est disponible dans 75 pays. Yahoo! y a également rajouté des points d'intérêts tels que des lieux culturels ou les codes des aéroports. De son côté PlaceMaker permet d'analyser des flux RSS et des textes, d'extraire les données géographiques mentionnées pour les géo-localiser sur un service de cartographie. En ce sens PlaceMaker permet par exemple de suivre l'actualité du jour par zones géographiques.

Yahoo! semble bien déterminé à trouver sa voix dans les services web locaux. Plusieurs rumeurs circulaient autour d'un éventuel rachat du réseau social Foursquare. Finalement c'est la start-up indonésienne Koprol qui est entrée dans la famille de Yahoo! Rappelons par ailleurs que le portail Internet a signé un partenariat avec Nokia. Le fabricant finlandais devrait mettre à disposition ses API Ovi Maps qui viendront remplacer Yahoo! Maps.
On le sait, le premier Service Pack pour Windows 7, le système d'exploitation vedette de Microsoft, devrait voir le jour d'ici à l'automne. Pour préparer sa finalisation, Microsoft vient de diffuser à ses testeurs, et seulement à ceux-ci, la première version Beta du dit Service Pack 1. Celle-ci est proposée dans plusieurs langues dont le français. L'installation sur une version finale de Windows 7 est relativement rapide : plus ou moins trente minutes sur notre machine de test alors que le procédé est identique à celui déjà connu pour Windows Vista. A la question de savoir ce qu'il faut attendre de ce premier Service Pack, pas grand chose aurait-on envie de vous répondre !

Ce Service Pack 1 est avant tout une compilation de correctifs, des correctifs tant sur le plan de la sécurité que sur le plan de la compatibilité ou des performances. On retrouve toutefois quelques petites nouveautés, comme une amélioration de la gestion de l'interface HDMI dont le but est de maintenir une connexion entre un ordinateur et un périphérique HDMI même après plusieurs redémarrages. L'impression de documents XPS avec orientation mixte (des documents comprenant à la fois des pages orientées portrait et paysage) ne devrait plus poser de souci (depuis le XPS Viewer) alors qu'on retrouve dans ce premier Service Pack la gestion des instructions AVX (Advanced Vector Extensions). Les instructions 256 bits AVX d'Intel devraient voir être intégrées dans les prochains processeurs SandyBridge et permettront d'accélérer les performances des logiciels utilisant massivement les calculs en virgule flottante. Les dits logiciels devront bien sûr être réécrits.

En tout état de cause, ce premier Service Pack ne devrait pas intégrer de prise en charge native de l'USB 3.0, du moins la version Beta actuellement distribuée n'intègre toujours pas de pilote pour les contrôleurs USB 3.0.
A l'occasion de son rapport annuel, la Sacem a tenu à faire un point sur sa comptabilité et à évoquer l'actualité d'Hadopi. S'il faut tirer un bilan, le revenu général est donc en légère hausse (2,68%) par rapport à 2008. La Sacem avoue que si ses recettes stagnent, voire augmentent peu, le nombre d'artistes-sociétaire est en constante augmentation (5.000 de plus en 2009). Le système comprendrait donc quelques rouages grippés.

Bernard Miyet, le président du directoire explique : « Nous sommes dans une période d'incertitudes. Le marché de la musique continue de baisser alors que nous n'avons pas encore trouvé de relais de croissance sur Internet. Désormais, il est important de savoir quelles conséquences aura la crise sur la consommation des ménages…  »

Le « chef » de la Sacem reste donc dans son rôle en laissant comprendre, entre les lignes, que si la structure des revenus a bien changé (les revenus phonographiques ont été divisés par 2 en 10 ans), les recettes, elles, se sont stabilisées. Bernard Miyet précise qu'« Internet, c'est la multiplication des couts car on assiste à une multiplication des chaînes de traitement et donc des micro-paiements aux artistes. Toutes ces nouvelles données, nous coûtent cher à traiter. »

Le rapport de la Sacem précise même que le volume de données à traiter pour l'exploitation d'un titre a augmenté de 273% en 10 ans du fait de la multiplication des supports et des plateformes de diffusion. Les critiques vont alors bon train sur le fonctionnement de l'ayant-droit. Même Laurent Petitgirard, membre du Conseil d'Administration y va de son attaque: « Il faut qu'il y ait plus d'artistes membres actifs de la Sacem. Le problème est que lorsqu'un artiste s'engage, il est automatiquement marqué d'un cliché comme appartenant à un certain bord ».

A propos du sujet Hadopi, les responsables de la Sacem n'hésitent à botter en touche, malgré l'accord de la Cnil de collecter via TMG de collecter des adresses IP. Bernard Miyet confie que tout est prêt mais qu'il faut maintenant attendre le coup de feu des « pouvoirs publics et d'Hadopi ». Comme prévu, lorsque les 4 décrets seront publiés, les premiers e-mails seront envoyés d'ici la fin du mois, voire à la rentrée en septembre.

Si à titre personnel, Laurent Petitgirard affirme « ne pas croire du tout à l'Hadopi », il est presque certain qu'elle ne fera pas augmenter le budget de la Sacem. Pourtant, le discours des ayants-droit n'a-t-il jamais été de lier piratage et baisse des recettes musicales ?
Adobe vient d'annoncer sur son blog et par communiqué la disponibilité générale de Flash Player 10.1 pour les plateformes mobiles compatibles. L'éditeur logiciel veut avec sa mise à jour apporter présentations de données, musique, vidéo, audio et applications riches aux smartphones et tablettes, « pour combler le fossé entre l'expérience web sur ordinateur de bureau et sur appareil mobile. »

Adobe précise dans son communiqué que l'application Flash Player 10.1 était déjà disponible en tant qu'application sur l'Android Market. Elle nécessite cependant la mise à jour du système d'exploitation Android vers la version 2.2, Froyo. Adobe donne une liste non-exhaustive des téléphones compatibles :Dell StreakGoogle Nexus OneHTC EvoHTC DesireHTC IncredibleMotorola DroidMotorola MilestoneSamsung Galaxy S

Cette disponibilité générale signifie donc que Flash Player 10.1 a également été distribué directement aux partenaires, pour être intégré dans les systèmes Android, BlackBerry, webOS, LiMo, MeeGo, Symbian, et les futures versions de Windows Phone. Adobe compte que son lecteur Flash soit mis à disposition des utilisateurs par le biais de mises à jour systèmes, et qu'il soit pré-installé sur les smartphones, tablettes et autres appareils mobiles dans les prochains mois.
Microsoft continue ses efforts dans la lutte contre le spam et annonce avoir déposé une plainte à l'encontre de plusieurs individus se servant de comptes Hotmail pour l'envoi massif de courriers indésirables.

Dans un billet publié sur l'un des blogs officiels de Microsoft, John Scarrow, responsable du département Safety Services, explique ainsi : "dans notre plainte nous expliquons que la défense a ouvert des millions de comptes Hotmail et embauché des gens pour manuellement identifier des spams en tant de courriers légitimes". Cette méthode se traduirait alors par des résultats faussés au sein du filtre anti-spam de Microsoft SmartScreen.

Microsoft précise que sa technologie anti-spam, que l'on retrouve également au sein de Microsoft Outlook et Exchange, continue de bloquer ce type de spam. Ce n'est pas le premier billet du genre publié par Microsoft. Tim Cranton, conseiller de la société, expliquait au mois de juillet 2009 avoir lancé des actions contre FunMobile et MobileFunster pour leur envoi massif de spams par messenger. En février dernier Microsoft annonçait avoir pris part à la fermeture du réseau de PC zombis Waledac après plusieurs mois d'investigation.
Opera Software a distribué une mise à jour de sécurité pour son navigateur qui passe en version 10.54. Cinq brèches ont été comblées pour les utilisateurs de Windows et Mac OS X. Opera n'a cependant pas souhaité détailler ces dernières. La société explique que deux de ces failles ont été jugées "extrêmement sévères". L'une d'entre elles ne concerne que les utilisateurs de Windows et rappelle une mise à jour de sécurité publiée par Microsoft en début de mois. Un hacker pouvait en effet déployer une attaque via le gestionnaire de polices de Windows utilisé par le navigateur.

Pour les utilisateurs de Mac OS X, la version 10.54 d'Opera corrige plusieurs autres dysfonctionnements à savoir :
- L'installation d'une nouvelle version du logiciel plus propre.
- Le clique-droit couplé à un geste de la souris (par exemple pour revenir à la page précédente) activait un menu contextuel.
- Le défilement d'une page sur un MacBook était trois plus rapide que la normale !
- Problème de remplissage automatique et de sélection au niveau de la méthode d'entrée.
- Prise en charge des liens d'applications tierces.
- Pas de clique de souris au sein d'un menu déroulant.
- Mauvais affichage de notifications.
- Fermetures soudaines de l'application.

Retrouvez le détail des changements pour Windows et Mac OS X.
Udemy est une plateforme de publication de cours en ligne. Elle permet à n'importe qui de mettre sur pied des leçons sur un domaine de spécialité, quel qu'il soit. Gagan Biyani est co-fondateur du site, et s'occupe de la partie business. Il nous fait part de son expérience de jeune entrepreneur dans la Silicon Valley.

Bonjour Gagan Biyani. Udemy est une plateforme d'apprentissage en ligne. Les gens ne trouvent-ils pas ce dont ils ont besoin sur Youtube, ou Wikipedia ?

Il y a des centaines de milliers d'experts qui sont spécialistes d'un domaine, que ce soit l'informatique, l'astronomie, le sport. Ce que nous avons fait, c'est que nous avons mis à disposition une plateforme pour leur permettre de créer des cours sur n'importe quoi. Ils peuvent utiliser un nombre important d'outils, comme les présentations PowerPoint, la vidéo, les articles… Nous croyons que leur donner cette boîte à outils leur permettra de se concentrer sur la façon dont ils veulent l'utiliser pour enseigner.

Nous ne sommes pas un Wikipedia, ou un Google, ou un Youtube. Ces plateformes répondent à une question : je veux savoir quelque chose sur un point précis. Avec Udemy, le problème est différent. Je ne veux pas simplement apprendre qui a peint le tableau que je suis en train de regarder au Louvre, mais je veux connaître tout ce qu'il y a à savoir à propos de tous les tableaux du Louvre, ou sur tout un courant artistique. C'est à ça que nous souhaitons répondre. Il y a des centaines de milliers de sites web qui parlent des tableaux du Louvre, mais aucun n'offre une expérience qui me permette d'apprendre réellement ce que je veux savoir sur le Louvre. De plus, les gens qui les ont créés ont dû dépenser de l'argent ou du temps sur ces sites, et nous voulons donner accès à cette transmission sans avoir à y consacrer autant de temps pour mettre au point un site, ou d'argent. Notre modèle, c'est d'être le Blogger de la connaissance.

Vous sortez de Berkeley, une grande université américaine. Qu'est-ce qui fait que vous avez monté votre propre entreprise, plutôt que de rejoindre Google ou une autre société établie ?

C'est amusant que vous en parliez, parce que j'ai travaillé pour Microsoft et pour l'une des plus grandes entreprises de consulting de la région. Mais je n'aime vraiment pas les obstacles qu'on trouve dans ces grosses entreprises lorsqu'on veut faire quelque chose. Souvent, nous prenions des décisions qui étaient mauvaises, tout en le sachant, parce qu'elles étaient conformes aux politiques générales de l'entreprise.

En tant qu'entrepreneur, je peux avoir une influence énorme sur l'entreprise pour laquelle je travaille. Nous sommes trois, je représente donc une personne sur trois de cette entreprise. C'est incroyable de voir toutes les possibilités qu'on a dans une startup lorsqu'on a une idée, et qu'on souhaite la transformer en business, puis en plus gros business… Jusqu'à ce que l'idée devienne une marque pour les gens.

Est-ce qu'il y a un effet Silicon Valley ?

C'est vrai que l'entreprenariat, particulièrement ici, est contagieux. J'ai grandi ici, dans la Silicon Valley, et j'ai vu des gens de ma famille ou de mon entourage lancer des entreprises pendant les 20 premières années de ma vie. On commence à en avoir envie. On se dit qu'on peut apprendre de ce qu'ils font.

Une autre chose très intéressante, c'est que l'infrastructure dédiée à l'entreprenariat est plus avancée ici dans la Silicon Valley que n'importe où dans le monde. Il y a beaucoup d'argent ici, de réseau, d'infrastructures… Google, Facebook, Apple, Twitter… Ils sont tous ici. Si je veux faire du business avec eux, est-ce qu'il vaut mieux que je sois ici ou à trois heures de voiture ? A six heures d'avion ? Il y a beaucoup de raisons différentes qui ont fait de la Silicon Valley ce qu'elle est, je ne saurais pas dire exactement pourquoi, mais ce que je sais, c'est que maintenant que nous en sommes là, c'est un système qui se nourrit lui-même.

Je ne dis pas que le reste du monde n'a pas d'opportunité pour devenir comme nous. Il y a de bons entrepreneurs partout, à Londres, à Paris… Vous pouvez lancer une bonne entreprise n'importe où dans le monde. Mais ceci étant dit, il y a quelque chose d'unique dans la Silicon Valley qui en fait un endroit spécial pour lancer une entreprise. Il y a une densité plus importante d'entreprises, d'idées, d'investisseurs, d'infrastructures ici que n'importe où ailleurs. C'est tout.

Il y a aussi plus de compétition qu'ailleurs…

Franchement, ce n'est pas la compétition qui m'empêche de dormir la nuit. Si nous avons raison, sur notre idée, sur notre modèle, et qu'un marché se crée, je pense qu'il y aura de la place pour trois à cinq acteurs. Ce n'est pas vraiment un problème. Nous nous concentrons sur notre business, sans trop y penser. Si nous passons trop de temps à nous inquiéter de ce que font nos concurrents, nous perdons cette concentration. Et tout le problème est d'atteindre une masse critique suffisamment tôt pour être installé dans le paysage et convaincre les utilisateurs.

La réalité, c'est que j'ai 23 ans, de toute façon. La pire chose qui puisse m'arriver, c'est de perdre un an de ma vie… A vivre la meilleure expérience de ma vie. Si ça ne marche pas, j'irai de l'avant, je trouverai un autre travail, et voilà. On ne craint pas les risques si on ne s'en préoccupe pas. Cela dit, c'est vrai que j'ai la chance de pouvoir compter sur un réseau de soutien très important : ma famille, mes amis… Je vis dans un environnement où c'est plus facile, car tout le monde me soutient. Et si ça ne marche pas, ce n'est pas très grave.

Merci beaucoup, Gagan.
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