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Le réseau social pour professionnels LinkedIn prévoit d'améliorer son service grâce à des acquisitions stratégiques. LinkedIn souhaite notamment rendre son réseau plus accessible pour les utilisateurs de téléphones mobiles, et ajouter des fonctionnalités utiles à ses membres, selon son PDG Jeff Weiner.

« Nous voulons que vous soyez bons dans le travail que vous avez déjà, » précise Weiner. La phrase peut sembler obscure, mais semble indiquer que LinkedIn pourrait ne pas se concentrer sur les fonctions de recherche d'emploi. Très utilisé par les chasseurs de têtes et les personnes en recherche d'emploi, LinkedIn pourrait se tourner un peu plus vers la prospection de contrats et de clients.

Le réseau compte aujourd'hui plus de 70 millions de membres, et pourrait soutenir sa croissance régulière par des acquisitions, encore jamais réalisées. Une autre piste envisagée par le PDG : recruter. LinkedIn devrait voir ses effectifs croître de moitié avant la fin de l'année, pour passer à 900 employés. Selon Weiner, également ancien vice-président de Yahoo, LinkedIn est aussi en recherche de nouveaux investisseurs. Il ne précise toutefois aucune piste de ce côté-là.

« Beaucoup de gens sont intéressés par ce que nous faisons, » affirme-t-il. « Mieux nous nous portons, plus nous avons d'options. » Et les comptes de LinkedIn sont positifs depuis deux ans maintenant. Selon Weiner, 2010 sera l'année la plus profitable depuis le lancement du réseau social en 2003. En 2008, l'entreprise a réalisé une levée de fonds de 76 millions de dollars, qui sommeille en banque, selon le PDG. « Nous n'y avons pas encore touché, nous n'avons pas besoin d'entamer notre capital. »

Cela pourrait commencer avec les premières acquisitions, que Weiner veut modestes, au moins pour les premières. Même s'il n'est pas encore aussi populaire que Facebook ou Twitter, son audience le rend attirant pour les annonceurs. 45,1 millions de visiteurs uniques en mai 2010, avec un revenu moyen de 107 000 dollars par an. Une audience attirante, donc, et que LinkedIn souhaite continuer à chérir. « Nous allons continuer à nous concentrer sur les professionnels exclusivement. »
Le moteur de recherche Bing n'en finit plus d'ajouter de nouvelles fonctionnalités... enfin aux États-Unis bien sûr puisque la version francophone semble évoluer bien moins rapidement depuis son lancement au mois de juin dernier.

Cette fois c'est sur le terminal d'Apple que l'équipe de développement s'est attardée. En effet, il est désormais possible d'utiliser l'appareil photo du téléphone et de prendre des clichés d'un livre ou d'un CD de musique pour obtenir des résultats de recherche. Bing pour iPhone peut également lire les code-barres.

Cette nouveauté n'est pas sans rappeler Google Goggles, une application similaire initialement développée pour Android et prochainement disponible au sein de la logithèque d'Apple. Cette fois Microsoft semble avoir pris un peu d'avance sur son éternel concurrent. Reste à savoir quand la version iPhone de Bing sera disponible en France...
A l'occasion d'un rendez-vous avec l'éditeur de sécurité Sophos, outre un rappel des menaces de sécurité émergentes, un point sur la loi Détraigne-Escoffier a été réalisé. Déjà, la Cnil, le Clusif ou encore certains professionnels commencent à évoquer cette loi qui a pour but d'obliger les sociétés à informer leurs clients en cas de fuite informatique ou de perte de données. Et ainsi mettre fin à l'hypocrisie régnant entre hackers et entreprises ?

Actuellement au stade de la proposition de loi, le texte porte le nom de deux sénateurs, Yves Détraigne (Union Centriste) et Anne-Marie Escoffier (RDSE) qui veulent mettre en avant les responsabilités informatiques des professionnels. Le projet qui a passé avec succès l'étape du Sénat, vise donc à rendre obligatoire la notification des autorités (Cnil et clients) en cas de perte de données personnelles par une entreprise.

Pourtant, à regarder de plus près, la loi ne devrait pas voir le jour sous cette forme. C'est en tout cas la position de Bruno Rasle, Délégué général de l'Association française des correspondants à la protection des données (AFCDP). Le responsable lance un pavé en estimant que « même si la loi est passée au Sénat, personne ne sait ce que cela va donner. La décision est dans les mains du gouvernement qui a peut-être d'autres sujets à traiter. »

En allant plus loin, on se rend alors compte que le gouvernement pourrait ne pas souhaiter légiférer mais attendrait plutôt de devoir transposer en droit français le Paquet Telecom. Cette refonte de la loi repousserait le projet, pourtant hautement important, à la date du 25 mai 2011 (date butoir pour transposer la directive européenne 2002/58/CE).

A l'heure où certains éditeurs, comme Sophos, estiment que les menaces sont de plus en plus ciblées contre des entreprises et visent à obtenir les résultats de leurs profits financiers, il est donc étonnant que la France ne se soit pas dotée d'une telle législation. De même, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne ou bien encore l'Autriche, la Lituanie, l'Estonie et la république Tchèque obligent déjà leurs entreprises à faire preuve de plus de transparence. Ces Etats sont d'ailleurs les seuls à se faire l'écho de fuite d'argent ou de données dans la presse, sans risquer de poursuite.
Red Hat a annoncé aujourd'hui la disponibilité de son Business Partners Center. C'est un portail dédiés aux partenaires de l'éditeur de solutions open-source, pour leur permettre d'activer des outils de vente, y compris la virtualisation, des solutions plateforme et middleware, et des services de publicité ciblée hébergés dans le cloud.

Le portail intègre également l'enregistrement de contrats, la gestion des souscriptions, des ressources d'apprentissage, des requêtes et mises à jour spécialisées, et la possibilité de soumettre des cas précis. L'intention de Red Hat est de fournir à ses partenaires une solution pour apprendre efficacement à utiliser ses logiciels. Le portail se focalise d'ailleurs sur les nouvelles offres de Red Hat, comme la virtualisation, le cloud, et l'entreprise planche actuellement sur la façon d'aider ses clients à intégrer rapidement leurs plateformes dans le cloud.

« Nous permettons à nos partenaires commerciaux et à nos revendeurs de fournir des solutions Red Hat avec un modèle de consommation flexible. Nous reconnaissons que chaque entreprise a des besoins spécifiques, et notre stratégie de cloud permet cette flexibilité en laissant les clients décider du déploiement de leur système, de leurs ressources de virtualisation, et de leurs solutions de middleware, » explique le vice-président de Red Hat, Mark Enzweiler. « Aujourd'hui, avec le Red Hat Business Partners Center, il est plus facile pour nos partenaires d'apporter ces technologies à leurs clients. »
Le français Bluekiwi a lancé courant juin la version « Summer 10 » de son enterprise social software qui pour la première fois permet d'intégrer en direct les informations émanant de médias tels que Twitter et Facebook au réseau social de l'entreprise. Cette nouvelle édition inaugure également le suivi en temps réel des conversations, ainsi que de nouvelles fonctions de personnalisation permettant d'adapter l'interface de l'outil aux prérogatives de l'utilisateur.

Le réseau social professionnel de BlueKiwi, au sein duquel l'entreprise doit pouvoir centraliser les échanges internes aussi bien que les conversations externes (clients, prestataires, etc.) s'ouvre donc maintenant aux services tiers, à commencer par les deux médias sur lesquels se cristallise l'attention : Facebook d'une part, Twitter de l'autre, l'idée étant que l'entreprise doit pouvoir intégrer à ses processus de décision et d'analyse ce qui se dit d'elle à l'extérieur. Prolongement de cette optique, le suivi en temps réel des informations doit offrir une réactivité maximale.

« C'en est fini de la distinction entre intranet et internet », nous confiait récemment lors d'un entretien Carlos Diaz, PDG de BlueKiwi Software, louant l'intérêt de sa plateforme devant permettre « d'étendre la conversation aux frontières naturelles de l'entreprise, avec d'un côté des communautés internes à l'entreprise et de l'autre des groupes ouverts, au sein d'ensemble permettant de basculer facilement des informations de l'un à l'autre ».

Une instance gratuite de Bluekiwi Summer 10 peut être ouverte gratuitement sur le site de l'éditeur.
Dans un communiqué, le procureur général de l'État du Connecticut explique qu'il compte lancer une enquête sur les pratiques de Google et ses Google Cars. Cette initiative serait même approuvée par plus de 30 autres États américains. L'affaire de la collecte de données WiFi sans autorisation rebondit encore.

Par une lettre, le responsable du Connecticut explique que : « Les consommateurs ont le droit et le besoin de savoir quelle information personnelle (e-mails, navigation Web et mots de passe) a pu être collectée par Google, comment et pourquoi. Google doit être clair, expliquer comment et pourquoi il a intercepté et sauvegardé de l'information privée diffusée à travers des réseaux sans fil de particuliers et d'entreprises. »

Le texte a le mérite d'être clair et signifie que certaines autorités américaines n'entendent pas laisser Google s'en tirer avec de simples excuses et des garanties d'effacement des données. Déjà, les Cnil européennes avaient largement critiqué la position de la firme, cette fois les responsables fédéraux se mettent dans la danse.

Pourtant, Google avait donné sa vision de l'affaire dans un rapport d'expertise consacré au logiciel de captage utilisé par les Google Cars. L'expertise commandée par Google explique bien qu'aucune donnée bancaire n'a été prélevée. Le rapport montre aussi que le logiciel utilisé a bien pour finalité l'enregistrement de données. Pour sa défense, Google estime que les informations collectées sont « fragmentaires » et n'ont jamais été utilisées.

Dernière information en date en France, après enquête la Cnil expliquait que Google a bien « enregistré des mots de passe d'accès à des boites mail, à l'insu des personnes. De même, la firme a enregistré des extraits de contenus de messages électroniques ». La Cnil attend donc de rendre des conclusions définitives avant de demander l'effacement des données.
le 22/06/2010 à 22:35
Du nouveau avec Eclipse
Eclipse est une plateforme de développement pour de nombreux langages. Comme chaque année, il y a un grand rassemblement autour de cette plate-forme. Cette année, les nombreux points marquants sont :

Une étude montre que Eclipe est plus utilisée sur Linux et Mac. Les 3 langages les plus utilisés sont : Java, C/C++ et PHP. Dans les autres catégories, les grands gagnants sont Jquery, Apache Tomcat, MySQL.

Dans les prochains jours (exactement le 23 juin), la nouvelle version de Eclipse 3.5 sera dévoilée avec l'ensemble des nouveautés.La nouvelle génération de Eclipse (version 4) sera aussi disponible très prochainement.

- De plus en plus de développeurs Eclipse sur Linux
le 22/06/2010 à 22:12
XMP PHP Toolkit 2.0
La nouvelle version de cette barre vient de sortir. En quelques mois "XMP PHP Toolkit" ouvre sa compatibilité avec différents OS supplémentaires par rapport à la version précédente : Debian, FreeBSD, MAC OS X.

Cette nouvelle version est maintenant compatible PHP 5.3, et permet d'intégrer des classes XMP d'Adobe. Comme ceci, elle vous permettra d'ouvrir un fichier, en extraire les métadonnées et les indexer.

Cette barre lit les fichiers comme les images (jpeg, eps, pdf, psd), l'audio (mp3, wav), la vidéo (avi, mpeg et mov).

- XMP PHP Toolkit 2.0 annonce
Nouvelle MàJ : Contactés par nos soins, l'équipe de Curiosphere.tv reconnaît être l'auteur de la vidéo. « La vidéo est destinée à un public jeune, vu que la loi Hadopi est censée commencer aujourd'hui, d'où le côté animation pour enfants ». Concernant la mention « production: Hadopi », la communication du site nous informe qu'il s'agit là d'une « énorme erreur, elle a été modifiée ». Ce qui est le cas. La vidéo, et le message restent,eux...

MàJ : L'hadopi vient de nous certifier que cette vidéo n'avait pas été produite par ses services. Pourtant sur le lien « infos producteur » la mention Hadopi est bien écrite. Etrange...

Une vidéo destinée au jeune public montre les bienfaits de la loi Hadopi. Produite par un auteur pour l'instant inconnu, et diffusée sur le site Curiosphere (site d'éducation de la chaîne France 5), cette vidéo montre comment agit « Super Crapule », un méchant internaute téléchargeur.

Captain Hadopi, un douteux mélange de Superman qui envoie des e-mails comme des Kameha-Meha, arrive pour corriger l'internaute coupable de téléchargement illégal. Si l'accent se veut pédagogique il fait néanmoins référence aux sanctions prévues par la loi (riposte graduée ou emprisonnement et amende).

De même, la dernière phrase fait référence au téléchargement légal. Pour autant, la carte Musique-jeunes, censée représenter la réponse légale au téléchargement n'est à ce jour, toujours pas mise en place. Elle devait être annoncée le jour de la Fête de la Musique.
Selon le magazine italien La Repubblica, Google serait en train de développer un système de paiement à destination des éditeurs de contenus souhaitant développer davantage leurs stratégies de monétisation. Baptisée Newspass, cette plateforme de marché serait déjà en phase de test. La firme de Mountain View aurait d'ailleurs contacté plusieurs éditeurs souhaitant participer à cette phase expérimentale.

Il faut dire que le moteur de Google News a été plusieurs fois le centre de diverses polémiques. Rupert Murdoch, à la tête d'un empire médiatique comprenant entre autres le New York Post, le Wall Street Journal ou le Herald Sun, n'a jamais accepté que le contenu de ses magazines soit accessible au travers d'un site Internet tiers freinant alors la stratégie marketing de chacune de ses propriétés. Au mois de novembre dernier, M.Murdoch envisageait de retirer la totalité de ses magazines de l'index de Google et annonçait différents modèles de souscriptions payantes. Google avait réagi en limitant les accès gratuits aux actualités premium à cinq articles par jour et par utilisateur.

En juillet 2009, l'Associated Press a décidé de renforcer ses mesures de sécurité, notamment en ce qui concerne les violations de droits d'auteurs sur la Toile. AP a ainsi placé un système de tatouages électroniques au sein de ses dépêches afin de traquer les sites Internet sur lesquels les communiqués électroniques ont été publiés et, le cas échéant, d'assigner en justice les utilisateurs frauduleux.

Dans ce contexte, le système Newpass de Google pourrait alors faire sens. Selon La Repubblica, les internautes seront en mesure de s'identifier sur les sites Internet partenaires avec un identifiant unique, un peu à la manière d'OpenID ou Facebook Connect. Pour chacun des magazines l'internaute ajustera le mode de souscription ou de micro-paiement. Par la suite, lorsque l'utilisateur rencontrera du contenu payant au travers du moteur de Google il sera invité à s'identifier sur le système de paiement Checkout pour y accéder.

Notons que ce n'est pas la première fois que Google prend des mesures pour répondre aux attentes des ayants-droits. Au mois de mai dernier nous rapportions que la société planchait également sur une bibliothèque de livres numériques baptisée Google Editions. Ce dispositif permettrait à l'éditeur de figurer au sein d'un moteur de recherche dédié de Google et de commercialiser ses oeuvres directement sur son propre site Internet. De son côté Google prélèverait une commission sur chacune des ventes.
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