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La société Web.com, proposant un service de création de sites Internet à destination des professionnels, vient d'annoncer le rachat de Register.com pour 135 millions de dollars.

Le bureau d'enregistrement de noms de domaine Register.com bénéficierait d'une base de 800 000 clients. Cette acquisition devrait permettre à Web.com d'augmenter ses revenus de l'ordre de 80%. La transaction sera effectuée par un premier versement de 20 millions de dollars à Register.com suivi d'un emprunt sur le long terme.

Les deux sociétés offrent des services complémentaires et regrouperont au total un million de clients. Dans un communiqué officiel, David Brown, président et PDG de web.com, explique : "nous sommes très satisfaits de notre accord (...) qui se traduira par des produits très complémentaires, de nouveaux canaux de ventes et de nouvelles capacités techniques pour web.com".

Selon les données de RegistrarStats, Register.com se trouverait actuellement en 10e position sur le palmarès des bureaux d'enregistrement. Le marché serait dominé par le trio GoDaddy avec 36 756 227 noms de domaines commercialisés ces trente derniers jours, eNom (9 685 474) et Tucows (7 793 231). Pour sa part Register.com aurait recueilli 2 362 675 d'enregistrements depuis le 16 mai 2010.
Lors des assises du très haut débit, certaines pistes ont été évoquées pour financer le développement de la fibre optique. Celle du sénateur de l'Eure, Hervé Maurey (Nouveau Centre) a retenu l'attention puisqu'une fois encore, elle propose de rehausser les tarifs des forfaits Triple-Play. L'idée est donc de trouver les ressources dans les poches des internautes…

La proposition est loin d'être saugrenue puisque le sénateur Maurey a été missionné par Michel Mercier, ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, et Nathalie Kosciusko-Morizet pour trouver de nouveaux financements pour le très haut débit. La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique a toujours émis le souhait que 75% de la population ait accès à la fibre optique d'ici à 2020, et 100% en 2025.

Pour cela, il faudrait dégager une enveloppe de 30 milliards d'euros. De quoi susciter des idées. D'où la proposition du sénateur qui a expliqué au site ITespresso qu'il comptait « adresser un rapport d'étape au Premier ministre ce mois-ci et le rapport définitif sera rendu au 1er septembre ». La chose est donc sur les rails.

Pour autant, le risque de voir des zones moins bien couvertes existe toujours, malgré la volonté de fibrer tout le territoire. A l'heure actuelle, il existe déjà plusieurs vitesses de connexion. Pour le même prix, tous ne sont pas logés à la même enseigne.
C'est dans les « War rooms » de Londres, véritable bunker dans lequel les responsables britanniques se réfugiaient durant la seconde guerre mondiale que l'éditeur de sécurité Websense a lâché quelques indiscrétions sur sa vision de la sécurité. Son président, Dan Hubbard, évoque pour Clubic les réseaux sociaux, le Cloud computing et la sécurité des mobiles.

Depuis que Websense a opéré le rachat de Defensio (Karabunga Inc), l'éditeur cherche à renforcer sa présence sur la sécurité des réseaux sociaux. En prenant en charge un plugin antispam pour les blogs, forums et autres sites communautaires (notamment via le blocage des commentaires indésirables), Websense cherche à se faire une identité sur les réseaux sociaux.

Dans cette optique, Dan Hubbard, le président de Websense commente l'évolution dans la manière d'apporter une brique de sécurité au Web 2.0. Il explique : « 10 % de nos clients ont supprimé totalement l'accès aux réseaux sociaux. Il y a quelques temps, cette part était de 50 %. Du coup, c'est une bonne chose car les gens ne comprennent en général pas le fait d'interdire purement l'accès à ces sites ».

Dans la foulée, l'éditeur propose, parmi ses solutions professionnelles un « plugin de sécurité » pour Facebook dans les entreprises. Il semble donc que le choix de la société soit de conserver une certaine visibilité sur ces outils.

S'il n'y a pas eu de réelles annonces au programme de ce rendez-vous avec la presse, l'éditeur de sécurité Websense a tenu à poser quelques considérations de sécurité sur les « tendances » du moment. Tout d'abord sur le Cloud computing, Dan Hubbard assène quelques critiques : « Souvent, les professionnels assurent peu de suivi dans leur politique de sécurité alors qu'il est important de suivre une organisation sur le long terme pour qu'une politique soit suivie et surtout adopte les bons choix. Le danger du Cloud est que certains vont s'y lancer mais qu'il faudra faire des mises à jour, être au fait des évolutions de la technologie, il est donc important de savoir dans quoi chacun se lance ».

Enfin à la question de savoir quelle est la prochaine grande menace à venir, Dan Hubbard estime que les hackers vont tendre vers les mobiles. « C'est le prochain enjeu » estime le président de la société. Il lance même quelques attaques placées en tentant d'anticiper l'avenir : « Par exemple, nous voyons qu'avec l'iPad, chacun de nos responsables des ventes en possède un. Mais derrière il est important de savoir quelle sécurité sera ou pourront être appliquées. Nous voyons qu'il n'y a pas grand chose derrière pour l'instant... ». Rien de bien méchant pour l'instant mais il semble que, déjà, certains éditeurs de sécurité s'inquiètent des menaces futures.
le 17/06/2010 à 20:19
CodingTeam 0.93
CodingTeam est un système de forge pour logiciel. C'est un projet libre, très léger, réalisé en PHP.

Cette 5ème grosse évolution se voit doter de nouvelles fonctionnalités comme :
- Solution multilangues
- Gestion des sources (Subversion ou Mercurial)
- Suivi des activités et des flux
- Forums
- Statistiques SVG
- Gestion des bugs

Bien sur un ensemble de correctifs ont aussi été apportés.

- CodingTeam 0.93 communiqué
le 16/06/2010 à 20:14
Google Earth est disponible sur iPad
Grâce à sa mise à jour 3.0, l'application mobile de Google Earth est désormais universelle et fonctionne depuis quelques jours sur iPad.

Pour l'occasion, l'application s'est vue enrichie d'images en haute résolution et d'une navigation optimisée pour la tablette d'Apple. Si les affichages 3D des bâtiments sont absents, les infos Wikipédia, les photos Panoramio, les routes ou encore les reliefs sont quant à eux présents. Google Earth sur iPad intègre également des éléments tirés du carnet d'adresse de l'utilisateur, et gère également la géolocalisation. Rendez-vous sur l'App Store pour la télécharger gratuitement.
Fin mai, le sénateur Masson (Moselle) s'était attiré les foudres des internautes en suggérant que soit levé l'anonymat derrière lequel peuvent se retrancher les auteurs d'un blog. Ses arguments n'ont semble-t-il pas échappé au député UMP André Wojciechowski (Moselle également), puisque ce dernier vient de demander, par le biais des questions écrites au gouvernement, que l'on s'interroge sur les dérives qu'est susceptible d'entrainer l'anonymat « dans les discussions sur Internet ». Lui s'intéresse tout particulièrement aux messageries en ligne.

« L'évolution constante des réseaux proposés sur le web incite les internautes à communiquer de plus en plus ouvertement sur des sites de discussion. Le couvert d'un certain anonymat laisse s'installer un régime de liberté de parole qui va à l'encontre du droit et occasionne quelques fois des écrits qui peuvent être considérés comme diffamatoires », indique le député dans une question adressée au ministère de la Prospective et de l'économie numérique.

« Afin de rendre plus responsables les utilisateurs du dialogue sur Internet », le député Wojciechowski se demande donc « si le Gouvernement envisage de proposer l'instauration de la personnalisation des messageries Internet par l'obligation de déclarer sa véritable identité ».

Les risques inhérents à la divulgation de son identité en ligne ne lui sont toutefois pas inconnus puisque dans une seconde question écrite, adressée à Nathalie Kosciusko-Morizet, il s'appuie sur une étude pour indiquer « que les jeunes qui communiquent fréquemment sur Internet n'hésitent pas à donner des informations personnelles sans savoir à qui ils s'adressent précisément » et invite à prendre en compte les dérives que pourrait entrainer le « recoupement de ces informations par des personnes mal intentionnées ». De simples questions donc, pour l'instant, qui contribueront sans doute à alimenter l'épineux débat autour de l'anonymat sur Internet.
Au mois de mars 2009 nous rapportions que le navigateur Flock, jusqu'à présent basé sur le moteur de rendu Gecko de Firefox, pourrait se voir remodelé autour du projet open source Chromium. 15 mois plus tard c'est chose faite et une première bêta est disponible au téléchargement pour Windows.

Rappelons que Flock est un navigateur spécialement conçu pour les utilisateurs de réseaux communautaires. Dès son démarrage le logiciel vous invite alors à entrer vos identifiants de connexion sur les sites Internet de Facebook, Twitter, Flickr ou encore YouTube. Un volet latéral droit permettra de suivre les mises à jour de ses contacts et de publier des messages. Flock propose également une gestion globale par groupes de l'ensemble de ses contacts sur différents réseaux. A gauche de la barre d'adresse, l'équipe de développement y a ajouté un bouton permettant de partager rapidement une page en cours de lecture sur Twitter ou Facebook. Toujours dans l'esprit communautaire, la fameuse Omnibox de Chrome est ici complétée par les données publiées au sein de votre entourage. Ainsi, pour un mot-clé donné entré dans ce champ, des occurrences publiées par vos contacts sur différents sites seront immédiatement retournées. Enfin Flock bénéficie de la galerie des extensions initialement développées pour le navigateur Google Chrome.

Le navigateur Flock rassemblerait aujourd'hui 8 millions d'utilisateurs à travers le monde. Au travers des retours d'expérience de ces derniers, l'équipe explique sur son blog officiel que les fonctions de cette nouvelle mouture sont désormais plus discrètes pour une meilleure ergonomie générale. Firefox ne se serait pas révélé assez puissant : "les technologies de Chromium repoussent nos limites un peu plus loin et s'accordent avec notre vision d'un logiciel aussi rapide qu'une fusée. Sur cette plateforme nous n'avons aucune limite".

- Téléchargez Flock 3.0.0.3737 pour Windows
le 16/06/2010 à 20:14
Une première bêta pour Opera 10.60
L'éditeur norvégien Opera Software annonce aujourd'hui la disponibilité d'une première bêta pour son navigateur en version 10.60. La version finale pour Windows, Mac OS X et Linux est attendue cet été.

Au coeur du développement c'est toujours l'optimisation du chargement des pages web qui est mis en avant. Opera est toujours décrit comme le navigateur le plus rapide du marché et serait deux fois plus véloce que la mouture précédente. Les développeurs y ont également ajouté les interfaces de programmation de géo-localisation mises en place par le W3C. Cela devrait par exemple permettre aux internautes d'obtenir des résultats plus pertinents au travers des moteurs de recherche.

Toujours concernant le HTML5, cette bêta embarque le conteneur WebM présenté par Google au mois de mai et qui rassemble le codec vidéo VP8 désormais distribué en open source ainsi que Vorbis pour l'audio. Opera 10.60 bêta offre également la possibilité d'utiliser certains services Internet en mode déconnecté. Cette fonctionnalité est rendue possible grâce à AppCache et Web Workers, deux autres spécificités du W3C.

Le Speed Dial, l'écran d'accueil, est désormais personnalisable et l'utilisateur peut choisir d'afficher de 4 à 25 vignettes de raccourcis ainsi qu'une image de fond spécifique. De son côté le moteur de recherche s'agrémente de suggestions en proposant des résultats de recherche de sites partenaires comme Wikipedia.

- Téléchargez Opera 10.60 bêta
Le cabinet Nielsen a dévoilé hier ses statistiques concernant les usages d'Internet au mois d'avril. Une étude qui révèle que les réseaux sociaux ont le vent en poupe dans les habitudes des internautes : ces derniers représentent en effet 22% du temps passé sur Internet dans le monde.

Ainsi, en avril dernier, les internautes des pays concernés par l'étude - Etats-Unis, Royaume-Unis, Italie, Espagne, France, Allemagne, Suisse, Brésil et Australie - ont passé en moyenne 6 heures sur Facebook, contre 57 minutes en moyenne sur Youtube, 1 heure 21 sur Google et 13 minutes sur Wikipédia.Les blogs font également partie des sites les plus visités, les plus grands consommateurs étant les Australiens (7h19) et les Américains (6h35). Les Français ont quant à eux passés 4h10 en moyenne sur des blogs en avril : « Pour la première fois, les réseaux sociaux et les blogs sont visités par les trois quarts des internautes du monde entier » commente l'étude. « Les visiteurs passent en moyenne 66% de temps en plus sur ces sites qu'il y a un an, soit près de 6 heures en avril 2010 contre 3 heures 31 l'an dernier. »

Les internautes les plus accros à Facebook sont les Australiens avec 7h45 passés sur le réseau social en avril, puis les Italiens (7h) et les Américains (6h43). Les Français y ont quant à eux consacré 4h33. Enfin, les plus studieux sont les Japonais, qui dépassent à peine la demi-heure : 3% seulement des internautes du pays sont d'ailleurs actifs sur le site, contre 66% en Italie et 57% en France. D'autres pays, comme le Brésil, délaissent Facebook au profit d'autres réseaux sociaux comme Orkut : 86% des internautes brésiliens sont ainsi actifs sur ce type de site.

En avril dernier, réseaux sociaux et blogs auront occupé les internautes pendant 110 milliards de minutes. Reste à savoir si les récents débats lancés en mai concernant la protection de la vie privée sur ce genre de sites auront égratigné cette popularité grandissante.
Une page utilisateur de Facebook indiquant un lien vers une page appelée "101 hottest women in the world"... Le piège peut sembler a priori assez grossier, et aurait sans doute été considéré comme un spam par n'importe quel client webmail correct, mais sur Facebook, c'est passé. Le lien renvoyait vers une photographie de l'actrice Jessica Alba avec un lien de clickjacking (une technique de détournement de clic pour récupérer des informations ou infecter un ordinateur).

Autres versions de l'attaque : un présumé livre d'astuces sur Farmville, un visionnage gratuit de Sex and the city 2 ou d'Ultimate fight club, ou les promesses de nombres variables de célébrités légèrement vêtues. I« l est probable que quelqu'un gagne de l'argent avec tout ça, » estime Richard Cohen, de SophosLabs. « Même si nous n'avons pas encore vu d'infection de machines d'utilisateurs par ce biais, c'est tout de même une technique malicieuse, qui conduit des tonnes d'utilisateurs vers des pages de publicité. »

Les experts en sécurité ont renouvelé leur demande à Facebook de s'attaquer plus sérieusement au problème, alors que c'est la seconde attaque de clickjacking en quelques semaines. « Il est clair que Facebook doit mettre en place un système correct d'alerte pour informer les utilisateurs des menaces, » explique Graham Cluley, consultant à Sophos. « Il semble étonnant que le seul endroit où les utilisateurs de Facebook puissent s'informer sur les dernières attaques soit les pages des entreprises de sécurité, plutôt que sur les pages de sécurité de Facebook même. »

Cluley a également recommandé à Facebook d'ajouter des pop-ups ou des messages intersticiels pour vérifier que les utilisateurs aiment réellement quelque chose (les deux dernières attaques utilisaient notamment les boutons "Like" des pages malicieuses). Actuellement, la fonctionnalité est immédiatement activé au simple clic sur le bouton, même lorsque cette action est entreprise sur un site externe. « Même si les attaques n'ont pas encore donné lieu à des transferts d'argent importants pour l'instant, elles démontrent une faiblesse potentielle dans la façon de fonctionner de Facebook, mettant potentiellement les utilisateurs dans une situation dangereuse qui pourrait amener du phishing ou des attaques de malwares, » conclut Cluley.

Selon un récent sondage réalisé par Sophos sur son site web, les utilisateurs de Facebook sont du même avis, qui estiment à 95% - pour 6 000 personnes participantes - que Facebook ne faisait pas assez contre les attaques de vers issus du clickjacking.
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