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Chacun à sa façon, deux des ténors du Web français viennent de débarquer sur la plateforme mobile d'Apple, par l'intermédiaire d'une application gratuite distribuée par l'intermédiaire de l'App Store. D'un côté, Vente-privée.com, chantre du concept du même nom, offre un logiciel dédié à la consultation de ses offres et à l'achat depuis son mobile. De l'autre, le groupe Pagesjaunes, qui ajoute à son annuaire et aux différents outils estampillés Mappy un service dédié à Annoncesjaunes.fr, son site de petites annonces immobilières.

Vente-privée : le concept qui devait débarquer sur mobile

Vente-privée.com, qui revendiquait en début d'année 4,6 millions de clients en Europe et un chiffre d'affaires 2009 de 680 millions d'euros, n'avait pas encore investi la plateforme d'Apple. Lacune comblée cette semaine avec le lancement d'une application du même nom, grâce à laquelle les accros au concept de vente événementielle pourront ne jamais manquer le début d'une opération, même s'ils sont coincés en réunion ou dans les transports. Outre la consultation des fiches produit et la commande, l'application propose un système de notification visant à informer du début d'une opération ainsi qu'un accès aux bandes annonces les dévoilant. Ce faisant, Vente-privée rejoint sur l'App Store d'autres grands noms du e-commerce comme Brandalley ou La Redoute.

Annoncesjaunes.fr promet la visite virtuelle

Elle aussi arrive bien après des produits concurrents telle que le logiciel de SeLoger.com : l'application immobilière d'annoncesjaunes.fr promet un accès gratuit à quelque 725.000 annonces immobilières avec un moteur de recherche capable de tenir compte de la position géographique de l'utilisateur, un système d'alerte, une sauvegarde des annonces consultées et une fiche de visite sur laquelle l'internaute pourra laisser un avis et une note relatifs au bien proposé.
D'après Reuters, qui dit tenir ses informations de sources proches du dossier, Facebook aurait réalisé en 2009 un chiffre d'affaires avoisinant 800 millions de dollars. Ces recettes seraient assorties d'un bénéfice net estimé à plusieurs dizaines de millions de dollars. Lancé il y a six ans, le numéro un mondial des réseaux sociaux confirmerait ainsi qu'il a trouvé la voie de la rentabilité.

Estimés à 300 millions de dollars pour 2008, les revenus de Facebook auraient donc plus que doublé d'une année sur l'autre : un rythme de croissance exceptionnel en ces temps de crise, qui semble n'avoir d'égal que les investissements nécessaires à la gestion de l'audience du site si l'on en croit les bénéfices évoqués par Reuters.

Facebook n'a pour l'instant pas commenté ces informations et ne le fera peut-être pas. « Ils minimisent leurs performances », commente l'une des sources citées par Reuters, selon qui la firme dirigée par Mark Zuckerberg ne souhaiterait pas faire miroiter sa réussite aux yeux du public... et des investisseurs ?
Un nouveau dispositif vient d'être créé contre la fraude sur Internet aux Etats-Unis. Le site Internet Ifraudalert.org permettra aux chercheurs de rapporter chacune des plaintes enregistrées par les internautes comme l'usurpation d'une identité, le piratage d'un compte utilisateur ou le vol d'informations bancaires.

Parmi les participants à ce projet nous retrouvons Microsoft, eBay, Paypal mais aussi l'association des banques américaines ou la FTC, l'organisation chargée de défendre le consommateur et de réguler le commerce. Le groupe Anti-Phishing, composé entre autres de Symantec, McAfee ou VeriSign, est également de la partie et aurait enregistré 410 000 plaintes relatives à des fraudes sur Internet en 2009. Ifraudalert.org bénéficiera aussi de la collaboration de la "National Cyber-Forensic and training Alliance", un groupe de réflexion sur les dangers de l'Internet qui collabore avec le FBI et différents centres de recherche universitaires.

La plateforme Ifraudalerts.org permettra à chaque collaborateur de partager des informations sensibles. En effet, Microsoft explique dans un communiqué : "Jusqu'à présent il n'y avait pas de mécanisme simple via lequel il était possible d'avertir un fournisseur de service ou une banque en cas d'informations compromises ».

Reste à savoir si cette nouvelle alliance portera ses fruits. Récemment les actions groupées ont permis la fermeture de plusieurs hébergeurs spécialisés dans l'envoi massif de spams comme McColo Corp ou Pricewert. Au mois d'octobre dernier, l'agence gouvernementale nigériane EFCC annoncait avoir fermé 800 sites Internet frauduleux et procédé à 18 arrestations.
Le Clusif, ou Club français de la sécurité informatique vient de présenter son rapport 2010 portant sur la sécurité des entreprises. Ce rapport pointe du doigt les manques des professionnels en matière de sécurisation de leurs installations. Cette année, l'accent est mis sur les moyens financiers alloués aux politiques de sécurité mais également sur le manque de pédagogie des éditeurs de sécurité. Explications.

A en croire le Clusif, les budgets de sécurité stagnent depuis 2008. Pire, certains budgets dans le secteur des services, de la finance et de l'industrie ont diminué l'an dernier. Ainsi, dans plus de la moitié des cas (53%), le budget de sécurité des sociétés représente moins de 6% du budget total de l'informatique. Il semblerait que la baisse ou la stagnation des budgets de sécurité soient la conséquence directe des baisses de budgets en général.

Le rapport soulève également le point du manque de pédagogie. Seulement 33% des entreprises mènent des opérations de sensibilisation dans leurs services. Pourtant, en règle générale, les entreprises investissent en majorité dans la création de chartes de sécurité dans 83% des cas.

Autre point fondamental évoqué, le Clusif estime que seulement 41 % des sociétés françaises évaluent l'impact financier lors d'attaques ou de fuites informatiques. Pour autant, ces professionnels pourraient changer d'avis si la loi Détraigne-Escoffier est votée. Cette proposition de loi a déjà passé avec succès l'étape du Sénat. Elle vise à rendre obligatoire la notification aux autorités en cas de perte de données personnelles par une entreprise.

Du coup, les professionnels pourraient s'orienter vers de nouveaux déploiements de solutions de chiffrement. Le Clusif estime que 40% des sociétés interrogées sont déjà dotées d'une telle technologie, notamment pour les portables. Il semble donc qu'elles aient intégré le fait que le principe du nomadisme engendre un besoin d'étendre la sécurité hors du cadre du bureau.
le 18/06/2010 à 20:24
Algorithme de Tri
L'algorithme de tri dans un tableau peut être effectuer de différentes manières et surtout langages.

Le site Dzone publie un article pour montrer la différence de réalisation lorsque vous devez effectuer un tri dans un tableau entre le langage PHP et Javascript.

L'article montre l'utilisation de la fonction array_merge en PHP et du coté javascript en utilisant « concat ».

- Quicksort Algorithm : Difference Between PHP and JavaScript
La société Sencha présentera aujourd'hui une première bêta pour son environnement de production Sencha Touch. Ce dernier permet de développer des applications web riches pour les terminaux tactiles en combinant HTML5, CSS et JavaScript. Cet environnement s'avérerait plus performant sur les navigateurs basés sur le moteur de rendu Webkit tels que ceux de l'iOS, Android et bientôt BlackBerry.

Zippée, cette bibliothèque ne pèserait que 80 Ko et serait capable de prendre en charge plusieurs fonctionnalités des écrans multipoints comme : la tape, la double-tape, le glisser ou encore le "pinch" pour zoomer et dézoomer. Notons également l'intégration native de Ajax, JSON et YQL pour automatiquement charger des données puis les consulter en mode déconnecté grâce au HTML5.

Sencha précise que les sites Internet seront automatiquement ajustés à la résolution de l'écran. Les applications pourront être agrémentées de diverses transitions directement écrites en CSS : glissements de page, dissolution, pop-ups, effets cubiques en 3D... Retrouvez quelques exemples ici. Le téléchargement devrait être disponible dans la journée.
Comme chaque année, la Commission nationale Informatiques et libertés rend son rapport d'activité. Pour cette 30ème version, la Cnil dévoile ses positions sur l'Hadopi, Google Street View ou encore la notification des fuites de sécurité par les professionnels.

Dans son rapport, l'autorité affirme qu'elle a reçu pas moins de 4.265 plaintes en 2009, notamment d'internautes se plaignant de recevoir de la publicité de manière non-sollicitée. Ce chiffre est quasi-identique à l'année passée, preuve que l'activité de la Cnil reste importante au fil des ans. Les secteurs les plus concernés par les plaintes s'avèrent être la banque et le crédit, la prospection commerciale et les télécoms.

Sur le volet Hadopi, la Cnil confirme ses positions. Alex Türk, le président de la Commission précise que « 4 autorisations ont été délivrées à la société Civile des Producteurs Phonographiques (SCPP), à la Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France (SPPF), à la Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM) et à la Société pour l'administration du Droit de Reproduction Mécanique (SDRM) modifiant des traitements ayant pour finalité la recherche et la constatation des délits de contrefaçon commis via les réseaux d'échanges P2P ». Autre point important, d'autres ayants-droit sont en attente d'autorisation de prélèvement des adresses IP, comme l'ALPA par exemple.

Concernant la méthode par laquelle seront recueillies les IP, pour l'instant seul le P2P est observé. Pour autant, certains ayants-droit ou producteurs (comme Dorcel par exemple) ont déjà expliqué qu'une traque sur les réseaux MegaUpload pouvait et avait déjà été effectuée en interne, à des fins de « pure observation ». De son côté, l'Hadopi a toujours affirmé qu'elle ne se refuserait aucune méthode.

Autre sujet majeur de la Cnil en 2009, l'autorité affirme que dans l'affaire de Google et de Street View, elle « a pu accéder depuis le 4 juin aux données souhaitées à partir d'une liaison dédiée sécurisée. Ces éléments essentiellement techniques sont actuellement analysés par les informaticiens de la Cnil. Il est donc encore trop tôt pour se prononcer sur les suites que connaîtra ce contrôle ». Par contre, Alex Türk précise que Google a bien « enregistré des mots de passe d'accès à des boites mail, à l'insu des personnes. De même, la firme a enregistré des extraits de contenus de messages électroniques ». La Cnil attend donc de rendre des conclusions définitives avant de demander l'effacement des données.

Outre les réseaux sociaux et la nécessité « d'agir au niveau européen et de se concerter sur la mise en place d'un système de préservation de la vie privée », selon les mots du sénateur Türk, la Cnil agit également pour les professionnels et soutien la proposition de loi Détraigne-Escoffier. Le projet qui a passé avec succès l'étape du Sénat, vise à rendre obligatoire la notification des autorités en cas de perte de données personnelles par une entreprise. Cette orientation pourrait bien changer, à terme, le mode de fonctionnement de certains hackers et surtout la manière qu'ont certaines entreprises ou administration de sécuriser leurs services.
Le ministère états-unien de la Justice vient de révéler qu'il avait attaqué Oracle devant une cour fédérale pour fraude. Selon le gouvernement, le géant de l'informatique lui aurait facturé « des dizaines de millions de dollars » certains marchés publics.

La plainte a été déposée à l'origine par un employé d'Oracle, Paul Frascella - qui ne travaille plus pour Oracle. Il estimait que les rabais offerts par la société à ses autres clients avaient été cachés aux agences gouvernementales. Il a donc accusé son ancien employeur d'avoir mis sur pied un schéma « pour gruger le gouvernement américain en ne lui proposant pas les remises effectuées à ses clients commerciaux. »

Or, selon les termes de la plainte déposée par le ministère, Oracle devait par contrat « facturer au meilleur prix offert aux clients les plus favorisés. » Les contrats d'administration en cause permettent au gouvernement d'acheter des produits et services depuis un catalogue basique, sans avoir à renégocier les prix à chaque fois avec le vendeur.

Frascella avait déposé plainte en 2007, se référant au False Claims Act (loi sur les fausses déclarations), qui permet aux employés d'une entreprise de la dénoncer s'ils considèrent qu'ils ont grugé le gouvernement. Le ministère de la Justice a rejoint la plainte en avril dernier, avant que les documents de la cour ne soient scellés. Paul Frascella avait rejoint Oracle en 1997 comme spécialiste des contrats, et aurait été entraîné à ne pas offrir les rabais qui reviennent de droit aux agences gouvernementales américaines.
Face aux critiques et à un défaut clairement établi, Orange a décidé de retirer de la vente son logiciel de « contrôle du téléchargement ». Selon le site OWni.fr, l'opérateur aurait décidé de jeter l'éponge définitivement. De même, Orange ne proposera plus ce type de logiciel à l'avenir.

Il faut dire qu'il y avait de quoi déchaîner les critiques. Le logiciel de « contrôle du téléchargement » proposé par Orange pour 2 euros par mois et coupant tout accès au P2P laissait passer quelques belles failles. Certains blogs expliquaient même avoir capturé les paquets envoyés par le logiciel vers Internet, sans la moindre difficulté, puisque ceux-ci transitaient en clair.Orange précise que « 22 personnes ont souscrit à l'offre, mais aucune ne l'avait effectivement activé ». De même, suite à ces déboires, l'opérateur a « décidé de ne pas envoyer les clefs d'activation » nécessaires pour l'installation du logiciel.

Cette expérience aura montré qu'il est dangereux de jouer avec l'ignorance de certains internautes ou de surfer sur l'actualité en proposant des services non-adaptés aux consommateurs. Orange aura simplement voulu devancer le logiciel de sécurisation attendu dans le cadre de la loi Hadopi. L'effet est pour le moins raté.
Brocade vient de lancer des modules Ethernet 10 gigabits et un FibreChannel à 8 gbps pour ses routeurs et ses commutateurs de réseaux dédiés au stockage. L'entreprise souhaite ainsi augmenter la densité de ses deux plateformes filaires pour mieux consolider son réseau et améliorer son niveau de service.

Les deux nouveaux modules sont un serveur lame Ethernet 10G à huit ports pour le MLX, et une carte FibreChannel 8gbps à 64 ports pour son commutateur DCX SAN. La carte MLX double la densité du routeur à 256 ports alors que le serveur lame FibreChannel accroît la densité du backbone DCX et des commutateurs DCX-4S de 33% (respectivement à 512 et à 256 ports).

Selon Brocade, la densité accrue sur les plateformes permettra une flexibilité plus importante, mais réduit le nombre de nouvelles plateformes que ses clients auront à acheter, amenuisant du même coup les dépenses. L'entreprise estime également qu'elles devraient permettre de simplifier la construction et l'exploitation du réseau, et de réduire la consommation énergétique par la même occasion.

Le MLX 10G à 8 ports est déjà disponible au prix de 39 995 dollars. Le module pour datacenters coûte 27 995 dollars, et devrait être commercialisé au cours de l'été. Les modules séparés et les systèmes DCX sont vendus par le biais d'OEMs, et leur disponibilité ainsi que leur coût dépend donc de ces partenaires.
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