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Toujours plus populaire aux États-Unis, le site communautaire Yelp, spécialisé dans les opinions locales des internautes, débarque finalement dans la langue de Molière. Il s'agit d'ailleurs de la première version non-anglophone du site.

Yelp se présente sous la forme d'un portail sur lequel il est possible de rechercher un commerce en particulier et de lire les opinions laissées par les internautes. Différentes catégories sont proposées, de l'animalerie au bar du coin en passant par les services publics ou les salons de beauté. Yelp propose également quelques fonctions communautaires avec par exemple la possibilité d'ajouter à sa liste d'amis des personnes ayant les mêmes centres d'intérêts et se déplaçant dans le même type d'endroits que vous.

Une version mobile, pour l'instant en anglais, est également disponible sur les smartphones Android, BlackBerry, iPhone et Palm Pre. Cette dernière permettra aux mobinautes en déplacement d'obtenir de plus amples informations sur les hôtels et restaurants du coin par exemple. En fin d'année dernière plusieurs rumeurs spéculaient sur un rachat éventuel par Google. Finalement la firme de Mountain View a développé sa propre fonctionnalité baptisée "A proximité". Cette dernière est directement intégrée au moteur de recherche mobile et couplée au service de cartographie Google Maps.

Jeremy Stoppelman, PDG de Yelp, explique sur son blog officiel : "Mesdames et Messieurs, Yelp débarque en Europe ! Dotée de fortes traditions culinaires, artistiques et culturelles, la France était un choix naturel pour le lancement de notre premier site non-anglophone".
L'éditeur d'antivirus roumain BitDefender propose désormais son propre service de réduction d'URL, nommé Saf.li.

La particularité de cet URL shortener par rapport aux autres, c'est que BitDefender s'assure de la viabilité du site sur lequel l'adresse raccourcie renvoie. Chaque mini-URL créée bénéficie d'une page de statistiques, à l'instar d'autres services du même type comme Bit.ly, mais avec, en plus, un rapport de scan qui garantit que la page ne contient ni virus ni procédés de phishing.

Saf.li offre ainsi un service supplémentaire rassurant qui aidera sans doute le site à trouver sa place dans le petit monde des simplificateurs d'URL, très utilisés sur les réseaux sociaux, et en particulier sur Twitter.
Alors que l'Hadopi promet d'envoyer les premiers e-mails pour la fin du mois de juin, certains internautes ont déjà reçus de faux messages d'alerte. Certains sites jouent sur l'actualité pour tenter de mettre en défaut les communications de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet. Même un faux compte Twitter existe.

Certains blogs commencent à montrer comment il est possible de brouiller les communications de l'Hadopi. Il semble donc que certains sites permettent d'envoyer des faux e-mails d'alerte en cas de téléchargement illégal. La riposte graduée avant l'heure. Pour autant, rien de tout cela n'est vrai. Contactée par nos soins, l'Hadopi a bien confirmé qu'« il n'est pas possible que les premiers envois aient été faits ». Même si le faux compte Twitter de l'Hadopi reprend l'information…

Concrètement, les premiers envois dépendent des acteurs du numérique mais aussi d'une volonté politique. La riposte graduée sera effective lorsque la Cnil aura donné son accord pour la collecte automatisée d'adresses IP par les ayant-droits. D'un autre côté, les décrets d'application devront être publiés après décision du ministère de la Culture et de l'Intérieur. Sans ces documents officiels, aucun envoi n'est possible…

Parallèlement, la loi Loppsi, chargée de sanctionner les délits de contrefaçons commis en ligne prend du retard. Déjà votée par l'Assemblée nationale, le Sénat doit encore se pencher sur le texte porté par le ministère de l'Intérieur. La chambre haute a donc décidé de reporter la lecture du texte. Pour éviter que la loi ne prenne trop de retard, le gouvernement a décidé de mettre les pieds dans le plat. Sur PCInpact, il explique que « le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI) sera inscrit, à la demande du Gouvernement, à l'ordre du jour de la session extraordinaire de septembre au Sénat ».

Charmant programme qui attend les internautes. Dès le 21 juin, l'Hadopi se mettra en place et la loi Loppsi 2, introduisant le filtrage de sites et les espions logiciels de la police, devrait finalement être examinée par les sénateurs à la rentrée. Un programme chargé.
Lors de la conférence Web 2.0 Expo, Microsoft a présenté hier le service web Spindex qui promet de rassembler sur une même page l'ensemble de vos activités communautaires au travers de différents réseaux sociaux.

Lili Cheng, la responsable générale du département de recherche Microsoft FUSE, explique dans un billet que les réseaux communautaires "ne marquent que le début d'une transformation plus large qui changera de manière radicale le web". Avec Spindex, l'internaute sera en mesure de concentrer les mises à jour de ses contacts sur Twitter, Facebook et de repérer les tendances globales qui se dégagent de ces activités. Le service collecte également les notes enregistrées au sein d'Evernote ou tout autre flux RSS.

Plus qu'un simple agrégateur de contenu personnalisé, Spindex embarque également l'interface de programmation de Bing afin de suggérer du contenu relatif à une entrée permettant d'approfondir un sujet de discussion. Actuellement en "Technical Preview", Spindex est disponible sur invitation à partir de cette page.
Des députés américains viennent de publier une proposition de loi pour garantir la protection des données privées des internautes. Dans sa version actuelle, elle s'appliquerait à toute entreprise ou association qui collecte les informations de plus de 5 000 personnes en une année.La proposition de loi (pdf en anglais), qui émane de deux membres de la sous-commission du Congrès sur les Communications, technologies et Internet, Rick Boucher et Cliff Stearns, veut définir quelles informations peuvent être enregistrées et utilisées dans une stratégie d'opt-out (où l'internaute doit expressément signaler qu'il ne souhaite pas voir ses données utilisées), et celles qui devront requérir son consentement.

La proposition de loi distingue deux catégories de données : celles dites protégées et celles confidentielles. Les premières comprennent entre autres le nom, les adresses email et postale, les empreintes de doigts et scanners rétiniens, les adresses IP et les numéros de Sécurité social et de carte de crédit. La deuxième catégorie inclut les dossiers médicaux, l'origine ethnique, les informations financières, la géolocalisation précise et les orientations sexuelle et politique.

Pour cette catégorie la plus confidentielle, la proposition de loi prévoit qu'une organisation « ne peut collecter ou divulguer aucune information sans avoir affiché au préalable les conditions de respect de la vie privée, et obtenu une autorisation explicite de l'internaute. » Pour les informations protégées, une organisation ne doit pas « collecter, utiliser ou divulguer de telles informations pour aucune raison, sauf si une note sur la vie privée a été affichée et que l'internaute a donné son consentement. » Différence de taille dans le cas des données protégées : le consentement peut être implicite.

La proposition de loi veut également limiter « la possibilité de partager les données avec des tiers si un consentement explicite n'a pas été donné d'abord » par l'internaute. Ces règles ne s'appliqueraient évidemment pas pour les agences gouvernementales américaines.

La proposition de loi n'a pas été très bien accueillie outre-Atlantique. Si on se doute que les lobbies pro-publicité estiment qu'elle va trop loin, les avocats du droit à la protection de la vie privée n'en sont pas beaucoup plus heureux : elle serait inadéquate, car elle utilise le principe de la déclaration de politique de protection de la vie privée, qu'ils considèrent comme une forme d'opt-out sur de nombreux sites qui l'appliquent déjà. Du côté des groupes commerciaux et publicitaires, on argumente que le texte est trop flou, et pourrait tout simplement entraver leur capacité à employer de la publicité ciblée sur des sites web.
Selon une récente étude menée par l'agence Lightspeed Research, les enchères en ligne en France sont sur le déclin : en moyenne, seulement 25% des français ont participé à des enchères en ligne dans les 6 derniers mois, contre 64% des anglais et des allemands.

Une constatation qui souligne la perplexité des internautes français face à ce type de pratique, à une heure où des sites d'annonces comme Leboncoin.fr ou Priceminister grignotent de plus en plus le marché des enchères en ligne. Ainsi, 55% des internautes qui ne participent pas aux enchères sur le Net expliquent qu'ils sont méfiants à l'égard de ce genre de service.

L'enquête révèle également que les français adeptes des enchères en ligne se tournent majoritairement vers les produits neufs, délaissant à 48% les objets de seconde main. 28% n'enchérissent d'ailleurs que sur des produits jamais utilisés auparavant.

Mais l'exigence ne se fait pas à n'importe quel tarif : c'est évidemment la recherche des prix les plus bas qui poussent 25% des français à se tourner, encore aujourd'hui, vers des sites comme Ebay. 72% des adeptes estiment qu'ils paieraient leurs achats forcément plus chers en magasin que sur les sites d'enchères. Néanmoins, un tiers des utilisateurs ne prennent pas la peine de comparer les prix appliqués sur le service avec ceux proposés sur des sites de ventes en ligne standards.

On notera au final que si les français amateurs d'enchères en ligne ne sont pas les plus nombreux, ils affichent tout de même un enthousiasme certain face à cette pratique : 21% admettent aimer l'excitation provoquée par la participation à des enchères sur Internet. 40% avouent également se coucher parfois plus tard, et 15% se lever plus tôt, pour enchérir. 6% ont même déjà réglé leur réveil au milieu de la nuit pour être sûrs de ne pas laisser filer l'objet convoité.

Selon Ralph Risk, directeur marketing de Lightspeed Research, les réticences des français prendraient leur source dans la crainte des produits contrefaits. Et ce n'est sans doute pas un tort, puisque sur les utilisateurs du service, 14% indiquent être déjà tombés sur des imitations. « Le secteur des enchères en ligne ne capte qu'un quart des consommateurs français là où il séduit deux tiers d'acheteurs au Royaume-Uni et en Allemagne. Il appartient donc aux sites d'adresser les craintes exprimées par les consommateurs, en particulier la peur des contrefaçons. » conclut Risk.
Dans l'une de ses dernières dépêches Reuters rapporte que le géant du web Google a demandé à un juge de la cour de Californie d'être blanchi dans le cas où son moteur de recherche pointerait vers un lien de téléchargement d'un fichier illégal hébergé sur le site Rapidshare.

Cette requête fait suite à une plainte déposée l'année dernière par la maison de disque Blue Destiny à l'encontre de Google, Microsoft et Rapidshare. L'éditeur expliquait en effet que Rapidshare était un site sur lequel circulait beaucoup de contenus illégaux et que les moteurs de recherche en facilitaient son accessibilité. En effet, pour déterminer la popularité d'un site Internet, l'algorithme de Google se base, entre autres, sur le nombre de liens pointant vers ce dernier. Dans le cas présent, les divers forums contribuent donc à une meilleure indexation de la plateforme de Rapidshare. Si au mois de mars le plaignant a retiré cette plainte, Google a tout de même décidé de clore cette affaire en déposant à son tour une plainte contre le label afin de certifier son innocence.

Bien entendu cette affaire devrait avoir un impact plus général. En effet, si le juge en question venait à trancher en faveur de Google, l'industrie des médias ne pourrait alors que difficilement empêcher la montée en puissance des réseaux de distribution parallèles de contenus illégaux. Dans le cas contraire, Google devrait placer plusieurs filtres sur son moteur.
M6 Mobile a récemment lancé une "option communautaire", qui permet de bénéficier pour seulement un euro par mois d'un forfait internet limité à (seulement) Facebook et Twitter. Elle part du constat qu'un grand nombre de jeunes mobinautes n'accèdent qu'à ces deux sites internet. Elle se destine donc aux abonnés qui ne bénéficient pas déjà d'une option internet et qui se contenteront de ces deux réseaux sociaux.

L'opérateur virtuel né d'un accord de licence de marque entre Orange et la chaîne de télévision M6 (maison mère de Clubic) tombe à son tour dans le travers de l'illusion de l'"illimité" décoré d'une belle étoile. Si l'option "Facebook et Twitter en illimité 24 h / 7 j" est bien illimitée en temps, elle est en revanche bridée au-delà d'un quota de 500 Mo. Reste qu'en étant limitée, par définition, aux sites internet (et non aux applications) Facebook et Twitter, exclusivement en version mobile, ce quota est plutôt confortable. Les échappées sur d'autres sites internet et sur d'autres rubriques du portail Orange World que la page d'accueil et le service "mes communautés" sont quant à elles décomptés du forfait ou du crédit restant.

L'offre soulève en outre l'épineuse problématique de la neutralité du Net, avec un accès à internet à la carte. Le principe de la neutralité du réseau veut pour rappel que le fournisseur d'accès à Internet, notamment, n'applique aucun filtrage sur le réseau.

L'option communautaire est réservée aux abonnés du forfait bloqué 1 h 30 ou 2 h. Elle est disponible dès aujourd'hui et jusqu'au 9 juin 2010, date à laquelle elle pourra, ou non, être reconduite.
Pas la peine de sauter sur un moteur de recherche pour chercher une version testable du futur navigateur de Microsoft : la deuxième pré-version d'Internet Explorer 9 est disponible ici. Pour l'instant, ce n'est ni plus ni moins qu'une fenêtre remplie de liens vers des tests avec un menu de signalement des bugs. Pas d'interface livrée, mais l'intérêt pour les développeurs est surtout d'en savoir un peu plus sur le moteur du futur Internet Explorer.

Dans le débat Flash contre Html 5, d'abord, IE 9 donne son suffrage au second. Les balises vidéos ne sont pas encore prises en charge, mais le couple Html 5 / CSS 3 est bien intégré. Microsoft a d'ailleurs communiqué sur le sujet, annonçant qu'à l'instar d'Apple, son navigateur n'intégrerait pas Flash, et prendrait en charge nativement le codec H.264.

Dans sa pré-version, Microsoft donne un aperçu des fonctionnalités qui seront implantées dans son navigateur. Redmond avait annoncé une refonte du moteur d'exécution Javascript avec Chakra, et son arrivée permet effectivement un affichage plus rapide. Une batterie de tests en tous genres est disponible sur la Preview, notamment sur les performances avec Flickr Explorer ou Browser Flip.

Côté résultats Acid 3, le score de cette seconde pré-version est de 68. La Platform Preview 1 affichait un score de 55. On est donc bien au-dessus d'Internet Explorer 8, qui plafonne à 20, mais encore très loin derrière la note parfaite de 100 pour Chrome, Opera et Safari. Il faudra néanmoins attendre une prochaine définitive pour juger, même si Microsoft a déjà annoncé que la note ultime n'était pas forcément un but.
Yahoo! n'a pas encore fini sa provocation envers Google : après les déclarations quelques peu douteuses de sa patronne Carol Bartz, le portail américain tacle ouvertement le géant de Mountain View dans le cadre de sa nouvelle campagne publicitaire ciblant les Etats-Unis, estimée à 85 millions de dollars.

L'attaque prend place dans une publicité dévoilée hier. La vidéo commence par présenter une page blanche, affichant juste un champ de recherche, et qui rappelle forcément Google. « Quand vous regardez cette page, rien ne vous retient. Vous venez à cet endroit pour mieux en repartir » explique la voix-off. Arrivent alors joyeusement les icônes des services de Yahoo! : « Chez Yahoo, nous avons une vision différente. Votre page d'accueil n'est pas vide ou anonyme. Elle ne vous met pas à la porte. C'est un endroit qui vous connaît, un endroit où vous trouvez des choses qui vous correspondent, un endroit qui vous surprend et où vous voulez rester ». On comprend un peu mieux où voulait en venir Carol Bartz quand elle évoquait le moteur de recherche de son concurrent, jugé à l'évidence trop minimaliste.

Yahoo! mise gros sur cette nouvelle campagne publicitaire, après l'échec de la précédente, datée de l'automne dernier et estimée à 100 millions de dollars. A la suite de cette dernière, la PDG du portail avait déclaré qu'elle n'avait pas eu d'impact sur la fréquentation du site.

« La mission de Yahoo! est désormais de convaincre les consommateurs que le portail est un endroit depuis lequel on peut naviguer sur le Web dans sa totalité » , a déclaré Jeff Goodby, le co-président de l'agence de publicité responsable de la campagne. Cette première publicité n'en est que le commencement : elle devrait s'étendre sur tout l'été et sur différents médias, du Web à la télévision en passant par des opérations de street marketing.

Reste à savoir si taper ouvertement sur les doigts de la concurrence est le moyen le plus efficace de convaincre les internautes d'utiliser les services de Yahoo!... Google restera-t-il de marbre face à ces provocations ?
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