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Après deux mois de tergiversations diverses, Google a finalement pris le mors aux dents en Chine. Depuis lundi soir, les internautes qui tentent de se connecter à google.cn sont redirigés vers la version hongkongaise du site, google.com.hk, sur laquelle ne sévit aucune censure. La firme estime ainsi avoir trouvé une solution parfaitement légale de se soustraire aux conditions fixées par Pékin et dit vouloir maintenir ses activités commerciales dans l'Empire du milieu. Celles-ci n'auront toutefois de raison d'être que si le gouvernement chinois ne réagit pas à cette provocation par un blocage pur et simple des services Google pour les internautes du continent.

Depuis le début de l'année, la situation s'est tendue entre le moteur de recherche et la Chine. Google estime en effet avoir été victime d'une vague d'attaques informatiques de grande ampleur visant des militants des droits de l'Homme. Le 12 janvier dernier, il annonçait qu'il irait jusqu'à cesser ses activités en Chine si l'obligation de censurer les résultats de son moteur de recherche n'était pas levée. Le moteur avait alors procédé à une réintroduction partielle de certains résultats interdits par Pékin, illustrée par le retour immédiat de la fameuse photo du militant faisant face aux tanks sur la place Tiananmen sur la version chinoise de Google Images. Google.cn, le 13 janvier

Faute d'accord satisfaisant avec le gouvernement chinois, Google en est donc venu à opérer cette redirection, transparente pour l'internaute chinois, vers la version dédiée à Hong Kong de son moteur.

« Trouver la bonne solution pour respecter notre promesse de ne plus censurer la recherche sur Google.cn a été difficile », commente la firme dans un communiqué. « Nous pensons que cette nouvelle approche consistant à fournir une recherche non censurée en chinois simplifié à partir de Google.com.hk est une solution raisonnable aux difficultés que nous avons rencontrées - elle est parfaitement légale et améliorera significativement l'accès à l'information pour les gens qui vivent en Chine ».

« Nous espérons que le gouvernement chinois respectera notre décision, bien que nous soyons conscients qu'il pourrait décider de bloquer l'accès à nos services à tout moment », ajoute-t-il, en précisant que du fait d'une surcharge prévisible sur les serveurs hébergeant Google.com.hk, des interruptions de service sont à prévoir. Sur une page spécialement mise en place pour prévenir des dysfonctionnements sensibles depuis la Chine, le moteur de recherche apparait comme étant toujours accessible. En revanche, YouTube et Blogger semblent inopérants.Tiananmen déjà censurée

Un coup pour rien ? Mardi matin, les internautes qui se connectent depuis la Chine continentale à Google.cn ou Google.com.hk ne sont pas en mesure d'afficher les pages de résultats liées à Tiananmen. Ils voient alors un message d'erreur témoignant d'une erreur réseau ou d'une impossibilité d'afficher la page désirée.

S'ils n'ont pas encore indiqué quelle sera la politique de censure appliquée à Google Hong Kong, les officiels chinois ont d'ores et déjà condamné la décision prise par le moteur. « Google a violé une promesse écrite qu'il avait faite quand il est entré sur le marché chinois en arrêtant de filtrer son service de recherche et en blâmant la Chine dans ses insinuations relatives à de prétendues attaques informatiques », a fait savoir dès lundi soir un représentant du bureau de l'Information chinois.

La firme américaine risque donc une éviction pure et simple du marché chinois, considéré comme l'un des plus importants bassins d'audience potentielle au monde avec une population d'aujourdhui 385 millions d'internautes, en très forte croissance. Google y détient environ 30% du marché de la recherche, loin derrière le numéro un local, Baidu. Reste à voir si les bénéfices induits par cette démarche sur le plan de l'image compenseront le manque à gagner que provoquerait le blackout de ses services en Chine.
Avec un bénéfice net annuel estimé à 175,9 millions d'euros, en hausse de plus de 75% sur un an, Iliad s'est félicité mardi matin de la bonne tenue de ses opérations, principalement incarnées par les fournisseurs d'accès à Internet Free et Alice. Sur l'année, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires en progression de 25% sur un an, s'établissant à 1,955 milliard d'euros, une génération de trésorerie de l'ordre de 376 millions d'euros et une réduction de sa dette. De quoi aborder, selon ses dirigeants, les chantiers de la fibre et du mobile sous les meilleurs auspices.

Free, la marque vedette, reste la principale source de revenus du groupe. Le FAI aurait ainsi recruté 389.000 nouveaux abonnés en 2009, toujours plus enclins à faire appel aux services à valeur ajoutée, puisque ces derniers auraient généré 474,7 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'année. En dépit de l'érosion du nombre de clients Alice, Iliad revendique ainsi un parc de 4,456 millions d'abonnés ADSL au 31 décembre 2009.

Si Alice perd des abonnés, Iliad assure avoir réussi le redressement financier, en opérant des synergies entre les services Free et ceux de son acquisition. Le groupe indique justement avoir entrepris, en juin dernier, de dégrouper les abonnés Alice dans les zones couvertes par le réseau Free. Au global, le revenu moyen par abonné (ARPU) se monterait sur le quatrième trimestre de l'année à 36,5 euros.

Fort de ces résultats, Iliad dit maintenir ses objectifs et viser un parc de 5 millions d'abonnés haut débit à fin 2011, « tout en maintenant un faible coût d'acquisition client ». Dans la fibre, il renouvelle ses ambitions de parvenir à un couverture horizontale de 4 millions de foyers à fin 2012. Enfin, il s'engage à couvrir 27% de la population française dans le domaine du mobile d'ici le mois de janvier 2012, avant de lancer son offre commerciale.

Xavier Niel, dirigeant historique du groupe, et Maxime Lombardini, son directeur général, commenteront plus avant ces résultats mardi matin lors d'une conférence de presse.
Les internautes qui utilisent le navigateur Firefox sont dès à présent invités à rapatrier et installer la version 3.6.2, tout juste publiée par la fondation Mozilla. Celle-ci a principalement pour objet la correction d'une vulnérabilité critique détectée fin février par un chercheur russe. Elle devait faire l'objet d'un correctif prévu pour le 30 mars prochain, dont la sortie a finalement été avancée après que Mozilla eut reconnu lundi la validité de cette faille.

Liée à la façon dont le navigateur interprète le Web Open Font Format (WOFF), implémenté uniquement à partir de Firefox 3.6, la vulnérabilité n'affecte pas les versions précédentes du logiciel. Employée à desseins, elle est susceptible de permettre à un attaquant de provoquer le crash du navigateur et d'obtenir l'exécution de code arbitraire sur la machine de l'utilisateur. Firefox 3.6.2 est également l'occasion de corriger quelques dysfonctionnements de moindre importance, indique la fondation Mozilla.
Ce n'est pas la première fois et cela ne sera certainement pas la dernière : le réseau communautaire Facebook a joué un rôle de taille dans l'arrestation d'un membre de la mafia italienne.

L'histoire prête à sourire car si Pasquale Manfredi était répertorié sur la liste des 100 criminels les plus recherchés en Italie, sur Facebook il était plus connu sous le nom de Scarface. L'homme de 33 ans n'était pas simplement fan d'Al Pacino mais surtout à la tête de l'organisation Ndrangheta qui sévit dans la région de Calabre au sud de l'Italie.

Pasquale Manfredi est accusé d'avoir commis une vingtaine de crimes, du trafic illégal d'armes à feu en passant par plusieurs meurtres ces dix dernières années. Il utilisait Facebook pour communiquer avec ses complices, une erreur qui aida la police italienne à repérer sa planque et organiser une descente.
Google vient d'obtenir gain de cause sur la propriété intellectuelle, dans une affaire qui l'opposait à plusieurs entreprises devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Le jugement porte sur l'utilisation des marques au sein du service Google Adwords. Les adversaires de Google France, comme Vuitton, ont fait remarquer que lors de la recherche de marques leurs appartenant sur le moteur, des liens sponsorisés vers d'autres sites apparaissaient. Et ces sites proposent justement des imitations de sacs Vuitton. En plus du mot « Vuitton », le service Adwords, appartenant à Google, vend aussi des mots clés associés, comme « imitation » ou « copie ». Vuitton estime donc que Google porte atteinte à ses marques.

Pour d'autres marques, il s'agit de liens sponsorisés vers des sites concurrents dans le cas d'une recherche d'un site de voyages, une agence matrimoniale en ligne, etc. Dans les trois cas, Google France a été condamnée en première instance, et a suivi la procédure d'appel jusqu'au pourvoi en cassation. C'est la cour de cassation qui a décidé de poser des questions préjudicielles à la Cour européenne, d'où l'affaire actuelle.

Or il ressort de l'arrêt de la CJUE que Google n'a pas réellement « fait usage » des marques, au sens où elle ne les a pas utilisées pour sa politique de communication, mais dans le cadre d'un service. Google estime que l'absence de la marque dans un lien sponsorisé équivaut à la non utilisation de cette marque. En clair, si les sites proposant des imitations avaient affiché « Waouw, copie d'un sac Vuitton, pas cher ! », la plainte était recevable. Dans le cas présent, où seul le mot-clé a été utilisé, Google n'enfreint pas la propriété intellectuelle.

La cour de justice a également considéré que, dès lors que le moteur de recherche n'entretenait pas la confusion entre la marque cherchée par l'internaute et les liens sponsorisés pour d'autres marques, il s'agissait d'une proposition alternative, facile à ignorer. C'est également l'avis de Google, qui jubile sur son blog : « Certaines entreprises veulent limiter le choix des consommateurs en élargissant le droit des marques à l'utilisation des mots clés dans la publicité en ligne. Finalement, ils veulent être en mesure d'exercer davantage de contrôle sur l'information disponible en empêchant d'autres entreprises de proposer des alternatives. » Google se pose ici en défenseur du droit de choisir et d'ouvrir l'information la plus large possible. Le débat n'est pas prêt d'être tranché, mais la CJUE apporte en tout cas un élément de droit : il n'y a pas de violation de propriété intellectuelle.
Si l'on a récemment appris que le ballot screen, mis en place par Microsoft sur demande de la Commission Européenne, avait principalement satisfait les plus gros éditeurs de navigateurs, le grand perdant semble bien être Internet Explorer. En effet, selon les derniers chiffres rapportés par le cabinet d'analyse de StatCounter, le logiciel de Microsoft enregistrerait une décroissance continue dans plusieurs pays européens.

Alors que ces douze derniers mois dans l'Hexagone, la part de marché d'IE a chuté de 63,8% à 49,3% au mois de mars 2010, celle de Firefox a augmenté de 7 points (de 29,65% à 36,6%). De son côté Chrome serait passé devant Opera dès le mois de mars 2009 et devant Safari en février dernier. Le navigateur de Google affiche donc une bonne croissance et obtiendrait aujourd'hui une part de 6,66% contre 5,27% pour Safari et 1,2% pour Opera.

La France ne fait pas figure d'exception puisqu'outre-Rhin Internet Explorer est tombé à 26,94% et s'incline devant le leader Firefox (60,36%). Au Royaume-Uni Microsoft (57,22%) mais aussi Mozilla (25,35%) semblent perdre du terrain en faveur de Google qui détient déjà 8,42% de part de marché contre 1,9% l'année dernière. Retrouvez l'ensemble des données par pays ici.
Internet entre officiellement au musée, et pas des moindres : le prestigieux MoMA (Musée d'art moderne situé sur l'île de Manhattan à New-York). C'est le signe @ qui est la vedette du centre. Il est inséré depuis hier dans la collection design et architecture. Le musée justifie cette décision par le « design power » du symbole mondialement connu.

Pour l'histoire, le signe @ remonterait au sixième siècle de notre ère, selon le MoMA. L'arrobase était utilisé comme unité de volume, de masse, puis de capacité, avant d'être une simple abréviation d'unité de mesure en Espagne dès le 11e siècle. Peu concret, le symbole a ainsi changé de signification plusieurs fois au cours de son histoire, avant de finalement faire son entrée dans la sphère informatique en 1972, utilisé comme séparateur dans l'adresse de courriel par son inventeur Ray Tomlinson.

Le MoMA, célébrant dans l'arrobase « un acte de design », a voulu retracer cette multiplicité de significations. On trouve notamment la représentation d'un chien pour les Russes ou d'un chat chez les Finlandais. La conservatrice en chef du département design et architecture, Paola Antonelli, va même jusqu'à expliquer sur un blog du musée que « le symbole @ est partie intégrante de la vie du monde ». Elle explique la démarche du musée : « C'est vraiment devenu un moyen d'expression de l'évolution des rapports humains et technologiques dans la société. »

Par cette « acquisition », le musée n'acquiert pas pour autant la propriété intellectuelle du symbole, qui reste dans le domaine public. Paola Antonelli considère que l'utilisation de ce vocable est un pas important dans la démarche artistique, car « il n'est plus besoin d'avoir la possession physique d'un objet pour en faire l'acquisition. »
25 ans de prison, telle est la peine exemplaire demandée à l'encontre du hacker Albert Gonzalez. Au mois d'août dernier, ce dernier avait avoué avoir détourné 130 millions de numéros de cartes bancaires. Le jeune homme âgé de 28 ans avait réussi à pénétrer les serveurs de plusieurs sociétés comme le système de paiement de Heartland mais aussi les chaines de supermarchés 7-Eleven et Hannaford Brothers.

Le magazine Wired rapporte les propos de l'avocat de la cour Stephen Heymann : "Il s'agirait de la plus longue sentence jamais imposée dans une affaire de vol d'identité et l'une des plus longues peines pour un crime financier". Il ajoute : "Et il s'agit d'une peine appropriée puisque Gonzalez se trouvait au coeur de l'une des plus grosses et plus coûteuses séries de vol d'identité de l'histoire du pays".

Au mois de décembre l'avocat du jeune hacker, Martin Weinberg, expliquait pour sa part que M.Gonzalez avait coopéré avec le gouvernement en dénonçant deux de ses complices situés en Europe de l'Est. Il expliquait également que son client était atteint du syndrome d'Asperger, une légère forme d'autisme ; un argument qui rappelle directement la défense mise en place dans l'affaire McKinnon. Cependant, après un examen psychologique, les experts en ont conclu autrement.

Le procès se déroulera ce jeudi dans le tribunal fédéral de Boston.
Pour Xavier Niel, vice-président du groupe Iliad, les actions à répétition engagées à l'encontre des fournisseurs d'accès à Internet par les associations de consommateurs telles que l'UFC Que Choisir, associées aux projets de taxe du gouvernement, entraineront d'ici quelques mois une hausse des prix des forfaits triple play chez les principaux acteurs du marché français de l'ADSL. Interrogé mardi matin, à l'occasion de la présentation des résultats financiers 2009 d'Iliad, l'homme d'affaires a tout particulièrement stigmatisé la politique de l'UFC.

Selon lui, l'association verrait d'un mauvais oeil la montée en puissance d'un acteur "consumériste" venant réduire la portée de son engagement. Il a notamment tenu à rappeler que si les procédures lancées à l'encontre de Free étaient souvent les plus médiatisées, le contentieux lié aux abus remarqués dans les conditions générales de vente ne concernaient que deux des clauses du contrat Free, contre "dix ou cinquante" chez certains des concurrents de l'opérateur.

Egalement pointée du doigt, la volonté manifestée par l'UFC d'obtenir le maintien de la facture mensuelle papier. « Ça n'est rien, quelques centaines de milliers d'arbre tout au plus, pour envoyer tous les mois cinq millions de factures dont les abonnés ne veulent pas », a ironisé X. Niel.

« Le travail de l'UFC fait que le prix du triple play va monter en France », a-t-il finalement lancé. La hausse pourrait atteindre 5 euros chez certains opérateurs, interviendrait « d'ici quelques mois » et se concentrerait plus sur les nouveaux accès que sur les abonnements déjà commercialisés. Il a en revanche refusé de préciser si un réajustement des tarifs était justement prévu chez Free ou Alice. Maxime Lombardini, Xavier Niel, Thomas Reynaud, mardi matin

« Dire au consommateur qu'il va payer moins cher et lui faire subir des pratiques commerciales qui peuvent se révéler contestables n'est peut être pas la meilleure chose à faire », rétorque Edouard Barreiro, chargé de mission sur les technologies de l'information auprès de l'UFC Que Choisir, interrogé par téléphone mardi midi. « Xavier Niel devrait arrêter le jeu de la communication et passer aux actes, avec des CGV parfaitement claires, il n'entendrait plus parler de l'UFC ». Au sujet des factures papier, il estime que ceux qui le souhaitent devraient être en mesure de continuer à les recevoir, notamment les gens qui souscrivent un forfait triple play sans forcément détenir un ordinateur.

Parmi les différents reproches formulés par l'association à l'encontre de Free, on trouve notamment l'incitation au prélèvement automatique du montant de l'abonnement qui, s'il n'est pas sélectionné, entraine un surcoût de 4 euros par mois ainsi qu'un dépôt de garantie. Elle affirme également avoir constaté que l'option dite "Service Plus" était cochée par défaut, lors de la souscription d'un abonnement en ligne, sans que son montant ne soit répercuté sur le montant prévisionnel de l'abonnement. « Les actions que nous engageons ne sont pas le fruit de décisions arbitraires. Elles sont la conséquence des courrier que nous recevons massivement de la part d'abonnés Free mécontents », conclut Edouard Barreiro.

« Aujourd'hui, les tribunaux comprennent le sujet, ils renvoient vers des médiations », balaie pour sa part Xavier Niel. C'est effectivement le cas pour les procédures en cours, pour lesquelles le tribunal de grande instance de Paris a nommé début mars un médiateur, chargé de faire parvenir les deux parties à un accord. Reste à savoir si ces procédures finiront effectivement par entrainer une hausse du prix final des abonnements triple play en France, chez Free comme chez ses concurrents.
le 23/03/2010 à 22:46
Adobe met à jour sa plateforme Flash
Adobe vient d'annoncer le lancement de ses nouveaux outils de développement pour la plateforme Flash, avec la mise à jour de Flex Builder renommé en Flash Builder 4, qui intègre désormais toute la galaxie Flash.

Avec ces mises à jour, Adobe entend « permettre le développement d'applications plus visuelles et interactives, ainsi que de la personnalisation des interfaces utilisateurs. » Dave Gruber, le chef de la plateforme Flash chez Adobe, précise que « les outils aideront les développeurs à construire leurs applications plus vite grâce à des fonctions de code, de test, de débogage et de déploiement. »

Coldfusion, Flash et Flex sont donc fondus dans le nouveau Flash Builder 4. Cet environnement permet de créer des applications Internet riches. « Nous avons changé le nom parce que ça dépasse du cadre Flex. » Ce serait, selon Dave Gruber, un changement basé sur l'expérience : « les gens utilisaient Flex Builder de façon intensive pour développer en ActionScript hors du cadre de Flex. »

Pour Adobe, les développeurs peuvent désormais tirer parti de l'architecture « Spark » d'habillage et de composition. Une « créativité nouvelle » serait offerte pour l'interface utilisateur. La version 4 supportera également la collaboration entre développeurs et concepteurs via l'outil d'interaction « bientôt publié » de Flash Catalyst, le nouveau logiciel de conception d'interfaces riches professionnelles d'Adobe. Flash Catalyst permettra ainsi le travail sur un espace commun, améliorant l'intégration des professionnels du développement logiciel.

La plateforme Flash se veut la solution pour créer des applications d'entreprise, sur une plateforme SaaS, sur Internet, des campagnes marketing multimédias ou des sites et applications intégrant de la vidéo. L'argument choc, c'est la présence de Flash player sur 98% des postes en entreprise, et la qualité de son moteur d'exécution AIR. Flash Builder 4 est disponible au téléchargement à 596 euros, ou 273 euros pour une mise à jour.
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