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Google a aujourd'hui annoncé qu'il était sur le point d'étendre la recherche en temps réel au monde entier. Le géant du Web indexe depuis déjà quelques mois les publications d'un certain nombre de sites d'information, de blogs et de réseaux sociaux, mais leur affichage en temps réel dans les résultats de recherche était jusqu'à présent réservé aux anglophones.

D'ici peu, les dernières actualités et derniers statuts pertinents apparaitront ainsi dans les résultats de recherche dès leur publication, même s'ils n'étaient pas encore en ligne au moment du lancement de la requête. De nouvelles options de recherche permettront en outre de filtrer les résultats afin d'afficher exclusivement l'actualité en temps réel, ou au contraire de la masquer.

Plus rien n'échappe à l'omniscient Google ! Pour ce faire, il indique surveiller chaque jour plus d'un milliard de documents et traiter des centaines de millions de modifications en temps réel. La fonction devrait être déployée dans les prochains jours. Il suffira de lancer une recherche sur un mot clé relatif à l'actualité, tel que "élections", pour se faire une idée du fonctionnement du procédé.
Les participants à la conférence BrainShare la semaine prochaine seront les premiers à tester Pulse en test bêta. Ce réseau social d'entreprise signé Novell est prévu en version définitive au second semestre 2010.

Pulse promet aux employés d'une entreprise de travailler ensemble sur un même document en temps réel, et de paramétrer des profils pour chacun, tout en permettant au personnel administratif d'avoir la main sur les politiques d'utilisation et un système de sécurité fiable. Deux systèmes cohabitent donc : le travail collaboratif, avec un partage de documents par groupes ou par services, et la partie réseau social. Les profils des employés pourront être renseignés avec leur domaine d'expertise par exemple, pour facilement trouver à quelle personne adresser un problème. Comme sur Facebook, un système de statut permettra de diffuser des informations à ses collègues : tâche en cours, alerte, réunion à noter, etc.

Pulse sera également doté d'une boîte de réception unifiée, pour avoir une boîte commune pour une entreprise, un service, ou un groupe de travail. L'intégration de Google Wave est également annoncée par Novell, pour optimiser ses possibilités de messagerie instantanée, de boîte email et de collaboration sur des documents. Pulse insiste donc sur l'intégration du réseau social et l'adaptation de services du web 2.0, comme d'autres solutions concurrentes, chez Microsoft, IBM, SocialText, et autres.

Reste à attendre le retour des premiers bêtas-testeurs pour savoir si l'adaptation au cadre de l'entreprise est réussie. De ce point de vue, Novell envisage Pulse à la fois comme un nuage SAAS (Software as a service) et comme une suite logicielle en ligne. Les premiers bêtas-testeurs recevront la semaine prochaine un accès contrôlé au compte de prévisualisation, et cinq invitations pour leurs collègues.
Les internautes qui souhaitent contribuer à l'enrichissement de l'encyclopédie en ligne libre et gratuite Wikipedia ont depuis quelques temps la possibilité d'y faire figurer leurs propres vidéos. Conformément à l'éthique du projet défendu par la fondation Wikimedia, il est inutile de se doter d'un composant Flash ou Silverlight pour les lire : les contenus hébergés sur Wikipedia devront en effet être encodés au format ouvert Ogg Theora et seront lus au travers d'un lecteur adapté de la plateforme Kaltura HTML5.

Afin d'attirer de nouveaux contenus, l'initiative de Wikipedia en matière de vidéo fait depuis jeudi l'objet d'une campagne de promotion, organisée au travers d'une campagne baptisée « Let's Get Video on Wikipedia », soutenue par l'Open Video Alliance et le projet Drumbeat de Mozilla.

Pour être en mesure de poster une vidéo, les contributeurs devront activer l'option correspondante sur cette page. Ils disposeront ensuite, sur la page d'édition d'un article, d'un module dédié à l'envoi de leurs contenus.

Contrairement à YouTube, Dailymotion et consorts, Wikipedia n'a pas vocation à devenir un fourre-tout que les internautes utiliseraient pour publier les vidéos de leur cru. « Wikipedia est une encyclopédie. Cela signifie que vos contributions participeront à l'élaboration d'une gigantesque ressource éducative gratuite. Pas de chat qui danse ou de chien qui fait du skateboard ici, Wikipedia a besoin de votre aide pour bâtir une archive de contenus encyclopédiques de qualité », rappelle la fondation Wikimedia.

Qu'est ce qu'une vidéo encyclopédique ? Aucune réponse précise n'est apportée, mais Wikipedia donne quelques exemples : un sujet permettant de découvrir un monument donné, offrant la vision d'un animal dans son environnement naturel ou montrant une action donnée est susceptible d'être hébergé sur ses pages. Dans un premier temps, les vidéos ne devront pas dépasser un poids de 100 Mo et une durée allant de 3 à 5 minutes. Il est également rappelé aux contributeurs que leurs créations doivent être mises à disposition sous licence Creative Commons BY-SA ou équivalent, qui permet à l'auteur de conserver la paternité de son oeuvre mais ne restreint pas la reproduction ou la modification.
YouTube a aujourd'hui annoncé que 24 heures de vidéo étaient transmises sur sa plateforme de vidéo à la demande chaque minute. Soit, d'après nos savants calculs, une moyenne de près de 1 500 heures de vidéo par heure, ou encore près de 35 000 heures chaque jour. La progression, d'ailleurs étonnement linéaire, n'est pas fulgurante, puisque la plateforme ingurgitait déjà 20 heures par minute il y a un peu moins d'un an, en mai dernier, mais c'est tout de même un cap.

À défaut de communiquer sur l'audience ou sur les finances de sa plus grosse acquisition, Google communique donc fréquemment sur sa popularité. Aux dernières nouvelles, le site internet racheté la modique somme de 1,65 milliards de dollars en 2006 n'était toujours pas rentable. YouTube continue en tout cas d'explorer de multiples pistes de monétisation, telle que la vente de vidéos, pour absorber ses frais de fonctionnement colossaux.

Plus encore que la bande passante requise pour diffuser ces milliers d'heures de vidéos, c'est la puissance de calcul requise pour les traiter au fil de l'eau, y compris celles qui ne seront vues que par quelques proches, qui impressionne… Le site de partage de vidéo tente d'ailleurs de concurrencer des plateformes de vidéo à la demande telles que Hulu, sur lesquelles l'audience se concentre sur une minorité de contenus.
Les ingénieurs de Mozilla Labs présentent aujourd'hui une nouvelle extension expérimentale baptisée Contacts censer pouvoir faciliter la gestion de vos différents... contacts afin de les centraliser au sein d'un seul et même carnet d'adresses capable d'interagir avec une application web.

Sur le site de Mozilla Labs, l'ingénieur Michael Hanson explique que chaque système d'exploitation ou service web a sa propre manière de repérer les personnes que vous connaissez. Cependant "la gestion de ces informations peut demander beaucoup de travail. Il en résulte plusieurs copies de vos données ». Mozilla précise qu'il s'agit également de garantir une meilleure sécurité concernant les informations sensibles. En effet, certains sites Internet tels que des réseaux communautaire intègrent les interfaces de programmation de carnets d'adresses en ligne. Il suffit par exemple de rentrer ses identifiants Google pour envoyer une invitation à ses contacts de Gmail. Seulement cette démarche donne l'accès non seulement aux adresses email mais également à l'ensemble des informations sur les contacts (numéros de téléphone, adresse postale....).

L'extension Contacts sert alors d'intermédiaire et pour chaque site demandant une autorisation, il est possible de choisir la nature des informations devant être envoyées en cochant une ou plusieurs cases. Pour l'heure il est possible d'importer ses carnets d'adresses de Gmail, Twitter et de Mac OS X. L'extension se double également d'une fonctionnalité d'auto-remplissage effectuée directement à partir du navigateur.

Pour de plus amples informations et télécharger la version pré-alpha de Contacts, rendez-vous ici.
Seconde vie pour le WordlWide Telescope ? Deux ans après son lancement en fanfare, Microsoft remet au goût du jour son application de découverte de la voûte céleste en l'intégrant, sous forme d'application Silverlight, à son service de cartographie en ligne, Bing Maps.

Sous réserve de disposer d'un navigateur compatible, l'internaute pourra donc observer les étoiles depuis la position sur Terre de son choix et, accessoirement, vérifier la validité des éphémérides puisque la position des astres au sein de l'outil est censée respecter la réalité.

A défaut d'investir dans un télescope, ou pour les nuits nuageuses, on pourra donc sélectionner sur la carte l'emplacement de son domicile et contempler les étoiles. Dans les zones compatibles avec la vue au niveau du sol (Etats-Unis principalement), on pourra même superposer les données fournies par le télescope virtuel de Microsoft à l'environnement alentours. A tester directement sur Bing Maps, en sélectionnant l'option WorldWide Telescope dans l'onglet "My Apps".

Google, également très actif dans ces domaines, n'est pas en reste, puisqu'il propose depuis maintenant deux ans Google Sky, un service en ligne qui permet là aussi d'aller observer les étoiles.
L'éditeur de solutions de sécurité McAfee met en garde contre une nouvelle tentative de hacking sur le réseau communautaire Facebook. La méthode est relativement classique : l'internaute reçoit un email l'informant que son mot de passe a été regénéré. Bien entendu, il est également invité à télécharger un fichier .zip lui présentant ses nouvelles informations d'identification.

Le contenu du fichier joint en question peut varier. Certaines victimes ont installé un cheval de Troie conçu pour récupérer les mots de passe tandis que d'autres se sont retrouvées avec un faux logiciel anti-virus. Selon McAfee, ces scams représenteraient 10% de l'ensemble des emails infectés repérés par les serveurs de la société. Il semblerait d'ailleurs que certains fichiers vérolés soient rattachés à des botnets déjà connus des experts. Parmi les groupes suspectés, il est question des réseaux de PC zombis de Cutwail ou Rustock.

Pour McAfee, il s'agit également de rappeler son partenariat avec Facebook signé au mois de janvier et via lequel les internautes peuvent télécharger et utiliser gratuitement la suite Internet Security sur une durée de six mois.
Proposé aux utilisateurs européens de Windows depuis le 1er mars dernier, l'écran de choix de navigateur internet reçoit un accueil en demi-teinte. Opera a ainsi constaté un accroissement significatif des téléchargements depuis l'Europe, tandis que six des sept éditeurs du second rang réclament une meilleure mise en avant.

Les éditeurs du second rang protestent

Tel qu'il apparait aux internautes qui l'ont volontairement installé, l'écran de choix, dit aussi ballot screen, ne présente effectivement que les cinq premiers navigateurs du marché : Internet Explorer, Firefox, Chrome, Opera et Safari, dans un ordre théoriquement aléatoire et non selon ce classement par part de marché ni par ordre alphabétique.

Il faut en revanche faire défiler une barre de défilement horizontal pour afficher la liste des sept autres navigateurs, affichés à leur tour dans un ordre aléatoire et non dans cet ordre alphabétique : Avant Browser, Flock, GreenBrowser, K-Meleon, Maxthon, SlimBrowser et Sleipnir. Six des éditeurs de ces navigateurs (tous à l'exception de celui de K-Meleon) ont donc saisi la commission européenne car ils estiment "que la présentation de l'écran de choix ne permet pas à la majorité des usagers de savoir qu'il y a plus de cinq navigateurs parmi lesquels choisir".

Ils ne réclament ni l'affichage immédiat de leurs navigateurs, ni même l'installation obligatoire et mondiale de l'écran de choix, mais "seulement le simple ajout d'un texte ou d'un élément visuel qui indiquerait à l'internaute moyen qu'il existe d'autres choix à droite de la partie visible de l'écran".

La commission européenne s'est pour l'heure contentée de transmettre cette demande à Microsoft, qui aurait promis de répondre dans les plus brefs délais.

Opera double le nombre de téléchargements

Opera, qui est d'ailleurs à l'initiative de la plainte dont découle ce ballot screen, indique quant à lui que plus de la moitié des téléchargements du navigateur internet éponyme proviennent directement de celui-ci. Le nombre de téléchargements a même triplé au cours des premiers jours, ce qui témoignerait selon Opera de l'intérêt de susciter la curiosité des utilisateurs.

"Ceci confirme que lorsqu'on donne vraiment le choix aux utilisateurs du logiciel le plus important de leur ordinateur, le navigateur internet, ils essaient les alternatives," fanfaronne ainsi Hakon Wium Lie, directeur technique d'Opera Software. Et de rejoindre le discours de Mozilla : "Une multitude de navigateurs rendra l'Internet plus standardisé et plus accessible".

Conformément à la décision de la commission européenne, les acquéreurs de nouveaux ordinateurs sous Windows seront invités à choisir parmi l'un de ces navigateurs au premier démarrage de leur ordinateur pendant au moins cinq ans. La mise à jour pour les utilisateurs existants continuera quant à elle à être proposée sur la base du volontariat. Les éditeurs réclament enfin que cette initiative soit étendue au monde entier, et non à la seule Union Européenne.
Sur la semaine du 7 au 13 mars dernier, Facebook aurait enregistré, aux Etats-Unis, une audience supérieure à celle du moteur de recherche Google selon des chiffres dévoilés par Hitwise. Si le réseau social avait déjà ponctuellement battu le numéro un mondial des moteurs de recherche, à l'occasion notamment des fêtes de fin d'année, c'est la première fois qu'il le dépasse sur une semaine entière.

Selon Hitwise, Facebook aurait ainsi réalisé 7,07% des visites réalisées par les internautes américains sur la semaine. Un score qui lui donne une courte longueur d'avance sur Google, lequel aurait fédéré 7,03% des visites sur la même période. Sur un an à semaine comparable, Facebook enregistrerait ainsi une progression de 185% de son audience, alors que celle de Google n'aurait crû que de 7% dans le même temps.

Au niveau des statistiques mensuelles, qui font référence dans le domaine de la publicité en ligne, Google reste toujours le numéro un devant Facebook, à moins que les chiffres du mois de mars ne viennent infirmer cette suprématie incontestée depuis plusieurs années. Google devra-t-il s'habituer à ne plus être que le numéro deux ?

En France, Facebook serait aujourd'hui le 5e site le plus visité, avec une audience estimée par Médiamétrie à près de 21 millions de visiteurs uniques sur le mois de février.
Gérémi Adam peut se targuer d'être le premier Canadien à écoper d'une peine de prison ferme pour avoir enregistré un long métrage pendant sa projection en salle en vue de le diffuser sur Internet.

Cet habitant de Montréal, âgé de 28 ans et connu dans le milieu du téléchargement illégal sous le pseudo « maVen », a en effet été condamné mardi à deux mois et demi d'emprisonnement pour avoir, à plusieurs reprises, réalisé un enregistrement illicite dans un cinéma à l'aide de sa propre caméra. Il devra également effectuer cent heures de travaux d'intérêt général, et sera privé de salles obscures pour une durée de deux ans.

Une peine exemplaire ? Peut-être pas. Au moment du verdict, Gérémi Adam était en réalité déjà emprisonné depuis neuf semaines, d'autres faits n'ayant rien à voir avec le droit d'auteur lui étant déjà reprochés, et devrait sortir dans une semaine. Modifiée en 2006, la loi locale sur le droit d'auteur prévoit désormais une peine maximale de six mois d'emprisonnement et une amende de 25 000 dollars canadiens pour le piratage de films.

Aux Etats-Unis, un internaute convaincu de camcording a récemment été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir capturé et diffusé sur Internet un enregistrement du film Batman The Dark Knight le 18 juillet 2008, peu après sa sortie en salle. Pour des faits similaires, un Français a récemment écopé de quatre mois de prison avec sursis.Merci à Mushroomeffect pour l'info ;-)
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