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La Corée du Sud va offrir deux logiciels à ceux de ses citoyens qu'elle considère comme accrocs aux jeux vidéo ou à Internet. Ils permettront de limiter leur temps en ligne, selon le Premier ministre sud-coréen. Cette mesure sera mise en place gratuitement dès l'année prochaine. L'addiction au Web et aux jeux vidéo serait un fléau pour le gouvernement qui estime à deux millions le nombre de personnes concernées (sur une population totale de 49 millions). Rapporté au nombre d'internautes, le ratio d'utilisateurs touchés monte à 8,8% selon le gouvernement. Un taux que l'Institut coréen de la vie numérique voit plutôt à 30% pour les adultes, et 26% pour les adolescents.

Deux types de logiciels seront proposés : un programme de contrôle du temps passé en ligne classique, et un autre appelé Internet Fatigue. Le premier devra limiter le temps passé par le biais de plages horaires ou de jours autorisés définis à l'avance. Tout le problème est le fonctionnement du logiciel, qui ne doit pas permettre aux internautes de le désactiver une fois les heures d'accès restreintes. Le Premier ministre n'a pas précisé les modalités de mise en place, mais un groupe de 4 000 experts pour conseiller les accrocs au web devrait être mis sur pied dans le même temps.

Internet Fatigue est plus original : il rend les jeux plus compliqués au fil du temps, pour lasser l'utilisateur. Le gouvernement n'a pas précisé comment un tel logiciel pourra fonctionner et s'adapter aux différents types de jeux.

L'offre fait partie d'un plan du ministère de l'administration publique et de la sécurité pour combattre l'addiction à Internet. « Un cas récent de mort par addiction aux jeux vidéo montre que le problème touche tous les âges », a déclaré un porte-parole du ministre. Un autre cas, très médiatisé, a déclenché cette réaction : le mois dernier, la police a arrêté un couple qui aurait laissé son bébé mourir de faim pendant qu'ils étaient à un café Internet, jouant à un jeu qui simule l'éducation d'un enfant. Le gouvernement espère réduire le nombre d'utilisateurs accrocs à 5% d'ici 2012. Il distribuera gratuitement ces deux logiciels à partir de l'année prochaine.
Vodeo, la plateforme de vidéo à la demande dédiée au documentaire et au reportage, fait aujourd'hui peau neuve. L'occasion de la moderniser et d'en faciliter l'accès, de la navigation dans son catalogue de 4 600 titres au visionnage d'un programme, en passant par leur paiement.

Les programmes sont désormais diffusés en continu (streaming) au moyen du lecteur Flash d'Adobe, directement depuis le navigateur. Le site internet a profité de cette migration pour proposer une diffusion "haute qualité", affichant la définition d'un DVD (720 x 540 pixels) avec un encodage H.264 à 2 mégabits par seconde. Bien qu'on reproche à Flash sa gourmandise en ressources, il présente l'intérêt d'être multiplateforme (notamment Windows, Linux et Mac OS X), contrairement à la solution Windows Media qui était jusqu'à présent utilisée.

Cette nouvelle version marque également l'introduction de deux nouvelles méthodes de facturation simplifiées. Les utilisateurs du service doivent désormais communiquer leurs coordonnées bancaires à leur première connexion, qu'ils s'inscrivent ou qu'ils se reconnectent à leur compte. Ils pourront dès lors opter pour un paiement à l'unité, en un clic, sans qu'on leur réclame à nouveau leurs coordonnées bancaires, ou bien souscrire à une offre illimitée sans engagement à 8 euros par mois.

Enfin, la maquette du site a sans surprise été remise au goût du jour, avec une mise en avant d'une sélection de programmes inspirée de l'effet Cover Flow d'Apple, ainsi qu'une typographie et des blocs plus lisibles. Le catalogue reste par ailleurs accessible en ligne sur l'iTunes Store ou sur télévision par le biais de Free, Numericable ou SFR.
En direct de Las Vegas : Deuxième jour pour le MIX10 et nouvelle annonce attendue. Microsoft profite de son second keynote pour lever le voile, comme prévu, sur Internet Explorer 9 avec la sortie d'une première "Platform Preview". Au programme : prise en charge de l'HTML5, accélération matérielle pour l'affichage d'images et de texte, ainsi qu'un nouveau moteur de rendu Javascript. On commence avec la prise en charge tant attendue de HTML5. Celle ci intègre notamment les fameux tags Audio et Video. Comme pour Safari et Google Chrome, ce sont les formats H264 et AAC qui ont été retenus, isolant encore Mozilla Firefox avec sa prise en charge basée sur le format Ogg. Aucun projet de prise en charge d'autres formats vidéo ne semble d'actualité. Tests à l'appui, Microsoft a également montré les progrès réalisés au niveau du respect des standard. Quelques tests CSS révèlent la prise en charge de propriétés telles que l'opacité. La preview ne passe pas encore l'Acid Test 3 mais s'approche du but avec un score de 55%. Le chemin est décidément long mais la sortie du navigateur est encore visiblement loin... Microsoft n'a d'ailleurs aucune date à communiquer pour le moment.

Le moteur de rendu Javascript est complètement revu et corrigé et exploite les configurations multi-coeurs. La preview du navigateur dépasse déjà plusieurs navigateurs au fameux test SunSpider mais reste en retrait, notamment par rapport à Safari, Chrome ou Opera 9.5. L'accélération matérielle de l'affichage graphique, qui met à contribution le GPU, s'avère en revanche assez impressionnante au vu des démos , exploitant notamment HTML5 : des différences assez sensibles peuvent être notées entre la preview d'IE9 et Google Chrome ou Firefox. L'accélération graphique bénéficie également aux vidéos HTML5 : deux démonstrations de Microsoft montrent deux vidéos HTML5 720p tournant simultanément, ainsi qu'un "carroussel" de films intégrant des effets d'opacité dans les vidéos. Dans les deux cas, le rendu est indiscutablement plus fluide. Attention cependant : il semble que l'accélération de la vidéo en HTML 5 n'est pas encore disponible sur la preview distribuée.

La Platform Preview est dipsonible dès aujourd'hui depuis ce lien, et sera mise à jour à peu près tous les deux mois. Elle n'inclut pas toutes les fonctionnalités d'Internet Explorer : il ne s'agit pas d'un navigateur (on ne trouve même pas de bouton précédent, par exemple) mais un outil destiné à évaluer ses possibilités, incluant des fonctionnalités de débuggage. Les démonstrations utilisées lors du keynote de Microsoft sont également disponible sur le site de Microsoft, tout comme un état d'avancement sur différents points tels que le support CSS3 ou le passage de l'Acid Test 3. Terminons par une information prévisible mais d'importance : la Platform Preview d'Internet Explorer est disponible pour Windows Vista SP2 et Windows 7... mais pas Windows XP. Interrogé sur le sujet, Microsoft s'est montré sans équivoque : "Un navigateur moderne nécessite un système d'exploitation moderne.". Ça a le mérite d'être clair...
Lancée aujourd'hui lors du MIX10 de Las Vegas, la Platform Preview d'Internet Explorer 9 est disponible au téléchargement. Si vous attendez un aperçu du prochain navigateur de Microsoft, ne vous affolez pas : cette preview n'est qu'une démonstration technique, qui ne propose même pas l'interface d'IE8, ni même le moindre contrôle de navigation. L'ouverture d'une page passe par le menu Page, et aucun bouton Précédent n'est fourni. On trouve en revanche des outils de débuggage.

Les tests réalisés sur notre machine confirment-ils les démonstrations effectuées par Microsoft ? En règle générale, c'est bien le cas. Ainsi, le benchmark javascript SunSpider ne réserve pas de surprise. Les résultats confortent ce qui était annoncé sur le graphique montré par Microsoft. La preview se montre plus rapide que Firefox 3.6, mais en retrait par rapport aux navigateurs les plus véloces dans ce domaine, comme Safari, Chrome ou Opera 10.5.

Pas de grosse surprise non plus en ce qui concerne les démonstrations techniques : nous les avons essayées sur Safari 4.0.5, Firefox 3.6 et Google Chrome 4 et Internet Explorer 9 bénéficie systématiquement de son accélération matérielle, notamment dans le test des logos volants, qui peine particulièrement sous Firefox dès que l'on augmente le nombre de logos à l'écran. Idem pour le clone d'Asteroid, à l'aise sur tous les navigateurs... avant que l'on active les effets de nébuleuse. On constate alors un net ralentissement sur les navigateurs existants.
L'agence américaine gouvernementale du FBI vient de publier son rapport annuel concernant les conséquences financières liées aux fraudes commises sur Internet aux Etats-Unis. En 2009, les coûts de ces crimes se sont élevés à 559,7 millions de dollars ; cela représente plus du double par rapport à l'année précédente.

Selon les chiffres de l'iC3 (Crime Complaint Center), le bureau central des dépositions, ce sont 336 655 plaintes qui ont été déposées contre 275 284 en 2008 (+22,3%) et 206 884 en 2007. Ironie de la situation ? Les fraudes les plus courantes (16,6%) se déguisent sous l'image du FBI afin de tromper les victimes pour récupérer des informations personnelles ou bancaires. Dans 11.9% des cas, le dépositaire de la plainte n'aurait pas reçu la marchandise payée sur un site marchand ou le versement pour un objet envoyé par courrier postal. Outre les scams de type nigérian qui invitent l'internaute crédule à investir une somme initiale en promettant un bon retour financier, l'IC3 rapporte que pour 8,2% des plaintes, la fraude implique un vol d'identité.

Dans 36.7% des cas, les personnes abusées font état d'un préjudice entre 100 et 1000 dollars. Pour plus de 45 000 plaintes les dommages de cette fraude seraient supérieurs à 5000 dollars. Le rapport de l'IC3 relève un type de fraude plutôt amusant qui a fait son apparition l'année dernière : le Hitman Scam. Des internautes ont reçu un email dans lequel l'expéditeur expliquait être un tueur à gage travaillant pour le compte de l'organisation terroriste Ishmael Ghost Islamic Group. Ce dernier aurait été engagé pour tuer la victime et toute sa famille. S'ensuit un chantage invitant l'utilisateur à envoyer une somme de l'ordre de 800 dollars sur un compte bancaire du Royaume-Uni. Que d'imagination !

Retrouvez l'intégralité du rapport ici (anglais - PDF). En millions de dollars
Le câblo-opérateur Numericable donne le coup d'envoi lundi de sa première offre d'accès à Internet en situation de mobilité. Facturée 34,90 euros par mois, elle nécessite l'emploi d'une clé USB 3G+ compatible PC et Mac vendue 19 euros dans les boutiques de son réseau.

Baptisée "3G+ Net Illimité", la formule offrirait « un accès à Internet comme à la maison », avec toutefois une restriction au niveau des volumes échangés, puisque les débits seront réduits au delà de 2 Go de données consommés dans le mois. Sur son site, Numericable précise tout de même que les usages voix sur IP, P2P et téléchargement depuis les newsgroups sont interdits.

« Le tout est sans mauvaise surprise, puisque aucun dépassement ou hors forfait n'est possible », promet l'opérateur dans un communiqué. Subordonnée à un engagement de douze mois, l'offre est limitée à la France métropolitaine.
La société eyeOS annonce la disponibilité de son système hébergé éponyme en version 2.0 bêta ; cette dernière fut initialement prévue pour janvier 2010. Rappelons qu'eyeOS est un système d'exploitation en ligne sur lequel il est possible de greffer différentes applications web, du webmail à la suite bureautique en passant par un lecteur de musique en streaming ou un explorateur de fichiers.

Pour eyeOS 2.0, l'équipe s'est principalement concentrée sur le système de fichiers interne. Nous retrouvons également plusieurs fonctionnalités collaboratives. Il est par exemple possible de créer un groupe de travail au sein duquel l'internaute pourra partager un document avec ses collègues. Pour chacune des applications collaboratives (éditeur texte, gestionnaire de feuilles de calcul...), un volet latéral permet de visualiser l'historique d'édition d'un document partagé, une fonctionnalité qui rappelle l'intégration de DocVerse au sein de la suite bureautique de Microsoft Office.

Afin d'aller au-delà d'un simple bureau regroupant plusieurs raccourcis, eyeOS 2.0 se dote également d'un nouvel écran d'accueil. L'interface se rapproche ainsi d'une page Internet personnalisable (type Netvibes) sur laquelle il est possible de rajouter les widgets de son choix (applications favorites, calendrier, flux des dernières éditions...). Le système repose sur la bibliothèque JavaScript open source Qooxdoo, spécialement conçue pour les applications Internet riches.

Il est possible de tester eyeOS 2.0 bêta ici mais également de le télécharger pour l'installer sur le serveur de son hébergeur. Retrouvez une liste des applications tierces écrites pour eyeOS.
Le groupe La Poste, qui prépare son entrée sur le terrain des opérateurs mobiles virtuels, a annoncé jeudi dernier le lancement de Digiposte, une solution de réception et d'archivage des documents numériques à destination des particuliers et des entreprises.

L'objectif ? Permettre le stockage et le tri, dans un environnement en ligne sécurisé, de l'ensemble des documents administratifs, de la fiche de paie aux relevés bancaires. Centré autour d'une adresse de messagerie, Digiposte permet également le partage de fichiers avec des tiers identifiés.

« En centralisant en un seul espace son courrier numérique, Digiposte répond à un besoin de simplicité et d'universalité du grand public », explique la Poste dans un communiqué.

Le groupe espère toutefois dépasser la dimension d'une simple boîte aux lettres intelligente, en devenant un tiers de confiance privilégié dans le cadre des relations qu'entretiennent les entreprises avec leurs salariés. Ainsi proposera-t-il dès l'ouverture de Digiposte un service de gestion des bulletins de paie, dans le cadre duquel une société pourra faire appel aux services numériques de la Poste pour la transmission de ses documents administratifs.

Alors que son monopole sur les courriers de moins de 50 grammes s'achèvera le 1er janvier 2011 avec l'ouverture de ce marché au secteur privé, la Poste affiche clairement son ambition de pallier le manque à gagner en accompagnant la montée des échanges dématérialisés. Reste à voir si elle parviendra à s'imposer comme le prestataire incontournable sur ce segment déjà très concurrentiel. Pour séduire, le groupe a d'ores et déjà annoncé que Digiposte serait gratuit pour les particuliers dès son ouverture, prévue pour mi-avril.
Si tu avances, que je recule… comment veux-tu, comment veux-tu que je m'y retrouve ? Numericable a finalement rétabli l'offre à 20 euros telle qu'il l'avait lancée en septembre dernier, après l'avoir limitée début mars "en fonction des demandes des consommateurs". L'offre modifiée n'a pas tenu deux semaines puisque l'opérateur est finalement revenu sur sa décision.

Finalement clairvoyant, Numericable indique ainsi dans un communiqué que "les réactions des consommateurs ont confirmé si besoin était combien son prix et son contenu était attractif". On voit mal en effet comment les consommateurs pouvaient se réjouir d'une réduction sans contrepartie du rapport prix/prestation. On a encore plus de mal à comprendre quelles conclusions l'opérateur comptait tirer de ce "test en grandeur réelle". Quoi qu'il en soit, la pilule n'est pas passée.

Si ceux qui s'étaient abonné entre le mois de septembre et le mois de mars n'ont pas subit de réduction de l'offre, auquel cas ils auraient d'ailleurs pu rompre leur période d'engagement sans frais, ceux qui ont souscrit à l'offre modifiée au cours des deux dernières semaines seront en revanche mis à niveau. Ces abonnés bénéficieront donc d'une cinquantaine de destinations internationales illimitées, tandis que le plafond des fibrés passera de 30 à 100 mégabits par seconde. Le site internet du câblo-opérateur ne reflète pas encore les changements apportés par cette annonce.
le 15/03/2010 à 18:09
Chavez attaque le web ouvert
« Internet ne peut pas être quelque chose d'ouvert où tout peut être dit et fait. Chaque pays doit appliquer ses propres règles et normes. » Déjà sous surveillance à cause des ses atteintes à la liberté de la presse "avec fermetures et retraits d'autorisation de médias privés indépendants à la clé" le président vénézuélien Hugo Chavez s'attaque cette fois-ci directement au web ouvert.

Le pari est risqué, car si les médias nationaux sont faciles à contrôler ou à fermer, le web est mondialisé, et des attaques de l'extérieur sont toujours possibles. Mais Chavez est un président irrité : il cite notamment le site Noticierodigital, sur lequel un billet a suggéré pendant deux jours que Diosdado Cabello, un ministre et proche du président, avait été assassiné. Ce qui, de fait, est faux.

Raison suffisante pour instaurer des mesures de contrôle du niveau de la Chine, de Cuba ou de l'Iran ? Pas dit, mais pour Chavez, « nous devons agir. Nous allons demander l'aide du procureur général, parce que c'est un crime. » Le président assure même avoir ce site à l'oeil en raison « d'articles appelant à un coup d'Etat ». Selon les médias locaux, il aurait demandé aux autorités compétentes de prendre des mesures contre Noticierodigital.

Autres sites dans la ligne de mire d'Hugo Chavez : Twitter et Facebook, rien de moins. Le problème de ces réseaux sociaux pour le président : « les gens les utilisent pour répandre des rumeurs infondées. » Il y a quelques semaines déjà, il avait traité Twitter « d'outil de terreur ».

Si le président vénézuelien est connu pour son franc-parler et son goût de la provocation, le risque existe qu'il mette ses menaces en pratique. Côté médias, il a généralement tenu parole, en commençant par fermer des radios et des télévisions trop critiques à l'égard du pouvoir. En août dernier, 34 stations ont été interrompues sur des bases administratives, alors que dans le même temps les télévisions chavistes sont sur-représentées sur les réseaux.
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