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le 23/03/2010 à 22:46
Principes de développement
Une majorité de personnes réalisant des sites PHP mettent en place des bonnes pratiques pour le Web. Ces pratiques correspondent à de l'investissement sur le long terme.

Giorgio Sironi s'est inspiré des 10 principes de développement d'Alberto Gutierrez pour publier et proposer des principes de développement général :
- Les techniques de découplage
- Des tests
- Différentes mesures
- Les conventions de nommage
- etc....

pour le développement et aussi le déploiement

- Development principles
- My ten development principles
Après le koala, place au lucid lynx et à ses nouveaux thèmes graphiques par défaut. A quelques semaines de la date de sortie de la nouvelle version de la distribution Linux Ubuntu 10.04, il est possible de se faire un premier avis sur les nouveautés du système par l'intermédiaire d'une première bêta accessible au téléchargement.

Au menu de cette version LTS d'Ubuntu, (Long Term Support, soutien à long terme) qui devrait être maintenue jusqu'en avril 2013, on trouve donc deux déclinaisons d'un nouveau thème graphique dont les couleurs rompent avec le marron qui a longtemps été la marque de fabrique d'Ubuntu.

Les nouveautés ne s'arrêtent évidemment pas à ces détails cosmétiques. Ubuntu 10.04 nous arrive ainsi avec la version 2.6.32 du noyau Linux. La dernière mouture en date de l'environnement Gnome est également de la partie. Ceux qui préfèrent KDE profiteront quant à eux de la version 4.4, sortie en février.

La couche d'abstraction matérielle (Hardware Abstraction Layer, HAL) disparait de cette première bêta, ce qui devrait améliorer les performances au démarrage du système, dont la séquence a d'ailleurs été revue. Ubuntu 10.04 profite par ailleurs de nouveaux pilotes dédiés aux cartes graphiques NVIDIA. Par défaut, on disposera de "Nouveau", pilote open source permettant l'accélération matérielle en 2D, à côté duquel on trouvera trois déclinaisons des pilotes propriétaires fournis par le fabricant. Le paquet likewise-open connait quant à lui une mise à jour qualifiée de majeure. Passant en version 5.4, il améliore l'authentification aux annuaires Active Directory.

En attendant la version finale, prévue pour le 29 avril prochain, on pourra étudier plus avant les nouveautés d'Ubuntu 10.04 en testant cette première bêta publique, accessible via cette page.
Universal a-t-il trouvé le remède à la crise du disque ? La major a annoncé ce week-end une initiative visant à enrayer la baisse des ventes de disques physiques, en baissant sensiblement le prix des albums. Les nouveautés de la maison de disques, qui représente près d'un tiers des ventes de disques aux Etats-Unis depuis le début de l'année, seraient ainsi proposées à 10 dollars ou moins.

Le prix de gros des disques vendus par Universal passera ainsi de 10,35 dollars à environ 7,50 dollars ou moins pour la plupart de ses nouveautés. Le client pourrait donc acheter les dernières sorties à des prix situés entre 6 et 10 dollars. Universal compte compenser la baisse des revenus unitaires grâce à une augmentation du nombre de disques vendus, ainsi qu'en proposant des éditions limitées plus chères, avec une marge plus importante.

Ce programme, baptisé Velocity, a pour but de convaincre les magasins d'agrandir à nouveau les espaces qu'ils réservent à la musique, et qui ne cessent de décliner depuis quelques années. Il leur permettra en effet de proposer la plupart des nouveautés des artistes Universal à des prix comparables à ce que proposent les marchands en ligne, comme iTunes et Amazon. Velocity devrait être mis en place dès le deuxième trimestre 2010.
Les utilisateurs de l'antivirus BitDefender ont commencé à saturer l'assistance de l'éditeur à partir de samedi : une défaillance dans la mise à jour du logiciel considérait certains fichiers exécutables et binaires de Windows 64 bits comme des chevaux de Troie. Résultat, un système complètement bloqué, parfois impossible à redémarrer. Comme si Windows était un gros virus.

Le logiciel détectait en fait le troyen Trojan.FakeAlert.5 dans des fichiers Windows et BitDefender. Fausse alerte, il n'y a pas d'agent frauduleux, mais un bug de la mise à jour de l'antivirus. Des fichiers .exe et .dll ont notamment été touchés. La seule solution sur le moment était de réinstaller le système, mais BitDefender a publié des correctifs depuis pour résoudre le problème.

« La mise à jour incriminée a été retirée et nous avons rapidement travaillé sur un correctif », selon l'éditeur qui a réagi le lendemain de l'apparition du problème. BitDefender s'excuse évidemment. Il recommande le lancement du système en mode sans échec pour l'application du correctif. Des versions Windows 7, Vista et XP existent, pour BitDefender 2010 et 2009. Le site demande aux utilisateurs de passer par les correctifs officiels : « Les auteurs de malware ont déjà commencé à tirer avantage de cette situation et ils distribuent de faux outil de suppression. » BitDefender explique que la plupart des résultats Google à la recherche « Trojan.FakeAlert.5 » redirigent vers des pages diffusant des malwares.
le 22/03/2010 à 20:38
Navigateurs : Opera passe en 10.51
Opera Software, qui se félicitait vendredi de l'impact du ballot screen mis en place par Microsoft, vient de mettre en ligne une nouvelle version de son navigateur. Estampillée 10.51, elle corrige différents dysfonctionnements observés par les internautes depuis la sortie de la 10.50.

L'interface utilisateur, par exemple, profite d'un certain nombre de corrections, qui visent à combler certains problèmes liés notamment à la suppression d'un Favori, à la gestion des favicon ou au moteur de recherche interne, qui avait tendance à aller interroger Google plutôt qu'à fouiller au sein de la page en cours de lecture.

D'autres bugs agaçants sont corrigés au niveau du client de messagerie intégré, à commencer par celui qui affectait l'envoi de pièces jointes, inopérant si le courrier n'était pas expédié juste après la sélection de ces dernières.

Opera indique enfin avoir procédé à la résolution de deux problèmes de sécurité, ainsi qu'à diverses optimisations du moteur JavaScript Carakan. La liste complète des changements intervenus avec la 10.51 peut être consultée via le site de l'éditeur (en anglais).
Le premier ministre du Royaume-Uni, Gordon Brown, vient d'annoncer un lot de nouvelles mesures pour l'économie numérique. Il espère ainsi montrer la prise de conscience de l'importance des technologies au sein de son gouvernement.

L'objectif est simple pour le premier ministre : le Royaume-Uni devra être leader mondial de l'économie numérique, avec comme but 250 000 emplois qualifiés d'ici 2020. Et pour atteindre ce chiffre, il faudra selon lui que chacun ait accès d'ici là au très haut débit. Il place la limite minimale du « très haut débit » à 50Mb/s. C'est l'objectif à atteindre en 2017.

Autre mesure pour les internaute : un portail baptisé MyGov, pour personnaliser son accès aux services publics. Il centralisera les questions liées au démarches officielles, et les actualités de l'administration, un peu à la manière de notre Service-public. Les possibilités promises sont vastes, d'une déclaration de changement d'adresse à un vote par procuration. Certains de ces services sont déjà disponibles via le site du gouvernement, mais devraient être étendus à tous les domaines de la vie administrative.

La révolution numérique, comparable à l'arrivée de l'électricité selon le premier ministre, est une préoccupation majeure des administrations. En France notamment, le plan i2010 doit aussi apporter le haut débit à tous, « commodité essentielle » comme l'eau ou l'électricité, selon l'ancien secrétaire d'Etat à l'économie numérique Eric Besson. Autre intérêt notoire : la réduction des coûts. Car dans un contexte d'austérité prônée par tous les gouvernements européens, l'utilisation des services en ligne devrait permettre de dégraisser l'administration.

Côté recherche, Gordon Brown promet 30 millions de livres sterlings (33,4 millions d'euros) pour créer un Institut de la science du web. Bonne initiative pour certains, tandis que d'autres sont sceptiques. « Dans le même temps, les départements d'informatique des universités ferment. », tempère ainsi Sue Black, à la tête du département de l'université de Westminster. Avec le risque qu'en 2015, « quand on en aura besoin, on se rendra compte que l'expertise technologique est au-delà des mers (à l'étranger, NDLR) ».
Le procès d'Emule paradise devait se tenir d'aujourd'hui à mercredi, mais l'avocat de Vincent Valade, l'éditeur du site, a obtenu un report à la mi-septembre. Motif invoqué "et accepté par le tribunal correctionnel de Paris" le manque de temps pour préparer la défense.

Au coeur du procès, c'est le téléchargement en peer-to-peer qui est visé. Si le site ne proposait aucun film en téléchargement direct, il renvoyait vers des liens pour récupérer illégalement plus de 7000 films entre 2005 et 2006. Très populaire, le site pouvait accueillir jusqu'à 300 000 visiteurs par jour.

Si aucun contenu illégal n'a été retrouvé sur les serveurs d'Emule Paradise, les enquêteurs estiment à 416 000 euros les revenus générés par la publicité. Vincent Valade aurait transféré ces sommes sur des comptes basés à Chypre et à Belize. La régie publicitaire Net Avenir, avec qui l'éditeur du site avait contracté, est également poursuivie dans ce procès.

Sur le banc des parties civiles, on retrouve plusieurs poids lourds du cinéma : Universal, Pathé Renn, Galatée Films, ainsi que l'humoriste Jean-Yves Lafesse. Le procureur et leurs avocats devront apporter des preuves de la culpabilité d'Emule Paradise, puisqu'aucun fichier n'était hébergé. Il leur faudra donc mettre en évidence un lien éventuel entre les téléchargements effectués et le site. Une précédente affaire, impliquant le site See-Link, avait conduit à une relaxe, le lien n'étant pas prouvé.

Le procès devrait donc se tenir du 12 au 15 septembre devant la 31e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Comme de nombreux automobilistes, vous en avez assez des radars automatiques ? Pas de panique, une équipe de hackers vient de mettre sur pied une attaque d'envergure qui devrait régler une bonne fois pour toute pour le problème des excès de vitesse. Contre toute attente, le dispositif ne prévoit ni botnet de PC zombies, ni algorithmes malicieux. Il se contente en réalité quelques bouts de carton, un peu de scotch et une mystérieuse formule magique.

Le principe illustré ici, c'est celui de l'injection SQL qui, sur Internet, consiste à insérer par l'intermédiaire d'un formulaire dont les champs ne sont pas correctement vérifiés, une instruction susceptible d'opérer des modifications au sein de la base de données qui sous-tend le site.

Dans la mesure où les radars automatiques font appel à des algorithmes de reconnaissance de caractère, de façon à déterminer la plaque d'immatriculation de la voiture photographiée, on pourrait imaginer piéger le dispositif à l'aide d'une commande visant, par exemple, à effacer toute la base de données. On a bien dit imaginer, vils chauffards ! Découvert via Gizmodo.
Quand Microsoft travaille sur un projet de microblogging - qui ressemble beaucoup à Twitter - et de page personnelle - ... à Facebook - au sein de l'entreprise - ... à Google Apps, on est en droit de se demander où est la valeur ajoutée de Redmond. Car à y regarder de près, le service développé actuellement sous le nom d'OfficeTalk propose de « partager des informations à travers toute l'entreprise sans avoir à envoyer des emails à tout le monde ». La liste des références pourrait être longue, de Google Wave à Novell Pulse, en passant par les services de messagerie instantanées d'entreprise.

Le projet ne verra d'ailleurs peut-être jamais le jour, il était jusqu'ici en phase de test au sein d'OfficeLabs, la division recherche et développement pour les entreprises de Microsoft. Mais son but demeure : « étudier l'impact du micro-blogging au sein des collectivités ». Lancé en pré-test au sein d'Office Labs, le service va aujourd'hui quitter le cercle restreint des employés de Microsoft pour être implantée dans quelques entreprises volontaires, et triées sur le volet. OfficeLabs reste modeste et prévient :«  étant à un stade précoce de son développement, le service ressemble beaucoup à d'autres très connus ».

Nous voilà prévenus, mais quel est l'intérêt ? Sans doute de nouvelles fonctionnalités s'il vient à être commercialisé un jour. Mais pour l'instant, surtout une question de droits. Sur son blog, OfficeLabs tacle implicitement Google ou Facebook, et leur gestion très personnelle des droits. Le blog explique que « l'entreprise est pleinement propriétaire des données puisque le serveur OfficeTalk est hébergé au sein de l'infrastructure du client ». Ils ne précisent pas pour autant si le code sera ouvert, et ira jusqu'à permettre une modification des services.
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