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Il y a tout juste 25 ans, le 15 mars 1985, le premier nom de domaine fut enregistré : symbolics.com. Basée dans l'état du Massachusetts, la société commercialisait des ordinateurs spécialement conçus pour faire tourner le langage de programmation Lisp. Symbolics se présente ainsi comme le premier fabricant de machines professionnelles sur lesquelles tournait le système d'exploitation Genera. Le nom de domaine fut ensuite revendu l'été dernier à la firme d'investissements XF.com. Le site d'origine de Symbolics peut être consulté sur symbolics-dks.com.

Pourtant cette année-là ne fut pas marquée par une course sans merci au .com, seul cinq autres noms de domaine furent déposés (BBN.com, Think.com, MCC.com, DEC.com et Northrop.com) contre 54 l'année suivante. Il faudra attendre douze ans, en 1997, pour voir le millionième .com enregistré. Selon l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), entre 1985 et 2000, 21 millions de noms auraient été enregistrés contre 57 millions entre 2000 et 2010. La BBC rapporte que chaque mois ce sont 668 000 noms de domaine avec le TLD .com qui sont déposés ou renouvelés auprès des bureaux d'enregistrement.

Sur un site spécialement conçu pour l'événement par Verisign, il est expliqué que l'extension .com aurait dû initialement être .cor (corporation). « de la même manière, .org était à l'origine .pub et .mil (était introduit sous le TLD) .ddn. Les autres extensions de noms de domaine qui virent le jour en même temps que le .com sont .edu, .gov, .net et .arpa ». Selon Jack Haverty, considéré comme l'un des pionniers de l'Internet au MIT, le .com trouverait ses origines dans le terme company (entreprise) et non pas commercial, comme l'on a coutume de dire aujourd'hui. Il déclare ainsi dans un email : "Le .com n'était pas perçu en tant qu'entité commerciale sur laquelle un consommateur se rendrait pour effectuer des achats ».

Les anglophones apprécieront la rétrospective mise en place sur le site www.25yearsof.com. Retrouvez également une liste des 100 premiers noms de domaine déposés.
Voici l'email reçu par un plaignant.Qui n'a pas reçu de mails du type : « Untel t'invite à le rejoindre sur notre réseau social ? » Cette pratique va coûter cher à Classmates.com, l'équivalent de Copainsdavant aux Etats-Unis. Attaqué en recours collectif par ses membres, Classmates est accusé d'avoir une procédure de recrutement mensongère. Le site aurait envoyé des emails faisant croire qu'une connaissance du destinataire l'invitait à la rejoindre. Un abonnement payant plus tard, il se rendait alors compte que son ami perdu de longue date était introuvable.

Le tribunal de Seattle, en charge de la plainte, doit valider le règlement à l'amiable, déjà accepté par Classmates : le site devra reverser 3 dollars par compte gold souscrit suite à un envoi d'email abusif. Une situation qui concerne 3,16 millions d'américains, soit un total de 9,5 millions de dollars à débourser pour le réseau social.

Selon les termes de l'accord, les membres concernés pourront choisir entre recevoir 3 dollars directement, ou un crédit de 2 dollars sur un nouvel abonnement ou un renouvellement à venir. En fonction du nombre de personnes qui choisiront cette solution, le total à débourser pour Classmates pourrait donc être moins élevé que les 9,5 millions. A titre comparatif, un abonnement de deux ans coûte 59 dollars.

L'accord demande aussi à Classmates de faire un crédit de 2 dollars à tous ceux qui se sont inscrits ou on souscrit à un abonnement depuis le 30 octobre 2004. Plus question d'utiliser d'emails abusifs, évidemment, d'autant que le site n'a plus le droit d'utiliser le terme « guestbook » (livre d'or), utilisé dans ses campagnes de recrutement : « Qui a signé votre livre d'or ? ».

Ce n'est pas la première fois que Classmates est montré du doigt. Le réseau social est déjà sous surveillance pour sa politique de marketing post-transaction : un nombre conséquent d'offres additionnelles sont généralement proposées au nouveau membre au cours du processus d'abonnement, parfois sans qu'il soit bien informé de ce qu'il va payer au final.

L'affaire des emails abusifs pourrait rouvrir la voie vers plus de transparence. C'est en tous cas ce qu'a annoncé le site, qui cherche ainsi à enrayer sa chute. Très loin derrière Facebook et Myspace, son audience a été dépassée par Twitter en avril dernier aux Etats-Unis.
Dura lex sed lex. En France, la loi punit d'un maximum de théorique de 75.000 euros d'amende le fait de divulguer avant la fermeture du dernier bureau de vote les estimations ou les résultats d'un scrutin politique. Dimanche, chaines de télévision et grands quotidiens ont joué le jeu et attendu 20 heures, l'heure légale, pour révéler les premières tendances associées au premier tour des élections régionales. Sur le Web, la victoire de la gauche était pourtant déjà annoncée, parfois juste à demi-mot, depuis environ deux heures.

Les premiers à tirer sont les médias belges et suisses, à qui la législation française ne s'applique logiquement pas. En Suisse, Le Temps livre de première estimations (inexactes) vers 18 heures, précédé de quelques minutes par le quotidien belge Le Soir, qui sur son compte Twitter diffuse en temps réel ou presque les chiffres qui lui parviennent.

A mots plus ou moins couverts, certains utilisateurs français du service reprennent rapidement ces informations, immédiatement épinglés par d'autres. Dans le lot se démarque notamment le compte Twitter de Jean-Jacques Bourdin, animateur de la matinale sur la radio RMC. Très vite, le message incriminé est supprimé, après que plusieurs internautes et journalistes ont fait remarquer son caractère illégal.«  Casser l'embargo sur les élections régionales, c'est 75.000 euros d'amende. Je dis ça, je dis rien », lance par exemple à la cantonnade Eric Mettout, rédacteur en chef de lexpress.fr.

« La veille de chaque tour de scrutin ainsi que le jour de celui-ci, sont interdits, par quelque moyen que ce soit, la publication, la diffusion et le commentaire de tout sondage », indique en effet l'article 11 de la loi du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion. En théorie, une action en justice pourrait être ouverte si un candidat ou un parti s'estimait lésé par la publication anticipée des estimations de vote.

L'interdiction de diffuser les estimations de vote a-t-elle encore lieu d'être alors que tout internaute français peut accéder d'un clic aux médias de pays limitrophes, lesquels ne sont pas tenus de la respecter ? La question, qui s'était déjà posée pour les élections européennes de 2009, n'a toujours pas été tranchée par le ministère de l'Intérieur.
Pierre Pigaglio est président de P&T Consulting et membre du FTTH Council Europe, organisation chargée d'assurer la promotion de la fibre optique en Europe. A ce titre, il assistait fin février à l'événement FTTH Conference 2010 organisé à Lisbonne, lors duquel ont été salués les efforts accomplis par la France, qui entre à la douzième place du classement les mieux fibrés d'Europe. A fin 2009, 308 000 foyers seraient abonnés à la fibre, dont 220 000 par l'intermédiaire de Numericable. Le nombre de foyers susceptibles d'accueillir une fibre verticale se monterait quant à lui à 5,7 millions. Pour Clubic.com, Pierre Pigaglio revient sur les aspects réglementaires qui encadrent le déploiement de la fibre optique et sur les moyens que la France pourrait mettre en oeuvre afin d'accélérer la cadence.

Pierre Pigaglio, bonjour. Peut-on vraiment saluer le modèle de déploiement de la fibre à la française lorsqu'on le compare aux autres initiatives européennes ?

Pierre Pigaglio - La France rentre dans le classement européen, ce qui est un début de reconnaissance pour les efforts accomplis. D'autres pays ont toutefois des modèles de déploiement intéressants, comme le Portugal par exemple, où le gouvernement a réussi à élaborer une plateforme d'entente, valable sur le plan financier, réunissant tous les acteurs impliqués dans le déploiement. Il a ensuite impulsé un véritable mouvement en faisant raccorder tous les sites publics. Ces chantiers publics ont ensuite facilité le raccordement des domiciles situés aux alentours.

Lancé à l'initiative du Premier ministre, ce projet alliant objectifs politiques et économiques a été bien mené. Des prix finaux plancher ont été calculés, à partir desquels l'offre s'est rapidement structurée, sans bataille idéologique puisqu'il y avait un objectif clair à tenir. Dans la mesure où tous les acteurs ont été réunis autour de la table - BTP, opérateurs, raccordeurs, éditeurs de bouquets, etc - l'adhésion a été nationale.

N'est-ce pas le cas en France, maintenant que le cadre réglementaire a été arrêté et que France Télécom a accepté de se ranger au modèle défini par l'Arcep ?

La situation a bien avancé en France, du côté du régulateur comme du côté des opérateurs. Aujourd'hui, tout le monde se rend compte qu'il faut s'unir et mutualiser. Le gouvernement, avec le plan d'investissement issu du grand emprunt, impulse aussi un bon mouvement, qui devrait se révéler un facteur d'entrainement pour l'ensemble des acteurs. Le mouvement de France Télécom est effectivement sain. Avec l'image de marque d'un acteur mondial des télécoms, il ne pouvait pas se satisfaire d'un statu quo ou risquer de se faire dépasser sur le plan technologique. Mais encore une fois, il manque une pulsion politique, une réelle volonté de faciliter l'accès à la fibre, qui aurait une valeur éducative sur le client. Aujourd'hui, tout le monde n'a pas encore bien compris pourquoi s'équiper en fibre plutôt qu'en ADSL par exemple.

Dans ce contexte, quel objectif fixer en matière de couverture du territoire ?

Il reste encore le dilemme de la plateforme financière, puisque la couverture suppose des frais de déploiement massifs au niveau des DSP (Délégations de Service Public, ndlr), qu'il est compliqué de mettre en oeuvre dans les zones moyennement dense. l'idée d'une couverture fibre à 100% n'est pas crédible. Elle est d'ailleurs à peine souhaitable, tant les coûts de raccordement seraient aberrants.

En France, il faut prendre en compte la mixité entre zones denses et habitat dispersé. Le satellite ou le CPL (Courant porteur en ligne, ndlr) sont des alternatives intéressantes. On sait aussi que les réseaux mobiles vont être renforcés. Ici, on gagnerait à disposer d'une plateforme commune, une commission, une entité engagée dans l'opérationnel qui permettrait à chacun d'exprimer ses contraintes et pourrait ensuite conduire à une prise de décision efficace.

On en revient donc à cet effort de mutualisation ?

Bien sûr. Et il n'y aura pas de mutualisation si l'on ne sait pas ce qu'on partage. Les réseaux seront amenés à évoluer. Ne retombons donc pas dans les erreurs qui remontent à l'époque du cuivre, où il n'y avait pas de référentiel et pas de construction d'un historique. Il ne faut pas oublier que la connaissance du cuivre ou de la fibre n'est rien si l'on ne connait pas le réseau. Dans les travaux de déploiement, c'est toujours le génie civil qui coûte le plus cher, avec de 50 à 85% des coûts. A côté du béton, de la construction des chambres, etc., le fait de tirer la fibre ne représente pas grand chose. Pour accélérer le mouvement, on commence par exemple à s'intéresser au raccordement en façade. Là encore, une bonne connaissance de l'infrastructure et une étude sérieuse sont indispensables pour déterminer s'il s'agit d'une option à retenir. On peut alors envisager toutes les technologies et toutes les possibilités de raccordement.

Le FTTB ne serait-il pas justement le bon moyen pour accélérer le déploiement dans les zones denses ?

FTTB ou FTTH (fibre jusqu'en bas de l'immeuble ou fibre jusqu'au domicile, ndlr), c'est un faux débat. A terme, on voudra des débits symétriques dont il faut de la fibre. En tant qu'utilisateur, je veux de la fibre et au travers de toutes les études, on voit bien que la solution à long terme est la fibre, que ce soit pour des usages professionnels, des expériences de télé-médecine, des centres de service ou de support... mais aussi bien sûr les usages liés au téléchargement, qui sont une réalité, ou la télévision sur la fibre. Dans tous les cas, il faudra du débit, et mon propos n'est pas sponsorisé !

Le FTTB peut donc être une solution d'attente. Si vous disposez d'un immeuble déjà équipé en desserte et qu'on peut proposer 20 ou 30 Mb/s, il faut le faire, en partant du principe qu'on verra par la suite comment améliorer l'ensemble. D'où l'intérêt de disposer d'un historique, qui rendra plus aisées les évolutions le moment venu.

Le marché de la fibre trouvera-t-il son équilibre, entre des investissements très importants et des offres commerciales encore peu développées ?

L'équilibre est plus aisé à obtenir pour un opérateur comme Numericable, à la fois raccordeur et diffuseur. Ils ont réfléchi à leurs prix, qui correspondent à leur logique économique. En règle générale, on a des offres attractives qui a priori répondent à l'équilibre, mais pour l'instant on n'est pas e mesure de servir tout le monde. Aujourd'hui, si l'on découvre une offre attractive, il faut attendre de voir si l'on peut être raccordé avant de la souscrire. Il y a donc déception si on ne l'est pas. On en revient donc à la nécessité d'un plan de déploiement massif, pour que le raccordement devienne plus facile et qu'il n'y ait pas de déception du public. Il entrainerait une adhésion massive, et donc la rentabilité.
En direct de Las Vegas : Lors de sa conférence Mix10, Microsoft annonce la disponibilité de Silverlight 4 en version RC, toujours réservée aux développeurs suite à une version bêta dévoilée lors de la dernière PDC. La version 4 de la technologie inclut, pour rappel, de nombreuses nouveautés dans le domaine du multimédia : prise en charge de la vidéo H264 en haute définition, compatibilité avec DRM Play Ready, du multi-touch ou encore interaction avec des périphériques tels qu'une webcam ou un microphone.

Si l'essentiel des démonstrations du keynote de ce matin concernaient Windows Phone 7, plusieurs applications Silverlight pour desktop ont également été présentées : une application eBay plutôt intuitive permettant de mettre à contribution la webccam, notamment pour scanner le code barre d'un produit, ou encore une application du service Seesmic, présentée en version Windows, Mac OS et Windows Phone 7. L'occasion également pour Microsoft de revenir sur l'adoption de sa technologie. Selon l'éditeur, Silverlight serait utilisé sur "60% des appareils connectés à Internet", un chiffre en hausse de 15% en 4 mois.
le 15/03/2010 à 18:09
Plusieurs Apache avec plusieurs PHP
Christian Weike publie 1 article en 2 parties :

Le premier article va vous montrer comment installer et utiliser plusieurs versions PHP dans un même environnement Apache

Le second article parlera d'installer plusieurs Apache différents dans un même espace.

Grâce à ces 2 articles, vous obtenez une configuration illimitée de votre serveur et par conséquent avec plusieurs versions du langage PHP dans plusieurs serveurs Apache.

- Plusieurs PHP : 1ere partie
- Plusieurs Apache : 2eme partie
le 14/03/2010 à 18:05
MSSQL vs SQLSRV
Brian Swan s'est lancé dans une série d'articles pour montrer les différences entre les drivers MSSQL et les drivers de connexion SQLSRV à une base de données SQL en utilisant PHP.

Il nous montre comment préparer des états SQLSRV et travailler avec les procédures stockées (MSSQL). Par ailleurs, il parle de connexions persistantes et des différentes procédures d'installation ainsi que de l'ensemble des fonctions qui existent.

- mssql vs. sqlsrv: What’s the Difference? (Part 1)
- MSSQL vs. SQLSRV: What’s the Difference? (Part 2)
Apple a publié une mise à jour de son navigateur web Safari pour Mac OS X et Windows. Estampillée 4.0.5, cette mise à niveau apporte plusieurs corrections et optimisations, en tête desquelles on trouve l'accélération (enfin ?) de la mosaïque Top Sites. D'autres améliorations concernent la stabilité, notamment avec l'utilisation de plug-ins tiers, de formulaires en lignes, ou de graphiques au format SVG. Enfin, elle corrige un bug empêchant le changement des réglages de certains routeurs Linksys.

Du côté de la sécurité, la mise à jour corrige également un certain nombre de failles, affectant notamment la prise en charge des formats BMP et TIFF, les cookies associés aux flux RSS, ou encore un problème de corruption de mémoire dans la gestion des CSS.
Nous savions déjà que les principaux navigateurs du marché avaient tendance à s'inspirer les uns des autres. Tout le monde semble jouer le jeu pour nous concocter le meilleur logiciel. En revanche, il y a des fois où la frontière entre l'inspiration et le plagiat reste beaucoup trop floue. C'est ainsi que les graphistes de la firme canadienne MetaLabs accusent les développeurs de la fondation Mozilla d'avoir tout bonnement volé leur travail.

Cette semaine nous vous parlions du premier SDK pour JetPack. Ce dernier embarque notamment l'environnement de développement FlightDeck permettant d'écrire des extensions pour Firefox en HTML, JavaScript et CSS. C'est précisément FlightDeck qui est au coeur de cette polémique. Dans un billet ironiquement intitulé  MetaLab passe à l'open source ? , le développeur web Andrew Wilkinson explique que Mozilla ne s'est pas seulement inspiré du design de son site Internet mais a tout simplement récupéré les images pour les intégrer à l'interface de FlightDeck. Avant les faits, au mois de décembre, MetaLabs aurait même contacté les développeurs en envoyant un devis pour créer l'interface de FlightDeck. Ce dernier fut rejeté par la fondation.

L'agence Metalabs fut notamment choisie pour dessiner les interfaces graphiques de Songbird, du site Internet de l'université de Harvard ou celle de MTV. L'équipe de M. Wilkinson a également contribué au développement d'une dizaine d'applications iPhone. Sur le blog de Mozilla Labs, le développeur Chris Beard publie ses excuses en expliquant : « bien que nos projets pour l'interface graphique n'incluent pas ces éléments, nous avons intégré les premiers concepts par mégarde dans notre billet et notre vidéo de présentation ». Depuis les images de ces concepts ont été retirés du site.

Ce n'est pas la première fois que l'on observe ce genre de pratique. Au mois de décembre la start-up Plurk avait accusé Microsoft China d'avoir volé son interface pour l'embarquer au sein d'un service baptisé MSN Club.
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