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Steve Jobs lui-même s'en dit surpris. A moins de 48 heures de l'événement presse lors duquel Apple devrait présenter sa « dernière création », la société vient de publier son bilan financier pour le premier trimestre de son exercice 2010, clos le 26 décembre dernier. A cette occasion, Apple signe un nouveau plus haut historique, avec un chiffre d'affaires qui s'établit à 15,68 milliards de dollars, en hausse de 32% sur un an, et un bénéfice net de 3,38 milliards de dollars sur le trimestre, soit 3,67 dollars par action.

Sur la période, Apple indique avoir vendu 3,36 millions d'ordinateurs Mac (+33% sur un an), 8,7 millions d'iPhone (+100%) et 21 millions d'iPod (-8%), des chiffres qu'il convient toutefois de relativiser dans la mesure où la firme emploie désormais de nouvelles normes comptables pour ajuster les ventes d'iPhone et d'Apple TV.

« Si vous rapportez à l'année notre chiffre d'affaires trimestriel, il est surprenant de voir qu'Apple est maintenant une société qui fait plus de 50 milliards de dollars », commente Steve Jobs dans un communiqué. Peter Oppenheimer, directeur financier, lui emboîte le pas en précisant qu'Apple a fait rentrer 5,8 milliards de dollars de cash dans ses caisses sur la période et disposerait maintenant d'un trésor de guerre d'environ 39,8 milliards. La société table désormais, pour le deuxième trimestre de son exercice fiscal 2010, sur un chiffre d'affaires compris entre 11 et 11,4 milliards de dollars, associé à un bénéfice par action de l'ordre de 2,06 à 2,18 dollars.

Interrogés, lors de la présentation des résultats, au sujet des nouveautés qui seront annoncées le 27 au soir (heure française), les représentants d'Apple ont gardé le silence, se contentant d'indiquer qu'ils étaient ravis du « produit majeur » qui sera présenté.
Le répertoire de logiciels open source SourceForge.net se trouve au coeur d'une polémique. En effet, sur son blog officiel, l'équipe tente de clarifier ses conditions générales d'utilisation et explique que la loi des Etats-Unis oblige le site à filtrer le contenu en provenance de certaines régions ainsi que les téléchargements. Concrètement, les développeurs résidant en Iran, en Corée du Nord, à Cuba au Soudan ou en Syrie n'ont aucun droit d'accès à SourceForge.net.

En revenant sur ses motivations pour jouer un rôle majeur dans la distribution de logiciels libres ou open source, l'équipe de SourceForge explique : "cependant, en plus de participer à la vie de la communauté open source, nous vivons également dans un monde réel et sommes gouvernés par les lois de notre pays. Notre devoir d'obéir à celles-ci dépasse de loin tous nos rêves de créer une communauté unie".

L'organisme américain de contrôle financier OFAC (Office of Foreign Assets Control) a en effet dressé une liste des personnes et pays qui ne doivent en aucun cas accéder à des produits américains. Pour cette raison "la semaine dernière, SourceForge.net a commencé à bloquer automatiquement certaines adresses IP pour forcer ces conditions d'utilisation".

Cette initiative soulève de nombreuses questions, à commencer par savoir si les contenus mis en ligne sur SourceForge.net peuvent véritablement être considérés comme des produits américains. De plus, pour beaucoup les conditions générales de SourceForge ne respectent tout simplement pas la définition-même du terme open source selon laquelle aucune descrimination ne doit être pratiquée.

Soulignons l'ironie de la situation quelques jours après que la sécrétaire d'état Hillary Clinton s'est exprimée au sujet des cyber-attaques subies par Google et démenties par la Chine. Elle déclarait ainsi : "les pays ne respectant pas l'accès libre aux informations ou violant les droits fondamentaux des internautes risquent de se fermer les portes du progrès du prochain siècle". Elle ajoutait : "l'année dernière, nous avons observé un pic des menaces ciblant le libre échange des informations. La Chine, la Tunisie et l'Ouzbékistan ont pris des mesures pour censurer l'Internet".

SourceForge.net semble alors pris entre deux feux et le filtrage des adresses IP pour forcer ces conditions générales semblent avoir plutôt refroidi la communauté des développeurs.
On connait désormais le nom du prestataire technique qui sera en charge d'assurer la surveillance des réseaux P2P pour le compte de la Hadopi. C'est la société nantaise Trident Media Guard (TMG), qui commercialise depuis 2002 des solutions de détection ou de blocage des téléchargements illégaux sur Internet, qui a été retenue à l'issue de l'appel d'offres lancé par le ministère de la Culture pour le compte de la Haute Autorité Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet.

Dotée d'un budget de fonctionnement de 5,3 millions d'euros pour 2010, la Hadopi, installée officiellement début janvier par Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, recevra donc les signalements opérés par TMG pour le compte des ayant-droits, parmi lesquels la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP).

Pour la musique, il s'agira de surveiller les échanges relatifs à une sélection d'environ 10.000 oeuvres, avec comme objectif de procéder à l'envoi de plusieurs dizaines de milliers de messages d'avertissement chaque jour.

Avant que TMG, qui depuis peu compte l'acteur Thierry Lhermitte au rang de ses actionnaires, prenne ses fonctions, il faut toutefois que la Cnil valide le dossier. Pour l'instant, la Commission nationale informatique et libertés réserve son avis, attendant notamment que soient publiés les derniers décrets d'application de la loi Hadopi.

De l'avis de Marc Guez, président de la SCPP, les choses devraient rapidement se décanter. « Nous sommes dans un système d'étapes. On a franchi l'étape contractuelle avec le prestataire. Maintenant nous allons devoir attendre que le gouvernement remette ses décrets définitifs à la Cnil. Le délai Hadopi est au mieux début avril, au plus tard fin juillet. On sera prêt avant sur le plan technique », indiquait-il lundi à PC Inpact.

Dans un second temps, TMG sera vraisemblablement amené à étendre le champ de ses compétences vers deux nouveaux domaines : la surveillance d'autres vecteurs de téléchargement illégal, tels que le direct download via des sites de type Megaupload, ou les échanges qui passent par l'intermédiaire des newsgroups. « Un premier bilan sera fait au bout d'un an, et nous pourrons étendre notre dispositif à d'autres plates-formes pour tenir compte de l'évolution des usages. Notre prestataire, TMG, sait le faire », explique, à 01 Net cette fois, le président de la SCPP.
Sur son blog officiel l'équipe de Google Chrome annonce la disponiblité de son navigateur en version 4.0 pour Windows. Cette dernière mouture stable apporte deux nouvelles fonctionnalités jusqu'alors réservées aux versions de tests : la prise en charge des extensions et la synchronisation des favoris.

Après avoir ouvert la galerie des extensions auprès des développeurs au mois de novembre, le répertoire compterait aujourd'hui quelque 1500 plugins. "Certains vous ajoutent des alertes et des notifications, d'autres vous permettent d'accéder à vos services web préférés", explique Nick Baum, chef produit du navigateur.

La première synchronisation des favoris s'effectue au travers d'un compte Google. Ces informations sont hébergées automatiquement dans un dossier dédié de Google Documents. Il suffira donc de se rendre dans les paramètres du logiciel et de s'identifier pour retrouver instantanément l'ensemble de ses favoris sur chacune de ses machines.

Outre ces options, Google y a intégré de nouvelles interfaces de programmation du HTML5. Nous retrouvons ainsi la base de données Web SQL permettant au développeur d'héberger en local sur la machine de l'utilisateur des données de manière structurée. Cette fonctionnalité est également disponible avec l'interface de Web Storage. Notons par ailleurs l'implémentation de Web Sockets afin de créer une communication bi-directionnelle en mode push entre le navigateur et le serveur d'une application web. Sachez en revanche que contrairement à Internet Explorer, les onglets ouverts ne sont toujours pas visibles sous forme de vignettes depuis la barre des tâches de Windows 7.

L'équipe note également de meilleures performances après avoir effectué le test JavaScript Dromaeo DOM de Mozilla. Google Chrome 4 serait ainsi 42% plus rapide que la mouture stable précédente (400% plus rapide que Chrome 1.0). Enfin l'équipe précise que ces fonctionnalités seront bientôt intégrées aux versions Mac et Linux du navigateur.
Riposte graduée ou licence globale ? Antienne bien connue des parlementaires français impliqués dans les débats autour des lois DADVSI puis Hadopi, la question devrait bientôt se poser en Belgique. Le sénateur Philippe Monfils (Mouvement Réformateur, MR) s'apprête en effet à déposer une proposition de loi s'inspirant du concept de riposte graduée tel qu'il est institué en France par les deux volets de la loi Hadopi.

"L'idée est de changer le comportement des internautes en travaillant sur le volet prévention", a indiqué Philippe Monfils, reprenant là la justification avancée par Christine Albanel aux premiers temps de la loi Hadopi. Le sénateur affirme toutefois que sa proposition d'implémentation de la riposte graduée serait beaucoup plus "souple" et plus respectueux de la vie privée des internautes que le modèle retenu en France.

Dans un premier temps, l'internaute qui télécharge recevrait un message d'avertissement l'incitant à se tourner vers un site de téléchargement légal. En cas de récidive, il pourrait y avoir amende, puis saisine du parquet, indique la RTBF. Contrairement au projet français, la suspension de l'abonnement à Internet ne serait pas au programme, remplacée par des amendes ou par la mise en place de quotas de données transférées par le biais de la ligne de l'internaute convaincu de téléchargement illégal.

Benoît Hellings (Verts) et Freya Piryns (Groen!) proposent quant à eux la mise en place d'une licence globale au sein de laquelle tout détenteur d'une connexion Internet à haut débit verserait quelques euros en complément de son abonnement à Internet, en échange de quoi il pourrait alors télécharger de façon légale. Le montant, fixé par les sociétés d'auteur et les producteurs, pourrait être ajusté en fonction du volume de données rapatriées.

Le Parlement fédéral pourrait bientôt avoir du pain sur la planche...
le 26/01/2010 à 21:31
Tableaux croisés dynamique PHP
De nombreuses manières existent pour manipuler les données en PHP. Dans la majorité des cas, les données sont présentées sous forme de tableau.

Cependant si vous souhaitez effectuer un tableau dynamique croisé, vous pouvez non seulement  effectuer l'opération du coté de la base de données mais aussi en PHP. Gonzalo Ayuso montre à partir de données provenant de SQL, les étapes pour réaliser un tableau croisé.

L'article ne montre pas tout le source, mais vous montre la ligne directrice.

- Pivot tables in PHP
La semaine dernière, nous apprenions que les sites Internet YouTube et Vimeo redoublaient leurs efforts concernant la prise en charge du HTML 5. La filiale de Google a décidé d'étendre davantage sa phase de tests tandis que Vimeo précise qu'environ 90% des vidéos mises en ligne l'année dernière fonctionneront avec ce nouveau lecteur. Les deux services se basent sur la technologie propriétaire H.264.

Si Dailymotion fait également usage de cette norme de codage pour ses vidéos HQ (haute qualité), le site teste en revanche un nouveau lecteur acceptant les vidéos au format libre Ogg Theora. Pour la fondation Mozilla c'est bien ce dernier format qui devrait être privilégié plutôt que le H.264. C'est ainsi que Mike Shaver, vice-président chargé de l'ingénierie sur le navigateur Firefox, explique que pour un clip encodé au H.264 "la balise sur les pages de ces sites Internet ne fonctionnera pas avec Firefox". Mike Shaver "Vimeo et YouTube estiment que l'usage d'un plugin particulier est un problème pour le web", déclare M. Shaver en référence au Flash Player. "Pour Mozilla, un format dont les droits de propriété intellectuelle ont été déposés est également problématique", ajoute-t-il. En effet, dans certains pays, l'usage du H.264 nécessite d'acheter une licence auprès du groupe MPEG-LA. Cela constituerait une barrière pour de nombreux jeunes programmeurs. Par ailleurs l'utilisateur pourrait également en faire les frais en devant acheter un programme au sein duquel la technologie se trouve embarquée.

Assurer la pérennité d'un Internet ouvert, tel semble être l'objectif de Mozilla. La fondation rappelle que le web est indéniablement meilleur depuis que Mozilla est entré sur le marché, "et cela nous aurait été impossible s'il avait fallu payer des droits de plusieurs millions de dollars pour utiliser le HTML, CSS et JavaScript ».
Début décembre, Numericable faisait le point sur la diffusion de la TNT sur son réseau câblé. Il se félicitait d'avoir déployé la télévision numérique terrestre sur 4 des 10 millions de prises de son réseau, dans 17 villes supplémentaires1. Mais un mois et demi plus tard, il y a de grandes chances pour que votre télévision ne capte toujours aucune des 18 chaines de la TNT ni aucune des 4 chaines de la TNT HD…

Numericable avait pourtant profité du lancement en grande pompe de sa prétendue offre triple play, en septembre dernier, pour annoncer qu'il déploierait la norme DVB-T sur son réseau. Bien que l'opérateur laisse entendre que ce soit une innovation commerciale de son propre chef, il se contente en fait de se conformer à la loi, puisque tous les foyers de France doivent avoir accès à la télévision numérique avant l'extinction de l'analogique, d'ici fin 2011. La norme DVB-T est prise en charge en standard par tous les téléviseurs récents et permet de recevoir gratuitement la TNT HD, alors que la norme DVB-C nécessite un décodeur maison, avec lequel la haute définition est facturée 5 euros par mois.

Les foyers raccordés dans les zones théoriquement couvertes par la TNT ne sont pas pour autant au bout de leurs peines. De nombreux répartiteurs sont effectivement affublés de filtres, posés par Numericable (ou l'un de ses prédécesseurs) il y a des années pour d'autres raisons (les immeubles neufs en sont donc exempts), qui bloquent notamment les fréquences employées pour la TNT. C'est un technicien qui devra donc intervenir, sur demande des clients qui finiront par s'impatienter, pour retirer chacun de ces milliers de filtres, qu'il suffit en fait de remplacer par un adaptateur.

L'opérateur ne souhaite pas que les consommateurs opèrent eux-mêmes, en dépit des nombreux bricoleurs du dimanche qui se portent volontaire, à en croire un vendeur d'une boutique parisienne. Celui-ci regrette d'ailleurs que la maison mère ne leur fournisse ces fameux adaptateurs… qu'on peut toutefois se procurer auprès de boutiques de réparation de télévision, par exemple. Grand prince, Numericable offre toutefois l'intervention, sur simple coup de fil au service client (au 3990, prix d'une communication locale).1 Angers, Bordeaux, Brest, Caen, Cannes, Le Havre, Le Mans, Marseille, Nantes, Nice, Orléans, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulon, Tours, Versailles.
La société Omnifone, qui propose son service MusicStation, annonce un partenariat avec la société Hewlett Packard dans 10 pays européens dont la France. C'est ainsi que le logiciel MusicStation Desktop se verra installé sur 16 modèles des familles Pavillon, Presario et Envy. Concrètement, pour 9,99 euros par mois, l'utilisateur bénéficiera d'un accès illimité aux catalogues de quatre maisons de disque : Universal Music, Sony Music Entertainment, EMI Music et Warner Music International.

Notons qu'il s'agit non seulement d'écoute en streaming mais également de téléchargements locaux ; les morceaux étant verrouillés par DRM. Dans un communiqué de presse, Omnifone précise que chaque mois, l'utilisateur pourra télécharger 10 chansons au format MP3 et non protégées. Michael Paull, directeur du service affaires numériques internationales chez Sony Music Entertainment. explique que cette initiative permettra de répondre aux attentes des consommateurs qui « demandent des services de musique numérique innovants, ne faisant pas de distinction entre l'accès et la propriété, et préinstallés sur les ordinateurs".

Le logiciel MusicStation sera ainsi preinstallé sur 12 ordinateurs portables (Compaq Presario CQ61, CQ71, HP G61, G62, G72, HP Pavilion dm3, dv3, dv6, dv7, dv8, HP Envy 13, HP Envy 15 ) et quatre PC fixes ( Presario CQ53, Pavilion HPE-1, p63, s53).
L'association AFOM, la Croix-Rouge Française, le Secours Catholique et le Secours Populaire Français dévoilent un second bilan de l'opération Haïti 1SMS = 1 euro. Lancée le 15 janvier dernier pour une période d'un mois, cette opération regroupe une douzaine d'opérateurs mobiles et MVNO de l'Hexagone. La semaine dernière 140 000 SMS avaient été envoyés en deux jours seulement, soit 140 000 euros. Une semaine plus tard, ou dix jours après le lancement de l'opération, ce sont 853 032 SMS de solidarité qui ont été envoyés pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre en Haïti.

Rappelons que trois numéros de téléphone sont mis à disposition des Français. De Bouygues Telecom à SFR en passant par Orange ou les MVNO comme Virgin Mobile, en tout, une douzaine d'opérateurs mobiles se sont ralliés à la cause. Un message envoyé depuis son téléphone est facturé le prix d'un SMS plus 1 euro symbolique qui sera reversé à la Croix Rouge Française (80 222), au Secours populaire (80 333) ou au Secours Catholique (80 444).
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