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Matt Mullenweg, le fondateur de la plateforme de publication en ligne Wordpress, annonce le lancement de la fondation Wordpress, une entité à but non lucratif. Cette initiative vise à promouvoir "la publication de contenu au travers d'un logiciel open source et disponible sous licence GPL".

Inspiré par plusieurs organisations telles que la Free Software Foundation, l'Open Source Applications Foundation ou encore la Mozilla Foundation, le projet permettra également de garantir un accès libre aux différents logiciels édités par Automattic. Il s'agit également de protéger les différentes marques de la société comme Wordpress, WordCamp, bbPress ou BuddyPress.

Parmi les idées défendues par Matt Mullenweg notons la publication du logiciel sous licence GNU, l'accès libre au logiciel sans permission préalable ou l'ouverture du code source. Il ajoute que l'on devrait pouvoir librement éditer le code source tout en bénéficiant d'un environnement de traduction pour rendre l'application encore plus accessible ainsi qu'un écosystème d'extensions pour ajouter certaines fonctionnalités sans être obligé d'éditer le code.
Au fil de ses nombreuses expérimentations, autour de la location de film ou du HTML 5 par exemple, YouTube finit par en déployer quelques unes. Le lecteur vidéo a ainsi profité d'une mise à jour anecdotique il y a quelques jours. Mais une innovation peut en cacher une autre et la plateforme de vidéo à la demande s'apprête à réorganiser la page vidéo tout entière, à peine la nouveauté précédente déployée.

À mi chemin entre la version poids plume Feather et celle en place, la future page vidéo met l'accent sur la simplicité. Certains liens redondants disparaissent. La disposition générale est plus logique : la description de la vidéo affichée quitte la colonne de droite, désormais entièrement réservée aux vidéos connexes, pour rejoindre celle de gauche, unifiée, dans laquelle se trouvent statistiques, commentaires et… une nouvelle barre d'actions.

Plus compacte, celle-ci présente désormais tous les boutons d'un seul tenant, plutôt que sur plusieurs onglets. Le système de notation par étoiles cède quant à lui sa place à un système binaire "J'aime", "J'aime pas", en partie inspiré du concurrent Vimeo, mais aussi de Facebook. Aimer une vidéo l'ajoute également à la liste de ses vidéos favorites.

Le moteur de recherche, coeur de métier de Google, maison mère de YouTube, bénéficie enfin d'évolutions bienvenues. Les résultats d'une recherche s'affichent effectivement dans la colonne de droite, sans interrompre ni même troubler la lecture de la vidéo affichée. Les vidéos connexes proposées à la fin d'une autre vidéo s'adaptent quant à elles au contexte, c'est-à-dire au cheminement de l'internaute jusqu'à la vidéo lue.

Les internautes du monde entier peuvent d'ores et déjà essayer la future version de la page vidéo, après avoir passé le site en langue anglaise. On peut ensuite activer ou désactiver cette nouvelle disposition, puis se forger sa propre opinion devant le long métrage "Home" de Yann Arthus Bertrand.
le 22/01/2010 à 19:49
Après YouTube, Vimeo passe au HTML 5
Quelques heures après que Google a annoncé vouloir étendre la phase de test autour du HTML 5 et de la balise , le site Vimeo affirme sur son blog officiel l'implémentation de cette technologie sur la majorité de son portail.

Sur la page de n'importe quelle vidéo compatible du site il suffira donc de cliquer sur le lien en bas à droite intitulé "Switch to HTML5 player" pour obtenir le nouveau lecteur. Cette nouvelle option présente notamment l'avantage de démarrer instantanément quel que soit l'emplacement de la tête de lecture et donc sans devoir attendre la traditionnelle mise en cache.

En revanche le HTML5 n'est pas encore pris en charge par l'ensemble des navigateurs. "Cela ne fonctionnera que pour environ un quart d'entre vous", explique le développeur Brad Dougherty, avant d'ajouter : "il vous faudra utiliser les dernières versions de Safari, Chrome ou Internet Explorer avec le plugin Chrome Frame installé". Notons que si Firefox prend bien charge la balise , le format H.264 utilisé par Vimeo n'est en revanche pas compatible ; un problème également rencontré sur YouTube. Par ailleurs le mode plein écran n'est pas encore disponible à cause "d'une limitation des navigateurs". Enfin, il n'est toujours pas possible d'exporter le clip dans ce format.

Vimeo précise qu'environ 90% des vidéos mises en ligne l'année dernière fonctionneront avec ce nouveau lecteur. En tout près de 35% des vidéos de Vimeo nécessiteront encore Flash Player.
Vers une alliance Microsoft - Apple pour contrer Google ? Microsoft multiplie les partenariats pour intégrer son moteur de recherche sur une majorité de smartphones. Après avoir annoncé la signature d'un premier contrat pour proposer Bing dans les prochains mobiles de l'opérateur américain Verizon, c'est un partenariat avec Apple qui serait aujourd'hui envisagé.

Son but ? Proposer le moteur Bing par défaut dans le navigateur web mobile intégré des iPhone et iPod Touch, un marché qui représente déjà plusieurs dizaines de millions de terminaux dans le monde. Selon des indiscrétions recueillies par BusinessWeek, les négociations entre les deux sociétés auraient débuté il y a plusieurs semaines, même si elles pourraient "ne pas aboutir rapidement, voire échouer".

Déjà intégré dans ses "Windows Phone", le moteur Bing est présent depuis peu sous la forme d'une application iPhone sur l'App Store, ainsi que le portail mobile de l'opérateur Bouygues Telecom. Stratégiquement parlant, après l'accord signé entre Microsoft et Yahoo! dans le web fixe, cet accord Microsoft - Apple pourrait également à terme marginaliser Google dans le monde de la recherche mobile. Car pour l'heure, le moteur de Google est en effet présent sur un très grande majorité de mobiles de différentes marques dont Nokia, Samsung, LG ou Sony Ericsson. Et c'est sans compter sur tous les terminaux de toutes marques équipés de son système mobile open-source : Android.
Dès vendredi et jusqu'au 31 janvier prochain, YouTube fera aux Etats-Unis ses premiers pas dans l'univers de la vidéo à la demande payante, en proposant à la location une sélection de films présentés à l'occasion du festival du film de Sundance. Pour en profiter, les internautes devront disposer d'un compte Google Checkout, l'outil de paiement en ligne mis en place par le moteur de recherche. En échange de quelques dollars (3,99), ils auront la possibilité de consulter pendant 72 heures le film de leur choix, directement depuis la plateforme YouTube.

Un début modeste, mais qui témoigne des nouvelles ambitions de Google en matière de vidéo à la demande. Le moteur de recherche indique en effet qu'aux côtés de ces cinq premiers films, il s'apprête à proposer à la location«  une collection de films issus d'autres partenaires américains issus de différentes industries, allant de la santé à l'éducation ».

« En rendant les contenus disponibles à la location, nous allons donner à nos partenaires un contrôle sans précédent sur la distribution de leurs productions. Ils pourront décider le tarif associé à leurs vidéos et la durée de la location », indique encore Google via le blog officiel YouTube.

YouTube, accessible depuis un ordinateur mais également depuis de nombreuses set top box, consoles de salon ou télévisions connectées, devrait ainsi se positionner comme un concurrent direct des services spécialisés dans la vidéo à la demande aux Etats-Unis, d'iTunes à Amazon en passant par Netflix ou Blockbuster. En 2006, Google avait déjà tenté la location de contenus vidéo via le Google Video Store, fermé l'année suivante.
Vous en avez assez du lecteur Flash d'Adobe ? Pas de panique, le HTML 5, et la possibilité qu'il offre, via un navigateur compatible, d'afficher des contenus multimédias sans recours à un logiciel tiers, devrait vous faciliter la vie. YouTube, le portail de vidéos de Google, vient d'étendre la phase de test autour du HTML 5 et de la balise initialement réservée à quelques vidéos à la majeure partie de son catalogue. Les internautes qui le souhaitent ont désormais la possibilité de faire s'afficher les contenus de YouTube directement dans leur navigateur, après avoir sélectionné l'option correspondante dans le programme de bêta test du site, TestTube. Pour en profiter, il faudra toutefois passer le site en anglais.

« Notre prise en charge du HTML5 est expérimentale et il subsiste quelques limitations », prévient l'équipe YouTube. « Le HTML5 sur YouTube ne permet pas de lire des vidéos accompagnées de publicités, de sous-titres ou d'annotations, et il requiert un navigateur qui accepte à la fois la balise vidéo et les vidéos encodées en H.264 ». Pour l'instant, YouTube restreint donc la compatibilité à Chrome, le navigateur maison, Safari et Internet Explorer équipé du plugin Google Chrome Fame. Firefox, qui pourtant sait tirer parti de la balise video, n'est pas pris en charge à l'heure actuelle. Les vidéos lues en HTML 5 ne peuvent par ailleurs pas être passées en plein écran. « Nous étendrons les capacités de notre lecteur au fil du temps », rassure l'équipe.

YouTube n'est pas le seul à s'intéresser au HTML 5. Un programme de test est également en cours chez Dailymotion depuis le mois de mai dernier. D'autres portails tels que TinyVid s'en sont même fait une spécialité.
Au début du mois de décembre, Apple avait confirmé le rachat du service de musique en ligne Lala.com. Selon le Wall Street journal, Apple pourrait en profiter pour étendre dès cette année sa stratégie sur Internet et proposer un service de musique aux côtés d'iWork Online et de Me.com.

Outre une offre payante de lecture en streaming et une boutique de téléchargement Lala.com permet à ses membres (américains) de numériser le contenu de leurs CD et d'héberger leur musique en ligne. L'utilisateur peut également créer une liste de lecture pour laquelle il devra payer 10 centimes par titre et bénéficier ainsi d'une écoute à volonté depuis le site Internet.

Le Wall Street Journal rapporte : "selon des personnes informées, Apple est également en train de moderniser son service de musique iTunes en créant une version hébergée qui pourrait voir le jour dès le mois de juin. Baptisé iTunes.com le service permettrait aux clients d'acheter de la musique sans passer par le logiciel iTunes dédié ou par l'iPhone".

Reste à savoir si ces informations se confirmeront lors du sommet WWDC 2010 à la fin du mois de juin prochain. Une telle initiative permettrait à Apple d'étendre la fonction de partage local implémenté sur iTunes 9 pour proposer une synchronisation par Internet de sa bibliothèque sur l'ensemble de ses machines. Comme le souligne Techcrunch, cela faciliterait également l'intégration de modules de "paiement en un clic" proposé par les partenaires d'Apple. Enfin, l'on imagine qu'iTunes.com serait intégré à l'offre MobileMe.
Dans un avis rendu le 21 janvier, la Commission européenne a finalement donné son approbation au rachat de Sun Microsystems par Oracle. Initiée en avril dernier, la transaction porte sur un montant de plus de 7 milliards de dollars. Après que les autorités de la concurrence américaines eurent accepté l'opération, l'exécutif européen a annoncé qu'il conduirait une enquête approfondie sur le sujet.

Au terme de plusieurs mois d'examen du dossier, la Commission européenne se dit finalement rassurée. « Je suis convaincue que la concurrence et l'innovation seront préservées sur l'ensemble des marchés en cause. Le rachat de Sun par Oracle est susceptible de redynamiser des actifs importants et de donner naissance à de nouveaux produits innovants », déclare Neelie Kroes, membre de la Commission chargée de la concurrence, dans un communiqué.

Beaucoup craignent pourtant que ce rachat compromette le dynamisme du marché, déjà très concentré, des bases de données MySQL, l'un des nombreux actifs de Sun, est en effet l'une des seules alternatives ouvertes aux modèles propriétaires proposés par IBM, Microsoft et Oracle, qui représentent aujourd'hui 85% du marché.

« L'enquête de la Commission a montré qu'une autre base de données ouverte, PostgreSQL, est considérée par de nombreux utilisateurs de ce type de logiciels comme une alternative crédible à MySQL et pourrait dans une certaine mesure remplacer la force concurrentielle que cette dernière représente actuellement sur le marché des bases de données », estime l'exécutif européen, qui dit avoir également tenu compte des forks construits à partir de MySQL, ainsi que des promesses formulées par Oracle en décembre dernier. L'éditeur s'était alors engagé à poursuivre le développement de MySQL sous licence libre GPL.

Tous ne partagent pas cet avis, à commencer par Monty (Ulf Michael Widenius), le créateur de MySQL. « MySQL vaut à Oracle un manque à gagner de l'ordre d'un milliard de dollars par an. Pourquoi Oracle aurait-il intérêt à investir sur le long terme dans le développement open source de MySQL ? », se demandait-il fin décembre. Une pétition lancée par ses soins dans la foulée recueille aujourd'hui quelque 35.000 signatures.

De la même façon, la Commission a estimé que cette acquisition ne présentait aucun danger particulier au niveau de Java, dans la mesure où de nombreux acteurs du marché, dont des concurrents déclarés d'Oracle, sont impliqués dans le processus de développement de cette technologie. En outre, « Oracle n'aurait aucun intérêt à restreindre l'accès de ses concurrents aux droits de propriété intellectuelle liés à Java, car cela compromettrait les bénéfices résultant de la large adoption de cet environnement ». Un point crucial pour l'éditeur, puisque bon nombre de ses produits font appel à Java.

Oracle a maintenant les coudées franches. Larry Ellison, CEO, présentera le 27 janvier prochain ses projets concernant les actifs de Sun, et les synergies, pratique, technologiques et commerciales, qui découleront de ce rachat.
La version finale de Firefox 3.6 est disponible en téléchargement depuis plusieurs heures sur les serveurs Mozilla. Comme d'habitude, le site de la fondation a toujours un peu de retard, mais la mise à jour des informations ne devrait pas tarder. Pour ce qui est des nouveautés, commençons par l'élément déterminant pour les utilisateurs c'est-à-dire les performances. Dans nos colonnes Mike Beltzner, le directeur du développement, annonçait que le moteur Javascript de Firefox 3.6 serait 20 % plus rapide que celui de la mouture 3.5. Ce gain s'explique par diverses optimisations apportées à la machine virtuelle Javascipt TraceMonkey.

Bonne nouvelle, l'information a été confirmée lors de nos « benchmarks » SunSpider JavaScript, comme prévu la version finale de Firefox 3.6 s'est avérée 1,2 fois plus rapide que Firefox 3.5.7. Côté Acid3 Test, Firefox 3.6 reste à 93 %. Mozilla est donc toujours en retard sur ce point, alors que Google Chrome, Safari et Opera sont déjà à 100 % depuis un certain temps. Toujours sous le capot, Firefox 3.6 intègre la fonction poster frame, de nouvelles fonctionnalités et propriétés du CSS3, des avancées sur le support du DOM et HTML5 avec l'API File, la prise en charge des fontes WOFF et bien sûr la correction de nombreux bogues.Au final, ces avancées permettent un chargement plus rapide de ce type de fontes avec support des tags, un meilleure interaction entre le service web et l'explorateur de fichiers, la possibilité de choisir une image qui sera présentée avant la lecture d'une vidéo, mais aussi de consulter les vidéos natives en plein écran et enfin l'apparition du glisser-déposer du bureau vers une page Web. Autre nouveauté, l'intégration par défaut de la solution Personas.

Efficace et ludique, elle permet de personnaliser discrètement l'interface de Firefox tout en respectant la charte originale. Pour en profiter, il suffit de se rendre sur le site de l'éditeur, de prévisualiser les thèmes en les survolant avec le curseur souris et de les installer d'un simple clic. Pour terminer, un dispositif surveillera les extensions installées et alertera l'utilisateur de façon plus explicite pour l'inciter fortement à mettre à jour celles dépassées afin d'assurer une parfaite sécurité.
Fumée sans feu ? Évoquée jeudi matin dans un confidentiel de la Tribune, abordée dans la journée par le site Electron Libre, l'information selon laquelle Jonathan Benassaya allait quitter Deezer a été démentie en milieu d'après-midi par la start-up. « Deezer dément formellement l'information selon laquelle son Président Directeur Général Jonathan Benassaya aurait quitté la société », indique-t-elle dans un communiqué.

La Tribune se contentait d'indiquer que le fondateur de Blogmusik.net, devenu Deezer en 2007, "pourrait quitter" la direction de la société. Electron Libre allait plus loin, avançant « un différend avec les actionnaires ». AGF Private Equity, CM-CIC Capital Privé, le fonds Dot Corp et Xavier Niel d'Iliad sont au nombre de ces derniers.

En octobre dernier, Deezer avait procédé à une seconde levée de fonds d'un montant de 6,5 millions d'euros visant à assurer son développement. Quelques semaines plus tard, la société inaugurait la version payante de son service d'écoute de musique en ligne, avec la mise en place d'une offre permettant notamment de stocker en local ses listes de lecture, de façon à pouvoir en profiter hors connexion.
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