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L'American Dialect Society (ADS), entité fondée en 1889 qui étudie les usages de la langue anglaise en Amérique du Nord, a récemment publié les résultats de son dernier vote, récompensant les mots ou expressions de l'année et de la décennie.

Il en ressort que les membres de l'ADS ont choisi "tweet" comme mot de l'année 2009, pouvant être utilisé comme nom, désignant alors un message court envoyé via le service de microblogging Twitter, ou comme verbe, faisant référence à l'acte d'envoyer un tel message. Et c'est "Google" - le verbe - qui a été sélectionné pour devenir le "mot de la décennie".

"Je pensais vraiment que c'est le terme "blog" qui aurait pu devenir le mot de la décennie mais il y a plus de gens qui "Google" que de gens qui "blog", non ?", a déclaré Grant Barrett, journaliste et l'un des responsables de l'ADS. A noter que "Google" mis à part, les termes qui ont été les plus cités pour devenir le "mot de la décennie" ont été les suivants : "9/11", "blog", "text" et "Wi-Fi". En 2008 et en 2007, les termes "bailout" (plan de sauvetage) et "subprime" ont été désignés comme "mot de l'année".
Free n'est plus le seul opérateur à disposer d'une licence Wimax nationale ! Alors que les principaux acteurs des télécoms estiment que c'est la technologie de haut-débit mobile "LTE", acronyme de "Long Term Evolution", qui devrait devenir la prochaine norme mobile "4G", les principaux défenseurs du Wimax n'ont pas dit leur dernier mot et comptent bien continuer de démocratiser ce moyen de connexion sans fil à l'Internet.

Un pas en arrière, deux pas en avant ? L'été dernier, le groupe Bolloré Télécom a décidé de stopper ses investissements en matière de Wimax. Disposant de 20 licences Wimax régionales, Bolloré a en effet fermé une station WiMax dans le Nord-Pas-de-Calais, faute de rentabilité de son offre, avec seulement 23 clients recrutés. Le groupe annonçait alors ne plus vouloir lancer, seul, d'offre commerciale exploitant cette technologie principalement utilisée pour couvrir les zones blanches ADSL.

Mais il semble que Bolloré Télécom ne compte pas pour autant se débarrasser de ses licences régionales, le groupe venant même selon Le Figaro de racheter à l'opérateur Altitude deux nouvelles licences WiMax couvrant l'Alsace et la Bourgogne. Au total, ces 22 licences permettraient ainsi à Bolloré de couvrir l'intégralité du territoire.

Reste à connaitre les ambitions de Bolloré Télécom en matière de développement du Wimax en France. L'objectif du groupe est-il de lancer une véritable offre commerciale dans toute la France ou s'agit-il d'une opération visant à revendre à prix d'or une telle licence nationale ?
C'est un nouveau coup dur qui vient de s'abattre sur le web français et européen. A peine un an après la fermeture du groupe Lycos Europe, c'est au tour d'AOL de capituler face à une situation économique toujours plus défavorable. Le portail, qui a récemment gagné son indépendance vis-à-vis du groupe Time Warner, souhaite en effet recentrer ses activités aux Etats-Unis et a planifié une vague de licenciements.

Comme prévu ce sont 1300 salariés, dont une centaine de la filiale AOL France et AOL Advertising, qui seront licenciés. Cela se traduira par la fermeture des bureaux du portail dans l'Hexagone mais également dans plusieurs autres pays européens comme l'Allemagne. "Seule certitude le Royaume-Uni et l'Irlande auront toujours leurs bureaux", rapporte ainsi le magazine Challenge.

En avril dernier AOL avait débauché Tim Armstrong, vice-président en charge des ventes publicitaires chez Google, pour le placer à la tête de la société. Depuis, AOL tente de se redynamiser, une phase qui passe par la réduction de sa masse salariale avec 1100 départs volontaires qui ont déjà eu lieu mais également la fermeture de plusieurs services. A l'instar de Yahoo! qui tente également de recentrer sa stratégie, AOL pourrait ainsi revendre plusieurs de ses propriétés telles que MapQuest ou ICQ.
L'Arcep, l'Autorité de régulation des télécoms, vient de publier les résultats provisoires de son observatoire du haut et du très haut débit. Il en ressort que la France comptait au 30 septembre 2009 19,145 millions d'abonnés à Internet, soit une progression de 11% sur un an.

Et alors que les abonnements ADSL représentent 95% des abonnements à Internet, le très haut débit peine toujours à décoller dans l'Hexagone avec seulement 255 000 abonnements recensés. 195 000 d'entre eux exploitent une offre de fibre optique avec terminaison en câble coaxial (abonnement Numericable) contre 60 000 seulement via une offre en fibre optique jusqu'aux abonnés (FFTH) ou jusqu'aux immeubles (FTTB).

Dans le détail, si les abonnements en fibre optique via Numericable ont progressé de pas moins de 84% sur un an, le nombre d'abonnements FFTB ou FTTH n'a progressé que de 67%. L'Arcep précise enfin que, tous opérateurs confondus, près de 36 000 immeubles sont raccordés en fibre optique. Cela représente 740 000 foyers éligibles, c'est à dire un chiffre en hausse de 14% par rapport à la mi 2009.
La société Google se présentera-t-elle un jour en concurrent à EDF ou Direct Energie ? La question mérite d'être posée. En effet, le 16 décembre la firme californienne a créé une filiale baptisée Google Energy basée dans l'état du Delaware. Google a également demandé à la commission fédérale chargée de réguler l'énergie (FERC) l'autorisation d'acheter et de vendre de l'électricité.

Dans une dépêche de l'AFP, le porte-parole Niki Fenwick explique que cette initiative devrait permettre à la société d'"avoir plus de souplesse sur son approvisionnement en énergie pour ses propres activités, y compris ses centres de données" gros consommateurs d'énergie. Panneaux solaires chez GoogleGoogle continue ainsi à multiplier ses efforts afin de réduire son empreinte carbone. La firme est déjà équipée de près de 10 000 panneaux solaires qui produisent 1,6 mégawatt d'électricité. L'année dernière la société a également lancé le service Google PowerMeter permettant aux citoyens américains de mesurer précisément et de réduire leur quantité d'énergie consommée au quotidien.

Google pourrait-il s'immiscer sur le marché de l'électricité pour le grand public ? "Nous n'avons pas de projet concrets", explique M. Fenwick, "nous souhaitons pouvoir acheter et vendre de l'électricité au cas où cela viendrait à faire partie de notre éventail de services". Décidément Google ne semble avoir aucune limite et continue de diversifier ses marchés en multipliant ses champs d'actions.
Le 15 décembre 2008, Yahoo! France annonçait à ses utilisateurs la fermeture des web radios personnalisées et pré-programmées en expliquant que la société souhaitait faire "évoluer Yahoo! Music Europe vers une expérience utilisateur différente". Ce matin, le portail francophone annonce la signature d'un partenariat avec le service Deezer.

25 radios sont désormais disponibles à l'écoute en streaming classées en différents thèmes : Jazz, Chanson française, R&B, Rap, Pop Folk ou encore Film/TV. Le nouveau lecteur offre les mêmes fonctionnalités que celui implémenté sur Deezer.com, à savoir le partage d'un titre sur le réseau communautaire de son choix (MySpace, Twitter, Facebook, Delicious...). Notons aussi que contrairement au défunt Launchcast, la radio fonctionne sur l'ensemble des navigateurs et n'est plus cantonnée à Internet Explorer.

Aujourd'hui Deezer compterait 12 millions de membres et 6 millions de visiteurs uniques en France. Son catalogue regrouperait quelque 5 millions de titres et placerait Deezer en tête des sites européens d'écoute de musique.
Au mois de mai dernier, Google avait levé le voile sur Friend Connect, un service réservé aux webmasters souhaitant ajouter des fonctionnalités communautaires à leurs sites ou weblogs sans pour autant nécessiter de développer le moindre code. Concrètement, Google Friend Connect consiste en un ensemble de « widgets » pré-développés, et basés sur la plate-forme Open Social.

Sur l'un de ses blogs, Google annonce que ces fonctionnalités sont désormais disponibles pour les plateformes open source Drupal et Joomla. Les webmasters disposent ainsi de nouvelles options permettant la publication de modules de vote, de newsletters ou encore un widget présentant les visiteurs s'étant inscrits au site. Google Friend Connect intègre directement toutes ces fonctionnalités à l'interface d'administration de Joomla et Drupal. Google ajoute : "les webmasters peuvent modérer les interventions et les commentaires, créer de nouveaux sondages, collecter des informations sur la communauté des membres et utiliser ces dernières pour cibler les publicités".

Retrouvez une démonstration de cette intégration sur Drupal et Joomla.
L'exclusivité de certaines chaines de télévision d'Orange, jusqu'à présent réservées aux seuls abonnés du fournisseur d'accès à Internet, inciterait au piratage. C'est en tout cas ce qu'a conclu la commission Hagelsteen, chargée par François Fillon de mesurer l'impact des exclusivités dans le secteur de la télévision payante, dont le rapport a été publié lundi.

Celui-ci avait été demandé en octobre dernier par le Premier ministre, suite à la publication d'un avis de l'Autorité de la concurrence défavorable aux exclusivités. L'Autorité avait effectivement publié le 7 juillet 2009 un avis dans lequel il réclamait que le législateur fixe "des règles du jeu claires", consistant notamment à interdire les exclusivités aux fournisseurs d'accès, sauf pour les services "innovants" dans la limite d'un à deux ans.

Si les fournisseurs d'accès à Internet Free et SFR limitent presque leur activité de distribution à un bouquet gratuit et cèdent l'essentiel du marché de la télévision payante aux offres CanalSat par ADSL et Canal+ Le Bouquet, Orange concurrence quant à lui Canal+ avec ses bouquets Orange Sport et Orange Cinéma Séries, réservés à ses abonnés.

La commission Hagelsteen note que l'offre triple play d'Orange est proposée à un tarif sensiblement plus élevé que ses concurrents (de l'ordre de 10 euros), ce qui "peut (notamment) constituer une incitation supplémentaire au téléchargement illégal et au visionnage pirate des programmes". Elle a ainsi estimé à son tour "que la stratégie d'Orange comporte nombre d'inconvénients, à court, moyen et long termes, qui ne rendent pas son maintien souhaitable."

L'idée d'une loi interdisant le recours aux exclusivités, réclamée par l'Autorité de la concurrence mais jugée trop complexe par la commission, a cependant été écartée. La commission préconise en revanche une régulation par "une autorité sectorielle", potentiellement le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), "sur un mécanisme de notification préalable des exclusivités de transport". Il appartiendrait à cette autorité de saisir l'Autorité de la concurrence le cas échéant.
Google a de plus en plus la tête dans les nuages. Cela fait des mois que des rumeurs annoncent la sortie du "GDrive", un disque dur virtuel proposé à tous les utilisateurs de services en ligne de la marque. Le géant de la recherche sur Internet vient de l'officialiser.

C'est via Google Docs qu'il sera prochainement possible d'en bénéficier pour stocker en ligne, et partager, les fichiers de moins de 250 Mo de son choix. Jusqu'à présent, Google Docs ne permettait que d'héberger des fichiers compatibles avec son moteur de rendu des documents. Ces derniers resteront d'ailleurs les seuls à pouvoir être édités directement depuis le navigateur web.

Mais "dans les semaines à venir", comme le précise Google dans un communiqué de presse, il sera donc possible de stocker entre autres des vidéos ou des fichiers compressés, le service de cloud computing (informatique dans les nuages) étant gratuit pour peu que le giga-octet d'espace de stockage proposé soit suffisant. Il sera possible de louer plus d'espace pour un prix de 0,25 dollar par Go supplémentaire (et par an) pour les particuliers ou à partir de 17 dollars par an pour 5 Go pour les entreprises.

Elles y trouveront au passage aussi leur compte, des services supplémentaires étant proposés aux titulaires de comptes Google Apps. L'utilisation de logiciels tiers leur est autorisé, trois d'entre eux ayant été présentés. Memeo Connect for Google Apps est un programme PC/Mac qui permet d'accéder à ses contenus et de migrer ou de synchroniser ses fichiers de Google Docs entre plusieurs ordinateurs; Syncplicity permet aux possesseurs de PC de sauvegarder automatiquement et de gérer ses fichiers Google Docs; et Manymoon est un projet web qui permet d'organiser et de partager des tâches ou des documents avec plusieurs connaissances, le tout avec une prise en compte des transferts vers Google Docs.
le 12/01/2010 à 23:18
Active cache pour MySQL
Sur le blog de MySQL Performance, Peter parle d'un problème que vous pouvez aussi rencontrer avec MemCache en PHP.

Le principe de Memcache est de stocker les données mises en cache. Sur la durée, cela peut provoquer des temps de latence accrue. L'idée de Peter pour résoudre ce problème, consiste à utiliser en plus « Active Cache », permettant ainsi de mettre à jour facilement les données.

Son petit article donne une approche détaillée.

- Active Cache for MySQL
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