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En l'état actuel des choses, moins d'un Français sur trois se dirait prêt à acheter de la musique en ligne, indique une étude Forrester dont les conclusions ont été rendues publiques mardi. En dépit de la multiplicité des acteurs présents sur ce récent marché, ce chiffre souligne selon le cabinet d'analyses que le catalogue musical accessible en ligne n'est pas encore suffisamment attractif aux yeux des consommateurs. 11% des Français interrogés disent avoir déjà payé pour accéder à de la musique en ligne.

Menée auprès de 14.000 consommateurs européens, l'étude indique que 58% des sondés déclarent qu'ils n'envisagent pas de payer pour des contenus en ligne. Chez les Français, la proportion est à 55%, soit plus d'une personne interrogée sur deux. La part des réticents se réduirait année après année, remarque tout de même Forrester. Du côté des films, on compterait seulement 8% d'acheteurs, mais 23% des Européens et 30% des Français se disent prêts à franchir le pas de l'achat ou de la location en ligne.

A terme, il parait plausible que ces tendances s'inversent. Pour cela, il faudrait toutefois que les catalogue s'étoffent et que les freins relatifs à l'interopérabilité des contenus s'amenuisent. A moins que la clé ne se trouve au niveau du prix, ou dans la mise en place de formules commerciales innovantes ? En France, il appartient à la mission Zelnik, mandatée par le ministère de la Culture, de suivre ces pistes de réflexion, pour voir comment la loi pourrait stimuler la demande. En attendant, le gratuit a encore de belles heures devant lui.
Après plusieurs builds réservées aux développeurs, Google vient de publier la première version bêta tant attendue de Google Chrome 4.0.249.30 pour Mac et Linux. Cette mouture étant la même que celle disponible pour Windows, elle profite des avancées développées jusque-là, telles que d'excellentes performances en JavaScript, la gestion des nouvelles technologies du HTML 5 ou encore la possibilité de personnaliser l'apparence du navigateur via une galerie de thèmes originaux.

Côté Mac, Google Chrome 4.0.249.30 bêta est réservé aux Mac Intel à partir de Mac OS X Leopard. Pour ce qui est de Linux, la firme de Mountain View a mis en ligne quatre moutures de Google Chrome pour Debian, Ubuntu, Fedora, OpenSUSE en 32 et 64 bits. Qui dit bêta dit logiciel qui n'est pas forcément complet au niveau des fonctionnalités, mais doit normalement assurer une qualité de service pour qu'un particulier s'aventure à l'essayer. Six mois se seront écoulés entre la première apparition d'une version développeur du logiciel et la sortie de cette bêta.
le 08/12/2009 à 23:24
PHP au Microsoft Developper summit
Microsoft a organisé l'évènement Microsoft Developper summit. Il s'agit d'une conférence sur 2 jours touchant les synergies entre Microsoft et la communauté PHP.

De nombreuses personnes de la scène PHP étaient présentes comme l'auteur de Wampserver (Romain Bourdon Anaska / Alter Way formations). Il en a profité pour effectuer un petit résumé concernant ces 2 jours sur son blog.

- Microsoft Web Development Summit 2009
le 08/12/2009 à 23:24
Dolibarr 2.7
La nouvelle version de Dolibarr vient de sortir. Pour rappel, Dolibarr est un logiciel modulaire orienté ERP/CRM pour permettre la gestion commerciale ou associative. C'est un projet sous licence GPL (libre) utilisant les technologies AMP (Apache, MySQL, PHP).

Cette nouvelle version propose de nombreuses évolutions donc les principales sont :
- Un installeur pour Mac OS X
- Ajout de modules d'importation de données
- Ajout d'un client FTP
- Amélioration de la sécurité
- Amélioration de l'envoi de Mail
- Outil d'assistance aux utilisateurs
- Améliorations des outils d'administration
- Des corrections de bugs
- etc

- Communiqué Dolibarr 2.7
Apple a finalement confirmé dimanche à plusieurs médias américains qu'une transaction visant à racheter le service de musique en ligne Lala.com était bien en cours, après plusieurs jours de rumeurs insistantes. Le montant et la finalité exacte de ce rachat n'ont pas été dévoilés.

Lala.com, ouvert en 2005, a commencé son activité en permettant aux internautes de numériser le contenu de leurs CD, de façon à pouvoir y accéder depuis leur navigateur Web. La start-up a ensuite élargi le spectre de ses activités, en mettant en place une offre de streaming payant de musique, puis un kiosque de téléchargement classique, basé sur l'achat à l'acte, avec des morceaux encodés en MP3. Lala.com offre aujourd'hui un catalogue de plus de 8 millions de titres, issu des quatre grandes majors et de grands labels indépendants.

Cantonné aux Etats-Unis, Lala.com offre la possibilité de constituer des listes de lecture accessibles en streaming. Pour chaque morceau, l'internaute doit verser 0,10 dollar : il a alors la possibilité de l'écouter à volonté depuis le site. Dans un second temps, il peut choisir d'acheter le fichier, et donc de le télécharger, en rajoutant 0,79 dollar. Le téléchargement direct est aussi proposé, à 0,89 dollar.

Peu connu en Europe, Lala.com doit une partie de son succès aux relations tissées avec de grands réseaux sociaux. Sur Facebook, l'internaute américain qui souhaite offrir un morceau à l'un de ses contacts sera par exemple invité à le faire via Lala.

Quel intérêt pour Apple ? « Apple rachète de temps en temps de plus petites sociétés dans le domaine des technologies, et généralement, nous ne commentons pas nos plans », s'est contenté d'indiquer un porte-parole de la firme. Lala.com, qui compte notamment Warner Music au rang de ses investisseurs, ne dispose pas, comme iTunes, d'une base étendue d'utilisateurs, mais adopte un positionnement bien différent de celui du kiosque d'Apple. Reste à voir dans quelle mesure l'iTunes Store pourra profiter de cette expérience en matière de streaming et de diffusion via les réseaux sociaux.
L'exemple français n'est sans doute pas pour rien dans le projet de loi visant à enrayer le téléchargement illégal présenté la semaine dernière en Espagne. Le gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero y propose la création d'une Commission de la propriété intellectuelle qui aurait toute latitude pour bloquer ou faire fermer les sites Internet favorisant l'échange illégal de fichiers soumis au droit d'auteur.

Soutenu par une partie des professions artistiques, le texte a déclenché un véritable tollé chez les internautes et les éditeurs de services en ligne.

Examiné dans le cadre de la Ley de Economia Sostenible, ou Loi sur l'économie durable, qui devrait entrer en fonction début 2010 si le Parlement espagnol la vote, le projet ne propose pas comme en France de dispositif de riposte graduée susceptible d'aboutir à la suspension de l'abonnement à Internet d'un particulier convaincu de téléchargement illégal.

Il se concentre plutôt sur les éditeurs de sites qui permettent d'accéder à des fichiers ou à des liens de téléchargement P2P vers des oeuvres - musique, films, séries, etc. - sans l'accord des ayant-droits.

S'il est avéré que ces sites tirent une quelconque rémunération de leur activité, la Commission de la propriété intellectuelle pourrait demander à ce que l'accès à leurs pages soit coupé, sans procédure judiciaire préalable.

L'idée a immédiatement suscité la vindicte des internautes. En quelques heures, plus de 58.000 blogs se sont fait l'écho d'un manifeste rédigé par des professionnels espagnols d'Internet. Ces derniers y dénoncent l'insécurité juridique qu'entrainerait un tel projet, et affirment que « les droits d'auteur ne peuvent se situer au-dessus des droits fondamentaux des citoyens ».

« La suspension de droits fondamentaux doit être et rester du ressort exclusif de la justice », rappellent-ils encore, évoquant l'un des motifs qui avait valu à la première mouture de la loi Hadopi une censure partielle du Conseil constitutionnel en France.

Les professionnels de la musique et du cinéma appellent quant à eux à une action rapide contre le téléchargement illégal. Une urgence justifiée, selon eux, par les ravages provoqués en Espagne par le phénomène. Un classement établi par la société BayTSP affirme que l'Espagne est le premier pays d'Europe en nombre de téléchargements illégaux, avec 24,7 millions d'échange recensés, contre 17,9 millions en France.
Ce weekend Google a annoncé le rachat d'Appjet, une société qui développe notamment EtherPad, une application de traitement de texte en ligne avec des outils de collaboration en temps réel. Les cinq salariés de la start-up rejoindront l'équipe de développement de Google Wave, un nouveau service à mi-chemin entre email, messagerie instantanée et collaboration.

Sur son blog officiel, Aaron Iba, PDG d'AppJet mais également ancien ingénieur chez Google, explique que le site Internet restera actif jusqu'au 31 mars 2010 avec quelques restrictions. Ainsi les utilisateurs de la version gratuite ou professionnelle peuvent continuer à éditer leurs notes existantes. En revanche il n'est plus possible de créer des documents partagés en public. Les internautes devront sauvegarder leurs travaux avec le 31 mars prochain, c'est-à-dire avant que ces derniers ne soient détruits dans le processus de migration vers les serveurs de Google. La version professionnelle d'Etherpad a été rendue gratuite pour les quatre prochains mois et offre désormais un outil permettant l'archivage des notes au sein d'un fichier zip.

A ce jour les premiers retours des testeurs de Google Wave sont plutôt mitigés. En associant d'emblée le rachat d'AppJet à Wave, le géant de Mountain View souhaite alors montrer ses efforts et ses ambitions, notamment en ce qui concerne l'aspect collaboratif du produit. L'on imagine que la technologie d'EtherPad viendra également se greffer sur Google Documents.
Microsoft et la Commission européenne seraient sur le point de trouver un compromis dans l'affaire Internet Explorer, selon deux sources proches du dossier, qui pourrait donner lieu à un accord dès le 15 décembre. La firme de Redmond, comptant mettre un terme aux poursuites pour abus de position dominante, qui lui ont déjà couté 1,68 milliards de dollars, en offrant le choix du navigateur internet au tout premier démarrage d'un ordinateur, aurait effectivement accepté une ultime révision de l'accord.

Ses concurrents Opera Software, initiateur de cette affaire en décembre 2007, Google et Mozilla estimaient que le tri par parts de marché de cet écran de sélection donnait toujours un avantage déloyal au navigateur le plus utilisé au monde : Internet Explorer.

Microsoft a donc accepté de rendre aléatoire l'ordre d'affichage des cinq navigateurs les plus utilisés, conformément aux réclamations de l'éditeur d'Opera. L'écran de sélection, qui permet à l'utilisateur de sélectionner quel navigateur internet utiliser et, le cas échéant, le télécharger et l'installer, apparaitra en outre en dehors d'Internet Explorer, comme c'était initialement prévu.

De quoi accélérer la chute d'Internet Explorer, dont les parts de marché s'amenuisent peu à peu ? D'après les derniers chiffres du baromètre AT Internet Institute, le navigateur de Microsoft représente aujourd'hui 62,0% des visites enregistrées en Europe, contre 28,4% pour Firefox, 4,3% pour Safari, 2,8% pour Chrome et enfin 2,2% pour Opera.
La cour du district Est de l'état du Texas a condamné Apple à payer la somme de 21,7 millions de dollars. En effet, la firme de Steve Jobs a été accusée d'avoir violé un brevet initialement déposé par le fabricant de semi-conducteurs OPTi. Déposé en août 2000 et obtenu en juin 2002, le brevet en question décrit une technique permettant une meilleure cohérence de la mise en cache des données via des systèmes de distribution de mémoire partagée.

Cette affaire ne manquera pas d'alimenter les débats concernant la gestion des brevets aux Etats-Unis. En effet, la cour a conclu que la société n'avait pas enfreint de son plein gré ces droits protégés - Apple n'ayant pas eu connaissance du brevet en question. Ainsi la firme de Cupertino ne sera pas obligée de rembourser les frais des actions en justice entamées le 16 janvier 2007. Pour ce même brevet, OPTi a déjà obtenu 10 millions de dollars de la part de NVIDIA et a initié des procédures à l'encontre d'AMD.
Dégringolade pour Mininova, dix jours après la suppression de plus d'un million de torrents. Les administrateurs du site de partage jusqu'alors le plus visité au monde se sont effectivement pliés aux exigences de la BREIN, l'association de protection des droits de l'industrie culturelle des Pays-Bas, conformément à la condamnation du 26 aout dernier, qui leur a ordonné de retirer tous les liens vers des contenus soumis au droit d'auteur.

Pour Mininova, qui a du supprimer tous les torrents, y compris ceux licites, partagés par ses utilisateurs ordinaires, la sentence est immédiate : le nombre de visiteurs et de recherches par jour sont en chute libre, tandis que les téléchargements sont en berne, faute de contenus. De plus de 10 millions de téléchargements quotidiens, le nombre de téléchargements est ainsi tombé à 370 000 et des poussières vendredi dernier. En attendant que tous les internautes n'apprennent la nouvelle, le nombre de visiteurs quotidien est passé de 6 à 1,8 millions en 10 jours, le nombre de recherches de 10 à 3 millions.

Un nouveau coup d'épée dans l'eau ? Les internautes se sont en tout cas immédiatement adaptés, à en croire le trafic de plusieurs fournisseurs d'accès à internet qui n'auraient pas constaté de baisse majeure du trafic au cours de la dernière semaine. "Je n'ai remarqué aucune réduction du trafic BitTorrent quand The Pirate Bay a été fermé. Je vois mal pourquoi il devrait y avoir un changement significatif suite à la condamnation de Mininova," a d'ailleurs déclaré l'ingénieur réseau d'un des principaux fournisseurs d'accès australiens à un site internet local.

Crédit : TorrentFreak
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