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Bienvenue sur le GoogleNet ? Le numéro un mondial des moteurs de recherche a ouvert lundi son propre système de résolution des noms de domaine (DNS), Google Public DNS, grâce auquel il nous promet un Internet plus rapide et plus sûr. La structure et le code du service ne sont pas ouverts, mais Google promet qu'il partagera l'expérience acquise grâce à l'administration de ces DNS avec la communauté ainsi qu'avec les autres sociétés spécialisées dans la résolution d'adresses Web. Dans la documentation associée au service, il assure également que le principe de neutralité du Net sera respecté.

Un serveur DNS, qu'est-ce que c'est ? Sur Internet, toute machine connectée est identifiée à l'aide de son adresse IP, un identifiant composé d'une série de quatre nombres compris entre 0 et 255. Lorsque vous cherchez à surfer sur Clubic.com, votre navigateur appelle en réalité l'adresse IP du serveur sur lequel est hébergé la page d'accueil du site. Pour que vous n'ayez pas à retenir une série de chiffres peu digeste, le logiciel commencera par interroger un serveur DNS, qui assurera la "résolution" entre le nom, Clubic.com, et l'adresse physique de la machine sur le réseau.

En règle générale, le service est assuré par votre fournisseur d'accès à Internet, mais il est également possible de passer par des prestataires tiers : OpenDNS par exemple. Désormais, on pourra également faire appel à Google. Pour utiliser Google Public DNS, il suffira de se rendre dans les paramètres Réseau de son système d'exploitation, et de sélectionner les propriétés TCP/IP de la connexion active. Plutôt que de laisser le système choisir automatiquement les DNS à exploiter, on entrera l'adresse du service de Google : « 8.8.8.8 » et « 8.8.4.4 ».

« Nous pensons qu'une infrastructure DNS plus rapide pourrait significativement améliorer l'expérience de navigation pour tous les internautes », affirme Google, qui explique utiliser sur ses serveurs un système de cache optimisé améliorant nettement les performances. Le moteur promet par ailleurs une meilleure protection contre les attaques de type spoofing (usurpation d'adresse IP). Enfin, il garantit que son service « donne à l'utilisateur la réponse exacte à la requête formulée par son ordinateur sans que soit pratiqué le moindre blocage, filtrage ou redirection qui pourrait compromettre son expérience de navigation ». Un engagement bienvenu lorsqu'on sait que certains fournisseurs d'accès ou prestataires de service profitent parfois des erreurs commises par l'internaute pour le rediriger vers leurs propres pages, ornées de publicités.

La promesse semble donc bien réelle. Et pourtant, on ne peut s'empêcher de se demander quels intérêts motivent le lancement de ce service ? A partir du moment où j'utilise Google Public DNS, le moteur de recherche est en mesure de savoir avec précision quels sont les sites que je fréquente et ces données pourraient sans doute compléter celles qu'il recueille déjà lorsque j'utilise ses services ou quand je visite des pages où sont affichées ses publicités.

Un point que ne manque pas de souligner David Ulevitch, fondateur d'OpenDNS. « Google affirme que son service est meilleur parce qu'il n'affiche pas de publicité et ne met pas en place de redirection. Mais vous devez vous rappeler qu'ils sont aussi la première société en publicité et en redirections sur Internet », commente-t-il, avant d'ajouter qu'il préfère un Web ou les missions stratégiques sont réparties entre plusieurs acteurs d'importance diverse plutôt que concentrées entre les mains d'un unique géant.

De son côté, Google indique que les données de navigation ne seront conservées que de 24 à 48 heures, pour des raisons de sécurité essentiellement, et ne seront jamais recoupées avec les autres informations recueillies par son moteur ou sa régie publicitaire. « Nous prévoyons de partager ce que nous aurons appris grâce à la mise en place du service expérimental Gooogle Public DNS avec la communauté Web et les autres fournisseurs de DNS, pour améliorer de façon globale l'expérience de navigation des internautes », ajoute encore le moteur. Dans ce cas, pourquoi avoir opté pour un système propriétaire ?
La société McAfee, spécialisée dans les solutions de sécurité informatique, vient de publier un rapport dans lequel les experts se sont intéressés à cartographier les menaces sur Internet. Pour ce faire ils ont analysé plusieurs dizaines de milliers de sites web en évaluant leurs risques potentiels et leur TLD.

Au travers de cette étude il apparaît que sur les 688 861 sites Internet passés en revue, 4,1% d'entre eux présentaient un danger potentiel pour l'internaute. Parmi les 20 sites les plus dangereux, 7 d'entre eux sont originaires de la région Asie-Pacifique et 6 possédent une extension générique (.com, .net). En 2008, le .hk (Hong Kong) était en pôle position des extensions les plus dangereuses, cette année elle se retrouve en 34e place. La palme revient désormais au .cm (Cameroun), avec un risque évalué à 36,7%, le .com (Commercial - 32,2%), le .cn (république de Chine - 23,4%), .ws (samoa - 17,8%) et le .info (Information - 15,8%).

Les sites Internet possédant une extension gouvernementale (.gov), japonaise (.jp), irlandaise (.ie), croate (.hr) ou liée à l'éducation (.edu) se révèlent de leurs côtés les plus sûrs même si McAfee précise avoir observé du contenu malicieux sur des pages hébergées en Croatie mais ne possédant pas une TLD croate. Le .fr se retrouve en 61e place (sur 104) avec un risque évalué 0,5%. Retrouvez l'étude complète en détail ici (PDF en anglais).
Au lendemain d'une journée chargée en actualité Google, le géant du Web n'est toujours pas rassasié. YouTube a ainsi de nouveau droit à une nouveauté. L'équipe de développement du site de vidéo à la demande sort effectivement de son laboratoire la beta de "Feather" (littéralement plume), une page de visionnage "ultra allégée".

Après avoir été enrichi d'un lecteur vidéo au format panoramique, de la haute définition puis même tout récemment du 1080p, la page de visionnage de YouTube est pour le moins éloignée de la sobriété de la page d'accueil du moteur de recherche de sa maison mère. De fait, la lecture d'une vidéo peut parfois être saccadée ou retardée de quelques secondes lorsque l'ordinateur manque de puissance ou que le bande passante est insuffisante.

La page de visionnage poids plume "Feather" s'en tient quant à elle au minimum syndical. Si le lecteur vidéo est toujours de grande taille, c'est la qualité standard qui est retenue par défaut, tandis que les vidéos similaires, les commentaires et les fonctions habituelles de la page de visionnage sont présentés de manière épurée. Une fois activée par le biais de cette page, la fonction oeuvre à l'échelle du site entier, bien que certaines vidéos n'aient pas encore droit à la page de visionnage allégée.

L'objectif est de réduire le temps de lancement des vidéos et de retrouver la simplicité d'antan. D'autres services en ligne populaires se sont récemment rapprochés de leurs racines, tel que Facebook avec le lancement de Facebook Lite.
Free a récemment été condamné à dédommager un abonné qui ne pouvait pas recevoir la télévision, pourtant comprise dans l'offre triple play à laquelle il avait souscrit. Ce jugement de la Cour de Cassation fait jurisprudence puisque c'est la première fois qu'un tribunal estime qu'un opérateur a "une obligation de résultat".

Le fournisseur d'accès s'était défendu en expliquant que la réception de la télévision n'était pas de son ressort, puisqu'elle dépendait de la ligne téléphonique et du NRA dont l'abonné dépend, qui appartiennent à France Télécom.

Free prétend ne pouvoir mesurer les caractéristiques techniques d'une ligne, dont "la qualité et l'exhaustivité des services" sont tributaires, qu'une fois celle-ci câblée et l'équipement fonctionnel, alors que Orange et SFR font un test préalable avant d'accepter un abonné.

Le trublion de l'internet se décharge en alertant ses futurs abonnés à la souscription, mais la Cour a estimé que le FAI ne pouvait invoquer une défaillance technique qu'en cas de force majeure. En l'occurrence, les caractéristiques techniques de la ligne de l'abonné ne présentaient pas selon elle "un caractère imprévisible lors de la conclusion du contrat".

La Cour de Cassation a ainsi condamné Free à payer 2 500 euros à l'abonné. De quoi s'offrir quelques années d'abonnement à une offre de télévision par satellite….
Microsoft sera fidèle au rendez-vous du patch Tuesday pour le deuxième mardi du mois de décembre. Ce nouvel épisode comprendra six correctifs venant combler douze vulnérabilités, y compris une faille critique découverte il y a deux semaines affectant Internet Explorer 6 et 7. Les (trop) nombreux utilisateurs de ces navigateurs obsolètes vont ainsi pouvoir renouer avec le monde moderne en réactivant le JavaScript. À la découverte de cette faille, les experts en sécurité avaient recommandé de passer à Internet Explorer 8, épargné par cette vulnérabilité, ou même à un autre navigateur internet.

La firme de Redmond profite néanmoins de ce correctif pour combler d'autres failles affectant notamment Internet Explorer 8 lorsqu'il fonctionne sur d'anciennes versions de Windows.

Cinq autres correctifs, dont deux jugés critiques, corrigent quant à eux des vulnérabilités d'anciennes versions de Microsoft Office et de diverses versions du système d'exploitation de Microsoft, mais Windows 7 échappe à ce nouveau patch Tuesday.

Tous ces correctifs seront automatiquement installés mardi prochain si les mises à jours automatiques sont activées.
Tel est pris qui croyait prendre… PayPal est tellement la cible de phishing qu'il en devient parano. Le service de paiement électronique a effectivement qualifié un de ses propres emails comme étant frauduleux.

Sous couvert de confirmer les coordonnées bancaires des utilisateurs du service, l'attaque type invite les internautes à suivre un lien menant à une page contrefaite, sur laquelle ils doivent saisir leurs coordonnées bancaires. C'est exactement ce type d'email qu'a récemment reçu Randy Abrams, en charge de la sensibilisation chez un éditeur d'antivirus, mais il s'agissait cette fois d'un email bel et bien légitime de la part de PayPal.

Selon cet expert en sécurité et de nombreux autres confrères, les véritables courriers devraient au contraire inviter les internautes à effectuer les démarches par leur propre moyen, sans jamais inclure de lien, ce qui garantirait qu'ils se rendent sur le bon site. M. Abrams a donc répondu à PayPal en leur rappelant cette règle élémentaire.

Pour toute réponse, il a reçu un courrier type le remerciant de leur avoir transféré cet "email suspicieux". PayPal reconnait plus loin qu'il a identifié "une tentative de phishing". "En nous alertant, vous faites la différence," renchérit l'email. PayPal en revanche est bien incapable de faire la différence entre un véritable email de phishing et un légitime, même lorsqu'il en est l'expéditeur.
le 04/12/2009 à 23:09
Graphisme analyse en Feedburner
De nombreux moyens existent pour connaître les fréquentations et les suivis de Flux avec PHP. Souvent les données et les informations récupérées sont brutes, mais les obtenir en graphiques c'est encore mieux.

Le site TouchCream propose un tutorial pour obtenir des résultats graphiques en utilisant la doc Awareness API et la librairie amcharts.

Le rendu est assez sympatique avec une prise en main rapide...

- Creer un graphique d’analyse Feedburner en PHP
Dans une lettre ouverte, Mark Zuckerberg, co-fondateur et pdg de Facebook, évoque la prochaine refonte de la politique de confidentialité du réseau social.

"Le modèle de confidentialité actuel de Facebook est basé sur des 'réseaux' - des communautés pour votre école, votre entreprise ou votre région. Cela a bien fonctionné lorsque Facebook était surtout utilisé par des étudiants (NDLR : la jeune pousse a été fondée en 2004 par d'anciens étudiants d'Harvard à Cambridge, Massachusetts, avant de migrer vers la Californie), car il semblait logique que des étudiants veuillent partager des contenus avec d'autres étudiants", a souligné Zuckerberg mardi.

Avant d'ajouter : " au fil du temps, les gens nous ont également demandé d'ajouter des réseaux pour les entreprises et les régions. Aujourd'hui, nous avons même des réseaux pour des pays dans leur totalité, l'Inde et la Chine par exemple (...) Certains de ces réseaux régionaux comptent des millions de membres et nous avons conclu qu'ils ne vous permettent plus de contrôler au mieux la confidentialité de vos données".

Facebook va, par conséquent, abandonner totalement ces réseaux régionaux, réseaux qui seraient utilisés par près de la moitié des 350 millions d'utilisateurs du site communautaire à travers le monde. Par ailleurs, la jeune pousse va mettre en place un modèle plus simple pour le contrôle de la confidentialité. Avec lui, il sera possible aux utilisateurs de la plateforme de définir qui (les amis, les amis des amis, tous) peut accéder à tel ou tel contenu créé ou chargé (upload).

Dans les prochaines semaines, les utilisateurs de Facebook recevront un message de l'équipe les invitant à mettre à jour leurs paramètres de confidentialité.
La prochaine mouture du navigateur de Mozilla arrive à grands pas. Après une quatrième bêta de Firefox 3.6 publiée la semaine dernière, la version finale est attendue pour la fin de l'année. Outre une prise en charge du HTML 5 plus poussée, Firefox 3.6 a été optimisé tant au niveau du démarrage que du moteur JavaScript et embarque plusieurs nouvelles fonctionnalités. Clubic s'est entretenu avec Mike Beltzner, directeur du développement du navigateur.

Avec Firefox 3.5, Mozilla a introduit la prise en charge des balises < audio > et < video >. Y a t-il de nouvelles fonctionnalités du HTML 5 introduites au sein de Firefox 3.6 ?

Mike Beltzner : Le HTML 5 est un standard en cours de développement. Nous avons effectivement introduit de nouvelles fonctionnalités ainsi que des propriétés du CSS3. Nous avons par exemple intégré l'interface de programmation pour la gestion des fichiers locaux. Cela offre une meilleure interaction entre le service web et l'explorateur de fichiers. En ce qui concerne la balise < video > nous avons ajouté la fonction poster frame permettant à l'utilisateur de choisir une image qui sera présentée avant la lecture de la vidéo. Il n'y a pas que des fonctionnalités du HTML 5, nous avons également intégré des aspects du DOM. Vous pouvez retrouver une liste complète ici.

Est-il possible de travailler en mode déconnecté grâce à la prise en charge du HTML 5 avec Firefox 3.6 ?

MB : Il s'agit d'une technologie baptisée Global Storage via laquelle une application web se déclare compatible avec un mode d'accès deconnecté et, dans certains cas, offre la possibilité de stocker une base de données. Nous travaillons actuellement sur cette technologie avec la communauté des développeurs.

La version 3.6 de Firefox sait tirer parti de l'accéléromètre embarqué sur certains ordinateurs portables. Hormis pour certains jeux, quel en est le véritable intérêt ?

MB : Il est vrai nous avions évoqué l'usage pour le jeu vidéo. Certains tentent de transformer le web en une véritable plateforme de jeux. Chez Mozilla nous voulons optimiser le web et les technologies que nous utilisons sont basées sur des standards. En ce sens, elles peuvent être implémentées au sein d'autres navigateurs, qu'ils soient installés sur un PC ou un appareil mobile. Sur le prochain N900 de Nokia par exemple Firefox saura prendre en charge l'accéléromètre.

Donc finalement le véritable intérêt est principalement du côté des smartphones ?

MB : Non pas forcément. Lorsque nous avons introduit la géolocalisation, les usages ont été au-delà des téléphones mobiles.

Quels ont été les récent travaux effectués sur le moteur JavaScript TraceMonkey ?

MB : Nous avons opéré deux types de travaux. D'une part la technologie de TraceMonkey a été portée sur mobile. Plusieurs personnes l'ont essayé sur le N900 et ont été très impressionnées par ses capacités. Par ailleurs nous avons affiné TraceMonkey afin qu'il se révèle plus performant pour un usage de tous les jours. Aujourd'hui au travers de plusieurs tests, il apparaît que le moteur JavaScript de Firefox 3.6 est 20% plus rapide qu'au sein de Firefox 3.5. Cependant cela ne reflète pas pour autant les performances réelles observées par les utilisateurs dans leur surf quotidien.

De quelle manière avez-vous procédé ?

MB : Nous avons dressé une liste de certains usages récurrents et avons identifié ceux pour lesquels TraceMonkey pouvait être amélioré. Nous voulons que les internautes sentent vraiment la différence.

Le nouveau gestionnaire d'extensions JetPack et l'outil Personna utilisent tous deux des technologies web. A terme, remplaceront-ils le gestionnaire de thèmes et d'extensions actuels

MB : Pour l'instant, nous n'avons pas prévu d'abandonner les systèmes actuels. Cependant, il est vrai que ces derniers posent problème notamment en ce qui concerne leur compatibilité après une mise à jour du navigateur. JetPack est plus facile et ne nécessite pas de redémarrage. Par ailleurs les utilisateurs peuvent facilement modifier une extension installée afin qu'elle réponde plus précisément à leurs besoins.

Allez-vous mettre en place un système de migration pour les extensions actuelles ?

MB : Nous travaillons déjà avec les développeurs des extensions les plus populaires afin de les aider et d'obtenir leurs retours concernant l'utilisation de JetPack.

Y a t-il des fonctionnalités initialement prévues pour Firefox 3.6 qui ont été repoussées à la version suivante ?

MB : Non je crois que toutes les fonctionnalités prévues ont été intégrées. Nous avions beaucoup de projets pour Firefox 3.1 et donc avions décidé de repousser puis de renommer cette version en 3.5. Firefox 3.6 sort tout juste 6 mois plus tard.

C'est-à-dire ?

MB : Nous n'avons pas de date précise à annoncer mais je peux vous dire que la première Release Candidate est prévue pour dans deux semaines. Nous espérons que tout sera fini avant Noël mais si nous nous approchons trop des fêtes de fin d'année alors il est possible que nous repoussions la sortie de la version finale.

Concernant Firefox 3.7, pouvez-vous nous dire deux mots au sujet de la barre des onglets replacée en haut de la barre d'adresse ?

MB : Nous ne sommes pas encore totalement sûrs de savoir si nous devons placer cette barre en haut par défaut, même si d'après nos projets l'utilisateur devrait être en mesure de pouvoir la replacer dessous la barre d'adresse. Cette nouvelle disposition offre plus d'espace pour la lecture d'une page web. Cependant, il ne s'agit pas d'une fonctionnalité demandée par l'ensemble de nos utilisateurs, juste quelqu'uns d'entre eux. Le problème qui se pose actuellement c'est que les internautes ne sont pas habitués à cette disposition.

Je vous remercie.
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