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Après avoir dynamisé leur moteur de recherche en y implémentant des interfaces de programmation de réseaux communautaires, Google et Yahoo! continuent de déployer des fonctionnalités sociales directement sur leurs sites web.

Yahoo! dévoile ainsi un partenariat de cinq ans avec le géant communautaire Facebook et annonce l'intégration prochaine de la technologie Facebook Connect sur l'ensemble de son portail Internet, des sites médias à Flickr en passant par Yahoo! Mail. Plus précisément, les internautes seront en mesure de se connecter à leur compte Facebook sur les sites de Yahoo! et de prendre connaissance des dernières mises à jour de leurs amis directement sur Yahoo! Mail, Yahoo! News, Yahoo! Sports et autres sites du portail. Il sera également possible de partager du contenu créé sur le portail Yahoo! (images de Flickr, blog de Yahoo! Profile, musique en streaming...) sur son profil Facebook.

Cette stratégie, baptisée en interne Project Rushmore, permettra à Yahoo de ne pas développer un énième produit concurrent (Yahoo! 360, Yahoo! Mash, Yahoo! Kickstart), pour le fermer par la suite. Rappelons également qu'en 2006, la firme de Sunnyvale était en passe de racheter Facebook pour 1 milliard de dollars ; ce nouveau contrat, qui n'implique aucun transfert d'argent, semble donc une opportunité pour Yahoo! qui pourra finalement tirer parti de la popularité croissante de Facebook. Jim Stoneham, vice-président du département Communities chez Yahoo!, ajoute qu'un peu plus de la moitié des utilisateurs du portail possèdent un compte Facebook. Le déploiement de Facebook Connect sera finalisé début 2010. Par la suite, des contrats similaires devraient être signés avec d'autres réseaux communautaires.

Google est également impliqué dans le web social et, au mois de mai dernier, a dévoilé Google Friend Connect. Rappelons qu'il s'agit d'un service destiné aux webmasters désirant doter très simplement leur site de fonctionnalités communautaires grâce à plusieurs widgets. L'internaute peut devenir membre de ce site, y laisser des commentaires et interagir avec les autres participants. La connexion à un site Internet utilisant la technologie Friend Connect peut désormais être effectuée directement via son identifiant Twitter. L'internaute pourra inviter ses contacts sur Twitter à rejoindre le site ou encore y publier ses derniers commentaires.
Si la page d'accueil du moteur de recherche Google reste relativement sobre, cela n'empêche pas pour autant les développeurs d'y rajouter quelques modifications. C'est ainsi qu'après avoir augmenté la taille du champ de recherche, Google y a implémenté un effet de transition afin de mieux répondre aux besoins de ses visiteurs. Déjà disponible depuis quelques semaines en activant un JavaScript, la page ne présente initialement que le fameux logo coloré ainsi que le champ de recherche avec les traditionnels boutons Recherche Google et J'ai de la chance.

"La plupart des gens qui se rendent sur Google souhaitent effectuer une requête", explique Marissa Mayer, vice-présidente du département Search Products chez Google. Elle ajoute : "et cette approche propre et minimaliste leur permet de focaliser tout de suite sur ce qu'ils veulent". Pour faire apparaître la page dans son intégralité, c'est-à-dire avec les raccourcis vers d'autres services comme Gmail, Google Maps ou Google Actualités, il suffira simplement de bouger le curseur de la souris.
Bouygues Telecom s'apprête à son tour à se lancer dans le "très haut débit". L'opérateur de téléphonie mobile de longue date, fournisseur d'accès internet par ADSL depuis peu, a effectivement noué un partenariat avec Numericable pour pouvoir utiliser son réseau de fibre optique. Bouygues Telecom espère ainsi "apporter au plus vite à ses clients une offre jusqu'à 100 mégabits par seconde accessible au plus grand nombre", en fait à 4,1 millions de logements raccordés.

Le réseau fibré de Numericable repose d'ailleurs sur la technologie FTTB (fiber to the building soit fibre jusqu'au bâtiment), pour laquelle le réseau de télévision câblé existant prend le relai de la fibre dans les immeubles, ce qui a considérablement facilité et accéléré le déploiement de ce réseau. En attendant, les concurrents de l'opérateur câblé ont accumulé du retard en se disputant pour déterminer quelle technologie FTTH (fiber to the home soit fibre jusqu'au foyer) déployer. En France, sur les 230 000 privilégiés bénéficiant d'un accès à internet très haut débit, près de 85% empruntent ainsi le réseau de Numericable.

Bien qu'il ne dispose pas de son propre réseau, Bouygues commercialisera "ses propres services Internet, téléphone, télévision et VOD", sans qu'on ait aujourd'hui plus de détails au sujet de cette offre, en particulier de son prix. Il emboite ainsi le pas à Darty, qui commercialise l'offre DartyBox THD (très haut débit) depuis tout juste un an.
Le site Internet MediaMemo, qui rapportait le mois dernier qu'Apple pourrait proposer du contenu TV premium pour 30 dollars par mois, affirme cette fois que Google serait également en discussion avec Hollywood. C'est bien entendu la plateforme communautaire YouTube qui profiterait de cette nouveauté. En effet le site propose déjà des épisodes de séries télévisées et des films sponsorisés par la publicité. Cette fois YouTube pourrait offrir, moyennant un micro-paiement, la diffusion d'épisodes sans publicité le jour même de leur premier passage à l'écran.

La firme de Mountain View souhaite donc suivre le modèle actuellement suivis par Apple et aurait ainsi entamé des discussions. Cependant contrairement à Apple ou Amazon, Google ne proposerait que du streaming et non pas le téléchargement. Si potentiellement cela permettrait de réduire le coût des micro-paiements, MediaMemo explique : "les studios, qui contrôlent les tarifs, veulent vendre ces épisodes en streaming au même prix que celui pratiqué pour les téléchargements ; en proposant une offre différente ils craignent de devoir revoir les contrats existants".

Cette stratégie pourrait voir le jour en 2010. Reste à savoir si elle sera internationalisée.
Hier Microsoft a levé le voile sur une série de nouveautés pour son moteur de recherche Bing et plus particulièrement Bing Maps. En effet l'équipe de développement y a rajouté deux nouvelles vues baptisées Streetside et Enhanced Bird's Eye. Notons également l'intégration de Maps Apps, une série d'options permettant de placer différents éléments à une carte. C'est ainsi que pour une région donnée, l'internaute peut choisir de rajouter le trafic routier, les hôtels, les restaurants, les lieux de divertissements mais également les messages publiés sur Twitter en temps réel, les graffitis des murs ou les animations Photosynth.

Pour profiter de ces nouvelles options, il faudra installer le plugin Silverlight dans sa version 3 au minimum et changer le pays par défaut du moteur de recherche en choisissant l'édition américaine. Notez que la version classique en Ajax sera toujours disponible. La technologie StreetSide fut initialement implémentée au sein de Live Search Maps. Silverlight 3 permet pour sa part de rajouter des effets 3D. Rappelons que le plugin est compatible avec les principaux navigateurs à l'exception de Google Chrome - un problème en passe d'être corrigé avec Silverlight 4. A la manière de Google Street view, le curseur de la souris est transformé en un petit bonhomme qui se déplace de rues en rues.

Selon ComScore, depuis son introduction au mois de mai, la part de marché de Bing serait passée de 8% à 9,9%.
Déambuler virtuellement dans les rues de Mennetou-sur-Cher (41) est maintenant possible via Google Street View. Le moteur de recherche a en effet procédé mercredi à une importante mise à jour des bases de photos qui composent le service, et étendu la couverture de ce dernier à de nombreuses villes françaises qui n'en profitaient pas encore. Jusqu'ici, Street View servait principalement les grandes villes et quelques sites touristiques ou historiques, une offre moins importante que celle développée par Pages Jaunes.

Google Street View est pour mémoire une extension du service de cartographie Google Maps donnant à voir les rues d'une ville « à la première personne », au niveau du sol. L'internaute peut orienter son regard autour de lui, et se déplacer de point en point pour recomposer un itinéraire ou découvrir une rue dans son ensemble. Google signale par ailleurs la mise en ligne de clichés détaillés de certains monuments et lieux célèbres. On pourra ainsi parcourir les jardins du château de Versailles, les allées du Seaworld de San Diego ou s'accorder quelques instants de méditation parmi les pierres de Stonehenge.

L'enrichissement de Google Street View intervient alors qu'une proposition de loi, enregistrée le 27 novembre dernier à l'Assemblée nationale, propose de mieux encadrer ces services, en raison des violations de la vie privée qui peuvent découler de ces clichés pris sans consentement préalable des personnes susceptibles d'y apparaitre. Son auteur, Jean-Christophe Lagarde, va même plus loin, expliquant qu'on ne voit pas « pour quel motif les photographies d'espaces privés c'est à dire d'habitations, de clôtures de propriété, de véhicules, etc, seraient exposés sur "la toile" à la vue du monde entier sans l'accord du propriétaire ou de l'occupant des lieux ».

Pour cette raison, il propose qu'il soit « interdit de collecter ou de traiter des données faisant apparaître des immeubles d'habitation et leurs dépendances, des chemins privés ou des jardins et des cours privés sauf dans le cas où les propriétaires de ces lieux ont expressément donné leur accord à cette collecte et à son traitement ».
Le marché de la musique dématérialisée gagne du terrain, mais le single recule sur tous les fronts. Si la vente dématérialisée de titres à l'unité a largement compensé la mort du CD single, ce marché enregistre cette année une baisse, au profit toutefois d'un rebond de l'album, que le marché dématérialisé boudait pourtant.

En France, au troisième trimestre 2009 par rapport à la même période de l'année précédente, le chiffre d'affaires de la musique numérique a effectivement progressé de 19,9% (à 17,4 millions d'euros), au détriment du physique qui a quant à lui baissé de 7,8% à (174,7 millions d'euros). La part de marché de la musique numérique a ainsi progressé de 1,9 point pour représenter 9% du marché de la musique enregistrée. Le physique est donc encore loin d'avoir dit son dernier mot. La hausse du numérique n'a toutefois pas compensé la baisse du physique, puisque le chiffre d'affaires du marché de la musique enregistrée dans son ensemble a baissé de 5,8%.

Il s'est vendu 8,6 millions de titres en téléchargement, en légère hausse (1,5%) par rapport au troisième trimestre 2008, mais 1 million d'albums ont été vendu sur la même période, soit un bond de 57,7% d'une année sur l'autre. À en croire le chiffre d'affaires des ventes d'albums qui n'a progressé que de 30,4% par rapport à 2008, la baisse du prix de vente a sans surprise eu un impact très favorable.

Reste que sans mesure sur les offres d'écoute à la demande (streaming), qui se sont pourtant largement démocratisées et qui ont vraisemblablement eu un impact non négligeable sur les ventes de titres à l'unité, nul ne sait s'il peut être tenu pour responsable de la stagnation de ce marché. Peut-être l'Observatoire de la musique, qui inaugure cette année cette étude sur les performances du marché numérique (PDF), prendra-t-il en compte cet aspect le trimestre prochain ?
le 03/12/2009 à 23:02
PHP et XHProf
Lorenzo Alberton a publié un très long article parlant de XHProf sur le site techportal

XHProf est un profileur hiérarchique pour le langage PHP. Il vous permet d'obtenir des chiffres de temps, temps CPU, utilisation de la mémoire, etc. Ensuite le résultat vous permettra d'analyser des valeurs.

Le tutorial de Lorenzo montre une utilisation assez détaillée avec des exemples et des représentations graphiques, développés pour Facebook.

- Doc de xhprof
- Utilisation Profiling PHP applications with XHProf: the path to scalability
Pour percer sur un marché de la musique en ligne déjà bien balisé par les iTunes, Fnac et autres Virgin Mega, le kiosque britannique 7Digital lance, quelques semaines après l'ouverture de son service en France, une promotion d'un mois grâce à laquelle il sera possible d'acquérir une sélection d'albums au prix unitaire de 2 euros.

Les titres qui les composent sont au format MP3, ce qui signifie qu'ils sont dépourvus de mesures techniques de protection et peuvent être copiés, transférés ou écoutés sans restriction sur tout ordinateur, baladeur ou téléphone compatible. Sauf exception, les morceaux sont encodés à 320 Kbps, un argument grâce auquel 7Digital espère faire la différence avec certains kiosques concurrents.

Sur son site, l'éditeur parle de "plus de dix mille albums". En pratique, la sélection mise en avant n'en révèle pour l'instant que quelques centaines, parmi lesquels on trouvera toutefois nombre d'artistes connus : de Metallica aux Rolling Stones en passant par 50 Cent, Beck, Olivia Ruiz, Feist, La Roux, Gérald de Palmas, Thomas Dutronc ou Black Eyed Peas. Dans le lot, des titres du "catalogue", mais aussi des parutions récentes, telles que The Fame Monster, réédition d'un album de Lady Gaga sortie le 23 novembre dernier.

Chantre de la musique sans DRM avec un catalogue de près de 8 millions de titres intégralement dépourvu de verrous numériques, le site propose par ailleurs à ses utilisateurs un Locker, casier numérique dans lequel on pourra retrouver et télécharger à nouveau les albums que l'on a déjà achetés. Associée à des promotions du genre de celle-ci, cette politique d'ouverture semble plaire. Lancé en 2004 en Grande Bretagne, 7Digital qui se fait notamment connaitre grâce à Spotify, dont il est le partenaire "achat", est aujourd'hui présent dans 16 pays.
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