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Quinze jours après la sortie de sa distribution 2010, l'éditeur français Mandriva annonce la disponibilité prochaine de sa "Mandriva Flash", une clé USB munie d'une version immédiatement fonctionnelle de son système d'exploitation, sans installation préalable. La clé affiche une capacité de 8 Go, dont 6 Go pourront être consommés pour le stockage des données de l'utilisateur.

Le principe : proposer un "bureau à emporter", avec lequel il suffit de brancher la clé pour retrouver son environnement et ses informations. Cette clé pourra par ailleurs être utilisée pour installer l'OS sur le disque dur de son ordinateur.

Porte d'entrée vers la distribution de Mandriva, cette clé fait donc désormais appel à l'édition 2010, dont nous présentions récemment les nouveautés. On pourra la précommander sur le site de l'éditeur, au prix de 49,99 euros. Les livraisons débuteront mi-décembre.
Tradition américaine, le Black Friday qui marque le coup d'envoi de la période des achats de fin d'année par une journée de soldes, s'exporte depuis peu sur le Vieux continent à l'initiative d'Apple notamment, qui propose en ce dernier vendredi de novembre quelques réductions sur une période de 24 heures. Si outre Atlantique, cette journée est l'occasion de rabais pouvant atteindre, voire dépasser, 30% sur certains produits, les promotions mises en place en France sont nettement plus modestes.

L'ensemble de la gamme Mac, qu'il s'agisse des ordinateurs fixes ou des portables, bénéficie ainsi d'une ristourne de 91 euros. Les baladeurs iPod Nano voient leur prix baisser de 11 euros, contre 21 euros pour l'iPod Touch, Time Capsule ou l'Apple TV. Quelques accessoires et logiciels sont également concernés, avec des remises allant de 5 à 50 euros environ, en fonction du prix de départ du produit concerné. On pourra consulter la liste des réductions du jour via cette page. Si ces soldes d'un jour raviront ceux qui avaient justement prévu d'acheter un produit chez Apple, ils ne feront sans doute pas vibrer les dénicheurs de bonnes affaires.
FreeBSD 8.0 a été officialisé aujourd'hui par l'équipe du projet. Cette nouvelle version du système d'exploitation UNIX, plutôt destiné aux serveurs et à certains usages spécifiques, apporte son lot de nouveautés en mettant l'accent sur les réseaux sans fil, la virtualisation et le stockage.

Du côté du sans fil, le support du maillage de la norme 802.11 permet notamment à plusieurs dispositifs employant FreeBSD de se connecter entre eux de manière dynamique pour agrandir un réseau Wi-Fi. Il est en outre possible d'héberger plusieurs réseaux sans fil distincts à partir d'un seul point d'accès. La couche réseau bénéficie enfin d'optimisations pour les processeurs multi-coeurs.

FreeBSD se modernise également du côté du stockage avec l'optimisation du système de fichier réseau Network File System (NFS) et l'implémentation expérimentale de la quatrième version de ce dernier. Le support du système de fichier virtuellement illimité ZFS n'est quant à lui plus considéré comme expérimental. La couche USB, entièrement revue, est elle aussi plus moderne.

La virtualisation n'est enfin pas en reste avec la prise en charge de VirtualBox mais aussi et surtout le passage à la version 2 de jail, qui permet comme son nom l'indique de créer des environnements restreints (sand box) pour sécuriser le reste du système.

L'obtention de FreeBSD 8.0-RELEASE et d'informations détaillées à son sujet se font sur son site officiel.
le 27/11/2009 à 22:50
10 utilisations à connaître
cURL est une extension de PHP permettant de communiquer facilement avec d'autres sites webs. L'extension libcurl va vous permettre d'effectuer des opérations auquelles vous n'êtes pas toujours obligés de penser comme soumettre des formulaires.

Jean-Batiste Jung propose 10 façons d'utiliser l'extension cURL. Les points traités sont :
- Mettre à jour son statut Facebook
- Obtenir la vitesse de chargement de votre serveur web
- Connexion avec MySpace
- Publier un post sur votre blog Wordpress
- Vérifier l'existence d'une URL
- Poster des commentaires sur les blogs Wordpress
- Suite vos gains Adsense avec le flux RSS
- Connaître le nombre d'abonnés
- Obtenir le contenu d'une page
- Poster sur Twitter

- 10 awesome things to do with cURL
La future Loppsi, ou Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, devrait faire l'objet d'un examen parlementaire fin janvier ou début février 2010, a indiqué mercredi le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. A cette occasion, il proposera que soit inscrite dans la loi la possibilité de faire bloquer les sites Web hébergeant des images pornographiques mettant en scène des mineurs..

« Internet, espace de liberté, est aussi devenu un véritable lieu de danger. Je songe aux escroqueries que vous avez évoquées, mais aussi aux faux e-mails... aux vols de numéros de carte bancaire, au trafic de stupéfiants... à l'apologie du racisme, à la pédo-pornographie, voire au terrorisme », a ajouté le ministre de l'Intérieur, interrompu à deux reprises par des députés de l'opposition rappelant que les "vidéos" pouvaient aussi se révéler gênantes.

La plateforme de signalement des infractions à la loi repérées en ligne à déjà reçu près de 43 000 signalements, dont 48 % concernent des escroqueries et 29 % des atteintes aux mineurs, a expliqué Brice Hortefeux, avant d'évoquer la « cyberpatrouille », nouvelle forme d'investigation qui aurait selon lui permis d'établir plus de 315 contacts entre les forces de l'ordre et des prédateurs sexuels potentiels.

« Faut-il aller plus loin ? J'en suis convaincu, et je souhaite mettre à profit l'examen de la Loppsi, fin janvier ou début février, pour muscler les dispositifs existants. Nous avons ainsi l'intention de permettre le blocage des sites proposant des images et des représentations de mineurs à caractère pornographique. Ce sera une première », a-t-il conclu.

La logique de blocage des sites illégaux, déjà abordée dans le cadre de la lutte contre les jeux d'argent en ligne illégaux, sera-t-elle ensuite étendue à d'autres domaines ? Avant de prendre une décision, il pourrait être bénéfique de s'attacher à étudier les nombreux problèmes que pose la constitution de listes noires sur un Internet qui ne connait pas de frontières et ne se limite pas aux seuls sites Web...
La semaine dernière nous apprenions que la prochaine version d'Internet Explorer prendrait en charge l'accélération matérielle. Avec le passage du CPU au GPU, c'est donc la carte graphique, et non plus le processeur, qui sera chargé du rendu du texte et des images en utilisant l'interface de programmation de Direct2D et DirectWrite. Ces dernières ont été introduites au sein de Window 7 et Windows Server 2008 R2 puis portées sur Vista. Alors que le processeur le plus rapide calcule plusieurs milliards d'opérations à virgule flottante par seconde, le GPU en calcule plusieurs billions. Mozilla annonce pour sa part plancher sur cette technologie et compte bien devancer Microsoft.

En effet, Chris Blizzard, fervent défenseur des technologies de la fondation, a publié un message sur le site de micro-blogging Twitter dans lequel il révèle les futurs projets de la société : "nous travaillons également sur la prise en charge de Direct2D pour Firefox. Je parie qu'on sera les premiers à lancer ça". Par ailleurs le programmeur Bas Schouten a publié les premiers résultats de cette implémentation sur une machine dotée d'un processeur Core I7 920 avec une carte graphique Radeon HD4850. Retrouvez de plus amples détails ici.
Mozilla vient de mettre à disposition en téléchargement une quatrième bêta pour son navigateur Firefox en version 3.6. Outre la correction de 140 bugs, cette mise à jour inclut plusieurs des fonctionnalités déjà annoncées.

C'est ainsi que pour répondre à des besoins de sécurité les développeurs ne seront plus en mesure d'installer directement leurs extensions au sein du dossier Components. Afin d'accélérer le chargement des pages, les scripts pourront être activés de manière asynchrone. D'ailleurs les développeurs ont amélioré le moteur JavaScript mais aussi le démarrage de l'application.

En plus d'être compatible avec de nouvelles propriétés CSS et balises du HTML 5, Firefox 3.6 bêta 4 inclut Personas, le module permettant d'ajouter d'un clic une image derrière les barres de menu et le format Web Open Font. Enfin le système Plugin Checker, avertissant l'internaute en cas de mise à jour disponible pour l'un des plugins installés, est maintenant directement embarqué au logiciel.

Pour de plus amples informations et télécharger Firefox 3.6 bêta 4, rendez-vous ici.
Les contenus vidéo diffusés à l'aide de la technologie Silverlight devraient prochainement pouvoir être lus sur l'iPhone d'Apple. Dans la mesure où la firme de Cupertino interdit la mise au point d'environnements d'exécution tels que Flash ou Silverlight sur son terminal, Microsoft a pris le parti de contourner cette limitation en travaillant côté serveur. Concrètement, il s'agit simplement de permettre à l'éditeur qui veut qu'une de ses vidéos puisse être lue sur iPhone de la diffuser en vrai streaming, dans un format compatible.

« Nous avons travaillé avec Apple pour créer une solution côté serveur avec les IIS Media Services », a expliqué Brian Goldfarb, responsable expérience utilisateur chez Microsoft, à Betanews. « Ce que nous faisons, c'est prendre du contenu qui est encodé pour notre streaming progressif et permettre à son propriétaire de dire "je veux que cela fonctionne sur iPhone ". Le serveur va alors dynamiquement rendre le contenu compatible, même contenu, même point d'entrée, avec l'iPhone ». Pour ce faire, il explique notamment faire appel à la balise du HTML 5, « de bien des façons ». Sans manipulations complexes et sans réencodage, il devient donc possible de lire une vidéo Silverlight sur iPhone.

Alors qu'on sait le fabricant hostile à l'introduction de technologies tierces au sein de son environnement mobile, Betanews s'interroge, à bon escient, sur le fait que Microsoft déclare avoir travaillé avec Apple sur le sujet. En réalité, l'éditeur aurait "fait tout le travail", mais aurait obtenu l'aval d'Apple sans difficultés. Ce constat devrait-il ouvrir des pistes à ceux qui comme Adobe aimeraient pénétrer l'écosystème Apple ?

En attendant, Microsoft devrait se faire un plaisir de communiquer sur le sujet lors de la sortie de la version finale de Silverlight 4. Cet effort tend en effet à montrer que ses affirmations relatives au caractère multiplateforme de sa technologie à destination des applications Web enrichies ne restent pas lettre morte.
Après plusieurs mois de bataille judiciaire, Mininova, célèbre service de partage de liens BitTorrent, rentre dans le rang, et se plie au verdict prononcé dans l'affaire qui l'opposait à la Brein, l'organisme hollandais de lutte contre le piratage. Les administrateurs du site ont supprimé, jeudi, l'intégralité des liens qui permettaient de télécharger des fichiers soumis au droit d'auteur. En attendant un éventuel appel, Mininova se contentera de référencer les fichiers légalement diffusés dans le cadre de son programme Content Distribution.

Condamné le 26 août dernier, Mininova avait trois mois pour retirer tous les liens vers des contenus protégés par les droits d'auteur, sous peine d'une amende de 1 000 euros par torrent illicite pouvant atteindre 5 millions d'euros. Ses administrateurs devaient par ailleurs mettre en place un dispositif de filtrage leur permettant de prévenir a priori l'envoi de liens de ce type.

« Nous avons testé plusieurs dispositifs de filtrage ces deux derniers mois, mais nous nous sommes rendus compte qu'il n'était ni techniquement, ni sur le plan opérationnel, d'implémenter un système efficace à 100%. Par conséquent, nous avons décidé que la seule option valide était de limiter Mininova aux torrents issus du programme Distribution Content », explique l'équipe sur son blog, ajoutant qu'elle étudie toujours la possibilité de faire appel de ce verdict.

Fondé en 2005, Mininova répertoriait environ 1,3 million de fichiers torrents. Courant novembre, le site a franchi la barre des dix milliards de fichiers torrent distribués aux internautes. Reste à voir comment réagiront les millions de visiteurs du site. Se rueront-ils vers les fichiers légaux hébergés par la plateforme, vers des services de vente en ligne, ou vers les nombreuses alternatives qui existent déjà sur le Web ?
MusiClassics profite du lancement d'une nouvelle version de son site pour s'ouvrir à un public plus large, comme l'a fait son concurrent Qobuz cet été, sans toutefois dépasser pour sa part le registre de la musique classique.

En s'appuyant sur les résultats d'une enquête qu'elle a menée, la "première plateforme commerciale entièrement dédiée à la musique classique dématérialisée" a effectivement tiré la conclusion que "les internautes français", et en particulier la cible vraisemblablement sénior d'un site dédié à la musique classique, "sont majoritairement néophytes en matière de téléchargement". L'une des évolutions majeures de la nouvelle version de MusiClassics est ainsi une grande simplicité d'utilisation en écoute (streaming) et en téléchargement.

Le site de téléchargement "haut de gamme" propose sensiblement la même recette que son rival : les "meilleurs formats du marché", dépourvus de verrous numériques afin de ne pas entraver la simplicité d'usage, et un catalogue à la "qualité garantie" qui fait la part belle à l'éditorial.

Si MusiClassics a lui aussi retenu les formats propriétaires d'Apple et de Microsoft, il n'a pas jugé bon de proposer de format compressé sans perte (lossless). Ce sont ainsi les formats WMA et AAC à 320 kbps qui ont été sélectionnés, à l'issu d'un test mené auprès de 15 musiciens, audiophiles et mélomanes qui ont estimé qu'ils arrivaient à un niveau "comparable" au CD, loin devant le MP3 qui a d'ailleurs été évincé au détriment de certains baladeurs. Certains des fichiers ne tiennent toutefois pas leurs promesses puisqu'ils n'offrent qu'un débit variable oscillant autour de 256 kbps.

MusiClassics devance toutefois les critiques en proposant de piéger les mélomanes sur une écoute comparative à l'aveugle (blind test) entre plusieurs échantillons, le but étant de découvrir le master non compressé. Faites chauffer votre ampli à tube et cliquez-ici pour vous prendre au jeu.
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