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En attendant la version définitive d'Ubuntu "Karmic Koala" 9.10, prévue pour le 29 octobre prochain, les impatients qui n'auraient pas succombé à la tentation de la bêta peuvent se tourner vers la Release Candidate du système, proposée au téléchargement depuis jeudi soir : une mouture stable, proche de la version finale, qui embarque déjà l'intégralité des nouveautés prévues.

Au chapitre des principales fonctionnalités apportées au système depuis la version 9.0.4, on notera l'apparition de la nouvelle version du service de sauvegarde en ligne Ubuntu One, toujours en bêta. Ubuntu 9.10 fait maintenant appel au noyau Linux 2.6.31 (plus exactement, 2.6.31-14.48 au sein de la RC) ainsi qu'à la version 2.28 de l'environnement de bureau Gnome.

Upstart fait son apparition, avec comme objectif d'améliorer et d'accélérer le processus de démarrage de la machine. Le Software center fait par ailleurs son apparition en lieu et place du "Ajouter / supprimer des programmes" de Synaptic et servira donc à gérer paquets et logiciels. Le client de messagerie Empathy vient remplacer Pidgin, tandis que le gestionnaire de démarrage devient Grub 2 et que le système de fichiers par défaut est maintenant ext4. De façon générale, les évolutions apportées à cette 9.10 par rapport à l'actuelle 9.04 visent, selon Canonical, à proposer une expérience plus rapide, et plus stable, d'Ubuntu.

Côté serveur, Ubuntu 9.10 s'ouvre plus largement au service EC2 d'Amazon avec Ubuntu Enterprise Cloud. On trouvera la liste complète des nouveautés ainsi que les liens de téléchargement des différentes variantes (Kubuntu et consorts) sur le site d'Ubuntu (en anglais).
La semaine dernière nous apprenions qu'Apple préparait une campagne publicitaire pour contrer la sortie de Windows 7. Philip W. Schiller, vice-président du département marketing chez Apple, avait ainsi déclaré qu'il s'agissait là d'"une excellente opportunité". Il rappellait également que la mise à jour depuis Windows XP vers Windows 7 serait laborieuse car elle nécessiterait de sauvegarder ses fichiers, formater son disque dur avant d'installer le système et ses programmes sans pour autant garantir une compatibilité de ces derniers. "Si vous devez faire tout cela, alors pourquoi ne pas simplement acheter un Mac ?", ajoutait-il.

La firme de Steve Jobs vient ainsi que publier trois nouveaux spots de la série Get A Mac. Le premier clip tourne en dérision l'assurance de Microsoft sur la qualité de son nouveau système d'exploitation ; un discours ressassé à chaque nouvelle version de Windows. Les deux spots suivants présentent des utilisateurs de Windows XP sur le point de mettre à jour leur système, non pas vers Windows 7 mais sur Mac OS X qui serait en pôle position de la satisfaction de la clientèle.

Cette nouvelle campagne ne manquera pas de continuer d'alimenter l'éternelle polémique entre les deux camps incarnés par les deux personnages emblématiques choisis par Apple.
Les Pays-Bas ont plus que jamais une dent contre The Pirate Bay. La Brein, l'association hollandaise pour la protection des droits d'auteur, s'acharne sur le bateau pirate. Suite à une nouvelle poursuite de cette dernière, un tribunal hollandais a condamné hier la communauté BitTorrent à retirer les oeuvres des auteurs représentés par la Brein.

Le blocage de The Pirate Bay depuis les Pays-Bas, qui avait fait l'objet d'une précédente condamnation, a quant à lui été assoupli au profit des téléchargements légitimes. La baie n'a désormais l'obligation de bloquer l'accès des hollandais qu'aux torrents qui sont protégés par les droits d'auteur. Le tribunal a effectivement estimé que le service de partage n'était pas directement responsable de violation du droit d'auteur mais qu'il y incitait. Le partage de ces fameux films de vacances reste donc autorisé, ouf !

La Brein doit désormais fournir la liste des auteurs qu'elle représente, tandis que les trois fondateurs de The Pirate Bay ont 3 mois pour appliquer les sanctions, sous peine d'une pénalité de 5 000 euros par jour et par personne, plafonnés à 30 petits millions d'euros.
L'agence gouvernementale nigériane EFCC (Economic and Financial Crimes Commission), chargée des investigations sur les délits financiers, annonce avoir fermé 800 sites Internet frauduleux et procédé à 18 arrestations. Les autorités auraient en effet débuté une opération de grande envergure contre la cyber criminalité baptisée Project Eagle Claw.

Mme Farida Waziri, à la tête de cette agence, expliquait, lors de la 35e édition de l'Annual Convention of Black Mayors, que ce projet devrait être opérationnel à 100% dans les six prochains mois. L'objectif avoué est de retirer le Nigéria de la liste des 10 pays les plus actifs en terme d'envoi massif de courriers électroniques frauduleux. Jusqu'à présent, les efforts ont permis de repérer et de fermer plus de 800 comptes emails grâce à l'assistance de Microsoft. L'EFCC annonce pouvoir bientôt détruire 5000 messages frauduleux par mois et envoyer jusqu'à 230 000 messages préventifs aux victimes ou victimes potentielles de scam (fraude en ligne).

Dans la lutte contre le crime organisé sur Internet, ce n'est pas la première arrestation groupée. Au début du mois, le FBI avait lancé son « Operation Phish Phry » et arrêté 53 personnes soupçonnées d'avoir été impliquées dans une vaste affaire de fraude sur Internet par phishing. Au mois de mars, la police espagnole avait procédé à 23 interpellations suite à des plaintes déposées par 150 personnes aux Etats-unis et en Europe.
Malgré la baisse des résultats trimestriels de Microsoft, Steve Ballmer, son président, est dynamisé par l'engouement médiatique et commercial pour Windows 7 lancé jeudi. Le système d'exploitation censé faire oublier les malheurs de Vista, son cadet, peut-il relancer un exercice fiscal 2010 mal engagé ?

Au premier trimestre clos le 30 septembre 2009, Microsoft déclare avoir généré un chiffre d'affaires de 12,92 milliards de dollars, en baisse de 14% par rapport à la même période l'an dernier. Quant au bénéfice de la firme de Redmond, à 3,57 milliards de dollars, ou 40 cents par action, il a perdu près de 18% sur un an.

Le numéro un mondial du logiciel a précisé vendredi dans un communiqué : « ces résultats financiers reflètent le report de 1,47 milliard de dollars de recettes, soit un impact de 0,12 dollar de bénéfice dilué par action, portant sur le programme de mise à niveau vers Windows 7 et les ventes du système aux équipementiers (OEM) et aux détaillants avant la disponibilité générale du logiciel. »
le 23/10/2009 à 23:21
Tester les navigateurs
Il existe de nombreux navigateurs, distribués sur différentes plateformes et OS. Certains de ces navigateurs sont disponibles sur de nombreux systèmes d'exploitation.

Avec les différents navigateurs du marché, les développeurs doivent ajuster la façon de programmer et surtout adapter l'utilisation des feuilles de styles CSS suivant le browser de l'internaute.

Le blog Jaysalvat montre comment détecter facilement la provenance des visiteurs en utilisant la variable « serveur » disponible en PHP. En plus de cela, l'utilisation des expressions régulières, vous permettra d'obtenir exactement la version du navigateur utilisée.

- Testez le navigateur de vos visiteurs en PHP
le 23/10/2009 à 23:21
Archievo
Cette nouvelle API est un portail web destiné pour les petites et moyennes entreprises. Il s'agit plus exactement d'un ERP, réalisé en PHP 5.3 pour vous permettre de gérer vos projets. Il supporte de nombreuses bases de données comme MySQL, PostgreSQL, Oracle. Il est distribué sous licence OpenSource.

Son utilisation propose :
- Un module d'enregistrement du temps
- Un ordonnanceur
- Une gestion de projet
- Les Todo,
- Quelques outils d'analyse (statistiques)

Archievo propose une vingtaine de langues dont le français avec un système de modules permettant de faire évoluer ce projet facilement.

Une version démo est disponible.

- site officiel Archievo
- Archievo demo
La rumeur qui courait depuis quelques temps au sujet d'une intégration de Twitter au sein de Bing et Google se confirme. Les deux géants auraient en effet signé un accord afin d'implémenter directement au sein du moteur de recherche la base du service de micro-blogging. Yusuf Medhi, vice-président du département Internet chez Microsoft précise que la société a signé un accord similaire avec le réseau communautaire Facebook.

Cette initiative devrait contribuer à relancer la compétition sur le marché de la recherche. Les tweets, ces fameux messages limités à 140 caractères publiés sur Twitter, devraient permettre d'obtenir des résultats de recherche en temps réel, par exemple sur une requête en rapport avec un fait d'actualité. Qi Lu, vice-président du groupe des services en ligne de Microsoft n'a pas souhaité détailler les différents aspects du contrat mais confirme également qu'il s'agit d'un accord non-exclusif. Cet été, en partenariat avec Federated Media, l'équipe de Bing avait officieusement tenté l'expérience en créant bingtweets.com. Sur le blog officiel de la société, Marissa Meyer, vice-présidente du département de la recherche chez Google, ajoute : "de cette manière, la prochaine fois que vous rechercherez quelque chose qui peut être enrichi par une observation en temps réel, comme la qualité de la neige sur votre station de ski préférée, vous trouverez des tweets publiés par les autres utilisateurs qui y sont présents et partagent les dernières nouvelles."

Yahoo! a déjà implémenté les résultats de Yahoo! Questions / Réponses pour dynamiser son moteur de recherche. L'on imagine que si les autorités de régulation du commerce donnent leur feu vert au partenariat de dix ans signé entre Carole Bartz et Steve Ballmer, le réseau Yahoo! devrait également pouvoir profiter de cette implémentation puisque Bing deviendra le moteur de recherche par défaut. Rappelons que d'autres rumeurs spéculaient également sur un éventuel partenariat entre Bing et Wolfram Alpha afin d'intégrer au sein du moteur une technologie de recherche sémantique plus poussée. Wolfram Alpha a d'ailleurs récemment annoncé l'ouverture de son API.
Trois ans après le lancement en grandes pompes d'un Windows Vista longtemps décrié par les utilisateurs, Microsoft a compris la leçon. Pour Windows 7, son nouveau système d'exploitation, qui fait aujourd'hui 22 octobre ses débuts officiels sur le marché, il n'y a pas eu de feu d'artifice. Cette année, Microsoft a joué la carte de l'humilité, et de la proximité avec les utilisateurs, qu'est censé incarner le nouveau slogan : « Windows 7, c'était mon idée ».

Les événements associés à ce lancement donnent le ton. Oubliés le grand raout organisé sur le toit de la Défense, à Paris, et l'ambitieux dispositif de communication TV qui avait impliqué l'une des présentatrices de TF1. Windows 7 sera bien sûr promu à l'aide d'un plan média d'envergure, mais l'heure n'est plus au faste.

En témoigne la journée du 21 octobre, lors de laquelle Microsoft présentait officiellement son nouvel OS à la presse. Habitués aux événements se déroulant dans les hauts lieux de la capitale, les journalistes ont cette fois été conviés boulevard Sébastopol, au nouvellement ouvert "Windows Café" : un espace de démonstration, ouvert au public, dans lequel des employés de Microsoft proposeront jusqu'à fin décembre aux visiteurs de passage de prendre en main Windows 7 et d'en découvrir les possibilités, sur des machines et des installations fournies par les partenaires de l'éditeur.

"Nous souhaitons que les gens qui passent devant le Café, ou qui ont entendu parler de Windows 7, puissent venir prendre en main l'OS, le tester, découvrir le tactile et les fonctionnalités multimédia, dans un cadre décontracté, sans subir de pressions commerciales", explique Grégory Olivier, directeur du marketing et de la communication chez Microsoft France. « Pour cela, nous allons organiser toute une série d'ateliers et de mini-événements. Sinon, on peut aussi simplement venir y boire un café ».

Organisée dans ce "Windows Café", la soirée de lancement était à l'avenant : ambiance décontractée, quelques cadeaux à gagner par tirage au sort, avec un public d'internautes, de blogueurs et de journalistes. Ni cols blancs, ni grands discours, Microsoft souhaite se rapprocher de son public, faire oublier certaines erreurs du passé. Et diffuser un message, plus implicite cette fois : notre nouveau Windows est réussi, et le plus simple pour s'en convaincre est encore de l'essayer.
Sur son blog officiel, l'équipe de Flickr annonce l'implémentation d'une nouvelle option permettant de spécifier les noms des personnes photographiées. Baptisée People In Photos, cette fonctionnalité permet à l'internaute de sélectionner le visage d'une personne et de l'identifier en ajoutant son nom depuis la liste des contacts. L'identification est en effet limitée aux entrées du carnet d'adresses afin d'éviter toute erreur de typographie qui pourrait porter atteinte à un utilisateur labellisé par erreur.

Les utilisateurs de Facebook savent que les outils d'identification sont à double tranchant. En effet, si ces derniers permettent d'avoir des photos plus interactives et plus riches, certains se passeraient bien d'être identifiables sur les clichés les plus compromettants. Pour cette raison, à chaque fois que l'utilisateur a été tagué par l'un de ses contacts, il sera averti dans le flux des activités récentes. Par ailleurs, contrairement à Facebook, Flickr met à disposition des options permettant de contrôler plus finement les autorisations d'identification.

L'introduction de People in Photo devrait permettre d'établir un trombinoscope géant. Par la suite, l'on peut imaginer que pour un nom donné, Yahoo! retournera les images associées au sein de son moteur de recherche. La semaine dernière, Flickr a annoncé avoir franchi le cap des 4 milliards de photos mises en ligne.
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