News

Apple a obtenu jeudi du Bureau américain des brevets la validation d'un concept visant à mettre au point un système d'exploitation capable d'afficher des publicités à l'utilisateur. Dans l'énoncé des motifs, les signataires de cette demande, parmi lesquels un certain Steven Jobs, expliquent qu'un tel dispositif permettrait de proposer gratuitement ou à prix réduit des biens ou des services tels qu'un système d'exploitation.

« Entre autres informations, un système d'exploitation présente une ou plusieurs publicités à un utilisateur et désactive une ou plusieurs fonctions pendant que la publicité est présentée. A la fin de la publicité, le système réactive la ou les fonctions. La publicité peut être visuelle ou auditive », résume le motif de la demande, déposée en avril 2008. « La présentation de cette ou de ces publicités est envisagée dans le cadre d'une approche où l'utilisateur obtient un bien ou un service, tel qu'un système d'exploitation, gratuitement ou à un prix réduit ».

Sur le plan technique, le brevet envisage donc dans un premier temps la désactivation de certaines fonctionnalités, le lancement d'une publicité, puis la réactivation des services coupés. En admettant qu'Apple envisage sérieusement d'implémenter un tel dispositif au sein de ses produits, fixes ou mobiles puisque toutes les plateformes informatiques sont mentionnées, il reste à voir quelle forme prendrait cette publicité, et quelle en serait la contrepartie pour l'utilisateur final. On peut imaginer qu'un système d'exploitation soit offert puis financé par la publicité. A moins qu'Apple ne réfléchisse à des logiciels et services optionnels, qui seraient accessibles gratuitement pendant un laps de temps donné, en échange de quelques réclames.
Free seul en piste pour la quatrième licence 3G ? Après Orascom, Kertel ou plus récemment Bolloré, c'est au tour des groupes Numéricâble et Virgin Mobile d'annoncer qu'ils renoncent officiellement à déposer un dossier pour obtenir la quatrième licence 3G.

"Malgré leur intérêt pour le dossier, les deux partenaires ont été contraints de renoncer à ce projet commun en raison des nombreuses incertitudes qui persistent quant à la possibilité de déployer un nouveau réseau 3G en France et qui, en l'état, rendent potentiellement inexploitable une 4e licence. Face à l'inquiétude croissante de la société française sur les effets sanitaires d'une exposition aux ondes électromagnétiques, la situation actuelle n'apporte pas de garanties suffisantes pour assurer à un nouvel entrant le déploiement d'un réseau en propre, qui réponde aux obligations de couverture fixées à 25% de la population dans les 2 ans et 80% dans les 8 ans. En effet, les points de blocage se multiplient à tous les niveaux, comme en attestent la judiciarisation croissante, les moratoires de fait imposés par les collectivités locales ou bien encore l'évolution probable de la réglementation concernant le seuil d'exposition. Des faits tangibles qui ne seront pas sans conséquence sur le délai et le coût de déploiement du réseau." expliquent les deux partenaires.

Au delà de l'argument technique ou juridique, c'est essentiellement le coût de cette licence (240 millions d'euros) et du déploiement d'un nouveau réseau cellulaire (au moins 1 milliard d'euros) qui semblent avoir refroidi les deux partenaires. La semaine dernière, le magazine Challenge affirmait déjà que Carlyle et Cinven, les fonds d'investissement qui contrôlent Numericable, étaient réticents à l'idée d'augmenter l'endettement du groupe, déjà engagé dans le déploiement massif de la fibre optique.

Cet abandon fait en tout cas les affaires du groupe Iliad. Sauf coup de théatre, Free devrait donc être le seul opérateur à déposer un dossier à l'Arcep, qui avait fixé la date limite des candidatures au 29 octobre.
Comme prévu, Microsoft a bel et bien réservé un tarif spécial aux étudiants pour la sortie de son nouveau système d'exploitation, Windows 7. Sous réserve d'être inscrits dans un établissement membre des programmes éducation de l'éditeur, ils peuvent désormais acquérir une version mise à jour de l'édition Familiale Premium ou Professionnel de Windows 7 pour 35 euros. La commande se déroule en ligne, l'offre étant accessible jusqu'au 3 janvier 2010.

Selon Microsoft, vous pouvez accéder à cette offre si vous « avez une adresse de messagerie .EDU valide OU une adresse de messagerie que vous avez obtenue auprès de l'un des établissements d'enseignement » inscrits dans cette liste, mais aussi si vous "suivez une formation", sous réserve d'être en mesure de fournir certaines pièces justificatives. Dans la mesure où il s'agit d'une version mise à jour, les bénéficiaires de cette offre sont censés déjà disposer d'une licence XP ou Vista.
Le Wall Street journal rapporte que la société Disney serait sur le point de dévoiler un modèle commercial de vidéo à la demande qui serait plus adapté aux nouveaux usages des consommateurs "qui utilisent de plus en plus leurs ordinateurs et téléphones portables pour remplacer le lecteur DVD et la télévision".

Baptisée Keychest, cette technologie devrait être révélée le mois prochain et n'est ni plus ni moins qu'une lecture en streaming. Cependant pour un prix unique, le consommateur serait en mesure de visionner ce film sans aucune restriction sur n'importe quel appareil, de l'ordinateur à la TV en passant par l'iPhone.

La technologie Keychest devrait être adoptée par plusieurs boutiques. De son côté, le consommateur possède un compte unique et il lui sera donc possible d'accéder à l'ensemble des titres préalablement achetés depuis n'importe quelle plateforme, qu'il s'agisse de la boutique d'un opérateur mobile ou du service de vidéo à la demande d'un fournisseur d'accès à Internet. Chacune des enseignes utilisant Keychest mettra donc à disposition sur leurs serveurs un certain nombre de films et de séries télévisées en streaming dont la gestion des droits d'accès sera centralisée. Bob Chapek, président du groupe home entertainment chez Disney Studios, ajoute : "notre vision des choses, c'est qu'à l'avenir, les consommateurs ne devront pas avoir à réfléchir où et quand ils ont acheté le film ni sous quelle forme ".

Un dispositif similaire baptisé Open Market avait également été présenté par Mitch Singer, chargé des opérations technologiques de Sony Pictures. Parmi les acteurs du marché ayant confirmé l'adoption d'Open Market, notons les studios Fox, Paramount, Sony, Universal et Time Warner ainsi que les distributeurs Amazon, Target, WalMart, Comcast, MovieLink et CinemaNow. Disney n'a pas mentionné le nom des partenaires mais l'on peut imaginer que Steve Jobs, actionnaire majeur du groupe, poussera Apple dans ce sens. L'autre grande inconnue, bien sûr, concerne le prix de vente des vidéos.
Le second volet de la loi Hadopi n'a finalement pas suscité l'ire des sages du conseil constitutionnel qui, dans une décision rendue publique jeudi en fin d'après-midi, valident l'essentiel du projet de loi. Une censure partielle est toutefois appliquée. Elle concerne l'article 6.II de la loi, qui permet au juge de statuer par ordonnance pénale sur la demande de dommages et intérêts. Dans le communiqué de presse faisant état de sa décision, le Conseil constitutionnel reprend point par point les objections soulevées par les députés à l'origine de sa saisine.

Sur les pouvoirs conférés aux agents de la Hadopi

L'opposition estimait dans son recours que la mission et les pouvoirs des membres de la Haute Autorité pour la Diffusion des oeuvres et la Protection des droits sur Internet n'étaient pas clairement définis, laissant de fait la place à une "obscurité" susceptible d'entrainer des dérives. Le Conseil constitutionnel a décidé d'écarter ce motif de grief, estimant que la loi était suffisamment claire sur ce point.

« Les autorités judiciaires compétentes apprécieront au cas par cas, comme il leur appartient de le faire, si un supplément d'enquête ou d'instruction est nécessaire ou si les éléments de preuve rassemblés par les fonctionnaires et agents chargés de fonctions de police judiciaire suffisent à établir la culpabilité de la personne mise en cause », rapporte-t-il dans sa décision.

Sur l'ordonnance pénale

Afin de répondre à la censure du premier volet de la loi, Hadopi 2 replace le juge au centre du processus de sanction, mais prévoit l'ordonnance pénale, un système simplifié que l'on n'utilise généralement que dans le cadre de délits où la culpabilité de l'accusé ne fait aucun doute (l'exemple typique étant une infraction au code de la route telle que l'alcoolémie, attestée par une mesure certifiée) tout en laissant toute latitude à ce dernier pour déposer un recours.

Partant du principe qu'un relevé d'adresse IP n'a pas valeur de preuve irréfragable, il a été demandé au Conseil d'étudier la question. Celui-ci a écarté les contestations, en expliquant qu'il avait déjà admis la constitutionnalité de cette procédure en 2002 (décision n° 2002-461 DC).

En revanche, il a décidé de censurer les dispositions de l'article 6.II « permettant au juge de statuer par ordonnance pénale sur la demande de dommages et intérêts », estimant « qu'il incombait alors au législateur de fixer dans la loi les règles applicables et non de les renvoyer au décret ».

Dans le second alinéa de cet article, la loi prévoyait en effet que la victime puisse demander au juge de se porter partie civile, en vue de l'obtention de dommages et intérêts. Selon le Conseil, il appartient justement à la loi, et non au juge, de définir les modalités de son application. On notera qu'il ne s'agit pas d'un rejet pur et simple, mais d'une demande de précisions.

Sur la suspension de l'abonnement à Internet

Instaurée à l'article 7 de la loi, la peine complémentaire de suspension de l'abonnement à Internet « ne méconnaît ni le principe de nécessité des peines ni le principe d'égalité devant la loi », pour le Conseil. « Elle n'est notamment pas caractérisée par une disproportion manifeste entre l'infraction et la peine encourue. Son instauration relevait donc du pouvoir général d'appréciation du législateur ». Sur ce point, les dispositions d'Hadopi ne changent donc pas, de même que le fait que l'internaute continue à payer son abonnement durant la suspension n'a pas motivé une quelconque censure.

Délit ou contravention ? Les deux, mon capitaine

Il en va de même au niveau de l'article 8, qui posait quant à lui, en parallèle du délit de contrefaçon jugé par ordonnance pénale, la mise en place d'une contravention de cinquième classe, accompagnée d'une suspension d'abonnement d'un mois, pour « négligence caractérisée » de son accès. « Il reviendra au pouvoir réglementaire de définir les éléments constitutifs de cette infraction, dont le Conseil constitutionnel n'est pas saisi », expliquent les Sages, qui laissent donc ici toute latitude au gouvernement pour déterminer ce qui relèvera de l'une ou l'autre des infractions envisagées. Problème : pour l'instant, celui-ci n'a jamais donné la moindre information à ce sujet...

Et maintenant ?

Le seul point rejeté par le Conseil constitutionnel aura été celui de la constitution d'une partie civile dans le cadre de l'ordonnance pénale. Un point de détail, si l'on le compare aux multiples zones d'ombre qui planent toujours sur le texte. La très large latitude laissée aux agents de la Hadopi dans la constitution de leurs dossiers à charge, l'ordonnance pénale qui normalement n'est valide que dans les cas où la culpabilité ne laisse qu'à peine place au doute, la totale absence de démarcation entre contrefaçon et négligence caractérisée ; ces points ont été jugés conformes à la constitution.

Il appartiendra tout de même au gouvernement de reformuler l'article partiellement censuré.

Consulter la décision du conseil constitutionnel.
Habituellement, les décisions du Conseil constitutionnel ne suscitent pas de réaction officielle de la présidence de la République, mais Nicolas Sarkozy s'est réjoui, jeudi soir, du compte-rendu publié au sujet du second volet de la loi Hadopi.

Dans un communiqué, l'Elysée indique que le chef de l'Etat « se réjouit » de la prochaine entrée en vigueur de cette nouvelle loi qui vient compléter la loi Création et Internet du 12 juin 2009.

« La France dispose à présent d'un système très innovant pour protéger les droits des auteurs, des artistes et de leurs partenaires dans l'univers internet. Ce dispositif privilégie l'information et la prévention des internautes, les sanctions étant graduées et proportionnées », indique la présidence.

« Ces lois dessinent un cadre et offrent une protection. Il appartient désormais à tous - auteurs, artistes, entrepreneurs, consommateurs de promouvoir activement l'art et la culture sur la Toile de l'internet, en développant des offres attractives, en faisant circuler les œuvres. L'art constitue l'expression la plus haute de la civilisation. Il nous revient de faire qu'il existe un internet civilisé », conclut ce bref communiqué.

Le Snep et la SCPP, représentant les intérêts des producteurs de disque, ont également salué jeudi soir cette décision qui « valide dans sa quasi intégralité le dispositif de sensibilisation à destination des internautes, prévu par le législateur dans le deuxième volet de cette loi, donnant ainsi un cadre juridique adapté et proportionné pour lutter contre la violation massive des droits de propriété littéraire et artistique sur Internet ».

Tous ne partagent pas cet enthousiasme. « Le Conseil Constitutionnel valide donc les mouchards filtrants, les atteintes aux droits de la défense et le flou juridique qui règne autour de la "négligence caractérisée" », estime pour sa part l'April, qui promeut les intérêts du logiciel libre.

« Il est inquiétant que le Conseil Constitutionnel, gardien des principes les plus essentiels de notre démocratie et de notre État de droit, se soit laissé berner par ce texte absurde tant juridiquement que techniquement. La protection des libertés fondamentales des citoyens, contre l'arbitraire des accusations sans preuve, est désormais entièrement aux mains des juges qui appliqueront le texte. À défaut d'être un échec du fait de son inconstitutionnalité, l'Hadopi 2 est donc destinée à être mise en oeuvre pour devenir un échec technique, culturel et politique », pronostique de son côté la Quadrature du Net.
le 22/10/2009 à 23:09
MySQL cluster : Les messages errors
Lorsque vous manipulez des fichiers MySQL et surtout de l'importation de données, vous pouvez être confronté à des messages d'erreur.

Ces messages sont tous très variés suivant les paramètres que vous utilisez.

Le site lets Talk Technical a réalisé l'opération avec un fichier SQL de 25G et vous retourne une liste des erreurs rencontrées.

Cette liste va vous montrer les principaux problèmes mais aussi une solution pour résoudre ces erreurs.

- MySQL Cluster - Errors faced while importing data
le 22/10/2009 à 23:09
PHP 6 sera unicode
Le site InfoWorld a recueilli auprès de quelques développeurs de PHP Core des orientations de PHP 6 à la Zend conf, qui se déroule actuellement. La nouvelle version de PHP 6 boostera la partie internationale avec Unicode.

L'unicode devrait être proposé en standard permettant ainsi de réaliser des sites aussi bien en anglais, en japonais ou en langue chinoise.

Actuellement la date de sortie n'est pas fixée car les équipes désirent achever le développement d'objets Unicode dans les domaines des accès aux cookies et PDO.

- PHP 6 to boost internationalization with Unicode
La Commission Européenne a signé un accord avec différentes entités de l'industrie musicale sur internet. Ce contrat (PDF) établit certaines règles qui devraient faciliter l'accès aux offres légales pour les consommateurs des 27 nations de l'Union avec une meilleure gestion de la distribution. La commissaire Neelie Kroes, chargée de la concurrence, explique en effet qu'il existe aujourd'hui plusieurs barrières freinant les canaux de distribution d'offres légales avec des opportunités de marché limitées. "Les consommateurs veulent et méritent une meilleure offre musicale", déclare-t-elle.

Parmi les signataires de cet accord nous retrouvons Amazon.com, Apple, Nokia mais également des maisons de disques telles que Universal Music ou EMI ainsi que des sociétés spécialisées dans la gestion des droits d'auteurs. Selon Mme Kroes, ce serait la première fois que l'ensemble des participants s'accordent sur une même feuille de route. Apple devrait ainsi étendre l'accès à son iTunes Store à d'autres pays. De son côté, EMI devrait signer des accords de licence non- exclusifs avec la SACEM en France et la SGAE en Espagne.

Jusqu'à présent le frein majeur pour la création d'une place de marché européenne concernait précisément la gestion des licences ; les organismes collectant les droits d'auteurs refusaient en effet d'abandonner le monopole de la licence pour un pays donné en s'ouvrant sur un marché Européen.
Du côté des anti-Hadopi, on a des arguments, mais on a aussi un certain sens de l'humour. C'est en effet au Fouquet's, célèbre restaurant des Champs-Elysées parisiens que quarante personnalités des mondes politique, artistique, médiatique ou associatif ont donné rendez-vous à la presse et aux internautes le 29 octobre prochain, afin de présenter La Bataille Hadopi, un ouvrage collectif qui veut dénoncer les errements de la loi Hadopi et proposer des solutions concrètes de substitution tenant compte des bouleversements induits par l'essor du numérique. Le Fouquet's, lieu emblématique s'il en est, puisque c'est là que l'actuel chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, est venu célébrer sa victoire aux élections présidentielles, le 6 mai 2007.

« La loi Hadopi élude les questions de rémunération des auteurs, propose un arsenal de répression coûteux qui ne rapportera pas un centime supplémentaire aux créateurs et plongera l'internaute dans une insécurité juridique totale. Les propositions visant à améliorer les revenus des artistes et garantir le respect des droits fondamentaux des internautes à l'heure du numérique, auront été portés par les Anti-Hadopi : la Licence Créative ou le Mécénat Global », présente la quatrième de couverture.

Parmi les quarante auteurs, on retrouve le nom d'opposants historiques à la loi Hadopi, à commencer par les députés Martine Billard, Nicolas Dupont-Aignan et Patrick Bloche, le chanteur Francis Lalanne, les députés européens Daniel Cohn-Bendit et Alain Lipietz mais aussi Jacques Attali ou Jérôme Bourreau-Guggenheim (renvoyé de TF1 pour avoir tenu dans un email adressé à sa députée une position anti-Hadopi). Du monde informatique, on reconnaitra Benoit Sibaud (président de l'April), mais aussi le fameux Richard Stallman. S'associent à la démarche Nicolas Gary (directeur de la rédaction de ActuaLitté), Marc Rees (PCInpact) et Guillaume Champeau (Numerama), sans oublier... André Malraux, pourtant mort depuis bientôt trente-trois ans. Dans la Condition Humaine, il écrivait que « l'homme ne se construit qu'en poursuivant ce qui le dépasse ». Une affirmation valable pour l'économie de la culture en cette aube de XXIe siècle ?

Édité par InLibroVeritas et proposé à la précommande, La Bataille Hadopi sera publié sous quatre formes. D'abord, une version numérique, distribuée gratuitement, puis trois éditions papier Bronze, Argent et Or, à 9, 19 et 49 euros. Les royalties issues de la vente seront intégralement reversées au collectif La Quadrature du Net. L'ouvrage est dédié à l'un des quarante, Francis Muguet, inventeur du concept de mécénat global, décédé le 14 octobre dernier.
LoadingChargement en cours