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Sur son blog officiel, l'équipe de développement du système hébergé EyeOS annonce que la prochaine mouture majeure de la plateforme est prévue pour la 1er janvier 2010. EyeOS se présente comme un système d'exploitation en ligne sur lequel il est possible d'y greffer des applications web de différentes natures, du webmail à la suite bureautique en passant par un lecteur de musique en streaming ou un explorateur de fichiers. Open souce, EyeOS pèse environ 4 Mo et s'installe sur son propre hébergement.

L'écran d'accueil a été revu afin de présenter différentes informations sous la forme non plus d'un bureau classique mais ressemblant davantage à une page web personnalisable. Nous y retrouverons ainsi les prochains événements du calendrier, les fichiers récemment enregistrés ou encore un utilitaire de mise en ligne rapide. L'équipe de développement a amélioré les fonctionnalités de travail collaboratif avec, pour un document partagé, des informations relatives aux modifications effectuées par chacun des utilisateurs.

EyeOS 2.0 sera doté d'un système de notification via un protocole interne de messagerie instantanée. La start-up promet également de meilleures applications notamment avec un nouvel éditeur texte plus complet et un nouveau calendrier dont les fonctionnalités se recouperont avec d'autres applications (par exemple l'ajout d'un rendez-vous recu par email). Aussi, le kit de développement d'Eye OS 2.0 devrait permettre à la communauté d'écrire des applications plus puissantes. Notons également un nouveau système de fichier baptisé EyeOS File System offrant des transferts plus rapides.

EyeOS 2.0 sera fourni avec un utilitaire fonctionnant sous Windows, Mac et Linux qui permettra la synchronisation automatique de ses données locales vers l'environnement hébergé. Une version bêta sera proposée le premier novembre prochain. Dans le courant du mois de décembre, l'équipe devrait procéder à la localisation du système.
SeaMonkey, le logiciel tout-en-un successeur de la suite Mozilla, passe en version 2.0 bêta 2. En plus d'un navigateur basé sur le moteur de rendu Gecko de Firefox, Seamonkey inclut un carnet d'adresses, un module de chat et un éditeur texte.

Cette nouvelle mouture embarque un système d'onglet pour la lecture des emails. Cela permet notamment de pouvoir visualiser le contenu de différents dossiers ou d'otenir une liste des emails reçus sur différents comptes de manière simultanée. Notons que l'extension Lightning, basée sur le calendrier SunBird pourra être ouverte dans un onglet dédié. Sur Mac OS X SeaMonkey présente une nouvelle interface graphique pour Mac OS X Leopard et Snow Leopard.

SeaMonkey 2.0 bêta 2 regroupe des fonctionnalités déjà implémentées chez Firefox. Ainsi le système d'extensions a été revu et permet d'installer de désactiver ou de désinstaller plus facilement un plugin. Notons également la possibilité de réouvrir des onglets fermés par accident. Le gestionnaire de courriers et de groupes de discussion permet désormais d'accueillir des flux RSS et Atom.

Vous pouvez retrouver une liste complète des nouveautés ici.
Chris Hernandez, ingénieur au sein de l'équipe Windows de Microsoft, s'est intéressé au temps qui allait se révéler nécessaire pour procéder à la mise à jour logicielle de Windows Vista vers Windows 7. . Par mise à jour, il envisage l'éventualité d'un utilisateur qui vient d'acquérir Windows 7 et souhaite l'installer sans avoir à partir de zéro, mais en conservant plutôt toutes les données, applications et préférences personnelles intégrées au système. En fonction de la configuration matérielle et du volume d'informations stockées sur la machine, le processus de mise à jour pourrait selon lui prendre de 30 minutes à... près de 21 heures !

L'objectif, explique l'intéressé sur son blog, est de déterminer la différence qui peut exister entre une migration de Windows Vista SP1 vers Vista SP1 (soit une réparation du système) et le passage de Vista SP1 vers Windows 7. Pour ce faire, il a envisagé différents scénarios, mettant en scène trois configurations matérielles et trois installations type. L'une d'entre elles est un système propre, sans données ni applications. La deuxième embarque 125 Go de données et 40 applications installées. Le dernier profil, surnommé super user comprend enfin 40 applications et 650 Go de données.

Les résultats obtenus vers Windows 7 vont de 30 minutes pour un système vierge mis à jour sur la configuration la plus puissance (Core 2 Duo Q6600, 4 Go de mémoire) )à 20 heures et 20 minutes pour un système super user sur une configuration à base d'Athlon 64 X2 5200+ munie de 2 Go de mémoire. Particulièrement élevé, ce chiffre doit être relativisé : il est assez rare que l'on se lance dans un processus de mise à jour en conservant 650 Go de données dans les dossiers utilisateurs construits par Windows et stockés sur la partition système.

Le scénario que l'on imagine le plus courant, à savoir celui où l'utilisateur dispose d'une quarantaine d'applications et d'environ 70 Go de données, offre quant à lui les résultats suivants pour un système 32 bits : 2h55 sur une machine Athlon 64 3200+ / 1 Go de mémoire, 1h55 sur la machine Athlon 64 X2 5200+ munie de 2 Go de mémoire et 1h40 sur la configuration Q6600 / 4 Go. Pour une migration de Vista SP1 64 bits vers Windows 7 64 bits, les résultats passent respectivement à 3h05, 1h35 et 1h25. De façon plus générale, on observe donc que la mise à jour s'effectue plus rapidement lorsqu'on utilise un système 64 bits, à l'exception des cas où le système est "nu". Globalement, Hernandez estime que la mise à jour vers Windows 7 se révèle 5% plus rapide que la réparation de Vista SP1.
Disponible depuis le 28 août dernier, le dernier système d'exploitation d'Apple a reçu cette nuit sa première mise à jour, qui le fait donc passer en version 10.6.1.

Recommandée pour tous les utilisateurs du système, elle vient corriger un certain nombre de problèmes, dont voici la liste telle que présentée par Apple :
- la compatibilité avec certains modems Sierra Wireless 3G
- un problème pouvant entraîner l'arrêt inopiné de la lecture d'un DVD
- certains gestionnaires de compatibilité d'imprimante qui n'apparaissent pas dans le sélecteur d'imprimante
- un problème qui peut rendre difficile la suppression d'un élément du Dock
- les cas où la configuration automatique de compte dans Mail peut ne pas fonctionner
- l'ouverture du menu des caractères spéciaux au lieu de déplacer un message lorsqu'on appuie sur cmd-opt-t dans Mail
- Motion 4 ne répondant plus

Le fabricant profite par ailleurs de cette livraison pour pallier une lacune remarquée par certains éditeurs en sécurité, liée au composants Flash Player qui, avec Snow Leopard, n'était pas livré dans sa dernière version en date. Cette mise à jour intègre donc la version 10.0.32.18.

En parallèle, Apple propose au téléchargement différentes mises à jour de sécurité pour Tiger (OS X 10.4) et Leopard (OS X 10.5) dans leurs déclinaisons poste de travail et serveur, dont le détail pourra être consulté en anglais via cette page.
En début de semaine nous apprenions que le groupe Open Invention Network, composé de plusieurs grands défenseurs de Linux (IBM, Sony, Red Hat), tentait de racheter une vingtaine de brevets initialement déposés par Microsoft. Pourtant, la firme de Steve Ballmer vient de créer la surprise en levant le voile sur sa propre fondation open source. Baptisée CodePlex Foundation, cette initiative s'appuie sur les efforts précédemment fournis par Microsoft avec son répertoire de téléchargement public CodePlex.

Si cette fondation se distingue de la librairie open source CodePlex, elle "résout des problèmes similaires avec pour but de rassembler les développeurs open source et commerciaux au sein d'un même endroit afin qu'ils puissent collaborer". Microsoft explique par ailleurs que contrairement à la fondation Mozilla ou GNOME, CodePlex souhaite gérer un plus large éventail de projets tout en prenant en compte les dépôts de licences et les besoins de propriété intellectuelle des éditeurs commerciaux. Microsoft ajoute : "en ce sens nous souhaitons que la fondation CodePlex soit un complément et non pas un concurrent des autres fondations open source".

"Nous pensons que les éditeurs de logiciels commerciaux et les développeurs qui travaillent pour eux ne participent pas beaucoup au sein de projets du logiciel libre", est-il expliqué sur le site officiel. Ces derniers temps Microsoft tente de redorer son image et médiatise ses contributions auprès de la communauté. Ainsi, au mois de mars la firme a publié le logiciel !exploitable Crash Analyzer, un outil permettant aux développeurs d'analyser les failles de sécurité des logiciels en cours de développement. Plus récemment, quelques heures avant l'Open Source Convention, la société a également mis à disposition en licence GPL v2 le code de certains de ses pilotes dédiés à la prise en charge réseau Ethernet ainsi qu'aux interfaces de stockage IDE et SCSI.

Mercredi dernier, Jim Zemlin, le directeur de la fondation Linux, s'est exprimé au sujet du rachat des brevets et a publié un billet sur son blog officiel. Il affiche une position clairement hostile à la société de Redmond et déclare qu'"il est temps que Microsoft cesse d'attaquer secrètement Linux tout en clamant publiquement vouloir une interopérabilité ". La fondation CodePlex saura-t-elle convaincre les plus fervents défenseurs du libre ?

Le conseil de direction de la fondation CodePlex est constitué, entre autres, de Sam Ramji, directeur de la stratégie de développement chez Microsoft et particulièrement engagé dans les choix open source de la société. Nous retrouvons également Miguel de Icaza, le fondateur du gestionnaire de fenêtre GNOME et du projet Moonlight.
Brice Hortefeux n'est pas le seul faire jaser par ses propos. Dans le landerneau Web, une autre tirade polémique agite les esprits. Cette fois, c'est Christophe Lameignère, président du Snep (Syndicat national des éditeurs phonographiques) qui agite la muleta sous les naseaux des détracteurs de la loi Hadopi. Mercredi, à l'occasion de la publication des (mauvais) résultats obtenus sur le marché français de la musique enregistrée, ce dernier a en effet qualifié les anti-Hadopi de voleurs à la petite semaine, planqués derrière leur ordinateur. « Ces gens-là, ils auraient vendu du beurre aux allemands pendant la guerre ! », aurait-il même lâché selon Metro.

Avant de lancer cette tirade, Christophe Lameignère prend le temps d'expliciter son propos, partiellement retranscrit en vidéo par le Nouvel Obs. Le président du Snep dit refuser « les leçons de morale » de « voleurs à la petite semaine » « planqués derrière leur ordinateur », qui stigmatisent les opinions et n'ont jamais rien fait pour encourager la création. Il fustige en outre les initiatives qui visent à recenser les députés favorables à la loi. « Ils dénoncent, vous vous rendez compte ? Ce sont des gens sont dans le principe de la dénonciation. Je pense qu'il faut le dire. Il faut dire qu'on ne peut pas avoir confiance dans des gens qui dénoncent, et qui refusent de s'identifier », déplore-t-il, évoquant une attitude complètement totalitaire.

Le point de vue n'allait certainement pas plaire aux détracteurs d'Hadopi, mais serait sans doute passé s'il n'avait pas été émaillé d'allusions extrêmement connotées, comme cette référence à l'occupation allemande. Dans le jargon Web, une envolée de la sorte est ce que l'on appelle un "point Godwin" : le stade où la conversation s'envenime au point que l'un des participants en vient à mentionner dans son discours la seconde guerre mondiale, l'holocauste et le nazisme. Sur un forum de discussion, on ferait intervenir un modérateur et l'on tenterait de repartir sur des bases plus saines. Ailleurs, les choses se passent différemment, surtout lorsqu'on touche à un sujet aussi sensible que le projet de loi Hadopi.

Pour les membres de la la plateforme Création Public Internet, qui réunit différentes organisations défavorables au projet de loi Hadopi telles que l'UFC Que Choisir, la Quadrature du Net ou l'ISOC France, Christophe Lameignère « a fait le dérapage de trop en assimilant les opposants de la loi Hadopi à des "collabos" en puissance du régime nazi ». Ils demandent des excuses publiques.

« Au-delà de l'invective, le Snep néglige qu'il n'existe pas une ligne de démarcation claire et précise entre ceux qui téléchargent et ceux qui achètent. Au contraire, les études réalisées par des institutions sérieuses et indépendantes, montrent que ceux qui téléchargent sont aussi ceux qui consomment le plus de biens et services culturels. Par conséquent, le SNEP en les combattant et en les insultant, comme ils le font, s'attaquent à leurs clients, le public, qui pourrait très bien commencer à trouver cela intolérable ! », fait remarquer Création Public, avant d'appeler à une plus saine réflexion autour des moyens qui permettraient de valoriser l'offre légale.

Une tâche difficile, qui fait justement l'objet d'une "mission" récemment lancée par le ministère de la Culture et dont les conclusions devraient être rendues d'ici le mois de novembre. Pour que cette dernière soit menée à bien, il faudra parvenir à confronter des points de vue aussi distincts que celui du premier représentant des maisons de disque en France et celui des anti-Hadopi. Dans la mesure où il urge vraiment de trouver des solutions, on espère juste que ce malencontreux point Godwin n'est pas un mauvais présage : son arrivée signifie généralement que la discussion est entrée dans une impasse...
À la conquête de la Toile et entre deux mises à jour de sa politique de confidentialité, Facebook s'enrichit au fil des rachats et des partenariats de nouvelles fonctionnalités.

Le quatrième site mondial a ainsi lancé Facebook Lite en Inde, conformément à ce qui avait été prévu. Fruit notamment du rachat de FriendFeed, cette version allégée se destine avant tout aux pays émergents, dans lesquels le haut débit n'est pas aussi répandu que dans les pays développés. Par ailleurs, cette approche plus abordable, recentrée sur la conversation au détriment de la mise en avant de soi, répond sans nul doute à une réalité culturelle des pays ciblés, tout particulièrement en asie.

Cette déclinaison simplifiée permet en outre de répondre à la menace grandissante de Twitter dans les pays occidentaux, où elle devrait aussi être déployée. Les États-Unis en bénéficient d'ailleurs déjà. Les applications y sont absentes tandis que les statuts, évènements, photos et vidéos sont mis en avant. Les statuts bénéficieront d'ailleurs prochainement d'une nouvelle fonctionnalité permettant de marquer ses amis, un groupe ou un événement, à la manière de Twitter.Facebook s'est enfin associé à un prestataire américain pour proposer à un cercle fermé de privilégiés une fonctionnalité d'envoi de fax ! En plus de pouvoir partager une photo sur leur mur ou avec un autre membre Facebook, ces quelques heureux élus ont l'opportunité d'en envoyer par fax, et ce pour la modique somme de 1,50 dollars. Le destinataire reçoit donc une photo de piètre qualité en noir et blanc, éventuellement accompagnée d'un message. Bien que la fonction soit belle et bien opérationnelle, il s'agit bien sûr d'une plaisanterie orchestrée par Facebook, une petite revanche à l'attention des rédacteurs du site internet TechCrunch. À quand 3615 FACEBOOK ?
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