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Dans la même actualité, 2 grosses nouveautés autour de l'IDE Eclipse. :
- Eclipse 3.5 Galileo
- Eclipse PDT

Eclipse 3.5 :  Galileo

Eclipse Galileo est la publication annuelle d'Eclipse projets, cette année, le nombre de nouveaux projets est de 33 .

Les nouvelles fonctionnalités de cette édition de Galileo reflètent trois tendances importantes au sein de la communauté Eclipse :
- L’adoption de plus en plus importante d’Eclipse dans le monde de l’entreprise
- L’innovation de la technologie de modélisation d’Eclipse
- L’évolution de la technologie d’exécution EclipseRT.

Cette année, le projet v3.5 proposera des versions traduites dès son lancement. Les packs en chinois simplifié, chinois traditionnel, français, allemand, japonais et coréen seront disponibles immédiatement

Eclipse PDT 2.1

Avec la sortie de Eclipse Galileo, Eclipse PDT en profite pour sortir en même temps la nouvelle version de PDT (PHP Development Tools) qui offre un IDE complet pour le développement PHP. Pour rappel PDT sert de base à Zend Studio.

Cette nouvelle version apporte quelques corrections et des évolutions.

- Eclipse 3.5 Galileo
- Eclipse PDT 2.1
le 27/06/2009 à 23:31
EZ Publish conference
EZ publish vient de fermer ses portes et à fêter à Paris les 10 bougies d'existences. Pour rappel, EZ Publish est CMS réalisé en PHP et MySQL.

L'évènement fut un succès tant par la fréquentation des visiteurs que par le nombre de partenaires comme AlterWay.

Et comme tout événement, des annonces ont été effectuées comme :
- Le processus de développement à changer avec 2 nouvelles versions par ans et 2 realises « extension » par an . Ces nouvelles orientations vont permettre de voir des nouveautés plus rapidement autour de EZ Pubish.
- A partir de la version 4.2 prévue en fin septembre 2009, supportera le standard CMIS (Content Management Interoperability Services) qui a été réalisé par le partenaire NXC.
- Du coté des nouvelles extensions, une extension a été mis en avant et a bien sur marqué l'évènement. Cette extension concerne TeamRoom, qui est une solution groupewar (gestion de groupe de travail).
le 27/06/2009 à 23:31
PHP 5.3... tout proche
Un petit message sur le blog de Lukas Kahwe Smith (un des validateurs de la prochaine version de PHP), concernant PHP 5.3.0 fait grand bruit et fait boule de neige sur l'ensemble des blogs et sites parlant de PHP.

Actuellement l'équipe qui s'occupe de PHP 5.3, travaille nuits et jours dessus et la Team a laissé sous entendre que la version stable de PHP 5.3 serait disponible le 30 juin prochain, c'est à dire dans très peu de temps.

L'ensemble de la communauté attend depuis de nombreux mois cette nouvelle version avec les nombreuses évolutions et améliorations qui ont été annoncées.

Donc un peu de patience.... A suivre.

- PHP 5.3.0 stable almost released
- Calendrier de php 5.3
Les administrateurs du site de partage de liens .torrent The Pirate Bay n'obtiendront finalement pas la révision de leur procès en Suède. Ils accusaient le juge en charge de l'affaire de partialité, au motif que ce dernier est membre de deux associations en charge de la défense des droits d'auteur. La cour d'appel de Seva a rejeté leur demande.

En avril, le juge Tomas Norström condamne les quatre administrateurs de The Pirate Bay à un an de prison ferme et l'équivalent de 2,74 millions d'euros d'amende, pour avoir aidé à la diffusion illégale de fichiers soumis au droit d'auteur sur Internet.

Quelques jours plus tard, une radio suédoise révèle que le juge pourrait bien également se révéler partie, puisqu'il est membre de l'Association suédoise du droit d'auteur (SFU) et siège au conseil d'administration de l'Association suédoise pour la propriété industrielle (SFIR). Les quatre condamnés demandent alors l'annulation immédiate du verdict, et la tenue de ce dernier par une nouvelle cour.

Chargé de l'examen de cette demande de nullité, le juge Eka a estimé, dans une décision rendue publique jeudi, que Tomas Norström aurait effectivement dû signaler son appartenance à des organisations favorables au droit d'auteur, mais qu'il n'y avait pas de raison d'annuler le premier procès sous prétexte qu'un juge se montrait favorable aux lois existant en son pays.

"La Cour d'Appel en est arrivée à la conclusion qu'aucune des circonstances exposées, envisagées de façon individuelle ou dans leur ensemble, ne signifie qu'il existe un doute légitime sur l'impartialité du juge", déclare le juge Eka.

Les fondateurs de The Pirate Bay ne comptent pas en rester là. "The Pirate Bay va maintenant attaquer la Suède pour violation des droits de l'homme (auprès de la cour de justice européenne). Plus d'infos bientôt", affirmait jeudi soir Peter Kolmisoppi Sunde, l'un des quatre condamnés.
Une semaine après la sortie de la première Release Candidate de Firefox 3.5 et à quelques jours de la sortie de la version finale, l'équipe de Mozilla sillonne l'Europe pour faire la promotion du navigateur Internet. A cette occasion Clubic s'est entretenu avec Mike Shaver, vice-président en charge de l'ingénierie et Johnathan Nightingale, responsable de la sécurité. Ils ont accepté de répondre à quelques unes de nos questions sur les nouvelles fonctionnalités embarquées au logiciel.

Clubic : Ces derniers temps, la bataille des navigateurs semble s'être focalisée sur les performances du moteur JavaScript. En comparaison à SquirrelFish ou Google V8 êtes-vous satisfaits de TraceMonkey ? Pensez-vous pouvoir l'optimiser davantage ?

Mike Shaver : Nous avons de meilleures performances que SquirrelFish ou V8. Mais bien sûr l'on pourrait encore optimiser TraceMonkey. En fait on a dû arrêter le développement pour Firefox 3.5. Le moteur JavaScript est actuellement 30% à 50% plus rapide que dans la dernière version de Firefox.

Jonathan Nightingale : Nous aurions pu travailler dessus pendant deux années d'affilée.

MS : Nous croyons beaucoup à la technologie du tracé. C'est aussi une manière de lancer un défi directement à Microsoft, de les inciter à faire un meilleur navigateur. Ils devraient se dire : « après tout, si une petite équipe peut faire cela, alors nous devrions être capables d'en faire autant ».

Pensez-vous que dans les versions ultérieures, les performances du moteur JavaScript formeront toujours le nerf de la guerre ?

MS : Le JavaScript est très important. Cela constitue la couche de toutes les activités pour des sites comme Gmail, YouTube ou encore eBay. Mais il y a aussi d'autres éléments comme la vidéo, les graphiques ou la prise en charge de l'accélération matérielle. On travaille par exemple avec ARM pour rendre le navigateur encore plus rapide et profiter au maximum de tous les processeurs. Aussi, il ne faut pas oublier la fluidité de l'application ou encore les performances de l'Awesome Bar.

Parmi les nouveautés de Firefox 3.5, il y a la géolocalisation. Pourriez-vous nous en toucher deux mots ?

MS : Aujourd'hui nous avons de plus en plus de données localisées notamment sur les plateformes mobiles. Pour Firefox 3.5 nous utilisons l'interface de Google Services qui se base sur la triangulation WiFi et nous avons mis au point une petite démo. Les informations rendues sont beaucoup plus précises qu'avec une simple adresse IP. Vous pouvez également choisir de partager votre localisation si vous le souhaitez. Nous avons aussi publié une FAQ très claire pour que les personnes qui ne sont pas familières avec cette technologie puissent trouver immédiatement les réponses à leurs questions.

Admettons que mon ordinateur portable puisse accueillir une puce 3G. Pourrais-je profiter également d'une triangulation cellulaire ?

MS : Tout à fait nous avons un plugin à cet effet.

Est-ce que ces données géolocalisées peuvent vous aider dans le développement du navigateur par exemple pour recueillir des informations plus précises sur les retours des utilisateurs en cas de problèmes ?

MS : Oh non absolument pas. Nous ne les collectons pas.

JN : Effectivement ce serait très intéressant mais nous ne souhaitons pas nous placer dans une position où les données des utilisateurs risques d'être exposées.

Cela fait quelques temps que les utilisateurs réclament un mode de navigation privée. Cette fonctionnalité était-elle difficile à implémenter ou simplement pas prioritaire ?

JN : Le travail sur le mode navigation privée a commencé depuis la version 3 de Firefox. Il ne s'agit pas simplement de ne pas enregistrer l'historique de navigation. Ca va beaucoup plus loin. En mode de navigation privée rien est enregistré qu'il s'agisse de l'historique, des cookies, rien.... En fait le système doit être détachable de l'ensemble. Par exemple si vous devez quitter votre ordinateur ou si le navigateur plante, même dans ces cas-là rien ne doit être retenu.

MS : En complément vous y trouverez également des options pour effacer toutes les données répertoriées dans l'heure ou dans la journée.

JN : On a fait en sorte de proposer des outils vraiment faciles de prise en main.

Quelle fut la raison principale pour laquelle Mozilla a rejoint Apple et Opera dans le travail sur HTML 5.0 plutôt que XHTML 2.0 ?

MS : La vérité c'est que XHTML 2.0 n'est pas vraiment une continuité de HTML 1. Avec HTML 5.0, cela permet de rajouter des éléments tout en assurant une compatibilité avec les sites Internet codés par le passé.

JN : Imaginez que l'on dise aux développeurs de refaire entièrement leurs sites Internet ! Cela ne serait pas pensable. Pour profiter de HTML 5.0, il leur suffira simplement de rajouter les balises.

Y a t-il des fonctionnalités faisant initialement partie de la feuille de route de Firefox 3.5 qui n'ont pas vues le jour ?

MS : Je n'en vois qu'une qui me vient à l'esprit : CTRL + Tab. Cela permet de passer d'un onglet à l'autre comme l'on peut changer d'application rapidement sur certains systèmes d'exploitation. Il y a eu de nombreux débats à ce sujet, notamment sur l'apparence visuelle de cette fonctionnalité. L'on s'interrogeait sur ce à quoi les miniatures des onglets devaient ressembler pour que cette fonctionnalité soit véritablement efficace.

JN : Finalement, nous n'avons pas encore réussi à déterminer clairement ce qui serait le mieux pour l'utilisateur.

D'une manière générale quels sont les principaux reproches que vous recevez sur Firefox ?

JN : Sous Windows, lorsqu'un utilisateur désinstalle Firefox nous lui demandons les motivations de ce choix. Au travers des résultats, il apparaît qu'en seconde position ils le désinstallent pour le réinstaller par la suite. En revanche, il semble que les autres raisons majeures soient liées à des plantages. D'ailleurs nous allons continuer nos efforts dans l'optimisation de Firefox. Lors de leur dernière keynote, Apple expliquait que les raisons principales des plantages étaient liées aux plugins et aux onglets. A l'avenir nous pensons donc placer ces derniers dans différents processus.

Nous lisons les projets d'Aza Raskin sur la gestion des onglets, nous apprenons la réflexion autour du nouveau système d'extensions JetPack. La prochaine version de Firefox sera-t-elle aussi importante ?

MS : Nous ne savons pas encore quel numéro portera la prochaine version de Firefox. Nous faisons attention à ces dénominations désormais ! (NDLR : Firefox 3.1 est devenu Firefox 3.5). Il y aura peut-être Firefox 3.6 avec plusieurs optimisations ici et là. Nous devrions en savoir plus à ce sujet dans un mois.

JN : Beaucoup des projets d'Aza Raskin font partie de Mozilla Labs. Si certains d'entre eux s'avèrent populaires alors effectivement nous les intégreront dans les prochaines moutures de Firefox.

A l'image de Canonical qui propose le service de synchronisation Ubuntu One, pensez-vous que Weave puisse conduire Mozilla à proposer des services web ?

MS : Non pas vraiment. Weave permet de synchroniser les données. Nous souhaitons rester du côté technique plutôt que d'offrir une gamme de services en ligne. Nous ne souhaitons pas que les gens se sentent obligés d'utiliser un outil dédié pour profiter de certains services web comme peut le faire Apple avec MobileMe par exemple.

Je vous remercie.

Egalement de passage à Paris, le président de Mozilla Europe, Tristan Nitot, s'est exprimé sur les sujets bouillants de la fondation Mozilla. Quelle est la position de la fondation sur la question du monopole d'Internet Explorer ? Où en sont les relations avec Google depuis la sortie de Chrome ? Lisez l'entretien sur Neteco.com.
Le site de l'Institut national de l'audiovisuel (Ina) vient de faire peau neuve. Il mise essentiellement sur une approche "Web 2.0", intégrant des fonctionnalités inspirées de celles présentes sur d'autres plateformes de vidéos en ligne comme Dailymotion et YouTube... le sérieux en plus.

Parallèlement à l'introduction de nouvelles rubriques (sport, politique, histoire et conflits, sciences et techniques...), d'espaces de commentaires, d'une partie jeux, d'une radio/TV ou encore d'un système de classement type « les vidéos les plus vues », « les plus drôles », « les plus insolites », le site s'est enrichi de quelque 200 000 spots publicitaires des années 68 à aujourd'hui. Cette « mémoire publicitaire constitue une formidable série de repères dans notre société, a précisé Emmanuel Hoog, le président directeur général de l'Ina (NDLR : la publicité télévisée est apparue en France le 1er octobre 1968, à 19h58). Toutes les images qui circulent sur Internet ne se valent pas. (...) Sur Ina.fr l'image est authentifiée, réfléchie avec une ligne éditoriale et constitue une source de référence ».

Les premières émissions visibles gratuitement sur le site datent des années 20. Parmi les plus populaires : le discours d'André Malraux en hommage à Jean Moulin ou encore les images de mai 68 au Quartier Latin. Les autres (15% du total), sont téléchargeables pour environ 1 à 6 euros en fonction de leur longueur. Rapidement, une offre de jazz, une application iPhone et un lecteur exportable, devraient faire leur apparition.

Le fond en ligne atteint désormais près de 300 000 vidéos (25 000 heures au total). Reste que l'Institut s'est fixé un objectif : sauver, avant 2015, au moins 800 000 heures de ses 3,5 millions d'heures d'archives (bandes magnétiques) qui n'ont pas encore été numérisées. Aurons-nous assez de toute une vie?
Objectif atteint pour le ministère du Budget qui, dans un communiqué, se félicite aujourd'hui que le site impots.gouv.fr ait été utilisé par environ 9,7 millions de contribuables français pour effectuer leur déclaration d'impôts sur le revenu. Le nombre de téléclarants progresse de 30% par rapport à 2008.

« Les simplifications apportées à la télédéclaration ont séduit un grand nombre de contribuables. Plus de 60 % ont utilisé la possibilité de déclarer sans certificat, par un accès simplifié et sécurisé. », se félicite le ministère du Budget, qui souligne que 11% des contribuables ont fait appel à la procédure simplifiée, qui permet de valider directement sa déclaration lorsqu'ils n'ont pas de modification à y apporter.
Pendant que s'enclenche le processus de ratification de la seconde itération de la loi Hadopi, bientôt présentée au Sénat, le circuit traditionnel de la justice prévaut, comme a pu le constater ce retraité de Vannes, condamné jeudi à deux mois de prison avec sursis et 33.000 euros d'amende pour téléchargement illégal d'oeuvres soumises au droit d'auteur.

Âgé de 55 ans, il aurait pendant un an environ accumulé depuis ses ordinateurs quelque 12.500 morceaux de musique, 426 films et 16 séries TV. Avec près de 13.000 fichiers stockés sur ses deux ordinateurs, le prévenu a affirmé pour sa défense ne pas avoir eu connaissance du caractère illégal de ces téléchargements, et n'avoir récupéré ses morceaux et vidéos que pour son usage personnel.

Les 19 sociétés et organisations à s'être portées partie civile réclamaient de 1 à 2 euros par morceau de musique, et de 7 à 12 euros pour chaque film, selon le quotidien Ouest France. Elles ont finalement obtenu 33.000 euros de dommages et intérêts, qui seront réparties en fonction du préjudice subi.

Selon l'AFP, on comptait parmi les plaignants plusieurs sociétés d'édition vidéo comme Sony ou Paramount, la Sacem et la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), qui recevrait 17.000 euros. Parmi les oeuvres piratées, on trouverait, d'après l'avocat du prévenu, les intégrales de Pascal Obispo, Céline Dion, The Beatles, ainsi que des épisodes de Joséphine Ange gardien.
La mesure avait été évincée par les députés, mais elle fait son grand retour au sein de la nouvelle loi récemment présentée par Michèle Alliot-Marie en conseil des ministres. Désormais baptisé « projet de loi relatif à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet » mais déjà surnommé Hadopi 2, le texte prévoit entre autres choses que l'internaute qui sera frappé d'une suspension d'accès à Internet continue à s'acquitter du forfait associé au près de son fournisseur d'accès à Internet. Bien que le texte ne soit composé que de cinq articles, plutôt courts, il recèle également deux trois surprises et zones d'ombre qui, déjà, laissent poindre l'image d'un texte encore plus dur que la loi initiale !

Sous sa forme initiale, la loi Hadopi prévoyait que la sanction finale prononcée à l'encontre de l'abonné convaincu de défaut de sécurisation de sa ligne soit la suspension de l'accès à Internet. Cette mesure n'a pas été retoquée par le conseil constitutionnel, mais la portée en est quelque modifiée avec le texte qui sera soumis au Sénat les 8 et 9 juillet prochain, puis à l'Assemblée aux alentours du 20 juillet.

La nouvelle loi propose que la justice puisse "recourir à des procédures simplifiées pour prononcer des sanctions contre les auteurs de téléchargements illicites". Les sanctions passeront donc par le biais d'ordonnances pénales (sans audience publique), et devant "le tribunal correctionnel siégeant à juge unique", contre trois en temps normal.

Dans son article 3, le texte prévoit que les personnes qui se rendent coupables d'une infraction au droit d'auteur puissent « être condamnées à la peine complémentaire de suspension de l'accès à un service de communication au public en ligne ou de communication électronique pour une durée maximale d'un an » dès lors que l'infraction a été commise « au moyen d'un service de communication au public en ligne ou de communications électroniques ».

Comme le fait remarquer Numerama, le champ d'application est ici bien plus large que le seul P2P, puisqu'il englobe l'ensemble des services de communication électronique, parmi lesquels l'email ou la messagerie instantanée. Pour l'instant, rien ne permet de dire que le secret de la correspondance ne sera pas respecté, mais se pourrait-il qu'un jour la surveillance des emails soit au programme ?

On observe par ailleurs que le texte fait référence aux « infractions prévues aux articles L. 335-2, L. 335-3 et L. 335-4 », du Code de la propriété intellectuelle (voir les articles concernés). Les téléchargements illégaux ne seront donc pas les seuls à profiter de la nouvelle procédure : toute atteinte au droit d'auteur, dans les limites que posait en son temps la loi DADVSI, sera concernée. De nature "complémentaire", la suspension d'abonnement n'exclue donc pas l'amende ou la prison prévus par le CPI.

Un décret pour combler les failles ?

"Lorsque le règlement le prévoit, la peine complémentaire définie au présent article peut être prononcée à l'encontre des personnes reconnues coupables des contraventions de la cinquième classe prévues par le présent code", indique l'article 3 de la nouvelle loi. Quel est donc ce règlement, évoqué en début de phrase ? Pour l'auteur du blog Dinersroom, repéré par PC Inpact, il interviendra par le biais d'un second texte, qui pourrait bien être le décret évoqué mercredi par La Tribune. En cours de rédaction, ce texte ne nécessitant pas l'approbation des deux chambres, prévoirait justement la mise en place d'une contravention de cinquième classe, assortie d'une amende de 1500 euros.

En l'état, les problèmes que soulevait la première occurrence de la loi Hadopi ne sont pas tous résolus. Pour n'en citer qu'un : comment les agents chargés de la détection des pirates prouveront-ils que la personne incriminée par leurs soins est bien l'auteur du téléchargement, préalable indispensable à toute condamnation pour infraction au droit d'auteur ? Puisque l'idée est de condamner vite et bien, une enquête au domicile n'apparait guère réaliste.

C'est donc là que le "défaut de sécurisation" de la ligne pourrait faire son grand retour avec, dans son sillage, de nouveaux problèmes, comme les questions de respect de la vie privée, de neutralité du net, d'interopérabilité technique, etc. Si les réponses ne sont pas encore trouvées, ceux-ci présentent à tout le moins l'avantage de ne pas attirer les foudres du Conseil constitutionnel...
le 26/06/2009 à 23:26
MySQL Proxy : Roles
jan.kneschke s'est aperçu qu'une question revenait régulièrement sur le canal de proxy MySQL. Cette question concerne «  Si l'authentification peut être intercepté et remplacé les données d'une source externe ».

Il va montrer que c'est tout à fait possible pour obtenir des données à partir d'une source externe (comme LDAP) ou veulent mettre en place les rôles.

- MySQL Proxy: Roles
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