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Avec quelques mois de retard sur l'INA ou Dailymotion qui multiplient les solutions de protection des contenus, Google France vient d'annoncer que la solution Content ID, une mesure technique de protection (MTP ou DRM en anglais) conçue pour Youtube, venait d'être adoptée par six grands studios et laboratoires audiovisuels français : CMC, Cognacq Jay Image, Éclair Group, Quinta Industries, MPOeMedia et VDM.

« Nos clients veulent que leurs fans partagent, découvrent, et visualisent leurs créations légalement sur YouTube mais ils veulent aussi avoir la possibilité de protéger, promouvoir et peut-être même récolter les revenus de leur contenu sur le site », explique Anne-Charlotte Barbet, responsable commerciale de MPOeMedia.

« Historiquement, les industries du film et de la télévision françaises sont toujours allées au devant de l'innovation. Par le biais des laboratoires audiovisuels les plus avancés du pays, presque la totalité des entreprises de production françaises pourront gérer leurs contenus sur YouTube en s'appuyant sur leurs partenaires techniques de confiance », ajoute Anthony Zameczkowski, directeur partenariats stratégiques de YouTube.

Longtemps critiqué pour sa politique laxiste en matière de droits d'auteurs, Youtube met donc à disposition des producteurs de contenus une technologie gratuite, prenant une empreinte unique de chaque vidéo, et qui devrait permettre aux ayants droits de contrôler la diffusion de leurs contenus sur internet en bloquant par exemple toute publication pirate. Reste à savoir si ces outils permettront à cette filiale de Google de retrouver la confiance des éditeurs à l'heure où d'autres plates-formes légales comme Hulu.com aux Etats-Unis, M6replay et bientôt Orange Welles entendent également attirer les internautes avec des contenus premium... et légaux.
Réseaux très haut débit, réseaux mobiles, matériel, logiciel, contenus... Xavier Niel, le charismatique président fondateur de Free et Iliad a accepté de se prêter au petit jeu des questions réponses avec des internautes à l'occasion d'un "chat", une session de dialogue en direct.La principale information qui ressort de ces échanges est sans doute que l'opérateur travaille activement sur une amélioration de la Freebox HD, le boîtier multimédia à connecter à son téléviseur.

"On travaille pour faire quelque chose qui soit réellement différent, pas un simple relookage comme certains le font (...) je pense qu'elle sera une grande et agréable surprise... " explique Xavier Niel qui évoque également une "grosse annonce" pour les actuelles Freebox HD avant la fin de l'été.

Activation du jeu vidéo ? Nouvelles interfaces logicielles ? Navigation sur le web voire véritables nouveautés matérielles comme un clavier rapprochant la Freebox HD d'un véritable ordinateur multimédia ? Le patron de Free reste muet mais entend visiblement renouer avec une tradition d'innovation visant à faire de cette Freebox V6 la digne héritière de la première Freebox, apparue il y a déjà 8 ans.
Depuis plusieurs années, Apple lutte contre la fraude sur la plateforme commerciale de son logiciel iTunes. Le Washington Post rapporte que plusieurs utilisateurs auraient soudainement vu leur compte désactivé de manière permanente après avoir acheté une carte prépayée à moindre prix ou de manière illégale sur des sites Internet tiers comme eBay. A moins de sauvegarder la musique de sa bibliothèque, l'ensemble des fichiers sont perdus à la fermeture du compte.

Sur son site Internet, à l'achat d'une carte-cadeau, Apple précise que cette dernière : "ne peut donner lieu à un échange contre de l'argent liquide, un remboursement ou un autre produit, ni être utilisée pour acheter tout autre type de produit, des cadeaux mensuels iTunes ou des chèques cadeaux iTunes". Interrogé par la Washington Post, Jason Roth, porte-parole de la société pour le logiciel iTunes, explique qu'Apple continue ses efforts de lutte contre la fraude avec une politique de prévention pour les utilisateurs.

Cependant, la fraude sur iTunes ne se limite pas à la revente de cartes prépayées sur eBay. Ainsi au mois de mars dernier nous apprenions qu'un groupe de hackers chinois avait réussi à craquer le système de sécurité des bons d'achat d'Apple pour générer de nouvelles clés d'authentification pouvant être utilisées sur n'importe quel compte iTunes. C'est ainsi que ces codes sont commercialisés pour 2,60 dollars au lieu de 200 dollars sur les site e-commerce locaux comme Taobao. Pour combien de temps encore ?
Le français Deezer, qui revendique aujourd'hui le statut de premier site de streaming de musique légal en France et en Europe procèdera dans la nuit de mercredi à jeudi à la mise en ligne d'une nouvelle version de son service. Présenté comme plus blanc, plus lisible, plus social et plus moderne, le Deezer nouveau compte sur les améliorations apportées au site pour rester numéro un alors que la concurrence se durcit comme en témoigne la montée en puissance de concurrents Jiwa, Spotify, MusicMe ou le récent Wormee d'Orange.

Globalement, la recette ne change pas : le site propose toujours en écoute gratuite un catalogue de plusieurs millions de titres, accessibles à la demande ou sous la forme de radios et de listes de lecture, composées par les équipes éditoriales de Deezer ou par les internautes. Le site, à qui l'on reprochait parfois de ressembler à un sapin de Noël de publicités, profite en revanche d'un vrai lifting.

La page est désormais plus large, et la section dédiée à la musique adopte une formule classique à deux colonnes, formant une interface dont la structure n'est pas sans rappeler celle d'un certain iTunes. La dimension sociale du site est nettement plus mise en avant, avec un large espace réservé aux commentaires ou à la recommandation sur chaque fiche, d'album ou d'artiste. Les pages profil se dotent quant à elle d'un livefeed à la Facebook, tandis qu'une véritable messagerie interne fait son apparition.

Traditionnellement placé sur la droite, le lecteur audio se voit maintenant positionné en haut de page, sous la forme d'un bandeau assez fin, agrémenté de quelques nouveautés comme une visualisation des pochettes à la façon d'un coverflow, un égaliseur permettant également de gérer les transitions et différents modes de visualisation semblables à ceux que proposent des logiciels comme Winamp ou Windows Media Player. Le service offre par ailleurs la possibilité d'exporter directement un morceau vers les principaux réseaux du moment, Facebook en tête.

Plus claire, l'interface se veut également plus réactive, avec un abandon (très) partiel du Flash au profit d'une structure HTML / JavaScript. Les emplacements publicitaires ont également été revus, de façon à ne pas surcharger l'internaute de sollicitations.

Deezer v3, et après ?

Aujourd'hui, Deezer tire l'essentiel de ses revenus de la publicité, et peine à atteindre l'équilibre. Demain, le service devrait toutefois se chercher de nouvelles opportunités de croissance, avec le lancement d'offres premium, et donc payantes, réservées, au moins dans un premier temps, aux téléphones mobiles : iPhone et Blackberry bien sûr, mais aussi Android, Samsung ou Sony Ericsson.

Le premium (fonctionnalités et qualité supérieures) pourrait également être envisagé sur PC, « lorsqu'on une offre cohérente avec les attentes du marché aura été trouvée », ce qui selon Jonathan Benassaya, cofondateur de Deezer, ne peut se comprendre que comme un abonnement à moins de dix euros.

Trois ans après son lancement, l'ex-BlogMusik a de toute façon gagné ses lettres de noblesse, et revendique une audience d'environ 6 millions de visiteurs uniques en France (9 millions pour l'Europe). Tout en préparant le lancement de ses formules mobiles, Deezer se verrait bien demain aller présenter son service au nouveau ministre de la Culture, et étendre la couverture de son service. Pourquoi pas en s'associant à un opérateur, fixe ou mobile. « Aujourd'hui, adosser Deezer à un abonnement, ça apporte de la valeur », sourit Jonathan Benassaya, qui se garde toutefois bien d'aborder les résultats financiers de la société.
S'il est prévu que l'Hadopi ne surveillera les échanges que sur les réseaux peer to peer, d'autres juridictions n'attendent pas la mise en place d'une loi aussi polémique qu'à l'efficacité incertaine pour s'attaquer au problème du téléchargement illégal. En Allemagne, la cour d'Hambourg a effectivement lourdement condamné son concitoyen RapidShare.

Accusé par la société de gestion des droits d'auteur bavaroise, la GEMA, équivalent local de notre SACEM nationale, le service d'hébergement de fichier allemand a en effet été reconnu coupable de non respect du droit d'auteur et a ainsi écopé d'une copieuse amende de 24 millions d'euros.

L'hébergeur a également l'obligation de supprimer de ses serveurs les morceaux issus du catalogue du plaignant. En outre, bien que ni ce dernier, ni la justice allemande, ni l'hébergeur ne sachent comment détecter les contenus illicites parmi les nombreuses archives chiffrées et protégées par mot de passe mises en ligne chaque jour, celui-ci doit désormais s'assurer qu'aucun de ces morceaux ne soit de nouveau envoyé par ses 4 millions de visiteurs uniques mensuels.

RapidShare serait rien moins que le plus important gisement de musique illégale de la toile, à en croire la sérénité du PDG de la GEMA, Harald Heker : "par cette décision nous serons capables de réduire le téléchargement illégal de notre répertoire à un niveau négligeable".

Bobby Chang quant à lui, directeur des opérations de RapidShare, emboite notamment le pas à Moby et estime à son tour qu'il "vaudrait mieux vendre aux mélomanes des produits et des services à des prix adaptés et ainsi apporter une nouvelle source de revenus au marché de la musique sur Internet".

RapidShare pourrait faire appel et faire valoir son statut d'hébergeur, qui le décharge de toute responsabilité quant aux fichiers qu'il met à disposition des internautes.
La fondation Sugar Labs, chargée de développer des logiciels éducatifs open source, annonce la disponibilité de "Sugar on a Stick" en version 1.0. Disponible en libre téléchargement à partir de sugarlabs.org, le système peut-être chargé au sein d'une clé USB d'1 Go et donc fonctionner sur les PC et netbooks.

Initialement développé pour la fondation OLPC, la plateforme Sugar Learning embarque plusieurs applications à destination des élèves afin de les accompagner dans leur apprentissage de la lecture, de l'écriture ou encore du dessin. En tout, 40 activités scolaires sont couvertes par Sugar Labs. Notons également la présence de la suite ludique GCompris développée par Bruno Coudoin qui propose plus d'une centaine d'activités et qui a reçu le prix éducatif lors des trophées du libre en 2003.

Walter Bender, fondateur et directeur de Sugar Labs déclare : "Sugar on a Stick est une excellente manière d'essayer Sugar sans toucher au disque dur de votre ordinateur. Aussi, il fonctionne très bien sur les PC les plus vieux et les moins rapides et les netbooks les moins puissants. Il existe aussi une version pour l'OLPC XO-1 et sera embarqué au sein des prochains OLPC XO-1.5 en automne".
Invité le mois dernier par le tribunal de grande instance de Paris à trouver un accord à l'amiable avec eBay, L'Oréal a finalement décidé de faire appel. Ce dernier accusait effectivement le pionnier de l'enchère en ligne de favoriser la vente de produits cosmétiques contrefaits, mais la justice avait donné raison à la défense, reconnaissant son statut d'hébergeur.

Suite à cette décision de justice, eBay s'était félicité de disposer du programme "VeRO" (pour Verified Rights Owners). Il s'agit d'un outil automatisé qui permet aux titulaires de droits approuvés de signaler les annonces qui portent atteinte à leurs droits de propriété intellectuelle. Si 2 000 personnes luttent quotidiennement contre les contenus illicites par le biais de ce programme, la plateforme de vente en ligne refuse en revanche d'instaurer un système de filtrage automatisé.

L'Oréal s'est pour le moment refusé à tout commentaire, tandis qu'eBay continue de croire que "le dialogue et la collaboration sont essentiels pour la résolution de ce genre de conflits". Quoi qu'il en soit, ce dernier devrait de nouveau mettre en avant sa bonne volonté pour obtenir gain de cause, en attendant de devenir un hypothétique cybermarchand traditionnel.
C'est finalement Michèle Alliot-Marie, nouvelle ministre de la Justice, qui a présenté mercredi matin en conseil des Ministres le projet visant à compléter la loi "Création et Internet" suite à la censure partielle de cette dernière par le Conseil constitutionnel.

Ne comptant que cinq articles, le texte transfère comme prévu le pouvoir de sanction qui incombait à la Hadopi aux mains du juge, et prévoit un régime de procédures accélérées, avec à la clé suspension de l'abonnement à Internet et amende pour les internautes convaincus de défaut de protection de leur ligne et des oeuvres soumises au droit d'auteur.

Premier volet : le texte « autorise les agents de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) à constater les infractions à la protection des oeuvres via internet et à recueillir les observations des personnes concernées », comme l'écrit le ministère de la Culture dans un bref communiqué. Jusqu'ici, rien ne change par rapport à la loi originellement voulue par le gouvernement.

Second volet : il permet ensuite « à la justice de recourir à des procédures simplifiées pour prononcer des sanctions contre les auteurs de téléchargements illicites ». Les sanctions passeront donc par le biais d'ordonnances pénales (sans audience publique), et devant « le tribunal correctionnel siégeant à juge unique », contre trois en temps normal.

Ensuite viendront les sanctions, qui pourront aller de la suspension de l'abonnement à Internet à l'amende et la peine de prison que permettent aujourd'hui la loi pour sanctionner les délits de contrefaçon. Qui dit sanction pénale dit inscription au casier judiciaire, et peines fortement accrues en cas de récidive.

Le dispositif se rapproche donc de l'arsenal légal permettant de lutter contre la contrefaçon, à ceci près qu'il prévoit des mécanismes permettant d'accélérer les procédures et donc d'éviter, du moins en théorie, l'engorgement des tribunaux. Le dispositif sera "beaucoup plus répressif" que celui prévu à l'origine, admet le ministère de la Culture cité par l'AFP.

Et Frédéric Mitterrand ?

Tout juste arrivé de la Villa Médicis, Frédéric Mitterrand préfère pour l'instant jouer profil bas sur ce dossier sensible. « Je ne dis rien sur ces dossiers-là car je ne les connais pas encore suffisamment bien », a déclaré mercredi le nouveau ministre de la Culture, qui ne veut pas « arriver comme Tarzan » dans le débat.

Si le dossier ne passe pas de la Culture à la Justice, le neveu de l'ancien président socialiste devra en tout cas compter sur la vindicte d'une partie de l'opposition ainsi que des organisations anti-Hadopi comme la ligue Odebi qui, déjà, « promet l'enfer médiatique à Frédéric Mitterrand si le second volet de la loi Hadopi n'est pas ajourné ».
Le framework Symfony est officiellement nommé par SourceForge en tant que finaliste du plus grand concours jamais organisé pour la promotion des projets open source.

Symfony est un projet français, réalisé en PHP 5 et nommé dans 3 catégories :
- Meilleur projet
- Meilleur outil pour développeurs
- Meilleur projet pour l'entreprise.

L'annonce des lauréats se dévoilés pendant la conférence OSCON en Juillet 2009 à San José par rapport aux votes de la communauté. C'est pourquoi la CoreTeam de Symfony appelle les votes du public.

- Sourceforge Community Choice Awards: symfony is a Finalist
- Effectuer les votes pour Symfony
le 24/06/2009 à 21:40
PHP Getter 1.0
PHP Getter est une API permettant de contrôler votre ordinateur de bureau à partir de votre iPhone.

Vous pouvez à distance :
- Eteindre votre ordinateur
- Démarrer un programme
- Modifier un texte.

Sa technique fait un GET appel à la page PHP comme ceci vous pouvez créer une ou plusieurs pages Web PHP et jusqu'à pourquoi pas créer un petit programme Java.

- PHP Getter - 1.0
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