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Premier dépoussiérage en plus de vingt ans. Un décret, paru au Journal Officiel le 21 juin dernier, fixe les nouvelles règles de fonctionnement de la Commission pour la rémunération de la copie privée. La réorganisation sera-t-elle suffisante pour mettre fin à des mois de dissension entre sociétés d'auteur, industriels et associations de consommateurs ?

Rappelons que la redevance pour copie privée part du principe que l'on tolère la copie des oeuvres culturelles lorsque celle-ci se cantonne à la sphère privée (comprenez la famille), mais qu'il convient d'indemniser les ayant-droits pour le potentiel manque à gagner consécutif à cet acte. Pour faire simple, votre cousin aurait pu acheter l'album que vous lui avez gravé sur un CD de données. C'est la commission copie privée qui est chargée de déterminer comment compenser financièrement le préjudice subi par les titulaires de droits d'auteur.

En premier lieu, le décret du 21 juin fixe que la commission dépendra maintenant des ministères de l'industrie et de la consommation, en plus de la Culture sous la tutelle exclusive de qui elle était placée jusqu'ici. C'est donc l'action coordonnée de ces trois organismes qui conduira à la nomination des membres de la commission, ainsi qu'à celle de son président.

Il est également prévu que la seconde délibération, que le président de la Commission a le droit de demander lorsqu'il désapprouve un vote, nécessite maintenant la majorité des deux tiers des voix pour que la décision soit adoptée.

Enfin, et c'est sans doute là l'essentiel, ce décret modifie quelque peu les devoirs de chacun des représentants qui siègent à la Commission. Un membre sera en effet « déclaré démissionnaire d'office par le président » s'il « n'a pas participé sans motif valable à trois séances consécutives de la commission ».

Une façon de désamorcer la "politique de la chaise vide" qu'il a été reproché aux industriels et aux associations de consommateurs de pratiquer. Ces derniers avaient en effet décidé de purement et simplement quitter la Commission pour protester contre la prise en compte des usages illégaux dans l'assiette de la copie privée.
La condamnation vendredi dernier de Jammie Thomas-Rasset pour le téléchargement illégal de quelques titres a non seulement provoqué la colère de nombreux internautes, mais aussi l'incompréhension de certains artistes. Moby estime ainsi que cette amende de 80 000 dollars par chanson est un "non-sens total". Il fait effectivement part de sa déception quant à cette sanction disproportionnée sur son site internet.

L'artiste aux dizaines de millions d'albums vendus s'interroge sur la stratégie des maisons de disques : "C'est la seule façon qu'ont trouvé les maisons de disques pour se protéger ? En poursuivant les mères défavorisées qui écoutent de la musique ?" Il considère en tout cas que "punir les gens qui écoutent de la musique est exactement la mauvaise façon de protéger l'industrie musicale" et suggère aux maisons de disques un nouveau modèle consistant à "aider les artistes à faire de bons morceaux et à les vendre à des prix raisonnables".

Si le groupe Radiohead s'est récemment dit prêt à témoigner contre la RIAA, Moby est quant à lui un peu moins conciliant : "La RIAA doit être démantelée."
La distribution Linux Ubuntu existe sous plusieurs formes. Si le projet originel de Canonical est basé sur GNOME, certains lui préféreront Kubuntu, faisant usage du gestionnaire de fenêtres KDE. Ceux qui ne possèdent pas de machines très puissantes opteront pour le moteur XFCE de Xubuntu. De son côté, Ubuntu Studio ciblent principalement les utilisateurs de logiciels multimédia.

Cependant, au-delà du simple aspect technique, nous retrouvons également plusieurs autres variantes. C'est ainsi que pour un temps les Chrétiens avaient eux-aussi droit à leur propre version du système d'exploitation. Il en va de même pour les Musulmans. Cependant, l'une des versions les plus sujettes à débat reste certainement Ubuntu Satanic Edition - Linux pour les damnés.

Nous apprenons que Canonical a fait fermer la boutique CafePress d'Ubuntu Satanic sur laquelle étaient vendus des t-shirts et autocollants à moindre prix. La société de Mark Shuttleworth aurait en effet pris des positions plus claires et justifie cet acte en expliquant qu'il s'agit d'une violation de marque déposée. L'édition d'Ubuntu Satanic embarque des thèmes relativement sombres de Gnome ainsi que différents papiers peints (avec des flammes, des pentacles, des chauves-souris ou encore des têtes de mort) ainsi qu'un économiseur d'écran spécial.

Sur le site officiel d'Ubuntu Satanic (inaccessible à l'heure où nous écrivons ces lignes) il serait mentionné : "Cela nous attriste. Nous sommes des vrais fans d'Ubuntu et nous avons beaucoup de respect pour Canonical. Cependant ils devraient essayer de comprendre qu'un phénomène comme celui d'Ubuntu puise sa force dans la communauté et qu'éloigner cette dernière pour avoir vendu quelques t-shirts mals fichus n'est pas une façon de procéder". Reste à savoir si le projet Ubuntu Satanic perdurera et si Canonical acceptera d'intégrer ces utilisateurs au sein de la commnunauté Ubuntu dont le slogan est "Linux for Human Beings". Les damnés appartiennent-ils au commun des mortels ? Telle est la question.
Lors du discours prononcé lundi face aux deux Chambres du Parlement réunies en congrès lundi, à Versailles, le président de la République a une nouvelle fois manifesté son soutien explicite à la notion de droit d'auteur, et affirmé que sur le dossier de la création à l'heure d'Internet, il "irait jusqu'au bout".

« Comment pourrait-il y avoir dans notre société de zones de non-droit ? Comment peut-on réclamer en même temps que l'économie soit régulée et qu'internet ne le soit pas ? Comment peut-on accepter que les règles qui s'imposent à toute la société ne s'imposent pas sur internet ? », a commencé par poser Nicolas Sarkozy, s'arrêtant quelques instants sur le droit d'auteur, au beau milieu d'un discours de politique générale de près de quarante-cinq minutes.

« En défendant le droit d'auteur je ne défends pas seulement la création artistique, je défends aussi l'idée que je me fais d'une société de liberté, où la liberté de chacun est fondée sur le respect du droit des autres. C'est aussi l'avenir de notre culture que je défends. C'est l'avenir de la création. J'irai jusqu'au bout. », a déclaré le chef de l'Etat.

Explicitement soutenue par l'Elysée depuis novembre 2007, la loi "Création et Internet" a connu un parcours long et chaotique, dont le dernier épisode en date a été le rejet, par le Conseil constitutionnel, d'une riposte graduée prononcée non par un juge, mais par une autorité administrative. Un nouveau texte, déterminant les conditions dans lesquelles le pouvoir de sanction repasserait aux mains du pouvoir judiciaire, devrait être présenté en Conseil des ministres dans les jours à venir.
Chargée de définir le cadre réglementaire du déploiement de la fibre optique, l'Arcep a tenté de ménager la chèvre et le chou, mais risque tout de même d'avoir fait un mécontent : France Télécom. L'Autorité de régulation des télécoms a en effet estimé qu'il valait mieux que les FAI installent plusieurs fibres par immeubles, alors que l'opérateur historique défendait pour sa part l'idée d'une fibre unique.

Attendue de longue date, la fibre optique peine encore à se frayer un chemin jusqu'aux foyers français, en raison notamment de certaines divergences au niveau des choix technologiques et des contraintes liées à la mutualisation des équipements. Sur ce dernier point, la loi de modernisation de l'économie prévoyait jusqu'ici que les opérateurs soient tenus d'instaurer un point de mutualisation lors de leurs travaux, à l'extérieur de la propriété fibrée.

Ce cadre juridique est conservé, mais les prérogatives de l'Arcep lui permettent d'en modifier les limites. Dans l'avis rendu lundi, l'Autorité estime en effet que la mutualisation devra se faire à l'intérieur de l'immeuble dès que ce dernier est situé dans une zone "très dense" et abrite plus de 12 logements. 148 communes sont concernées, pour une couverture de quelque 5,16 millions de foyers.

L'Arcep ne s'arrête pas là, puisqu'elle pose les bases de la collaboration qui sera imposée aux FAI. Le premier à fibrer à un immeuble devra en effet installer une fibre dédiée supplémentaire pour chaque logement si l'un de ses concurrents en fait la demande et cofinance l'opération. Une idée jusqu'ici rejetée en bloc par France Télécom, au motif qu'elle augmente considérablement le coût de déploiement. Pour l'Arcep, le surcoût « peut être évalué à moins de 15 % du coût total de l'installation de la fibre dans l'immeuble, et à moins de 5% du coût total de déploiement de la fibre ».

Ainsi, l'Autorité estime parvenir à concilier les modèles de déploiement contradictoires mis en place par France Télécom et Free. Alors que le premier défend l'idée d'un réseau de type GPON, ou chaque fibre serait partagée entre plusieurs logements, le second milite pour la pose d'une fibre directe par foyer (modèle point à point). « L'Autorité ne cherche pas à imposer telle ou telle technologie, mais au contraire à favoriser leur coexistence, ce qui constitue un gage d'innovation et de concurrence pour le marché encore naissant du très haut débit ».

« C'est une bonne nouvelle pour le déploiement de la fibre et pour le maintien de la concurrence. C'est le bon sens qui l'emporte », a déclaré Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad, à l'AFP suite à cette annonce.

Une consultation publique est maintenant ouverte pour un mois, jusqu'au 22 juillet. A partir de là, l'Arcep devrait faire valider sa démarche au niveau européen, avant de demander la publication du décret venant fixer les nouvelles règles, qui pourraient entrer en vigueur avant la fin de l'année. Aujourd'hui, seuls 40.000 foyers français sont aujourd'hui fibrés en FTTH (fibre jusqu'au domicile), contre 130.000 environ en FTTB (fibre jusqu'à l'immeuble), modèle défendu par Numericable.
Que vous réalisiez des blogs, des gestionnaires de contenu (CMS), il est souvent très interressant de vouloir rentabiliter sa réalisation en rajoutant différents moyens de publicité comme des bandeaux ou des bannières.

Mais il existe d'autres moyens de proposer un espace de publicité sur ses réalisations. Smashing Magazine propose un article montrant les différentes possibilités d'insérer ces bandeaux facilement par l'intermédiaire de plug_ins dans son blog ou CMS. L'article fait le tour d'horizon de plug-ins pour WordPress, Movable Type, Drupal et Joomla.

Cependant, il est très facile de réaliser vous même votre propre bannière publicitaire avec des rotations générées en PHP, comme le montre l'article.

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le 22/06/2009 à 22:44
Optimisez votre code pour sa lecture
Que ce soit par inadvertance ou par fainéantise, il est courant de négliger le soin avec lequel nous écrivons du code car nous nous concentrons sur la tâche à réaliser.

Le problème est qu'un code est généralement bien plus souvent lu qu'écrit et généralement par des gens différents du développeur initial. Il est donc primordial de rédiger son code afin qu'il soit facilement compréhensible plus tard.

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