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La firme de Redmond est-elle devenue la bête noire de Bruxelles ? L'exécutif européen serait prêt à prendre contre Microsoft de nouvelles sanctions, au-delà de la simple amende, rapporte le Wall Street Journal dans son édition du 30 mai.

La Commission européenne scrute depuis des années les potentiels abus de position dominante du numéro un mondial du logiciel. Elle a repris son bâton de pèlerin à la suite d'une plainte déposée en février dernier par Opera. L'enjeu ? L'intégration d'Internet Explorer à Windows, respectivement navigateur web et système d'exploitation de Microsoft. Cette combinaison porterait préjudice aux navigateurs concurrents.

Dans ce contexte, plutôt que d'imposer au numéro un mondial du logiciel de ne pas lier IE à Windows, l'Europe serait prête à exiger l'intégration de multiples navigateurs dans le système le plus répandu au monde, d'après "des sources proches du dossier" citées par le quotidien financier. Interrogé sur le sujet, un porte-parole de Microsoft a déclaré que le groupe s'engage à se conformer à la réglementation européenne. Grotesque ?
Dévoilé par Steve Ballmer jeudi dernier lors de la conférence D7 organisée par le WallStreet Journal, le nouveau moteur de recherche de Microsoft est désormais disponible en version bêta avec des fonctionnalités limitées. Notons également de l'URL Live.com pointe directement vers Bing.com.

Rappelons que Bing a pour ambition de proposer non seulement un moteur de recherche mais surtout un outil aidant les internautes dans leurs décisions. En ce sens nous retrouvons plusieurs informations périphériques tels que des opinions des utilisateurs sur un lieu publique ou une géolocalisation des résultats retournés. Microsoft affirme avoir travaillé sur la pertinence des résultats associés à une requête et précise que certains ajustements pourront être effectués par des équipes locales. Toutes les fonctionnalités ne sont pas encore implémentées en Europe, c'est par exemple le cas du service de réservation de voyage.

Notons qu'il existe déjà une extension expérimentale non-officielle pour le navigateur Firefox.
le 01/06/2009 à 21:06
Yahoo! fermera son réseau social 360
L'on s'y habituerait presque : Yahoo! ferme à nouveau l'une de ses propriétés, Yahoo! 360. Après avoir abandonné Yahoo! Mash, Yahoo! Kickstart, Yahoo! Live, Yahoo! Briefcase, Yahoo! My Web ou encore Geocities, c'est donc au tour du réseau communautaire dévoilé en bêta privée le 31 mars 2005. 360 fut au coeur de la stratégie communautaire de la firme de Sunnyvale mais n'a jamais connu la popularité de MySpace ou Facebook, leaders actuels du marché.

En septembre 2007, Yahoo! présenta Mash, un autre réseau communautaire ayant initialement pour vocation de remplacer 360. Mash reprenait l'idée des applications tierces, à l'image de Facebook. Cependant, la firme de Sunnyvale dû faire face au mécontentement des utilisateurs ne disposant pas des outils nécessaires leur permettant de migrer leur blog établi sur 360. Mash ferma ses portes en septembre 2008.

Depuis prêt d'un an Yahoo! travaille sur son Open Strategy visant à ouvrir son réseau à d'autres services. Plusieurs propriétés phares de Yahoo! comme Mail intègrent cette nouvelle plateforme basée sur OAuth. Yahoo! met également à disposition un profil central à partir duquel il est possible de gérer ses contacts et d'agréger une cinquantaine de flux extérieurs, de Facebook à Tumblr en passant par Twitter et Delicious. Le profil de Yahoo! devient désormais le point central de la stratégie sociale de Yahoo!

Les utilisateurs de Yahoo! 360 peuvent désormais procéder à la migration de leur blog à partir de cette page ; cette dernière devra être effectuée avant le 12 juillet prochain. Le profil de Yahoo! dispose maintent d'un outil de publication similaire à celui de Yahoo! 360. La transition devrait donc être plus souple.
De nombreux internautes n'ont plus accès au service de messagerie instantanée de Microsoft depuis déjà un peu plus d'une semaine. Les ressortissants de Cuba, de la Syrie, de l'Iran, du Soudan et de la Corée du Nord obtiennent effectivement un message d'erreur lorsqu'ils tentent de se connecter à Windows Live Messenger. La firme de Redmond a en fait volontairement coupé l'accès à ses services Windows Live aux utilisateurs des pays sous embargo américain.

Microsoft se contente d'indiquer sur une page du support en ligne de Windows Live Messenger que ses services ne sont plus disponibles dans les pays faisant l'objet de sanctions de la part des Etats-Unis. Une première page, supprimée depuis, mentionnait quant à elle sans détour l'embargo.

En réponse aux virulentes critiques de Cuba, Microsoft a malgré tout prétendu par le biais du chef de produit de Windows Live qu'ils "s'assuraient qu'internet reste une plateforme de contenu et de commerce ouverte et libre", tout en appelant "les gouvernements à faire preuve de retenue dans la régulation de l'internet".

En fait, la mise à disposition d'un service de messagerie instantanée aux pays sanctionnés par les États-Unis n'est pas interdite par les autorités américaines. Contrairement au téléchargement d'un logiciel, même s'il est gratuit, que les autorités assimilent à l'export d'une marchandise, interdit vers ces pays. Toutefois rien ne permet pour le moment d'affirmer si cette coupure est spontanée ou si elle émane directement du gouvernement américain.

L'administration d'Obama a néanmoins annoncé le mois dernier qu'elle assouplissait les restrictions affectant les télécommunications avec Cuba, qui compte pour l'heure sur des liaisons satellite avec le Canada ou l'Italie, faute d'un service digne de ce nom de la part des États-Unis. On ne sait toujours pas en revanche si les téléchargements de logiciels gratuits seront affectés. Quoi qu'il en soit le gouvernement cubain, qui utilise des produits Microsoft malgré les restrictions sur l'export de licences, envisagerait d'ailleurs de migrer vers des logiciels libres. D'aucuns estimant que les cubains devraient en faire autant...
Un internaute espagnol accusé d'avoir téléchargé illégalement puis partagé plus de 3 000 films a aujourd'hui été acquitté. La justice espagnole a estimé qu'il n'avait pas violé les droits d'auteur car il n'a pas été prouvé qu'il avait tiré de bénéfice de ces téléchargements. Elle a pourtant reconnu qu'il avait téléchargé des fichiers "sans l'accord des ayants droit", retenant néanmoins qu'il ne l'avait fait que "pour un usage privé ou pour le partage avec d'autres internautes".

Le site internet TorrentFreak rappelle d'ailleurs que ce n'est pas la première fois que la justice espagnole donne raison aux pirates. Un internaute accusé de téléchargement illégal avait déjà été blanchi en 2006 dans les mêmes conditions, tandis qu'un site de référencement de téléchargements a récemment été reconnu légal. La loi espagnole considère en fait que seule la "volonté de faire du profit" est condamnable.

L'Espagne serait de fait le pays responsable du plus grand nombre de violation de droits d'auteur, près de 25 millions auraient ainsi été comptabilisés en 2008.
Après la télévision payante et le cinéma, Orange, filiale de France Télécom, pourrait bien lancer plusieurs sites internet dans des secteurs en forte expansion ces derniers mois. D'abord, celui des réseaux sociaux, à l'instar de Facebook, Myspace ou Twitter. "C'est là qu'il y a de la valeur", a expliqué le PDG de France Télécom, Didier Lombard, au micro de BFM Radio le 27 mai.

"Tous les autres acteurs se mettent sur nos réseaux (téléphonie et internet, NDLR) et cherchent à en tirer de la valeur. Si je ne participe pas au festin, à la sortie je termine mal", se justifie-t-il. Didier Lombard a précisé que le choix n'avait pas été fait entre "investir dans un réseau qui existe" et "en créer un à partir de chez nous".

D'autre part, selon le mensuel Capital, Orange prépare le lancement d'un site de partage de vidéos concurrent de YouTube et Dailymotion avec le soucis de publier exclusivement des contenus légaux. "Nom de code : Welles, comme Orson. Selon des sources concordantes, Orange aurait déjà acheté à Endemol, TF1 et France Télévisions près de 10 000 heures de vidéos", explique le magazine, précisant que l'ouverture du portail est prévue pour septembre 2009.
Non content d'offrir la mise à niveau (upgrade) vers Windows 7 à ceux qui auront acheté un ordinateur sous Windows Vista peu de temps avant sa sortie, Microsoft aurait également assoupli les conditions de downgrade, d'après le site internet anglophone Tech ARP.

Les heureux possesseurs de Windows 7 Professionnel et Edition Intégrale devraient ainsi non seulement pouvoir passer aux éditions équivalentes de Windows Vista, mais aussi à Windows XP Professionnel, bien qu'il soit entré en phase de support étendu il y a déjà plusieurs semaines.

Les intégrateurs pourraient quant à eux choisir d'installer Windows XP Professionnel ou ses déclinaisons Tablet PC et 64 bit à certaines conditions. Les machines livrées sous Windows XP devraient malgré tout être ornées du logo du dernier Windows en date, être livrées avec un certificat d'authenticité et un système de restauration correspondant à Windows Vista.

Les fabricants auraient enfin 6 mois à compter de la date de sortie de Windows 7 pour proposer ces options.
le 01/06/2009 à 21:06
Utiliser PHP avec Google App Engine
La possibilité d'utiliser PHP avec Google App Engine est la fonctionnalité la plus demandée par les utilisateurs du service de Google.

Celle-ci ne semble pas être prête de voir le jour mais heureusement grâce à Quercus, une émulation de PHP en Java, il est possible de contourner la difficulté.

- Run PHP on the Google App Engine
- Google App Engine
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