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Le magazine ZDnet rapporte que mardi dernier la fondation Mozilla annonçait être sur le point de sortir la première Release Candidate du navigateur Firefox en version 3.5. Mike Beltzner en charge de l'équipe de développement du logiciel, estimait que la RC1 serait disponible dans les 48 heures, soit dans le courant de la journée ou du moins avant la fin de la semaine.

Le 18 mai dernier, dans un email adressé à la liste de diffusion des développeurs, M. Beltzner expliquait que le développement du code devrait être arrêté au 21 mai pour une mise à disposition de la Release Candidate dans les jours suivants.

Initialement prévue pour être la version 3.1 de Firefox, cette nouvelle mouture embarque un grand nombre de nouveautés notamment un nouveau moteur de rendu JavaScript baptisé TraceMonkey et la prise en charge des standards du HTML 5 via une mise à jour du moteur Gecko. Notons également un mode de navigation privée et des outils de géolocalisation. Le graphiste Stephen Horlander travaille également sur une nouvelle icone du logiciel.

Rappelons que vendredi dernier Google a publié la version finale de son navigateur Chrome 2.0. La guerre des navigateurs reprend de plus belle.
Après avoir dévoilé une version hébergée du célèbre logiciel Photoshop en mars 2007, la société Adobe étend sa gamme de produits en ligne et présente Acrobat.com, un service via lequel il est possible de créer, d'éditer et d'exporter des fichiers PDF.

Disponible à partir de labs.adobe.com, Acrobat.com Presentations est un service codé à l'aide de la technologie Flash et offre une large gamme d'outils d'édition. A l'image du logiciel traditionnel, l'interface présente un panneau latéral à gauche permettant de naviguer et de gérer chacune des diapositives du document. A la création d'un nouveau diaporama, il est possible de choisir un thème prédéfini ainsi qu'une palette de couleur pour les différents éléments mis en forme dans chacune des pages. La barre d'édition dynamique permet quant à elle la mise en forme du texte, des listes ainsi que des figures géométriques.

Acrobat.com Presentations propose également des outils de collaboration et deux personnes pourront donc travailler ensemble sur un même projet via l'interface web. Adobe déclare : "via l'application, il est très facile d'identifier les personnes ayant accès à la présentation, celles qui sont en train de la consulter, celles qui sont en train de l'éditer ainsi que les modifications effectuées par chacun sur les diapositives ". Notons aussi qu'il est possible de partager sa création par email.Acrobat.com Presentations est actuellement en phase d'évaluation et nécessite une inscription préalable au site d'Adobe.
Alors que Google a distribué vendredi dernier la version finale du navigateur Chrome 2.0, nous apprenons aujourd'hui que le projet open source Chromium passe déjà en version 3.0.

Google dévoila son navigateur Chrome en septembre dernier. Quelque trois mois plus tard la version 1.0 fut disponible au téléchargement. Google souhaite en effet distribuer son logiciel directement auprès des OEM afin de contrer Internet Explorer. A ce jour, Chrome affiche une part de marché globale de 1,32%.

La nouvelle mouture du navigateur (3.0.182.2) embarque la version 531.3 du moteur de rendu HTML Webkit. Gears, qui permet d'accéder en mode déconnecté à des sites internet compatibles passe en 0.5.21.0. Notons également une mise à jour du moteur de rendu JavaScript V8 (1.2.5.1). Parmi les quelques nouvelles fonctionnalités, Chrome est désormais compatible avec la balise 'video' et le correcteur automatique supprime à la volée les erreurs les plus courantes en anglais ( "teh" à la place de "the"). Plusieurs problèmes ont été corrigés comme la lecture en streaming des vidéos Windows Média et la recherche interne sur une page web. Mentionnons aussi quelques retouches cosmétiques de l'interface utilisateur. Notons cependant que cette version alpha n'est pas exempte de bugs et le rendu de police ne s'affiche par correctement dans la barre des liens sur Windows, Linux et Mac OS X.

Une version est également disponible pour Mac OS X à partir de ce dépôt où de nouvelles builds sont ajoutées chaque jour, ainsi que pour Linux.
A l'heure de la démocratisation du tactile, Windows 7 introduit la prise en charge native du tactile multi-point. Certaines des applications du futur système d'exploitation de Microsoft supportent ainsi le défilement au doigt, la rotation et le zoom à deux doigts, comme sur l'iPhone, précurseur du multi-point. Microsoft s'est depuis investi dans le domaine du tactile en acquérant plusieurs sociétés spécialisées et en concevant la fameuse table Surface. Bien que les développeurs de Microsoft Surface aient collaboré avec ceux de Windows 7, la couche Windows Touch du système d'exploitation ne propose pas de révolution ergonomique.

Les concepteurs du successeur ont de fait introduit le Microsoft Touch Pack for Windows 7, qui comprend six applications qui montrent "de nouvelles manières d'interagir avec son ordinateur". Trois applications et trois jeux inspirés de la table Surface sont intégrés.

Microsoft Surface Globe est ainsi une version optimisée pour le multi-touch de Virtual Earth 3D, l'équivalent maison de Google Earth. L'application permet de survoler les régions du globe, d'obtenir des informations localisées ou encore d'enregistrer des points favoris. Microsoft Surface Collage permet quant à lui de créer simplement un fond d'écran à partir de photos disposées du bout des doigts. Microsoft Surface Lagoon est enfin un écran de veille qui imite un aquarium dans lequel nage un poisson avec lequel on peut interagir.

Microsoft Blackboard est un jeu de réflexion dans lequel il faut dessiner une machine pour guider une balle à bon port, à la manière de Crayon Physics. Microsoft Rebound est une adaptation modernisée du classique Pong, tandis que Microsoft Garden Pond consiste à faire évoluer un origami dans l'eau en provoquant des vagues.

Le Microsoft Touch Pack for Windows 7 sera dans un premier temps proposé aux intégrateurs, qui choisiront ou non d'installer ces applications sur leurs ordinateurs certifiés Windows Touch. Il sera éventuellement distribué plus largement peu après.
Selon une étude du département MessageLabs Intelligence de la firme de sécurité Symantec, au mois de mai, 90,4% des courriers électroniques envoyés étaient du spam. Cela représente une augmentation de 5,1% par rapport au mois précédent. Les experts estiment que 58% des courriers indésirables étaient envoyés par les botnets, des réseaux d'ordinateurs sous contrôle de personnes malintentionnées. Le réseau Donbots serait d'ailleurs responsable de 18,2% du spam généré.

MessageLabs précise qu'un message sur 317,8 contiendrait un logiciel malveillant, c'est très légèrement moins qu'en avril (-0,01%). En revanche les tentatives de phishing ont augmenté de 0,11% et touchent un email sur 279. Chaque jour, 1149 sites frauduleux seraient bloqués en moyenne, contre 1926 en avril. Les spammeurs emploieraient des moyens de plus en plus sophistiqués notamment en repérant, via l'adresse IP de l'ordinateur, la localisation géographique des victimes afin d'envoyer leurs spams à des moments propices de la journée.

34,8% de ces courriers seraient envoyés depuis le continent américain (21,4% depuis l'Amérique du Sud et 13,4% depuis les Etats-Unis et le Canada). En seconde position nous retrouvons l'Europe (31,6%) puis l'Asie (27,8%). Dans 84,6% des cas le spam est envoyé depuis un nom de domaine réservé depuis plus d'un an, lequel a été piraté pour générer l'envoi des messages. En comparaison, seuls 3,1% des sites Internet ayant été bloqués furent enregistrés depuis moins d'une semaine.

Retrouvez le rapport dans son intégralité ici (PDF en anglais).
A l'occasion des internationaux de tennis, Microsoft remet sur le devant de la scène sa technologie Silverlight en proposant, en partenariat avec France 2, de suivre en direct et en haute définition les matchs de Roland Garros.

Ce n'est pas la première fois que l'éditeur profite d'un événement sportif pour promouvoir son lecteur de flux. L'été dernier France Télévisions avait signé un accord similaire pour la retransmission en direct des Jeux Olympiques. Parmi les autre médias ayant opté pour la technologie de Microsoft, une technologie rappelons-le concurrente de Flash, notons Netflix, HSN.com, Sky.com, RAI, RTL, ITV, NHL, SBS sans oublier la Convention Démocratique Nationale pour l'investiture de Barack Obama.

Jusqu'à présent la chaîne de télévision publique française retransmettait les matchs de Roland Garros via le lecteur Windows Media Player. Cette fois les passionnés de tennis devront installer le plugin Silverlight de Microsoft (compatible Internet Explorer et Firefox) et se rendre sur le site France 2 dédié à Roland Garros 2009. Notons que cet événement sera l'occasion pour Microsoft de tester en exclusivité la technologie "Silverlight 2 Live Smooth Streaming" permettant de proposer des flux en HD. Plus précisément le format 720p qui correspond à une résolution de 1280x720 pixels. Silverlight 2 Live Smooth Streaming offre donc une vidéo de meilleure qualité et permet d'adapter le flux en fonction de la bande passante ou des performances de la machine de l'internaute. La détection du processeur, mais aussi de la qualité de la connexion Internet, permet en effet d'adapter en temps réel les caractéristiques du flux visionné par l'internaute. En prime, le lecteur Silverlight propose un contrôle du direct : il est possible de mettre en pause la diffusion d'un match pour le reprendre plus tard exactement à l'endroit où l'on avait interrompu la lecture.Roland Garros 2009 en HD sur France 2

Techniquement enfin, l'infrastructure retenue s'appuie sur quatre piliers : la Régie France Télévisions capte le flux vidéo en HD 1080i et retransmet le signal à des encodeurs Inlet Spinnaker. Ceux-ci procèdent à un encodage du flux selon plusieurs niveaux de qualité avant d'injecter le flux au réseau de diffusion de contenu Level 3 qui va utiliser des serveurs Microsoft IIS pour publier les vidéos Smooth Streaming. Enfin, le lecteur logiciel SilverLight assure chez l'utilisateur la lecture du flux vidéo : celui-ci est encodé en VC-1 encapsulé dans du MPEG4.
Cette année, l'Observatoire des usages Internet du cabinet d'analyse Médiamétrie fête ses dix ans et a récemment publié un rapport sur l'Internet en France depuis 1999. Alors qu'il y a dix ans 3 millions de Français âgés de plus de 18 ans surfaient sur la Toile, ce nombre est passé à 29 millions cette année, soit près de 10 fois plus. Le taux de pénétration de l'Internet était de 6,9% en 1999 contre 60,4% aujourd'hui. Enfin l'usage du courrier électronique a également décuplé et l'on compterait à ce jour 25,9 millions de Français qui l'utilisent régulièrement comme moyen de communication.

La démocratisation des technologies Internet s'observe également en analysant la démographie des usages. Si les hommes comptaient pour 60,8% des internautes en 1999, l'écart avec la gente féminine s'est considérablement réduit et mesdames représentent désormais 48,3% des utilisateurs. Par ailleurs, notons que les personnes âgées de 50 ans et plus sont davantage sensibles aux nouvelles technologies et comptent pour un tier des surfeurs de l'Hexagone. Saviez-vous que le nombre d'internautes âgés de 65 ans et plus avait été multiplié par 116 ces dix dernière années ?

Les fournisseurs d'accès développant leurs infrastructures dans tout le pays, la capitale ne concentre plus que 20,7% des internautes contre 35,1% il y a dix ans. Enfin, alors qu'auparavant, le surf était réservé aux catégories socio-professionnelles supérieures (61,9%), ces derniers ne comptent plus que pour 35,7% des utilisateurs.
Mercredi dernier, l'équipe en charge de développer la suite bureautique en ligne Google Documents a dévoilé une nouvelle fonctionnalité permettant de reproduire les macros de Microsoft Office. Google App Script est actuellement en phase d'évaluation privée et permet de créer ses propres feuilles de calcul ou d'automatiser certaines tâches. Il sera aussi possible de relier les fonctionnalités de plusieurs services de Google comme l'envoi des emails ou la planification d'événements du calendrier à partir d'une liste de contacts dans Google Documents ou de personnaliser l'apparence des services de Google, par exemple en rajoutant des boutons ou des menus.

Basé sur la technologie web JavaScript et le protocole d'authentification OAuth, Google App Script offre un éditeur hébergé à partir duquel il sera possible de lancer une exécution directement depuis les serveurs de la firme de Mountain View et non pas depuis le navigateur de l'utilisateur. Google met également à disposition une bibliothèque JavaScript.

Retrouvez une documentation complète (en anglais) ici.
Lors de la conférence Google I/O, les ingénieurs de Google Chrome ont présenté le système d'extension qui sera intégré au navigateur. Aaron Boodman explique que cette fonctionnalité était particulièrement demandée par les utilisateurs du navigateur habitués à Firefox. Il est intéressant de constater que ces extensions seront développées en HTML, JavaScript et CSS et donc relativement simples à produire. La semaine dernière, en dévoilant JetPack, l'équipe de Mozilla Labs envisageait également de simplifier le développement des add-ons de Mozilla en utilisant les mêmes langages web.

Une fois l'extension installée, elle bénéficiera de son propre processus et il ne sera pas requis de redémarrer le navigateur. Chaque extension sera automatiquement mise à jour à la dernière version. Google précise que l'utilisation du langage web assurera une compatibilité avec les versions ultérieures du navigateur. Google annonce également qu'une bibliothèque regroupant l'ensemble des add-ons sera mise à disposition par la suite.

Il est d'ores et déjà possible d'essayer quelques extensions sur la version de Chrome réservée aux développeurs. Ci-dessous nous retrouvons un système de notifications pour les nouveaux courriers reçus sur GMail et un lien permettant d'ajouter automatiquement un flux RSS à Google Reader.
Le tribunal de police a aujourd'hui condamné Orange et son directeur de la clientèle à 500 euros d'amende et 8 000 euros de dommages-intérêts, non pour leur Livebox défectueuse, mais pour avoir attribué à un de leurs abonné un mot de passe qualifié par le ministère public de "blessant, insultant et même diffamatoire".

Confronté à des problèmes de connexion en décembre 2007, Mohamed Zaid avait contacté le service après vente du fournisseur d'accès à plusieurs reprises, sans "jamais s'énerver". Par le biais d'un email, il s'était alors vu attribuer "salearabe" en guise de nouveau mot de passe. "Cela a été un énorme choc," avait-il confié à l'AFP après avoir immédiatement porté plainte, ajoutant qu'il trouvait ça "plutôt choquant de la part d'une entreprise comme celle-ci".

L'opérateur avait tenté de régler discrètement l'affaire à l'amiable, en proposant à M. Zaid la modique somme de 80 euros en plus de 3 mois d'abonnement gratuit. Orange, qui reconnait désormais la faute et estime la condamnation normale, a indiqué à France 3 avoir modifié pour l'occasion le processus d'attribution de mot de passe. Toujours d'après la chaine, "l'auteur des propos racistes n'a jamais pu être identifié".
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