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Depuis plusieurs années l'on entend dire que Microsoft souhaite s'investir sur le marché de la recherche sur Internet afin de contrer la dominance de Google. Après avoir vainement tenté de racheter le portail web Yahoo! dans son intégralité, plusieurs rumeurs spéculent autour d'un éventuel partenariat avec le département de recherche de la firme de Sunnyvale.

Parallèlement la société de Redmond travaille également sur un moteur de recherche qui devrait remplacer Live Search. Jusqu'à présent plusieurs noms de code ont été évoqués tels que Kumo, Bing, Hook et Sift. En effet,Microsoft posséderait chacun de ces noms de domaine.

L'équipe de Live search testerait actuellement en interne son nouveau moteur et quelques captures d'écran circulent sur Internet révélant le nom de Kumo. Pourtant le cabinet Adage affirme que la campagne promotionnelle de Microsoft - estimée entre 80 et 100 millions de dollars - utilise le nom le nom de "Bing" et devrait être gérée par le régie de JWT. La campagne mettrait en évidence les failles du moteur de Google face aux demandes des internautes. Notons que la firme de Redmond devrait également intégrer la technologie de Powerset, un moteur de recherche sémantique fondé en 2005 et racheté en juillet 2008.

Cette semaine, le Wall Street Journal organise la conférence D7 regroupant plusieurs grandes figures parmi lesquelles nous retrouvons Steve Ballmer qui devrait finalement lever le voile sur ce moteur de recherche.
Après s'être attaqué à Intel et Microsoft, les autorités antitrust européennes lancent désormais une offensive contre l'industrie musicale en demandant un changement des licences empêchant la distribution des mêmes morceaux musicaux sur différentes plates-formes e-commerce à travers l'Europe.

En effet, le téléchargement en Europe serait bien moins développé qu'outre-Atlantique alors qu'il s'agit pourtant d'une stratégie commerciale pouvant pallier la chute des ventes de CD. Au sein de l'Union, les droits musicaux sont vendus séparément dans chaque pays pour cette raison Apple a dû mettre au point différentes version de son iTunes Store avec un catalogue propre à chaque pays.

La commissaire Neelie Kroes explique que la SACEM, en charge de réguler les droits d'auteurs en France, travaille actuellement avec la maison de disque EMI afin d'établir des licences européennes. Apple semble aussi intéressé par un tel processus de distribution et se dit prêt à modifier son iTunes Store.

"il y a une réelle volonté de la part des acteurs principaux de la distribution de musique sur Internet en Europe de faire tomber les barrières empêchant les consommateurs de tirer pleinement profit des opportunités mises à disposition par Internet ", affirme Neelie Kroes.

En juillet dernier, la commission européenne avait déjà demandé aux gestionnaires de droits d'auteur de mettre un terme aux systèmes de contrats permettant aux artistes et aux maisons de disque de limiter les licences à un seul pays. En tout 24 sociétés de gestion des droits d'auteurs membres de la CISAC (International Confederation of Societies of Authors of Composers) ont été reconnues coupables d'infractions des lois antitrust européennes mais ne furent pas sanctionnées. Cette fois la Commission lève le ton et pourrait à nouveau procéder à des contrôles de régulation.
Microsoft vient de mettre le Service Pack 2 de Windows Vista à disposition du grand public. Il n'est pour le moment distribué que par le biais du centre de téléchargement de Microsoft, son installation est donc spontanée, en attendant qu'il ne soit directement proposé par le biais de Windows Update.
Disponible depuis le début du mois pour les abonnés privilégiés aux services de Microsoft, il concerne également le système d'exploitation Windows Server 2008.

Ce Service Pack 2 compile comme prévu l'ensemble des correctifs, mises à jours de sécurité et optimisations publiées depuis la sortie de son prédécesseur, en plus d'intégrer quelques nouvelles fonctions, dont certaines étaient proposées jusqu'à présent indépendamment.

L'intégration des Feature Pack for Wireless et Feature Pack for Storage apporte ainsi à Windows Vista SP2 la prise en charge du Bluetooth 2.1 et de la gravure de Blu-ray. Le moteur d'indexation Windows Search est quant à lui mis à jour en version 4.0, tandis que l'édition 64 bits du système d'exploitation supporte dorénavant le processeur VIA Nano.

Le Service Pack 2 pour Windows Vista et Windows Server 2008 est dès à présent disponible depuis le centre de téléchargement de Microsoft, en version 32 bits (348,3 Mo) et 64 bits (577,4 Mo).
Red Hat Linux ainsi que 17 autres éditeurs ont protesté contre une décision du gouverment Suisse qui devrait signer un partenariat de trois ans avec Microsoft sans avoir préalablement lancé un appel d'offre public.

L'éditeur Red Hat a donc mené l'affaire devant les tribunaux afin d'invalider le contrat passé entre la firme de Redmond et le bureau fédéral suisse de la construction et de la logistique.

Par cet accord Microsoft proposerait des stations de travail standardisées avec des outils de maintenance et de support pour 9 millions d'euros par an. Selon le bureau fédéral suisse, cette décision aurait été prise sans appel d'offre car aucune solution alternative ne serait disponible sur le marché. Ces propos ne sont pas au goût de Red Hat ni de Mark Taylor, membre de l'Open Source Consortium du Royaume-uni : "cela arrive partout en Europe et au Royaume-Uni presque tous les secteurs publics favorisent les produits de Microsoft". Il ajoute que les gouvernements acceptent tacitement le monopole de Microsoft sur leur système d'infrastructure. "Le coût est phénoménal", explique-t-il "c'est un scandale et un gaspillage de l'argent public. En comparaison, les révélations des dépenses des membres du parlement s'apparentent à une goutte d'eau dans l'océan, et pourtant personne n'en parle ".

Red Hat demande à ce qu'un appel d'offre prenant en considération les coûts technologiques et les avantages commerciaux soit effectué. Red Hat explique que plusieurs établissements sont parfaitement satisfaits de leur produits notamment la ville de Zurich, l'Agence fédérale de la science informatique et des télécommunication ou encore l'Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IGE).

Le président de Microsoft Europe Jan Muehlfeit a récemment fait savoir que la firme de Redmond prendrait en charge 40% des infrastructures informatiques en Europe.
Les passagers professionnels préfèrent accéder à internet en vol que se nourrir. C'est en tout cas ce que révèle une étude réalisée récemment par la compagnie aérienne American Airlines en collaboration avec HP. Le WiFi est effectivement le service le plus important pour 47% d'entre eux, loin devant des services plus classiques comme la nourriture, qu'il devance de plus de 30%.

Manuel de Oyarzabal et la compagnie American Airlines dont il est le directeur de la clientèle "savent que leurs clients professionnels comptent sur la technologie pour être aussi productifs que possible en déplacement". Une autre étude pronostique d'ailleurs que 200 millions de connexions seront effectuées en vol en 2013.

En marge de l'accès à internet, l'absence de prise de courant agace 67,7% des voyageurs fréquents, 24% d'entre eux estimant d'ailleurs que c'est la technologie la plus importante en vol. De ces voyageurs fréquents, 90% sont équipés d'un ordinateur portable et d'un téléphone.

En attendant que l'autonomie des ordinateurs portables augmente, notamment grâce à l'avènement des processeurs basse consommation, et dépasse celle des plus longs vols, American Airlines propose dès à présent des prises de courant en première classe et classe affaire, ainsi que sur les premières rangées de la classé économique. La compagnie aérienne équipera en outre 300 avions d'une connexion en vol au cours des deux prochaines années.
le 26/05/2009 à 23:47
Symfony Live en approche
Le 11 et 12 juin prochain, aura lieu le Symfony Live à Paris organisé par Sensio Labs en partenariat avec l'AFUP (Association Française des Utilisateurs PHP).

Cet événement comprendra de nombreuses sessions sous forme de présentations sur des techniques avancées, de retours d’expériences, et d’échanges directs avec la Core Team.

Pour en savoir plus, consulter le communiqué ou directement sur le site de l'évènement.

- Symfony Live : Conférence francophone
L'annonce selon laquelle l'édition de Windows 7 dédiée aux netbooks, ou ordinateurs portables à bas prix, ne permettrait pas de faire fonctionner plus de trois applications en parallèle avait suscité un certain émoi, d'aucuns se demandant si une déclinaison aussi bridée du système n'avait pas pour seul intérêt d'inciter les consommateurs à migrer vers une version plus onéreuse.

D'après le journaliste américain Paul Thurrot, Microsoft aurait finalement décidé de revenir sur cette décision : Windows 7 Starter Edition pourrait donc finalement se comporter comme tout bon système d'exploitation, et laisser l'utilisateur maitre du nombre de logiciels qu'il souhaite exécuter en simultané sur sa machine. Resterait toutefois une intrigante limitation : impossible, avec Windows 7 Starter, de changer le fond d'écran installé par défaut...

En parallèle, le site TechArp a dévoilé récemment les conditions d'obtention d'une licence Starter appliquées aux OEM qui souhaiteraient en équiper leurs machines, une façon pour Microsoft d'éviter de voir les ventes de son système cannibalisées par une édition à très bas prix. Pour mémoire, on estime que les licences Windows XP accordées aux fabricants de netbooks sont aujourd'hui vendues moins de 15 dollars la pièce.

Windows 7 Starter Edition serait ainsi réservé aux machines dont l'écran ne dépasse pas 10,2 pouces de diagonale. Il faudrait en outre qu'elles se contentent de 1 Go de mémoire vive, d'un processeur simple coeur à une fréquence maximale de 2 GHz, et de 250 Go de stockage, ou 64 Go si ce dernier est assuré par un module SSD.
Les 6 et 7 juin prochains auront lieu les élections européennes. A cette occasion, l'April - l'association française de promotion du logiciel libre - a décidé de remettre sur le devant de la scène le Pacte du Logiciel Libre. Cette initiative permet de recueillir la position des candidats, qui représenteront la France au Parlement européen pendant cinq ans, vis-à-vis de l'industrie du logiciel. Pour l'utilisateur, il s'agit d'obtenir une meilleure transparence sur le sujet.

Les signataires de ce pacte s'engageront publiquement à "encourager les administrations, établissements publics et collectivités territoriales à développer et utiliser prioritairement des logiciels libres et des standards ouverts". Par ailleurs, ils défendront "les droits des auteurs et des utilisateurs de logiciels libres, notamment en demandant la modification de toute disposition légale fragilisant ces droits".

A ce jour le pacte a recueilli 73 signatures dont plusieurs têtes de liste dans les différentes circonscriptions. Le 15 mai dernier, seules une vingtaine de candidats s'étaient engagés. Notons une forte participation en Ile-de-France (34 signatures), au Sud-0uest (9) et au Nord-Ouest (11). Retrouvez la liste des signataires ici.
Quatre ans après l'adoption de la loi fixant les conditions de déploiement d'un référentiel d'accessibilité destiné aux sites Internet de l'administration publique, le décret signant son entrée en vigueur a été publié dans l'édition du Journal Officiel datée du 16 mai. Il reste maintenant à définir précisément le champ d'application du Référentiel Général d'Accessibilité pour les Administrations.

« Un référentiel d'accessibilité fixe, pour l'Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics qui en dépendent, les règles techniques, sémantiques, organisationnelles et d'ergonomie que doivent respecter leurs services de communication publique en ligne afin d'assurer aux personnes handicapées la réception et la compréhension de tout type d'information diffusée sous forme numérique, de leur permettre d'utiliser ces services et, le cas échéant, d'interagir avec ces derniers. », énonce l'article 1er du décret n° 2009-546.

Les services de communication dépendant de l'Etat ou des établissements publics associés disposeront de deux ans pour se mettre en conformité avec le présent décret, ce délai étant porté à trois ans pour les collectivités territoriales. Pour l'instant, il est toutefois difficile d'entreprendre les démarches nécessaires. Une première version (PDF) du RGAA a bien été publiée courant 2007, et validée en septembre, mais une nouvelle mouture est d'ores et déjà en préparation. Anticipant les recommandations du guide WCAG 2.0 (Web Content Accessibility Guidelines) publié par le W3C en décembre 2008, elle fait actuellement l'objet d'une "relecture en diffusion restreinte".

Les modifications ne devraient avoir, selon le portail dédié à la modernisation de l'Etat, qu'un impact financier limité sur les collectivités concernées, dans la mesure où « la plupart des outils disponibles pour la composition de pages Internet intègrent déjà les normes et recommandations internationales auxquelles se réfère le RGAA ».

Très engagée sur la question, ainsi que sur l'épineux dossier du Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI), l'April (Association de promotion du logiciel libre), regrette pour sa part que la date de publication du RGAA ne soit pas communiquée, et que le texte « ne précise pas les modalités de contrôle de conformité des sites publics et de sanction ».
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