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Le Washington Post rapporte que Google a mis au point une expérience visant à déterminer lesquels de ses employés seraient les plus susceptibles de quitter la société. En effet, la firme de Moutain View a passé en revue les données relatives à ses 20 000 salariés comme l'historique de leurs promotions ou de leurs fiches de paie et concocté un algorithme capable de prédire lesquels d'entre eux semblent les moins satisfaits de leur position.

Dans un contexte économique difficile et une compétitivité accrue, cette méthode permet à la société de conserver ses meilleurs ingénieurs en répondant à leur besoins. Edward Lawler, directeur du centre d'étude "Effective Organizations" de l'Université de Californie du Sud, explique : "ils ont clairement un temps d'avance, mais de plus en plus de sociétés commencent à prendre en compte le fait que les outils de modélisation peuvent retourner des informations critiques sur leurs salariés". Laszlo Bock, en charge du département des ressources humaines chez Google, affirme que cette formule mathématique permet de "rentrer dans la tête des gens avant même qu'ils n'aient conscience de vouloir quitter la société".

Ces dernières années, Google a perdu plusieurs grandes figures comme Tim Armstrong et David Rosenblatt, du département publicitaire, Doug Bowman anciennement principal designer ou encore Steve Horowitz et Santosh Jayaram. Ces salariés ont rejoint d'autres grands groupes concurrents comme AOL mais aussi des firmes plus petites et souvent plus dynamiques comme Facebook ou Twitter.
le 22/05/2009 à 21:10
Par temps de crise : Saleboulot.com?
Testeuse de fidélité, grondeur d'enfants ou ramasseur de déjections canines, certains seraient prêts à tout pour travailler. Saleboulot.com y croit. L'été approche, les bourses de services aux particuliers fleurissent. Ok, arnaque ou vraie bonne idée?

Le site de petites annonces, ouvert mi-mai, se présente comme une plateforme de services à la personne, rémunérateurs mais ingrats. « La crise économique frappe très durement notre pays (...) il n'est plus temps de faire la fine bouche (...) Si tu veux vraiment bosser, il faut accepter de te salir les mains », écrit Saleboulot.com. Les contacts se font par Facebook, Twitter ou messagerie électronique.

Parmi les « courageux » pour le moment sélectionnés, on compte Serge Plantier, défouloir humain, Monsieur Jonclou, grondeur d'enfants (+ 5 ans) ou encore une anonyme @, testeuse de fidélité. « Parce que le Sale Boulot, quelqu'un doit bien s'y coller... » ironise le site.

Reste que proposer des services inédits est une des clés du redémarrage économique. La tendance à l'entreprise individuelle pourrait même encourager le développement de ces sites type « bourse aux compétences ». Un « courageux » de génie fera t-il la différence?
le 21/05/2009 à 21:07
Yahoo! Placemaker
Yahoo propose Yahoo! Placemaker, un nouveau service web de l'équipe Yahoo Geo. Son but est de permettre de localiser géographiquement les métadonnées pouvant être utiliser sur un site internet. En un mot, il s'agit d'un géoparsing de service web.

Cette API ouverte rejoignant les autres API de la plateforme Yahoo! Utilisable très facilement pour vos propres applications en PHP.

- Guide Yahoo! Placemaker
- Demonstration Yahoo! Placemaker avec PHP
Les rumeurs autour du nouveau moteur de recherche de Microsoft, nom de code Kumo, vont bon train. L'outil devrait sortir dès la semaine prochaine lors de la conférence californienne 'D: All Things Digital' organisée par le Wall Street Journal, rapporte le quotidien.

Successeur de Live Search, Kumo est testé depuis plusieurs mois en interne, à Redmond. Microsoft aurait conçu son outil avec l'objectif de réduire le temps d'affichage des résultats de recherche orientés consommateurs. Grâce à Kumo, le numéro un mondial du logiciel entend rattraper son retard sur Google et Yahoo. Ce dernier pourrait devenir partenaire de l'éditeur dans le cadre d'un accord publicitaire. Enfin, Microsoft devrait accompagner le lancement de Kumo d'une vaste campagne mise en oeuvre par l'agence de publicité JWT (WPP Group), indique le journal financier.

D'après les chiffres rendus publics lundi par la société comScore, Google totalise plus de 64% des 14,8 milliards de recherches effectuées sur le web aux Etats-Unis en avril (+0,5% par rapport à mars). Largement dominés, Yahoo a capté 20,4% (-0,1%) de ces recherches et Microsoft 8,2%.
Les chercheurs en sécurité informatique ont renforcé leur vigilance devant la prolifération d'un nouveau ver baptisé Gumblar. Ce dernier est injecté directement au sein des sites Internet par cross-scripting, c'est-à-dire en plaçant du code malicieux directement au sein des page Internet. Les experts traquent ce programme malveillant depuis le mois de mars et expliquent que ce dernier accède et manipule les fichiers sur serveurs web. Le code injecté provient du site gumblar.cn et de différentes adresses IP.

D'autres chercheurs du groupe ScanSafe ajoutent que Gumblar cible particulièrement les sites Internet répertoriés par Google. Depuis plusieurs mois le moteur de recherche retire régulièrement de ses résultats les pages web infectées mais le code du malware changerait continuellement rendant la tâche plus difficile pour la firme de Mountain View.

Une fois sur la machine de la victime, le ver emprunterait des failles des lecteurs PDF et Flash non corrigées et, si l'utilisateur infecté possède un site Internet, s'infiltrerait au sein du client FTP afin de récupérer les identifiants et continuer sa propagation.

Selon le cabinet Sophos, toutes les 4,5 secondes une nouvelle page serait infectée par Gumblar. « Personne ne devrait douter du fait qu'Internet est toujours le vecteur principal des attaques cybercriminelles", explique Graham Cluley, consultant technologique chez Sophos. "Et cette nouvelle menace indique bien que la situation n'est prête de changer", ajoute-t-il.

Comme bien souvent, il suffit de mettre régulièrement ses logiciels à jour pour ne pas être infecté du malware.
Avec ses 9,6% de part de marché dans le secteur de la recherche sur Internet, Yahoo! se place en seconde position, mais relativement loin derrière le leader Google (81,38%). Si la situation de la firme de Sunnyvale semble mal en point, c'est aussi l'occasion de raviver l'innovation des technologies et, qui sait, de porter ses espoirs sur une refonte de son moteur.

Ainsi, hier, lors d'une conférence de presse baptisée "la fin des 10 liens bleus", Prabhakar Raghavan, à la tête du département des stratégies de Yahoo! Search, a présenté les futurs projets de la firme californienne. "Nous devons migrer d'un web de liens vers un web d'objets", explique l'ingénieur avant d'ajouter que lorsqu'un utilisateur effectue une requête pour Star Trek, il ne souhaite pas recevoir 10 millions de documents mais des informations sur les acteurs ou le programme de son cinéma de quartier. En ce sens, Yahoo souhaite rapprocher la recherche sur PC de sa version mobile, c'est-à-dire en retournant des résultats plus ciblés et de différentes natures.Depuis quelques temps Yahoo! travaille sur un tel moteur baptisé Search Monkey, une interface de programmation mise à disposition auprès des développeurs leur permettant d'écrire des composants que l'utilisateur pourra choisir d'activer au sein d'une galerie dédiée. Les résultats seront alors personnalisés avec une mise en exergue des modules de son choix, de Wikipedia à LinkedIn en passant par Digg ou Last.fm. Avec Search Monkey, le moteur de recherche de Yahoo! devient une "mashup" géante au sein de laquelle il est non seulement possible de visualiser un lieu géographique sur Yahoo! Maps mais aussi d'écouter directement en streaming les chansons d'un groupe de musique, d'obtenir les images de Flickr ou de mettre en évidence les résultats de ses flux préférés.

De leur côté, les développeurs semblent jouer le jeu et depuis le mois d'octobre 2008, le nombre de données identifiables selon leurs natures (RDF) aurait augmenté de 413% au sein de l'index de Search Monkey. Chaque jour, dans 23 pays, 70 millions de résultats optimisés par structuration de données sont visualisés sur Search Monkey.

L'année dernière, la firme a lancé en Inde le projet Yahoo! Glue ayant pour objectif de retourner sur une même page l'ensemble des résultats pertinents pour l'internaute. Prabhakar Raghavan conclut : "si l'on peut prédire les intentions des utilisateurs, cela porte évidemment un intérêt énorme pour les annonceurs publicitaires".
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