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De passage à Cannes pour s'entretenir avec les professionnels du cinéma, Christine Albanel a réaffirmé mardi son engagement vis-à-vis de la loi "Création et Internet", ou Hadopi, et déclaré que celle-ci serait appliquée avant la fin de l'année. Dans le même temps, la ministre de la Culture a promis que 2009 verrait la mise en place de mesures visant à encourager le développement de l'offre légale, et suggéré que la fiscalité des produits culturels soit revue à la baisse.

Le droit contre l'habitude

« Cela a été un rude combat contre les idées reçues sur le mode : "la technique évolue trop vite, on ne peut rien faire". Chez nos adversaires la fascination, voire le fétichisme de la technologie, le renoncement à l'action, l'abdication de toute ambition régulatrice, se sont substitués aux idées. », a regretté Christine Albanel.

« Un phénomène social injuste doit-il s'imposer au droit, sans discussion possible, dès lors que ce comportement est le fait d'un nombre massif de nos concitoyens ? », s'est interrogée la ministre, avant de rappeler que la loi Hadopi privilégiait le droit des auteurs plutôt que les habitudes des internautes.

Développer Internet. Mais pas sans règles

Vigoureusement attaquée à l'Assemblée au sujet du manque de dispositifs de valorisation de l'offre légale dans la loi Hadopi, Christine Albanel en fait à Cannes son cheval de bataille, avec l'annonce de trois chantiers pour la rentrée de septembre, réalisés en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés, « y compris les opérateurs de communications électroniques ».

L'esprit ne serait toutefois pas le même que celui des accords de l'Elysée de novembre 2007. Selon la ministre, il s'agirait ici d'étudier comment « mettre à disposition du public des milliers de films supplémentaires », notamment sur Internet, réduire la fiscalité des biens culturels et dégager de nouvelles ressources pour les créateurs et les entreprises.

« Je veux pouvoir faire, sur cette base, des propositions au Président de la République et au Premier ministre à la fin de l'année, au moment de la mise en oeuvre des mesures de lutte contre le piratage de la loi Création et Internet. », s'engage la ministre.

Définitivement adoptée le 13 mai dernier par le Parlement, la loi Création et Internet va faire dans les prochains jours l'objet d'un examen par le Conseil constitutionnel, saisi par l'opposition. Pour que la loi soit appliquée avant la fin de l'année, le ministère de la Culture devra commencer par préparer les décrets d'application qui la concernent, et régler les nombreuses questions techniques qui restent en suspens. Retard en vue pour les nouveaux "chantiers" ?
Google expérimente quotidiennement par le biais du Gmail Labs les futures fonctionnalités de son webmail. On trouve effectivement dans ce laboratoire d'essai des dizaines de fonctions optionnelles. Gmail propose désormais une fonction de traduction des emails en intégrant au webmail le moteur de traduction d'ores et déjà disponible depuis le moteur de recherche.

L'outil détecte automatiquement la langue des messages dans la boite de réception et le cas échéant, propose de les traduire en un clic. Il reste possible de choisir la langue dans laquelle le message est traduit. Les traductions sont souvent imparfaites et ne sont pas du niveau d'un logiciel dédié, mais elles permettront dans l'immense majorité des cas de de comprendre le message. Il n'est malheureusement pas capable de traduire les messages sortants, mais le destinataire du message pourra à son tour le traduire s'il utilise lui aussi Gmail.

Cette nouvelle fonction de traduction est donc accessible aux utilisateurs de Gmail et de Google Apps, dans la section Labs des paramètres du webmail.
Destiné aux Mobile Internet Devices (MID), Moblin est un système d'exploitation basé sur un kernel GNU/Linux qui vit le jour en juillet 2007. Lors de la conférence "O'Reilly Open Source Convention", qui s'est déroulée à Portland aux États-Unis du 21 au 25 juillet 2008, Intel avait déclaré que la seconde mouture de son projet Moblin serait basée sur la distribution Fedora, et non sur Ubuntu comme c'était initialement prévu. Moblin 2.0 est désormais disponible au téléchargement en bêta.

Au mois de décembre 2008, le premier fabricant mondial de semi-conducteur annonçait un partenariat avec le gouvernement taiwanais regroupant plusieurs constructeurs pour la mise au point d'un système optimisé pour netbooks dotés d'une processeur Atom. Depuis le mois dernier, c'est la Fondation Linux qui est en charge du projet Moblin.

La seconde version de ce système est résolument tournée vers un usage Internet et son interface, baptisée M-Zone, est composée de huit sections navigables par onglets. Cette fois, les développeurs ont véritablement misé sur la dimension communautaire. Sur l'écran d'accueil, aux côtés des derniers emails, tâches, événements du calendrier, applications favorites et fichiers récemment ouverts, nous retrouvons les dernières activités de ses contacts. Deux onglets sont consacrés à la mise à jour de son statut sur différents sites communautaires et la navigation de l'ensemble de ses amis. En plus d'un navigateur intégré présentant une vignette des sites fréquemment visités, Moblin 2.0 embarque également un lecteur multimédia doté d'un moteur de recherche pour lire les fichiers musicaux et les vidéos ou afficher les photos. Notons que ce lecteur peut également lire le contenu partagé au sein d'un réseau.

Moblin 2.0 a été spécialement conçu pour fonctionner sur n'importe quel netbook avec un processeur Atom. Vous pouvez télécharger le système ici.
À l'heure de l'adoption de la loi Création et Internet, la concurrence fait rage sur le segment de la musique légale. Si les boutiques de téléchargement légal peinent à compenser la baisse des ventes de disques, les sites gratuits d'écoute en streaming enregistrent quant à eux une forte hausse de leur audience. Un nouvel acteur est sur le point de proposer une nouvelle approche à mi-chemin entre ces deux solutions.

Le site internet Beezik va effectivement proposer du téléchargement gratuit et légal, financé sans surprise par la publicité. Mais contrairement aux réclames classique de Deezer ou Jiwa, les morceaux du catalogue de 2 millions de titres seront proposés en échange du visionnage de vidéos de 10 à 15 secondes. Les chansons, issues dans un premier temps des "plus grands labels musicaux", dont l'intégralité des catalogues d'EMI et d'Universal Music, seront au format MP3 (donc sans verrou numérique), en "qualité CD".

Non content d'offrir gratuitement de la musique, le service promet de plus de rémunérer l'internaute. Pour chaque téléchargement, il recevra 30 centimes de bon d'achat auprès d'une sélection de partenaires dont les noms n'ont pas été révélés.

Rendez-vous début juin, date à laquelle le lancement du site est prévu, pour voir si le service tiendra parole dans ce contexte économique difficile, en particulier pour la publicité.
Le gouvernement a annoncé aujourd'hui le lancement d'une consultation publique sur "l'Internet du futur". Lancée par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pécresse, par le secrétaire d'État chargé de l'industrie et de la consommation Luc Chatel ainsi que par la secrétaire d'État à l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, cette consultation vise à "recueillir l'avis de l'ensemble des acteurs concernés par ce thème", notamment auprès des universitaires, des chercheurs et des entreprises.

Des contenus, usages et services de l'Internet du Futur aux technologies des réseaux en passant par l'Internet des objets ou l'organisation de la recherche en France dans le domaine, ces acteurs sont invités à s'exprimer sur ces vastes sujets jusqu'au 13 juillet. Les trois ministres insistent d'ores et déjà sur l'importance de certains points, comme une meilleure prise en compte de la sécurité, la préservation des principes fondamentaux de neutralité et d'interopérabilité ou encore le développement de la mobilité.

Ces avis permettront de définir "un plan d'actions destiné à positionner favorablement la France dans le développement de l'Internet du futur" et à la rendre compétitive dans ce domaine. Ceux qui se sentent concernés peuvent consulter et répondre à un questionnaire complet au format PDF, ou à un questionnaire simplifié en ligne.
le 20/05/2009 à 21:00
Jahia entreprise V6
Jahia lance sa nouvelle version Jahia Entreprise Edition v6.

Cette nouvelle version de Jahia Enterprise Edition associe une gestion pointue des contenus web à des fonctionnalités de gestion de document et de portail, via une agrégation de contenus multisources.

De nouvelles expertises sont possibles avec les différentes versions de bases de données (MySQL, Oracle, MS SQL, PostGres...).

Pour connaître l'ensemble des possibilités de cette nouvelle version, consultez le communiqué officiel.

- Communique Jahia entreprise V6
le 20/05/2009 à 21:00
Tester les versions de PHP
Le blog de PHPPro s'est interessé sur les fonctions PHP disponibles sur les serveurs des clients.

Il nous montre l'utilisation d'un nouveau site permettant de savoir si une fonction en PHP existe et à partir de quel version celle-ci est disponible.

Quelques exemples montrent son utilisation qui est très facile.

- Tester les versions de PHP
Au Royaume-Uni, la déconnexion forcée de l'internaute ayant été accusé de violation de droits d'auteurs fait à nouveau l'objet d'un débat, et cette fois, ce sont les artistes qui prennent la parole. Ainsi plus d'une soixantaine de musiciens membres de la FAC (Featured Artists Coalition) ont décidé de réagir face à un projet de loi similaire à Hadopi en France. Parmi ces artistes nous retrouvons Robbie Williams, Radiohead, Iron Maiden, Craig David, Travis ou encore The Verve.

Les membres de la FAC se sont fixés un objectif clair : protéger les intérêts des artistes et en ce sens, ils se trouvent souvent confrontés aux mesures directement prises par les maisons de disque. Alors que les labels tentent de forcer les fournisseurs d'accès à Internet à déconnecter les internautes jugés coupables d'infraction, la FAC estime qu'il ne s'agit certainement pas de la meilleure solution.

"Ce n'est pas la première fois que nous, membres de Featured Artists Coalition, nous demandons si les maisons de disques représentent réellement nos meilleurs intérêts par de telles mesures ", explique Billy Bragg à The Guardian. M. Bragg déplore le fait que la responsabilité soit rejetée sur un autre acteur majeur de l'économie de l'Internet et souligne qu'il est particulièrement difficile pour l'internaute de trouver des chansons et albums n'étant pas protégés par DRM.

"La Featured Artists Coalition est opposée aux violations de droits d'auteurs mais nous sommes conscients que si la technologie permet aux internautes d'accéder gratuitement à la musique alors ils en profiteront. Peut-être que la nouvelle génération de mélomanes ne veut plus payer les chansons mais ils restent très désireux de les écouter. Le défi pour l'industrie musicale est de monétiser cette attitude". Il ajoute que les services de P2P payants sont sur la bonne voix car ils facilitent l'accès au contenu pour les utilisateurs.

"Cependant pour les labels, le succès d'une telle initiative marquerait la fin de leur contrôle sur la distribution de la musique", ajoute-t-il. Il conclut : "est-ce là la seule raison pour laquelle ils restent déterminés à tout faire pour clouter les ailes de l'industrie musicale avant même qu'elle ne s'envole".
Le concurrent de MobileMe d'Apple ouvert à tous chez Microsoft. Annoncé en février dernier, Microsoft autorise désormais tous les mobinautes à tester gratuitement son nouveau service baptisé My Phone permettant de synchroniser à la volée les données d'un smartphone sous Windows Mobile 6.

Autorisant la synchronisation des contacts, rendez-vous, tâches, photos, vidéos, SMS, musique et documents personnels, "My Web" fonctionne sur un principe de client / serveur. Pour qu'il puisse fonctionner, il faudra télécharger un programme approprié sur le smartphone, s'inscrire sur le service web et sélectionner les données à synchroniser.

Les contenus pourront même être accédés directement en ligne, Microsoft proposant gratuitement 200 Mo d'espace de stockage. Des fonctions de réseaux sociaux sont également présentes pour partager des photos avec sa famille ou ses amis.

Les services web comme Marketplace ou "My Web" seront directement intégrés dans les prochains smartphones équipés du système Windows Mobile 6.5.
La société EMC, spécialisée dans les solutions d'infrastructure d'information, a commandé une étude auprès du cabinet IDC sur la croissance des données numériques. Sur l'année 2008, ce ne sont pas moins de 3 892 179 868 480 350 000 0001 bits qui ont été créés, soit, après conversion, 487 milliards de gigaoctets. Cela représente une augmentation de 3% par rapport aux projections antérieures des analystes. En 2012, ce nombre devrait être multiplié par cinq.

Selon le cabinet IDC, plusieurs facteurs expliqueront cette croissance notamment une multiplication par trois des utilisateurs de téléphones portables, et 600 millions d'internautes supplémentaires. Notons également entre 3 et 4 fois plus d'appareils IT comme les compteurs sans fil, les systèmes de navigation ou les lecteurs RFID. Enfin si vous pensez être déjà accrocs au courrier électronique, sachez que les interactions par email, messagerie instantanée ou autres réseaux communautaires seront multipliées par 8.

Notons également de plus grands efforts de numérisation des données comme les dossiers médicaux mais aussi un développement notable du commerce électronique. En 2012, 850 millions d'internautes effectueront leurs achats sur Internet ou y vendre leurs biens.

Les experts du cabinet IDC estiment qu'à ce jour, 30% des informations numériques présentent un caractère sensible (numéros de cartes de crédit, récépissés de transactions, dossiers médicaux...). D'ici quatre ans ce taux atteindra 45% et nécessitera un niveau de protection adéquat. La crise économique actuelle devrait d'ailleurs encourager les gouvernements à procéder à des contrôles électroniques plus stricts : "il en résultera de nouvelles obligations de conformité en matière de conservation des dossiers et données.", explique IDC.
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