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Le magazine TorrentFreak rapporte la drôle histoire d'une internaute prénommée Amanda suite à la publication d'un de ses messages sur le site de micro-blogging Twitter.

Amanda était à la recherche d'un fichier torrent bien particulier, celui du film Adventureland distribué par les studios de Miramax Films et actuellement en salle aux Etats-Unis. Ne trouvant aucune source de téléchargement, elle publia un message au travers de son compte Twitter invitant ses contacts à partager un fichier .torrent.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que le message d'Amanda ne passa pas inaperçu et des employés de Miramax, cherchant d'éventuelles fuites de leur film sur Internet, répondirent directement à Amanda en l'invitant à ne pas procéder à un téléchargement illégal. L'internaute promit alors qu'elle ne violerait pas la loi.

En guise de remerciements, les studios Miramax lui envoyèrent un code permettant d'obtenir gratuitement une place de cinéma au travers de la plateforme commerciale de Fandango.com. "J'étais plutôt surprise", explique-t-elle à Torrentfreak, "de toute façon je n'avais pas trouvé de torrents fonctionnels pour Adventureland".
"Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage". Une mise à plat du projet "Création et Internet" serait pour l'association de consommateurs UFC QueChoisir le préalable indispensable à tout réexamen par le Parlement. Dans un communiqué publié mardi, elle demande que « des études d'impact sérieuses » soient conduites de façon à mesurer « les enjeux et les contraintes techniques ou économiques de cette réforme ».

« Malheureusement, la répétition à l'identique de l'examen du texte reproduira une discussion complètement déconnectée des réalités du monde numérique », déplore l'UFC, prenant l'exemple du volume de téléchargements illégaux observés en France, sur lequel différentes études se contredisent.

« Durant les discussions à l'Assemblée nationale, nous avons pu constater que les défendeurs du texte éludaient les questions techniques, allant même jusqu'à écourter les débats sur des points aussi essentiels que la validité de l'adresse IP comme preuve de téléchargement "dit illicite", ou la nature et l'interopérabilité des logiciels de sécurisation », poursuit l'association.

Avant de conclure : « Alors que le Gouvernement a soutenu une réforme des débats parlementaires impliquant une étude d'impact préalable à tout projet de loi, il serait incompréhensible que Madame Albanel refuse que ce travail d'expertise soit réalisé. ».

Le projet de loi "Création et Internet", autrement appelé Hadopi du nom de la Haute autorité qu'il institue, devrait être représenté devant le Parlement fin avril, après avoir été rejeté par l'Assemblée nationale jeudi dernier.
Rançon du succès ? Comme Facebook, qui a récemment dû faire face à l'invasion du virus Koobface ou MySpace qui a connu les joies de Samy, le réseau social Twitter a été infesté lors du week-end de Pâques de messages visant à assurer la propagation d'un ver informatique.

« A 2h du matin samedi, quatre comptes ont été créés et ont commencé à répandre un ver sur Twitter », raconte Biz Stone, fondateur du service, sur le blog de la société. La menace a finalement été éradiquée, assure-t-il, après la suppression de plus de dix mille messages et quelque deux cents comptes. Aucune information confidentielle n'aurait été compromise par cette attaque.

Selon CNet, ce ver aurait été créé par un jeune new-yorkais de 17 ans, Michael Mooney, qui aurait ainsi souhaité assurer la promotion de son propre site, basé sur un modèle similaire à celui de Twitter.
Lancé le 25 octobre 2001, Windows XP rentre aujourd'hui en phase terminale. La phase principale du support de ce dernier se termine effectivement comme prévu en ce 14 avril 2009.

C'est donc la phase d'extension qui débute aujourd'hui et qui devrait s'achever en avril 2014. Seules les mises à jour de sécurité seront désormais proposées gratuitement, les autres correctifs étant payants, tandis qu'aucune nouvelle fonctionnalité ne verra plus jamais le jour. Au terme de cette phase, Windows XP rejoindra définitivement Windows 3.11 au rang des systèmes d'exploitation non supportés par Microsoft, et seule la base de connaissance restera alors consultable en ligne gratuitement.

La suite bureautique Office 2003, remplacée depuis janvier 2007 par Office 2007 et sa nouvelle interface, subit exactement le même sort.

Retiré de la vente le 30 juin 2008, Windows XP n'est plus commercialisé auprès du grand public depuis près d'un an mais reste toutefois à la disposition des fabricants d'ordinateurs sous certaines conditions jusqu'au 31 juillet 2009.
Rejetée jeudi par l'Assemblée nationale, la loi "Création et Internet" pourrait faire son retour au Parlement dès la fin du mois d'avril. Jean-François Copé aurait proposé que l'examen de la proposition de loi relative à la prévention et à la lutte contre l'inceste sur les mineurs, prévu pour le 28 avril prochain, soit repoussé, ce qui laisserait un créneau permettant de statuer sur le texte. Le sort de la loi Hadopi sera prononcé mercredi, à l'occasion de la conférence des présidents de l'Assemblée, lors de laquelle est déterminé le programme de travail des députés.

« Jean-François Copé a proposé de renoncer au texte sur l'inceste qui était prévu dans la semaine d'initiative parlementaire, à partir du 28 avril. On pourrait donc y inscrire le texte Internet pour une nouvelle lecture. », indique R. Karoutchi, dans une interview au quotidien Le Monde parue lundi.

Pour la députée UMP Arlette Grosskost, cosignataire de la proposition de loi sur l'inceste - qui vise à ce que ce terme soit explicitement inscrit dans le Code pénal - les instructions viennent d'en haut. « C'est quand même étonnant parce que Jean-François Copé a encore parlé du texte sur l'inceste mardi en réunion de groupe, en disant qu'il était intéressant. Je suppose qu'il a dû avoir des instructions du chef... », explique-t-elle à Rue89.

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, souligne quant à lui dans un communiqué la confusion qui règne autour du texte et de son nouvel examen par le Parlement. Jeudi, suite à son rejet par l'Assemblée nationale, R. Karoutchi et J-F. Copé suggéraient tous deux que l'étude du texte pourrait reprendre dès la rentrée parlementaire, le 28 avril prochain.

Pour clarifier la situation, B. Accoyer annonce donc la tenue, le 15 avril, de la conférence des présidents. « Si celle-ci devait programmer une modification de l'ordre du jour, cette modification serait soumise à la décision de l'Assemblée nationale le mardi 28 avril », prévient-il.
Viviane Reding, chargée de la société de l'information et des médias à la Commission Européenne, a publié une nouvelle annonce sur son vidéo blog officiel dans lequel elle soulève la problématique de la vie privée des internautes de l'Union Européenne.

"La vie privée est une valeur particulièrement chère pour nous, Européens ; une valeur que l'on trouve dans les lois européennes depuis plusieurs années", affirme Mme Reding, avant d'ajouter que les progrès technologiques sont parfois développés au détriment de la vie privée des internautes. Cette déclaration rappelle d'ailleurs les propos de Marissa Meyer, vice-présidente chez google qui s'expliquait au sujet de la géolocalisation de Google My Location. Pour la firme de Mountain View, aujourd'hui l'internaute doit accepter de partager quelques unes de ses informations afin de bénéficier de certaines technologies. C'est aussi le cas dans la publicité ciblée qui analyse le sexe, l'âge et/ou les passions des internautes pour leur retourner à chacun des offres promotionnelles mieux adaptées à leurs besoins.

En ce qui concerne les réseaux communautaires, Viviane Reding souhaite que les profils créés par les mineurs soient configurés en mode privé par défaut et non indexables par les moteurs de recherche. La commissaire s'interroge aussi sur l'utilisation des données publiées sur la Toile. Ainsi plusieurs photos d'une fusillade ayant eu lieu dans le collège de Winneden en Allemagne le mois dernier ont été utilisées à des fins commerciales.

La publicité ciblée fait aussi partie des nombreux débats soulevés au sein de la Commission. Viviane Reding insiste : "les lois européennes régissant la vie privée sont très claires : on ne peut utiliser les informations personnelles d'un individu sans son consentement préalable". Elle ajoute d'ailleurs que des actions pourraient être entreprises contre les états de l'Union ne se pliant pas à cette obligation.

Un autre point soulevé par la commissaire concerne l'utilisation des puces RFID qui envoient des informations par signal radio pour par exemple valider son passage à l'entrée du métro dans certaines villes. Mme Reding précise que ces puces ne doivent pas être utilisées au détriment du citoyen européen et que chaque individu doit être mis au courant de manière précise sur son utilisation.

A la fin de l'année, Bruxelles devrait mettre en place de nouvelles régulations sur la protection de la vie privée des internautes. Les lois actuelles ont été adoptées en 1995. Retrouvez l'intégralité du message en anglais ici (PDF) et la vidéo associée ici.
Google Update, le système de mise à jour des logiciels de Google sur Windows, tels que Chrome, Google Earth ou Google Desktop, passe désormais en open source sous le nom d'Omaha.

Parmi les particularités d'Omaha, notons la mise à jour automatique des programmes associés ; un processus qui s'effectue en tâche de fond, c'est-à-dire en ne perturbant l'utilisateur qu'au minimum. Aussi, Omaha fonctionne même lorsque le logiciel devant être mis à jour n'est pas en cour d'utilisation. La firme de Mountain View explique sur l'un de ses weblogs : "Omaha n'installe pas de mises à jour au lancement du logiciel ; nous savons que lorsqu'ils démarrent une application, les gens veulent utiliser cette dernière et non procéder à une tâche de maintenance".

Dans la mesure où Google Update était strictement lié aux logiciels de la société californienne, plusieurs internautes pointèrent du doigt son installation automatique mais surtout très discrète, voire intrusive pour certains. Ce point fut également soulevé par les ingénieurs de Google qui insistent sur l'importance des mises à jour dans la sécurité de leurs applications. « Plusieurs internautes peuvent être surpris de trouver cet utilitaire, et chez Google nous n'aimons pas décevoir nos utilisateurs », expliquent Myles Jordan et Michael Smith dans un billet. Puis ils ajoutent : « nous avons travaillé dur pour remédier à ces problèmes, et en publiant le code d'Ohama nous espérons rendre Google Update totalement transparent ».

L'architecture de Google Update peut désormais être embarquée au sein des autres logiciels pour que ces derniers communiquent automatiquement avec un serveur et se mettent à jour de la même manière que les applications du géant californien. Reste à savoir si cette initiative fera froncer les sourcils des avocats d'Apple qui tentent actuellement de freiner la standardisation de Widgets 1.0 en clamant avoir breveté un processus de mise à jour automatique et transparent.

Pour de plus amples informations, rendez-vous ici.
Niklas Zennstrom et Janus Friis, les deux fondateurs de Skype, seraient à la recherche de fonds leur permettant de racheter à eBay le célèbre service de voix sur IP. D'après le New York Times, qui révèlait cette information vendredi, les deux hommes se seraient déjà rapprochés de plusieurs fonds d'investissement et chercheraient à réunir un milliard de dollars.

Skype, qui a permis de générer 550 millions de revenus en 2008, avait été racheté par eBay en septembre 2005, pour 2,6 milliards de dollars. Meg Whitman, alors CEO d'eBay, expliquait à l'époque que la voix sur IP de Skype viendrait utilement agrémenter le service de ventes aux enchères.

Plus de trois ans après cette acquisition, le vent a tourné. Aujourd'hui, eBay ne verrait plus aussi clairement possible les synergies entre le service de voix sur IP et ses différentes activités de vente aux enchères ou de paiement en ligne (Paypal), et aurait revu à la baisse la valorisation de Skype, désormais estimée à 1,7 milliard de dollars.

Zennstrom et Friis, sans doute intéressés par l'excellent démarrage réalisé par Skype sur mobile, disposent en outre d'un atout maitre : dans un avis au gendarme américain de la bourse, rendu public le 1er avril, eBay a déclaré qu'une licence relative à la technologie peer-to-peer employée par son logiciel de voix sur IP arrivait à son terme. Celle-ci a été accordée par la société Jotlid, qui appartient aux deux fondateurs de Skype...

Ni eBay, ni les deux intéressés, n'ont pour l'instant commenté cette hypothèse. EBay semble toutefois bien parti pour se recentrer sur ses deux coeurs de métier : le moteur de recherche Stumbleupon, que le géant de la vente aux enchères avait racheté pour 75 millions de dollars en mai 2007, a annoncé lundi qu'il avait repris son indépendance grâce au soutien de trois fonds d'investissement.
La version sud-coréenne de YouTube ne permet désormais plus aux internautes d'envoyer des vidéos sur le service ou de laisser des commentaires sur les contenus déjà publiés. En cause : l'entrée en vigueur, le 1er avril dernier, d'une loi sur la diffamation en ligne qui impose à tout site dont l'audience dépasse cent mille visiteurs uniques par jour de recueillir l'équivalent local du numéro de carte de sécurité sociale, ainsi que le nom réel, de tout internaute qui souhaiterait s'exprimer.

Pour Google, la situation est délicate : en admettant qu'il accepte de recueillir les informations demandées, le moteur de recherche s'expose à ce que le gouvernement coréen fasse appel à lui dès qu'il détecte un contenu litigieux. En empêchant envoi de vidéos et commentaires, il se plie à la loi locale sans risquer de se voir demander des comptes. Consultation de contenus et export sur les sites personnels restent tout à fait possibles, précise en outre le portail, dont il suffira de changer les réglages pour pouvoir continuer à commenter et héberger des vidéos.

Cette loi, qui impose l'utilisation de sa véritable identité, aurait été instaurée en Corée pour lutter contre un phénomène grandissant d'attaques personnelles, de diffamation et d'intimidation en ligne. De ce fait, elle constitue également un très efficace moyen de contrôle pour un gouvernement qui souhaiterait surveiller et juguler une éventuelle dissidence en ligne...
Selon une étude du cabinet Dimensional Research, rapportée par le magazine Information Week, les professionnels et les entreprises ne seraient pas encore convaincus par les possibilités du prochain système d'exploitation de Microsoft, Windows 7. Selon ces premières estimations, la migration devrait être lente, voire très lente dans certains cas.

« Les premiers bêta testeurs se sont montrés plutôt élogieux envers les fonctionnalités et les performances de Windows 7, notamment en comparaison à Windows Vista », explique l'étude, mais les entreprises resteraient beaucoup plus méfiantes à son égard, du moins, dans un premier temps. En tout, 1100 professionnels ont été interrogés et il apparaît que 83% des sociétés auraient prévu de faire l'impasse sur Windows 7 dans sa première année de disponibilité. Dans la mesure où Windows Vista ne s'est pas avéré très populaire, cela signifie que beaucoup d'entreprises continueront à utiliser Windows XP, un système dont les mises à jours de Microsoft sont aujourd'hui officiellement stoppées, pour passer en mode de support étendu.

Parmi les sociétés ne souhaitant pas mettre à jour leurs infrastructures, la moitié d'entre elles mentionnent une réduction budgétaire due à la crise économique. "L'un des autres points récurrents concerne les problèmes de compatibilité des logiciels ", précise l'étude en question.

L'avenir de Windows 7 ne semble d'ailleurs pas plus rose puisque moins de 42% des entreprises interrogées aurait planifié de déployer le système sur leurs machines entre 12 et 24 mois seulement après sa disponibilité. Dans 24% des cas, la mise à jour devrait se dérouler entre deux et trois ans après la sortie officielle de Windows 7 et pour 17% des professionnels, il faudra même attendre plus de trois ans.

Reste à savoir si la firme de Redmond saura surprendre les DSI et si Windows 7 répondra à leurs attentes.
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