News

En plus d'être le réseau communautaire le plus important de la Toile, Facebook affiche clairement de nouvelles ambitions : redéfinir votre identité virtuelle. En effet, la firme californienne de Palo Alto vient de dévoiler Facebook Connect, qui ajoute une nouvelle dimension à l'écosystème des applications développées pour les utilisateurs du réseau.

Dave Morin, ancien employé de Apple et désormais chargé du développement de la Plateforme Facebook explique : "aujourd'hui, nous annonçons Facebook Connect [Il s'agit] de la prochaine évolution de la plateforme Facebook qui permet aux utilisateurs de 'connecter' leur identité, amis et préférences de vie privée sur Facebook à n'importe quel autre site. Cela permettra aux sites tiers d'intégrer et de proposer encore plus de fonctionnalités pour la Plateforme Facebook même en dehors du réseau ".

Dans un premier temps, il suffira à l'utilisateur de Facebook de connecter son compte utilisateur à un site partenaire au travers d'un système d'authentification chiffré. De cette manière, l'internaute utilise les mêmes informations d'identification sur chacun des sites web, et ce, tout en conservant un droit de modification sur les données qui doivent être rendues publiques : informations personnelles, professionnelles, photos, groupes, amis... Puisque le carnet de contacts de Facebook fait partie des données qui peuvent être rendues portables, les éditeurs pourront développer des applications à caractère social directement sur les sites Internet tiers.

Avec Facebook Connect, le réseau communautaire envisage donc d'être véritablement le point central de l'internaute autour duquel graviteraient plusieurs partenaires. Une telle stratégie est aussi suivie par Google et son initiative OpenSocial ainsi que par Yahoo! qui a récemment dévoilé son Open Strategy. L'ouverture est donc le mot-clé des acteurs majeurs de l'Internet qui tentaient auparavant d'anéantir toutes les interopérabilités de peur de perdre leurs utilisateurs.

Avec 120 millions d'inscrits, pour Facebook, l'enjeu est de taille et il se dessine de nouvelles perspectives de monétisation future. Selon une étude du cabinet IDC, seuls 57% des utilisateurs de réseaux communautaires auraient cliqué sur une publicité l'année dernière, dont 11% se seraient soldées par un achat. Charlene Li, du cabinet Forrester Research, déclare au New York Times : "il est de plus en plus clair que les annonceurs ne savent pas s'y prendre sur Facebook [...] mais si vous prenez un groupe d'amis sur Facebook et les placer sur un site de voyage, là ou ils passent la plupart de leur temps et donc génèrent plus de trafic publicitaire [...] il se pourrait qu'il y ait une nouvelle opportunité (pour Facebook) de recevoir en contrepartie, une part de ses revenus".

L'année dernière, Facebook a dû annuler Beacon, son programme de publicité très controversé qui exploitait les données privées des utilisateurs à des fins commerciales... Mark Zuckerberg, PDG de la firme, fut d'ailleurs obligé de reconnaître les torts publiquement...  Quelques mois plus tard, l'utilisateur est-il prêt à faire confiance au réseau communautaire pour diriger son identité virtuelle ?

D'après Dave Morin, Facebook Connect devrait voir le jour dans les prochaines semaines.
C'est une nouvelle assez surprenante qui touche aujourd'hui les possesseurs d'iPhone de première ou seconde génération, voire les possesseurs d'iPod Touch. Car une équipe de développeurs indépendants a en effet réussi à porter le système GNU/Linux sur les terminaux à écran tactile de la firme à la pomme.

Il n'y a pour le moment aucun intérêt concret à ne pas utiliser le système Mac OS X mobile intégré de base dans de tels terminaux mais il montre premièrement leur capacité technique à pouvoir gérer simultanément deux systèmes d'exploitation. Car c'est bien de çà qu'il s'agit via l'utilisation de "OpeniBoot" qui permet de passer de l'un à l'autre au lancement du terminal, à la manière de "bootcamp" pour les possesseurs de Mac.

Plus précisément, c'est le noyau linux 2.6 qui a été porté sur la plateforme mobile d'Apple et qui permet pour le moment de démarrer un système GNU/Linux sur l'iPhone via Busybox, une version minimaliste et personnalisée du système open-source. Permettant donc d'exécuter quelques commandes Linux en mode texte, ce portage du système effectué entre autres par certains membres de la "Dev Team" - à l'origine déjà de différents hacks de l'iPhone dont son désimlockage ou le jailbreak - e permet ni de gérer un écran tactile, ni sa couche réseau (GSM ou WiFi) et encore moins les sons ou son accéléromètre.

Toujours est-il qu'en attendant d'activer de telles fonctions via la mise au point notamment de différents drivers spécifiques pour l'iPhone d'Apple, ces mêmes développeurs travaillent déjà désormais en parallèle sur le portage du système Android pour la plateforme mobile d'Apple. Et si l'iPhone était le prochain smartphone Android du marché, derrière le T-Mobile G1 actuellement commercialisé aux USA et en Angleterre ?

En parallèle, on apprend que l'App Store, le kiosque d'applications d'Apple, vient de dépasser le cap des 10.000 références.
Samir Abdalla, un distributeur hollandais de logiciels, vient de déposer une plainte auprès de la Commission européenne, relative à la politique tarifaire de Microsoft sur le Vieux continent. Selon lui, le numéro un mondial des éditeurs de logiciels ne respecterait pas les lois antitrust dans la mesure où il pratique des prix différents pour ses produits entre les Etats-Unis et l'Europe. La différence de prix irait de 30 à 50%.

"Les preuves sont claires", expliquent les avocats de Samir Abdalla. « Il y a une différence de prix importante, et Microsoft se sert de sa propriété intellectuelle pour la contrôler », arguent-ils.

Le distributeur estime en outre que Microsoft fait tout son possible pour étouffer le « marché gris », ce qui irait selon lui à l'encontre des règles européennes en matière de libre circulation des biens. Le marché gris, c'est celui sur lequel s'échangent des produits qui sont destinés à l'étranger, mais sont réimportés sur leur marché d'origine, de façon à bénéficier d'un différentiel de taxes ou des avantages que peut procurer la conversion de devises.

Microsoft s'est pour l'instant abstenu de commenter cette plainte. En revanche, l'éditeur ne devrait pas manquer de rappeler qu'il a lui-même entamé des poursuites à l'encontre du Hollandais, en mai dernier. Microsoft accuse en effet la compagnie HW Trading, à laquelle est associé Samir Abdalla, d'avoir reçu quelque 3,7 millions de dollars issus de la vente de logiciels dépourvus de la licence adéquate à trois revendeurs américains.
S'ils ciblent en priorité les établissements bancaires ou les intermédiaires de paiement, les pirates adeptes du phishing ne s'interdisent pas de viser les abonnements à Internet, comme en témoigne une nouvelle vague de courriers frauduleux adressés aux clients Free. Le phishing, terme francisé en "hameçonnage" ou "filoutage" est pour mémoire une technique de type ingénierie sociale qui vise à usurper l'identité d'un établissement et contrefaire son site Internet. Il suffit ensuite d'attirer l'attention de l'internaute en lui envoyant un courrier électronique l'invitant, sous un prétexte fallacieux, à saisir ses informations personnelles sur le site contrefait.

Ici, le courrier frauduleux est expédié depuis une adresse qui peut éveiller l'attention, puisqu'elle n'utilise pas le domaine free.fr. Intitulé "Mises à jour", il annonce à l'internaute la mise en place d'un "système de sécurité total", qu'il est nécessaire d'activer en ligne. Un lien, sous la forme http://securexxxxx-login.com/freebox/ est alors proposé. S'il le suit, l'internaute tombera sur une page d'identification qui reprend trait pour trait l'apparence du formulaire utilisé par Free. Notons que certains navigateurs détectent déjà l'adresse concernée comme étant apparentée à un site de phishing.

La prudence est donc de mise si vous recevez ce genre de courriers. Lorsque vous avez un doute, pensez à saisir manuellement l'adresse de votre FAI, banque ou prestataire de services, de façon à ne pas risquer de suivre un lien frauduleux. Des courriers similaires à celui que nous évoquons ici circulent depuis quelques semaines. L'adresse du site contrefait change toutefois régulièrement.
Introduit en 2005 aux Etats-Unis, le service Google Movies fait son apparition sur la version française du numéro un mondial des moteurs de recherche. Accessible via l'URL google.fr/movies, il permet à l'internaute d'effectuer une recherche sur un nom de film ou une localité, et de se voir proposer les films actuellement à l'affiche, ainsi qu'une synthèse des critiques rédigées à leur sujet par les différents sites spécialisés, résumée par une note sur cinq.

Google Movies reprend les codes esthétiques du moteur de recherche généraliste et ne propose donc que peu de fioritures. Aucune image ne vient illustrer les pages, mais l'on aura, pour un film donné, un accès direct vers les différentes critiques et, pour une salle donnée, l'horaire des différentes séances ainsi qu'un lien direct vers Google Maps permettant de la situer sur une carte. Pour l'instant, aucune publicité n'y est affichée.

Movies est par ailleurs intégré directement au moteur de recherche, sous la forme d'un bloc situé en haut de page qui apparait lorsqu'on effectue une requête sur le nom d'un long métrage. Mauvaise nouvelle pour les sites spécialisés comme Allociné et consorts ? Le plus souvent, ces derniers ressortaient en effet en premier sur ce type de recherches. Ils se voient maintenant relégués en deuxième position, derrière le bloc Google Movies.

Sur l'exemple pris ci-dessus, une simple requête sans l'opérateur "movies", on observe que Google place ses propres services sur quatre des cinq premiers résultats retournés par le moteur, coinçant le ténor des sites dédiés au cinéma entre Google Movies, Google News et YouTube. Chacun à leur façon, ces services répondent à trois des besoins premiers des internautes en matière de cinéma : critiques, horaires et salles, bandes-annonces et actualité.
le 30/11/2008 à 23:51
Agilevoice 1.5
Agilevoice est un ensemble de logiciels regroupé en un seul pour la VoIP. Cette nouvelle version apporte quelques évolutions comme l'automatisation de la facturation et la fourniture de services VoIP

Cette application est basé sur PHP et MySQL et réalisé pour les utilisateurs. Il permet notamment la gestion d'une installation composée de plusieurs PABX Asterisk.

- AgileBill - Free Open Source Billing Software
le 29/11/2008 à 23:50
Web sémantique CRUD avec PHP
Le site IBM publie un article de Daniel J Lewis dans la partie développeur concernant l'utilisation des opérations CRUD sur le Web sémantique avec PHP.

L'article vous montrera comment communiquer et de manipuler simplement les opérations avec une base de donnée SQL. Ces bases sont la création, la lecture et la mise à jour de données.

- Building semantic Web CRUD operations using PHP
Dans l'affaire qui opposait le cybermarchand Rue Du Commerce à ses homologues anglais, Dabs.com, luxembourgeois, Omnisoft Multimedia et allemand, Nierle Media GmbH, la première chambre civile de la cour de cassation a décidé de casser l'arrêté du 22 mars dernier pour renvoyer le litige vers le tribunal de Paris.

Au coeur de la polémique, Rue Du Commerce pointait du doigt la taxe sur la copie privée en expliquant qu'elle défavorisait le marché français face aux concurrent européens qui ne faisait pas explicitement mention de cette redevance auprès des internautes français. Ainsi, alors qu'un pack de 10 DVD est vendu moins de 10 Livres Sterling en Angleterre, il est proposé à près de 19 euros sur Rue du Commerce. La boutique française avait donc demandé la somme de 60 000 euros de dommages et intérêts.

Entrée en vigueur au 1er octobre 2007, la taxe sur la copie privée a été largement initiée par la Sacem et touche tous les supports de stockage : CD, DVD mais aussi clés USB ou disques durs externes.

Cependant, tout en soulignant que la taxe n'est pas sans incidence sur le prix de vente des produits en cause sur le marché français, la cour de cassation a décidé de reporter l'affaire vers le tribunal de Paris. Par ailleurs, la cour précise que les boutiques s'adressant aux clients français doivent informer leur clientèle qu'elle est redevable de cette rémunération.

Suite à cette décision, les commerçants étrangers pourraient avoir à informer les clients français qu'ils sont redevables de ladite taxe lorsqu'il achètent un support de stockage au travers de leur site Internet.
Jeudi dernier, les mesures du Paquet Telecom ont reçu la faveur des 27 Etats-Membres de l'Union Européenne. Le dispositif, qui vise à harmoniser les technologies et les tarifs des télécommunications au sein de l'Union tout en protégeant les consommateurs, a donc reçu le feu vert pour être débattu au Parlement Européen en vue d'une adoption l'année prochaine. Notons également le retrait de l'amendement 138, déposé par Guy Bono, qui freinait la loi anti-piratage Création et Internet du gouvernement français.

Les communications téléphoniques internationales en Europe sont véritablement le coeur du problème. A ce jour, le prix d'un SMS depuis un pays vers un autre est facturé en moyenne à 29 centimes d'euro hors taxe. Les ministres européens souhaitent plafonner ce tarif à 11 centimes. Outre un délai de portabilité du numéro fixé à 24 heures et la mise en place de deux numéros d'urgence (112 et 116), la commissaire européenne Viviane Reading, veut relancer la concurrence notamment avec une facture moyenne plus basse pour le consommateur. Luc Chatel, secrétaire d'Etat à la Consommation explique à l'AFP : "nous avons voulu aller vite, parce que nous pensons que c'est un sujet qui est vraiment attendu par les consommateurs".

Le parlement Européen envisage aussi de créer un organisme de régulation des télécommunications et du déploiement de la TNT au sein de l'UE. Baptisé ORET, ce dernier assurerait un marché équilibré avec des conditions de concurrence équitable pour les différents acteurs. Sur Internet, les données personnelles des utilisateurs, notamment celles publiées sur les réseaux commmunautaires, bénéficieraient d'un meilleur niveau de sécurité et les fournisseurs d'accès à Internet devraient mettre en oeuvre plusieurs mesures visant à sécuriser leurs clients.

Le retrait de l'amendement 138

Au sein du Paquet Telecom, Guy Bono et Daniel Cohn-Bendit avaient déposé l'amendement 138 qui précisait qu' "aucune restriction aux droits et libertés fondamentales des utilisateurs finaux ne doit être prise sans décision préalable de l'autorité judiciaire en application notamment de l'article 11 de la charte des droits fondamentaux, sauf en cas de menace à la sécurité publique où la décision judiciaire peut intervenir postérieurement".

Ce texte s'oppose frontalement au projet de loi Création et Internet visant à réguler les droits d'auteur sur la Toile et à établir des mesures contre le piratage avec une riposte graduée. Le 24 septembre dernier, le Président de la République avait demandé le retrait de cet amendement mais cette proposition fut rejetée en bloc par José Emmanuel Barrosso, le président de la Commission Européenne.

La décision du retrait de l'amendement fut applaudie par la ministre de la Culture Christine Albanel et par les lobbys de l'industrie musicale et cinématographique qui tentent de mettre en oeuvre une législation contre les téléchargements illégaux abusifs. Mme Albanel explique qu' : "à cause de l'amendement n°138, la défense des libertés, auxquelles le projet de loi Création et Internet ne porte aucune atteinte, a pu servir de paravent à un combat d'arrière-garde, livré au détriment des artistes et des industries culturelles qui représentent des centaines de milliers d'emplois dans notre pays ; les choses sont désormais claires et les ennemis des créateurs devront se battre à découvert"

De son côté, Guy Bono déclare ouvertement : " quoi qu'ils en disent, cet amendement posait manifestement des problèmes à Nicolas Sarkozy et à ses amis les majors " avant d'expliquer : "rien ne justifiait son retrait si ce n'est la mise en place d'un projet de loi français contraire à ces même principes, au premier rang duquel le droit à un procès équitable. ". Par la suite, l'amendement en question sera reproposé en seconde lecture au Parlement européen.
Le magnétoscope numérique du NouvelObs.com ferme à son tour, en réaction notamment à la lourde condamnation et à la récente fermeture de son concurrent Wizzgo. Menacé à son tour de poursuites par TF1 et M6, le site du Nouvel Observateur a décidé de suspendre le service de TéléObs "par souci de respect scrupuleux du droit", d'après une déclaration de Denis Olivennes, directeur de la publication du Nouvel Observateur, à l'AFP.

Alexandre Boussageon, responsable du service, indiquait pourtant au moment du lancement qu'ils restaient dans le cadre de la copie privée car ils s'étaient fait connaître auprès des organismes de gestions des droits. Le service dirigé par Denis Olivennes, pourtant à l'origine d'une loi défendant le respect des droits d'auteurs qui porte son nom, s'est malgré tout attiré les foudres des chaines. "La situation n'était pas claire, il y avait un débat avec TF1 et M6 et j'ai préféré suspendre ce service", a-t-il déclaré à l'AFP, soulignant que l'offre avait été lancée avant son arrivée à la tête du magazine."Pourtant notre système ne permettait pas à l'internaute de stocker les programmes, donc ne permettait pas de copie illégale", s'étonne M. Boussageon. Suite à des échanges entres avocats, M6 et W9 n'étaient plus disponibles sur le service depuis déjà près d'un mois, tandis que ceux de TF1 et de NT1 (dont TF1 est indirectement actionnaire) ne l'étaient plus depuis hier.

D'après l'AFP, le Nouvel Observateur reste néanmoins confiant et souhaite pouvoir discuter avec TF1 et M6 pour "arriver à un système qui fonctionne". Rappelons que M6 (maison mère de Clubic et de NetEco) dispose d'ores et déjà d'un service de rattrapage similaire (catch-up TV) qui lui permet de monétiser lui-même, une seconde fois, les programmes qui ont été diffusés à l'antenne.
LoadingChargement en cours