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le 25/11/2008 à 21:52
Conférence PHP 5.3 et Dédicaces
A l'approche du Forum PHP qui va se dérouler le 8 et 9 décembre prochain, AFUP (Association des Utilisateurs de PHP) annonce 2 très bonnes nouvelles autour de cet évènement :
- Une Conférence supplémentaire sur le thème de PHP 5.3 : les nouveautés du futur si proche
- Une séance de dédicaces au Forum PHP.

Ainsi vous pourrez rencontrer les auteurs de vos livres références.

- Détail de la conférence PHP 5.3
- Liste des livres dédicacés
S'il y a un marché qui ne cesse de se développer, c'est bien celui du navigateur Internet. De Netscape à Internet Explorer en passant par Firefox et Safari, chacun tente de révolutionner la manière dont l'internaute surfe sur la Toile. D'ailleurs, qui ne s'est jamais demandé quel était le navigateur le plus rapide, le plus stable, le plus complet ou le plus sécurisé ?

Il se pourrait que certains n'aient plus à se poser cette question car la société LunaScape vient de dévoiler Lunascape 5.0 Alpha 3, un navigateur embarquant non pas un, non pas deux mais trois moteurs : Gecko (Firefox), WebKit (Safari, Chrome) et Trident (Internet Explorer). Pour l'instant, Lunascape n'est disponible que pour Windows XP et Vista.

Ce navigateur trois-en-un permet donc de choisir le moteur désiré en ouvrant un nouvel onglet pour, par exemple, profiter de certaines extensions réservées à Firefox tout en surfant sur un site optimisé pour Internet Explorer. A ce jour, un peu plus d'une quarantaine de plugins est disponible ... mais en version japonaise uniquement. Le navigateur peut aussi être habillé de différents thèmes graphiques, plus de 200 en tout.

Si le manque de stabilité ne doit pas surprendre pour une version alpha, l'ergonomie du navigateur reste assez discutable et il faudra probablement procéder à divers arrangements personnels pour obtenir une interface réellement agréable à utiliser.

Lunascape pourrait cependant intéresser les développeurs web souhaitant vérifier l'apparence de leur site Internet au travers des principaux navigateurs du marché.
L'Asic, l'Association des Services Internet Communautaires, qui réunit des acteurs du Web français tels que Dailymotion, AOL, Google ou Yahoo, s'insurge aujourd'hui contre un amendement déposé dans le cadre du projet de réforme de l'audiovisuel. Ce texte - référencé comme l'amendement 844 et déposé par le député Frédéric Lefebvre, propose que les services qui permettent de consulter en ligne des contenus audiovisuels et en tirent une rémunération participent au financement de la production audiovisuelle. Il propose par ailleurs que ces services soient placés sous la tutelle du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel).

L'amendement 844 part du principe que dans la mesure où de nombreux services en ligne proposent des contenus de nature audiovisuelle, il n'est pas juste que seuls les télévisions ou services de médias audiovisuels à la demande (vidéo à la demande, ou télévisions de rattrapage) participent au financement de la production audiovisuelle. "Il est proposé, par souci de cohérence et d'équité, que les autres services qui fournissent, dans un but commercial, des contenus audiovisuels à la demande, même à titre secondaire, soient soumis à une contribution à cette production soit par achat de contenu soit par abondement d'un fonds", lit-on donc dans l'exposé sommaire qui accompagne l'amendement 144.

Autrement dit, des portails comme YouTube ou Dailymotion et, en allant plus loin, tout site bâtissant une partie de son contenu éditorial sur des médias vidéo, même si ces derniers sont générés par les utilisateurs, devraient participer au financement de production audiovisuelle française (voir le texte complet de l'amendement, page 146 - document PDF). Un appel à contribution dont la perspective ne séduit guère les représentants du Web français réunis au sein de l'Asic.

"Alors que le plan Numérique 2012 présenté il y a à peine quelques semaines vise à faire de la France un pays leader sur la scène de l'Internet mondiale, cet amendement constituerait un frein brutal au développement des acteurs de l'économie numérique française", constatent-ils. "Cet amendement serait d'ailleurs contre-productif en taxant le support de créateurs innovants et indépendants qui se servent d'Internet pour émerger, trouver leur public, développer une communauté de fans et être repérés par l'industrie culturelle", ajoutent-ils avant de rappeler que de telles mesures défavoriseraient les acteurs français du Web par rapport à leurs homologues situés dans d'autres pays où cette taxe n'a pas cours.

Le député Frédéric Lefebvre suggère en outre que le CSA soit habilité "à fixer les règles permettant la mise en oeuvre de tout moyen adapté à la nature" des services en ligne "afin d'assurer la protection de l'enfance et de l'adolescence". Il suscite là encore une réaction de rejet de la part de l'Asic, qui appelle au respect de la frontière entre Internet audiovisuel, et demande que l'on s'en tienne au cadre spécifique à Internet, instauré par la loi pour la confiance dans l'économie numérique.
Facebook a obtenu vendredi dernier la condamnation d'un spammeur canadien et de sa société pour avoir envoyé plus de quatre millions de spams par le biais du système de messagerie interne au réseau social. Adam Guerbuez et sa société Atlantis Blue Capital ont ainsi été condamnés à lui verser 873 millions de dollars.

Adam Guerbuez aurait utilisé frauduleusement les comptes d'un certain nombre d'utilisateurs pendant plusieurs mois pour vendre de la drogue et du viagra, avant que Facebook ne porte plainte au mois d'août dernier. Au terme de quatre mois de procédure, la justice américaine a reconnu l'accusé coupable. Le tribunal de San Jose (Californie) a estimé qu'il avait violé la loi contre la pornographie et la publicité non sollicitée (CAN-SPAM) et l'a condamné à 436,2 millions de dollars pour cette raison en plus de 436,2 millions de dollars de dommages."Facebook s'attend-il à obtenir rapidement 873 millions de dollars et à les partager d'une manière ou d'une autre avec ses utilisateurs ?" s'interroge Max Kelly, directeur de la sécurité de Facebook, qui s'indigne : "Hélas, non". Il ajoute néanmoins que bien qu'il soit improbable que les accusés puissent un jour honorer la sentence, cette accusation devrait avoir le mérite de dissuader d'autres spammeurs. Ils s'efforceront par ailleurs d'obtenir tout ce qu'ils pourront, nous voilà rassurés !
Non content d'avoir déjà proposé dernièrement une mini Livebox à ses clients, Orange a confirmé aujourd'hui l'existence d'une nouvelle version de sa box ADSL, la "Livebox v2".

Une nouvelle Livebox d'Orange

Celle-ci reprend la même forme que celle des boitiers résidentiels déjà disponibles auprès des clients de l'opérateur mais si différencie de ces derniers par l'intégration de davantage de ports. Compatible fibre ou ADSL, elle intègre effectivement de 2 à 4 prises supplémentaires pour ajouter un téléphone, un fax et plusieurs ordinateurs ou décodeurs TV.

Elle dispose également du WiFi-n, d'une compatibilité UPnP (Universal Plug and play) pour l'installation du matériel, et DLNA (Digital Living Network Alliance) pour relier des périphériques multimédia plus aisément. Dernier détail, Orange généralise dans son boitier dédié au haut-débit une installation simplifiée de périphériques WiFi (mobiles GSM/WiFi Unik, ordinateurs, cadres photo) grâce à une fonction nommée "WiFi facile" exploitant le standard WPS, acronyme de Wireless Protected Set-up (configuration sans fil protégée).

Concrètement parlant, il suffira d'appuyer sur un bouton de la Livebox pour que la box et le périphérique WiFi soient liés en échangeant de manière totalement automatique leur clé WEP. Proposée en location à un prix de 3 euros par mois, elle sera disponible dès le 1er janvier pour les clients fibre de l'opérateur, au second trimestre 2009 pour les clients situés en Ile-de-France et au second semestre 2009 pour les autres clients d'Orange.

Un accès au bouquet TV d'Orange sur plusieurs télévisions et sur l'ordinateur

Parallèlement, Orange précise également de quelle manière il sera possible via cette Livebox de visualiser l'offre TV de la marque sur plusieurs écrans en exploitant un seul et même accès à Internet.

Pour 7 euros par mois, c'est un boitier dépourvu de disque dur qui permettra en effet de disposer du bouquet TV d'Orange sur un second téléviseur de la maison. Chaque décodeur TV pourra visionner les chaines de son choix, avec deux télécommandes différentes donc. Pour cela, il faudra toujours relier le boitier à Internet par CPL (courant porteur en ligne) ou en sans fil par WiFi. Si la Livebox est connectée par la fibre optique, il sera possible de visionner deux flux TV en haute définition. Le cas échéant, il faudra se contenter d'un flux HD et d'un flux d'une définition standard.

Enfin, Orange a présenté "la Clé TV", une nouvelle offre qui permet de consulter sur un PC l'intégralité de son bouquet de TV, qu'il s'agisse de chaines gratuites ou payantes. Différente des solutions à base de clé USB TNT, il s'agit ici d'une offre intégrant une carte SIM contenant l'intégralité de ses données personnelles, accès aux contenus Premium y compris.

Pour ce faire, cette clé fonctionne à travers le réseau WiFi de la Livebox et permet d'accéder à 60 chaines du bouquet de la TV d'Orange depuis tout PC. Détail important, cette clé nécessite une PC WiFi-N pour fonctionner. Pour le reste, elle permet de disposer également d'une suite logicielle associée pour disposer d'un guide électronique des programmes, des fonctions de magnétoscope numérique ou du contrôle du direct. Cette offre sera disponible dans le courant de l'année prochaine pour un prix non annoncé.
Thomas Unterleitner, employé de l'éditeur en sécurité autrichien Phion, indique avoir découvert une vulnérabilité au niveau de la pile TCP/IP du système d'exploitation Windows Vista, susceptible de permettre l'exécution d'attaques de type buffer overflow, ou dépassement de mémoire tampon. Il explique avoir informé Microsoft de l'existence de cette faille fin octobre, et affirme que l'éditeur n'aurait pas l'intention de procéder aux corrections nécessaires avant la sortie du Service Pack 2, ou SP2, de Windows Vista, que l'on attend pour le premier semestre 2009.

D'après le bulletin de sécurité publié le 20 novembre par Phion, l'existence de cette vulnérabilité a été avérée dans les éditions 32 et 64 bits de Windows Vista Entreprise et Ultimate, et le SP1 ne changerait rien à la situation. Selon Unterleitner, certaines requêtes faisant appel à la bibliothèque iphlpapi.dll pourraient provoquer un dépassement de mémoire tampon au niveau de la mémoire utilisée par le noyau, et provoquer le plantage du système, traduit par l'apparition du célèbre BSOD (Blue Screen of the Death). A terme, on peut supposer que ce buffer overflow autorise l'injection de code dans la mémoire système, et donc favorise la prise de contrôle à distance de la machine.

Pour exploiter cette faille, il faut toutefois que l'attaquant dispose de - ou s'approprie - des droits administrateurs sur la machine et sur le réseau, relativise le chercheur, qui évoque toutefois l'éventuelle possibilité de contourner cette protection via un paquet DHCP spécialement conçu. Au final, en dépit de l'existence d'une vulnérabilité, les risques seraient assez faibles, ce qui explique sans doute pourquoi Microsoft n'a pas - du moins pour l'instant - inscrit cette vulnérabilité à son programme de mises à jour du mois de décembre.
Conformément à son calendrier, l'équipe en charge du développement de Fedora 10 annonce aujourd'hui la mise à disposition de la version finale de sa distribution Linux, qui est donc dès à présent proposée au téléchargement. Cette nouvelle mouture, la dixième en cinq ans, profite de nombreuses mises à jour et nouveautés. Du côté des utilitaires et composants système, on notera le passage au noyau Linux 2.6.27.4 ainsi qu'àKDE 4.1.2 ou Gnome 2.24.1 et Xorg Server 1.5.2.

Fedora 10 offrirait un démarrage accéléré, et voit le gestionnaire de démarrage graphique rhgb (Red Hat Graphical Booter) remplacé par Plymouth, l'une de ses alternatives conçues par les contributeurs de Fedora. Un nouveau gestionnaire de connexion, sobrement baptisé NetworkManager, permet par ailleurs de partager simplement une connexion Internet (filaire, WiFi et même 3G) par le biais d'un réseau WiFi ad-hoc, fait son apparition. Outre une compatibilité matérielle accrue, Fedora 10 offre en outre la prise en charge de la version 4.6 du gestionnaire de paquets RPM, hérité de la distribution Red Hat - dont Fedora est la version communautaire libre.

Paul Frields, responsable du projet Fedora, indique que les serveurs de mise à jour enregistrent des connexions en provenance de 9,5 à 10,5 millions d'adresses IP uniques. En admettant que ce chiffre puisse constituer un indicateur - par essence très vague - du nombre d'utilisateurs que compte le logiciel (versions 7, 8 et 9 confondues), Fedora serait l'une des distributions Linux les plus utilisées au monde : Canonical, la société qui soutient le projet Ubuntu, table quant à elle sur une base de 8 millions d'utilisateurs minimum.

On pourra télécharger Fedora 10 directement depuis les miroirs officiels ou le protocole BitTorrent.
À défaut d'une mise à jour de son contrat de licence controversé et en dépit d'un engouement retombé, Google fait progressivement évoluer son navigateur Chrome. Celui-ci a même changé de branche cette nuit, passant de la 0.3 à la 0.4, après une phase de test réservée aux volontaires alors que la mise à jour est habituellement automatique.

Cette mise à jour marque en particulier l'introduction d'un Gestionnaire de favoris. Accessible depuis le menu Outils (représenté par la clé à molette), ce dernier permet de créer des dossiers, d'organiser ses signets par glisser-déposer et de rechercher parmi eux, en plus de permettre de les importer et de les exporter au format HTML compatible avec d'autres navigateurs (dont Firefox).

Le bloqueur de popup change pour sa part de méthode de fonctionnement. Une barre de notification indiquant le nombre de popups bloqués et permettant d'ouvrir ceux de son choix remplace désormais les fenêtres qui s'ouvraient sous forme réduite jusqu'à présent.

Une section Confidentialité fait également son apparition dans les options du navigateur, tandis que les moteurs de rendu JavaScript V8 et Gears ont été mis à jour et qu'une faille de sécurité touchant les téléchargements de pages HTML a été bouchée.

La mise à jour vers la version 0.4.154.25 se fait directement depuis le navigateur par le biais de la rubrique À propos de Google Chrome accessible du menu Outils.
Proposé depuis déjà plusieurs mois par des services concurrents, comme Vimeo notamment, le 16:9 fait enfin son apparition sur la plateforme de vidéo YouTube. Le lecteur vidéo passe pour l'occasion à une largeur standard de 960 pixels, de façon à s'adapter aux contenus envoyés par les internautes, qui sont de plus en plus souvent réalisés à l'aide de caméras et d'appareils photo capturant au format 16:9. Sur son blog, la filiale vidéo de Google précise que ceux qui envoient des contenus en 4:3 n'ont rien à craindre : le lecteur procède à un ajustement automatique, et ajoute des bandes noires sur les côtés du contenu, de façon à en conserver les proportions. Cette modification, dont les résultats sont immédiatement perceptibles sur le site de YouTube, coïncide avec l'annonce selon laquelle YouTube diffusera prochainement, en toute légalité, des longs métrages en provenance de la Metro Goldwin Mayer.
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