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Dévoilée en septembre dernier par Mark Shuttleworth, le créateur de Canonical Ltd, la prochaine version du système d'exploitation Ubuntu est maintenant disponible en téléchargement en alpha.

Dans un email envoyé aux développeurs, Mark Shuttleworth avait dressé les grandes lignes à suivre pour cette prochaine version en invitant la communauté à se retrouver au prochain sommet qui se déroulera dans les locaux de Google entre les 8 et 12 décembre prochains.

Pour Ubuntu 9.04 - baptisé Jaunty Jackalope - Shuttleworth souhaite optimiser le temps de démarrage du système et intégrer des applications web. Au final, il pourrait en résulter une version spécialement optimisée pour les netbooks et les MID avec notamment une compatibilité sur les processeurs ARM.

Quatre versions de cette alpha sont disponibles au téléchargement : Ubuntu, Kubuntu, Xubuntu, et Ubuntu Studio. A en juger par le planning de développement officiel, la version finale devrait sortir le 23 avril prochain.
Afin creuser rapidement son trou sur le marché des navigateurs, Google envisagerait de signer plusieurs partenariats avec différents fabricants d'ordinateurs; Chrome serait alors pré-installé sur la machine aux côtés de Internet Explorer.

A ce jour, alors que Firefox frôle les 20% de part de marché, Internet Explorer détient 71,27% du trafic Internet global. En regroupant 6,57% des utilisateurs, Safari arrive en troisième position devant Opera (0,75%). Dévoilé en bêta au mois de septembre dernier, Google Chrome est cinquième sur la liste (0,74%) devant Netscape et Mozilla.

Au cours d'un entretien avec Times Online, Sundar Pichai, vice-président chez Google, explique que les ambitions de la firme de Mountain View sont belles et bien réelles : "nous allons probablement commencer des partenariats de distribution [...] il se pourrait que nous travaillions avec des fabricants OEM afin qu'ils vendent des ordinateurs sur lesquels Chrome serait pré-installé.".

Une fois ces partenariats mis en place, la donne pourrait rapidement changer pour Microsoft, d'autant que Richard Howlay, président du cabinet d'analyse Tech Market View, souligne qu'avec les lois antitrust actuelles, Microsoft aurait bien du mal à s'opposer à cette initiative. Cependant, face à cette annonce, Microsoft affiche une image plutôt détendue. John Curran, directeur du département Windows au Royaume-Uni, déclare : "la compétition est très présente sur le marché des navigateurs et au final, les utilisateurs choisissent l'outil qui leur convient le plus" avant d'ajouter "et pour une large majorité des utilisateurs au sein du Royaume-Uni, il s'agit d'Internet Explorer".

Sundar Pichai confirme par ailleurs que la version finale de Chrome sera dévoilée en janvier prochain et que les versions fonctionnant sous Mac OS X et Linux devraient être disponibles au premier semestre 2009.
Après divers revers en justice, le service Wizzgo, qui permet de programmer l'enregistrement numérique de ses programmes de télévision, entend bien montrer qu'il n'est pas prêt à rendre les armes, et appelle les internautes à se mobiliser via une pétition. Objectif pour Wizzgo : obtenir que le droit à la copie privée s'applique aux services en ligne tels que le sien.

Wizzgo, qui s'était déjà vu retirer le droit d'enregistrer les contenus de M6 et W9, a été contraint début novembre à cesser d'enregistrer les chaînes du service public, mais aussi TF1 et NT1. Le tribunal de grande instance de Paris a en effet estimé que le service constituait une forme de "parasitisme commercial" pour les chaînes concernées. Rappelons que Wizzgo propose, par l'intermédiaire d'un logiciel baptisé iWizz, de programmer l'enregistrement de programmes télévisés avant leur diffusion. Les enregistrements sont effectués à distance, sur les serveurs de Wizzgo, puis récupérés par les utilisateurs via Internet.

Pour Wizzgo, ce magnétoscope dématérialisé rentre parfaitement dans le cadre de la copie privée, puisqu'il permet à un particulier d'effectuer des enregistrements qu'il utilisera dans le cadre familial. La justice a toutefois émis un avis différent, en rappelant que la copie privée s'entendait comme un enregistrement effectué pour son propre compte par l'utilisateur, sans intermédiaire tel que Wizzgo.

Par conséquent, la start-up demande à ce que le droit à la copie privée soit étendu aux enregistrements en ligne, "parce que j'ai acquitté la taxe pour copie privée sur mon iPod ou sur un disque dur externe et que je dois pouvoir y copier mes programmes télé", "parce que je souhaite pouvoir enregistrer gratuitement les programmes des chaînes publiques pour lesquelles je paye la redevance" et "parce qu'étendre la rémunération pour copie privée à des services dématérialisés contribuera efficacement à la rémunération des ayants-droit et favorisera directement la création". Quelque 10.000 internautes ont pour l'instant signé la pétition.
Le démantèlement de Yahoo est-il en train de commencer ? Après plusieurs mois de rumeurs, Pierre Chappaz, fondateur de Kelkoo, vient d'annoncer sur son blog (Kelblog) que le guide d'achat venait d'être revendu à un fonds d'investissement britannique, Jamplant Ltd, associé au fondateur du comparateur USwitch.

Acheté 475 millions de dollars en 2004, Kelkoo aurait été cédé "en dessous de 100 millions d'euros". Un différentiel non négligeable que Pierre Chappaz attribue à "l'incompétence d'un management qui a amené l'action Yahoo! sous les 9 dollars".

Une chute de valorisation que d'autres analystes expliquent également par la dépendance des guides d'achat comme Kelkoo à Google, un moteur de recherche qui n'hésite plus à "déférencer" de son index des services dont les liens marchands entrent en concurrence avec ses propres liens publicitaires.

"Nous confirmons cette transaction qui s'inscrit dans la stratégie de recentrage de Yahoo sur son métier de portail de démarrage ouvert et de réseau publicitaire autour des liens sponsorisés et des bannières. Nous continuerons à travailler avec Kelkoo mais également sans doute avec d'autres partenaires shopping" explique un représentant de Yahoo France.

Une "ouverture" qui ne se limite pas à sa nouvelle page de démarrage puisqu'entre l'intérêt de Microsoft pour ses liens sponsorisés et les rumeurs de rapprochement avec News Corp, AOL voire eBay, l'avenir stratégique du Yahoo "post Jerry Yang" est particulièrement incertain.
Le domaine de la recherche sur Internet reste un enjeu majeur pour Microsoft et pourtant, la firme de Redmond ne semble pas avoir trouvé sa voie. Face à Google qui détient plus de 80% du marché et Yahoo! qui flirte avec les 11%, Microsoft avait tenté plusieurs stratégies mais aucune d'entre elles ne s'est avérée fructueuse. Alors pourquoi ne pas tout recommencer?

Le moteur actuel Live Search, mis en ligne en mai 2006 pour remplacer MSN Search, ne semble pas avoir convaincu. D'ailleurs, les requêtes effectuées au travers du portail MSN restent plus importantes que celles de Live Search. Pour redynamiser sa stratégie, Microsoft a essayé des solutions alternatives comme payer les internautes pour effectuer des requêtes avec Live Search Cashback. Puis l'affaire Microsoft-Yahoo! a pris une nouvelle tournure et Steve Ballmer, PDG de Microsoft, semblait de plus en plus intéressé par un partenariat au niveau de la recherche sur Internet plutôt que par un rachat global du portail.Chiffres de MarketShare au 24 novembre 2008

Au mois d'août dernier, les premières rumeurs émergèrent selon lesquelles Live Search pourrait finalement changer de nom pour quelque chose de plus sympathique et de plus attirant pour l'internaute. A Redmond, les employés se sont penchés sur la question et quelques noms auraient été retenus, à savoir : Bing, Hook et Kumo.

Selon plusieurs sources diverses, Microsoft se serait finalement arrêté sur Kumo, un mot japonais signifiant nuage ou araignée. Ce changement de nom, s'il a bien lieu, permettra-t-il à Microsoft de rajeunir son moteur de recherche ? Rien est moins sûr, mais la faible part de marché du moteur laisse à Microsoft une marge de manoeuvre suffisante pour tenter une nouvelle dénomination.
Ouvertes du 19 au 26 novembre, les élections prudhomales en ligne permettront aux 1,3 million de parisiens concernées qui le désirent de voter sur Internet, à tout heure du jour ou de la nuit... en admettant qu'ils utilisent un autre navigateur que Firefox 3.0. La dernière version en date du logiciel de la fondation Mozilla est en effet considérée comme insuffisamment sure pour un dispositif de vote en ligne.

"La version 3.0 de Firefox ne vous permettra pas de voter par internet entre le 19 et le 26 novembre. En effet, cette version de Firefox ne garantit pas, pour les élections prud'homales, la confidentialité des informations qui doit être assurée sur un site internet sécurisé", explique la page des pré-requis techniques mise en place sur le site vote.prudhommes.gouv.fr. Les internautes sont donc invités à se tourner vers Internet Explorer, version 6 ou plus, Opera version 8.0 ou plus, Safari version 3.1 ou plus. Pour Firefox, il faudra opter pour la "version 1.5 ou plus, sauf la version 3.0".

Du côté de la fondation Mozilla, on ne cache pas sa surprise. "Entre nous, moi aussi j'ai bondi !", confie Tristan Nitot, président de Mozilla Europe, sur son blog. "J'ai eu au téléphone le chef de projet de Thalès (prestataire pour ce projet) et j'attends de ses nouvelles pour préciser l'origine du problème. Je suis en contact avec mes collègues en Amérique (Mike Shaver et Jonathan Nightingale pour les nommer) et on cherche ce qui peut se passer", explique-t-il encore.

Il apparait toutefois que les utilisateurs de Firefox 1.5 et 2.0 ont également rencontré des problèmes. D'après la CGT, qui a fait appel samedi à la Commission nationale Informatique et Libertés (Cnil), plusieurs internautes équipés de Firefox auraient été touchés par un bug faisant que seules les six premières listes du bulletin étaient affichées. Dans un communiqué, le syndicat qualifiait samedi la situation de discriminatoire pour ses listes, et appellait le ministère du Travail à suspendre le vote jusqu'à ce que le problème soit résolu. "Un électeur, confronté à cette difficulté, qui ne lui permettait pas d'afficher sur son écran l'ensemble des listes de candidats et notamment celle de la CGT, ne pouvait techniquement poursuivre le processus de vote", a tempéré le ministère, dont les propos sont rapportés par l'AFP.
Google s'inspirerait-il de Digg pour classer les résultats de ses recherches ? Le géant américain de la recherche sur Internet à lancé récemment un nouveau service nommé "SearchWiki". Fonctionnant une fois connecté sur son compte Google, il permet après avoir entré la requête de son choix de personnaliser les résultats affichés.

Si vous considérez que le premier d'entre eux ne répond pas exactement à ses besoins, il sera possible alors de le "déclasser" pour le faire apparaitre plus loin dans la page, voire de le supprimer. A l'inverse, une fonction permet de faire remonter en un clic le site de son choix en première position. Il est possible également d'ajouter des commentaires spécifiques à chaque site proposé.

Dès lors, en entrant à nouveau le même mot-clé, Google affichera non pas les résultats classiques de son moteur mais les résultats personnalisés par son utilisateur. A noter que les modifications apportées ne le seront que pour un compte Google donné et non pas pour tous les utilisateurs du moteur de recherche. Tout du moins aujourd'hui.

"Les changements n'affectent que vos propres recherches. Mais SearchWiki [...] permet aussi de voir comment la communauté a édité les résultats des recherches en cliquant sur le lien "voir toutes les notes pour ce SearchWiki", précise Cedric Dupont, l'un des chefs de produit du service. Reste à savoir dans quelle mesure ces données seront à terme exploitées par Google et si le moteur en profitera pour augmenter son chiffre d'affaires en affichant des publicités ciblées en fonction des modifications apportées par les internautes.

Toujours est-il qu'outre les questions autour de la gestion de ses données personnelles, bon nombre d'internautes semblent assez déçus de "SearchWiki", qui n'apporterait finalement pas grande innovation au moteur. "Cela n'améliorera pas le moteur de recherche. Google n'aurait-il plus d'idées ?", précise Michael Arrington de Techcrunch. Pour Harry McCracken de PC World, la situation est analogue, le service étant proche en terme de nouveautés de l'option dans Google Mail faisant office d'alcootest. "Ces fonctions me laissent à penser que Google n'a plus vraiment de bonnes idées et alloue des ressources à des projets qui ne le méritent pas vraiment", précise-t-il.
Huit mois après une première condamnation par le tribunal de grande instance de Paris, la société Bloobox, éditrice du site Fuzz.fr, a finalement remporté en appel son procès contre l'acteur Olivier Martinez.

Pour rappel, ce dernier reprochait à de nombreux sites web dont des agrégateurs comme Fuzz.fr, d'avoir diffusé des informations sur sa relation avec la chanteuse Kylie Minogue. Le juge n'avait pas retenu le statut d'hébergeur pour Bloobox et avait condamné la société à payer la somme de 1000 euros à titre de dommages et intérêts.

« La Cour infirme la décision de première instance en tous ses points et reconnaît expressément la qualité d'hébergeur à la société Bloobox.net pour les contenus postés sur le site Fuzz.fr par les internautes, faisant ainsi une stricte application de la LCEN. (ndlr : Loi de confiance dans l'économie numérique) [...] Cette décision est normale, et va dans le sens de l'évolution du web. C'est la décision précédente qui n'était pas acceptable et c'est la raison pour laquelle j'avais décidé de faire appel » commente Eric Dupin, fondateur de la société Bloobox.

Saluée par de nombreux blogueurs, ce nouveau jugement devrait donc rassurer agrégateurs, éditeurs de blogs et autres hébergeurs de webzines qui craignaient qu'une telle jurisprudence remette en cause la LCEN et mette un terme aux contributions des internautes, pierre angulaire du « web 2.0 ».
Alors qu'Angélique, adolescente de quatorze ans séquestrée par un adulte qu'elle avait rencontré sur le Net, vient d'être libérée, les chaînes de télévision françaises diffuseront gratuitement une campagne de publicité visant à prévenir les parents et les familles des dangers que courent leurs enfants lorsqu'ils évoluent librement sur la Toile. Ce spot, d'une durée d'une minute environ, met en scène une mère de famille qui, quelque peu interloquée, laisse pénétrer chez elle et monter voir son fils une troupe de skinheads, une bande de travestis sans oublier un robot du genre violent, avant de confier sa fille cadette à un vieil homme libidineux. En conclusion, il appelle les parents à "ne pas laisser entrer le danger" chez eux, protéger leurs enfants et activer le contrôle parental sur Internet.

En parallèle de ce spot, le secrétariat d'Etat à la famille dévoile une plaquette de prévention, qui devrait être imprimée à 4,5 millions d'exemplaires et distribuées dans les établissements scolaires. On y lit entre autres choses que "90 % des enfants ont été confrontés au moins une fois à des contenus choquants, violents ou à caractère pornographique sur Internet", mais aussi qu'entre "2 et 3% des joueurs de jeux en ligne présentent des comportements d'addictions, c'est-à-dire de rupture durable et profonde avec l'environnement familial et social", ou qu'entre "75 et 85% des contenus inadaptés pour les adolescents (pornographie, jeux d'argent, violence...) sont filtrés par les logiciels de contrôle parental".

En mai dernier, Nadine Morano, secrétaire d'état à la famille, avançait l'idée que les fournisseurs d'accès à Internet pourraient procéder au filtrage des sites pédopornographiques ou illégaux, et suggérait la mise en place d'un label permettant de distinguer les logiciels de contrôle parental les plus efficaces. Ces derniers risquent toutefois de montrer rapidement leurs limites face aux forums, messageries instantanées et réseaux sociaux, et ne remplaceront pas la surveillance active des parents.
le 23/11/2008 à 23:25
Indefero 0.3.0
Indefero est une application PHP permettant la gestion de différents projets privés à la façon de Googlecode.

Cet API permet de réaliser de nombreuses choses, dont celles-ci :
- Plusieurs projets
- Gestion en bug Tracker
- Zone téléchargement
- Subversion
- Interface de gestion pour administrer de gestion
- Recherche
- ...

- Indefero 0.3.0
Indefero Téléchargement
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