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le 27/11/2008 à 23:47
MySQL 5.1 GA
MySQL publie aujourd'hui sa nouvelle version 5.1 GA (General Availability)

Cette nouvelle version contient plusieurs améliorations
- Les logs sur demande
- Meilleure performance avec le partionnement
- Facile de gestion de l'événement scheduler
- Amélioration de l'interface Plugin
- Plus de fiabilité de la ligne à base de la réplication.

Le serveur embarqué, qui n'a pas été maintenue au cours de MySQL 5.0, est de retour en service !

- http://dev.mysql.com/downloads/mysql/5.1.html#downloads
Le cabinet d'analyse comScore s'est de nouveau penché sur le marché de la vidéo en ligne en France par le biais de son service Video Metrix. L'étude révèle que 25,4 millions d'internautes français ont visionné un total de 2,2 milliards de vidéos au mois de septembre pour un total de 156 millions d'heures, correspondant à des moyennes de 88 vidéos et d'un peu plus de 6 heures par internaute et de 4,2 minutes par vidéo.

En France, l'audience de Dailymotion a légèrement reculé face à celle de YouTube par rapport au mois de mai. Avec 10,67 millions de visiteurs et 13,5% des vidéos visionnées, la plate-forme française perd quelques points puisqu'elle enregistrait 16% de l'audience française en mai, alors que YouTube est passé 27,9% à 33,2% avec 14,56 millions de visiteurs. En revanche Dailymotion s'exporte bien et serait "le premier portail vidéo indépendant". Il a attiré 38,36 millions de visiteurs uniques dans le monde en octobre 2008, en augmentation de 11,6% par rapport au mois précédent.

YouTube continue à se démarquer dans l'hexagone par le nombre de vidéos visionnées par chacun des internautes puisque ce nombre s'élève à 51,2 pour la plate-forme de Google tandis que Dailymotion se contente d'une moyenne de 28,4. Ce dernier peut en revanche se targuer d'un temps moyen passé sur sa plate-forme de 10,8 minutes, c'est 40% de plus que la moyenne et c'est un point décisif pour les annonceurs, à l'heure où l'on sait que YouTube peine à monétiser son service.

Ainsi tout en restant quant à lui très discret sur les finances de sa société, le PDG de Dailymotion Mark Zaleski insiste sur le fait que "l'ampleur du temps passé en ligne leur portail souligne l'engagement de audience, un avantage déterminant pour les annonceurs de plus en plus sensibles au temps d'exposition de leur marque sur Internet".
L'heure serait-elle au rééquilibrage entre Internet et la télévision ? Dans le cadre du projet de loi de réforme de l'audiovisuel, un nouvel amendement, déposé par le député Jean Dionis du Séjour et accepté en commission, propose que l'assiette de la redevance annuelle de 116 euros, dont s'acquittent aujourd'hui les possesseurs de téléviseurs, soit étendue aux personnes qui regardent la télévision depuis leur ordinateur.

"Cet amendement vise donc à mettre fin à une injustice fiscale en élargissant l'assiette de la redevance à toute personne physique qui n'est pas assujettie à la redevance audiovisuelle, et qui disposent d'un dispositif permettant de recevoir des chaînes de télévision", explique le député.

"Cet amendement permettrait de dégager 50 millions d'euros de rentrées fiscales dans le budget de l'Etat", ajoute-t-il avant de préciser qu'il "permettrait de baisser le montant des taxes prévues aux articles 20 et 21 du projet de loi", jugées "moins légitimes que la redevance audiovisuelle quant à leur objet". L'article 20, dont jean Dionis du Séjour suggère la suppression dans un autre amendement, est celui qui préconise de taxer jusqu'à 3% les recettes des chaînes de télévision privées. Rappelons qu'un autre amendement, soumis par le même député, propose que les revenus des opérateurs et chaînes de télévision privées soient soumis à un régime de taxation graduée de leur chiffre d'affaires.

Validés en commission, ces propositions de rectification du projet de loi seront prochainement discutées dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, tout comme l'amendement 844, qui suggère quant à lui que les services qui permettent de consulter en ligne des contenus audiovisuels et en tirent une rémunération participent au financement de la production audiovisuelle, et soient placés sous la tutelle du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

Une proposition rejetée en bloc par les professionnels de l'Internet français, comme Pierre Kosciusko-Morizet, président de l'Association de l'économie numérique (Acsel) et coprésident de l'Association des services Internet communautaires (Asic), qui dénonçait une « erreur politique » et un « manque de vision économique". "Si les politiques continuent sur cette lancée et obtiennent la taxation de la publicité en ligne, c'est tout l'Internet français qui va s'expatrier", menaçait-t-il. "D'ailleurs, pourquoi rester en France si c'est pour dépendre du CSA, qui ne comprend rien à Internet ? »
Deux ans après le mini PC tout en un "Easy Gate" de l'opérateur Internet Neuf Cegetel devenu aujourd'hui SFR, c'est Orange qui compte lancer une offre similaire en France dès le mois de janvier prochain.

Baptisée "Pack Internet Facile", elle a été conçue entre autres par Jean-Louis Constanza, le fondateur de l'opérateur Ten-Mobile et l'actuel directeur du programme "Orange Valley". Pour ce faire, Orange s'est associé à la société Splitted Desktop System pour mettre au point ce nouvel ordinateur cumulant écran et unité centrale à l'instar d'un iMac d'Apple.

Côté technique, cet ordinateur dispose d'un système GNU/Linux (basé sur Debian), du WiFi, de 120 Go d'espace disque, de 1 Go de RAM associée à 1 Go de mémoire Flash, le tout en plus d'une webcam intégrée. Ne disposant en revanche pas de lecteur optique, il possède une interface utilisateur prévue pour utiliser les services de base proposés par l'opérateur.Car comme son nom le laisse penser, cette offre est destinée aux "20 millions de français - en particulier des séniors - qui trouvent l'internet trop cher et trop compliqué", précise Orange à l'occasion de la présentation du produit. D'où ses principales fonctions mises en avant, de l'envoi à la consultation de mails en passant par le surf sur Internet (avec zoom sur les pages) ou l'affichage de photos et de vidéos. Dans le même temps, cet ordinateur sera livré avec la suite OpenOffice pour créer ou modifier des documents Microsoft Office. Il permettra enfin de lire à haute voix ses emails.

Pour rendre l'offre plus attractive, Orange indique enfin que pour accompagner les abonnés au lancement de l'offre, l'installation et l'initiation au "Pack Internet Facile" seront offerts. En revanche, aucune information n'a été donnée concernant son prix qui via un forfait mensuel permettra d'accéder à une assistance téléphonique dédiée et un support avec prise en main à distance.
Cette année, 300.000 nouveaux noms de domaine en .FR ont été crées (+36% en un an), portant ainsi le total à plus de 1,15 million. C'est le constat fait par l'Association française pour le Nommage Internet en Coopération (Afnic) dans son deuxième Observatoire du marché des noms de domaine en France. Une progression essentiellement due à la suppression du droit au nom en 2004, puis à l'ouverture aux particuliers en 2006.

L'organisme estime que 80% des mots les plus courants du dictionnaire français ont déjà été déposés sous l'extension nationale, ainsi que deux tiers des prénoms, un nom de commune sur quatre et 70% des raisons sociales des principales entreprises françaises. Les noms les plus utilisés sont « France », « immobilier » ou encore « mairie ».

Parmi les .FR les plus chers, vendus entre janvier et août 2008, on compte Voitures.fr (78.935$), puis Annonces.fr (47.361$), suivit par Porn.fr (46.000$). Tous sont loin derrière Cruises.co.uk (1.099.798$), Casino.de (625.060$) ou encore les 345 millions de dollars de business.com, vendu en 2007 ou même les dizaines de millions de sex.com et porn.com, vendus en 2006 et 2007.

Reste que cette croissance des noms de domaine nationaux déposés en 2008 est bien inférieure aux 94% d'augmentation des noms de domaine en .CN (Chine) et aux 87% des .RU (Russie) enregistrés cette année. D'autres parts, les 80 millions d'Allemands ont déposé, en juillet 2008, au moins dix fois plus de noms que les Français. Sur cette période, 12.102.967 de noms en .DE ont été enregistrés, plaçant l'Allemagne juste derrière les États-Unis (76.473.177 noms de domaines) sur le podium des pays les plus gourmands.
le 26/11/2008 à 23:43
10 jalons dans le Web
Glen Stansberry par l'intermédiaire de son blog Nettuts est revenu sur les différentes étapes importantes du développement Web.

Glen a trouvé 10 jalons importants au milieu du développement Web et le langage PHP se trouve en 5ème étape.

Voici la liste du TOP 5 de ces jalons :
- Linus Torvalds crée le noyau linux
- La mosaïque navigateur lance
- Le W3C CSS Paru le niveau 1 de la recommandation
- Le mouvement Open Source commence officiellement
- PHP est sortie par Rasmus Lerdorf

Pour connaître les autres jalons, il faut vous rendre sur le site.

- 10 Biggest Milestones in Web Development
En dévoilant ses résultats pour le troisième trimestre de l'année 2008, Google indiquait sans préciser équilibrer ses coûts de fonctionnement. D'après des sources du magazine californien WebGuild, sous cette bien jolie formule se cacheraient en fait jusqu'à 10 000 licenciements. En apparence inébranlable, le géant de l'Internet commence à montrer quelques signes de faiblesse, à l'instar de son concurrent Yahoo, en difficultés depuis quelques mois déjà.

Google emploie officiellement un peu plus de 20 000 salariés, auxquels doivent en fait s'ajouter 10 000 employés temporaires (intérimaires et équivalents de contrats à durée déterminée) qui, en étant renouvelés ou en changeant de poste régulièrement, ne sont pas comptabilisés dans le décompte officiel. La société a ainsi pu rester discrète au sujet des licenciements puisqu'elle n'est tenue de communiquer que ceux qui proviennent de ses effectifs permanents. Elle aurait déjà pu licencier discrètement plusieurs centaines d'employés temporaires, d'après les sources de WebGuild.

Face au contexte de crise économique qui touche tout particulièrement la publicité, sa principale source de revenus, le leader de la recherche aurait décidé de réduire le nombre de ces employés. Contactée par la presse spécialisée américaine, la porte parole Jane Penner a refusé d'indiquer en détails combien de postes seraient concernés, admettant toutefois qu'il était "prévu depuis un moment de réduire significativement ce nombre."

Le géant de l'Internet est finalement moins épargné par le ralentissement économique qu'il n'y parait, en témoigne la fermeture de certains projets annexes comme le monde virtuel Lively. Reste à voir comment la bourse va réagir.
Bien que le cloud computing (informatique dématérialisée) soit en plein essor, au travers d'applications web comme les webmails qui sont utilisés directement depuis un navigateur internet notamment, les internautes restent attachés à certaines applications classiques.

Google publiait ainsi au mois de mars dernier Google Calendar Sync, un utilitaire permettant de synchroniser ses rendez-vous entre Google Calendar et Microsoft Outlook. De nombreux internautes avait immédiatement réclamé une solution permettant de synchroniser le service en ligne avec d'autres applications comme Apple iCal ou Mozilla Sunbird, en dépit d'utilitaires tiers qui permettaient déjà de le faire.

C'est chose faite puisque l'équipe de Google Calendar a dévoilé par le biais de son blog que le service supportait désormais le protocole standardisé CalDAV. Les logiciels qui supportent ce protocole peuvent dorénavant accéder directement aux calendriers hébergés sur son compte Google. Toute modification effectuée sur l'une ou l'autre des applications est automatiquement et immédiatement répercutée sur toutes les autres.

Cette nouvelle fonctionnalité est disponible dès maintenant et les instructions de configuration sont disponibles en anglais dans le centre d'aide dédié pour iCal et Sunbird.
Le service de magnétoscope en ligne Wizzgo est « contraint de suspendre dès aujourd'hui » son activité et ferme ses portes, après avoir été reconnu coupable de contrefaçon par le tribunal de grande instance de Paris. Il a été condamné à verser 480 000 euros au groupe M6, et devra verser des sommes encore à déterminer à TF1 et à NT1.

Financé par la publicité mais ne reversant aucun droit d'auteur à l'inverse de son homologue payant TeleObs, celui-ci avait récemment reçu l'interdiction d'enregistrer les contenus de TF1, de France Télévisions, de M6, de W9 et de NT1. Ces services permettent pour rappel de programmer l'enregistrement d'un programme diffusé sur l'une des chaines de la TNT et entrent d'une certaine manière en concurrence avec les services de vidéo à la demande et de rattrapage (catch-up TV) de M6 et de TF1, également financés par la publicité mais ne permettant pas de conserver les enregistrements, qui permettent aux chaines de monétiser une deuxième fois leurs programmes.

La justice a ainsi exclu l'exception de copie privée défendue par Wizzgo, estimant que la société avait « commis des actes de contrefaçon en reproduisant et communiquant au public, sans autorisation, des programmes produits et diffusés par les chaînes M6, W9, TF1 et NT1 ». Il lui est donc désormais interdit de « copier, reproduire, communiquer et mettre à la disposition du public » les programmes de ces chaines, sous peine de 10 000 euros d'astreinte par infraction constatée.

Wizzgo a en outre quinze jours pour communiquer au tribunal la liste des programmes copiés ainsi que le montant de ses revenus afin que la justice puisse estimer le préjudice subi par TF1 et NT1, tandis que celui subi par M6, maison mère de Clubic et de NetEco, a déjà été arrêté. D'après Wizzgo, 400 000 foyers auraient déjà adopté le service.« Nous regrettons l'inertie ou l'hypocrisie des principaux acteurs du secteur audiovisuel, restés sourds à nos propositions de rémunération des ayants-droit, » indique l'un des fondateurs de Wizzgo Philippe Savary en réaction à cette décision, qui craint par ailleurs qu'elle aie « malheureusement pour conséquence concrète de souffler sur les braises du téléchargement illégal ». Jérôme Taillé-Rousseau a quant à lui déclaré à Europe 1 que Wizzgo n'était pas mort et qu'ils espéraient néanmoins relancer le service prochainement.

Quoi qu'il en soit rappelons qu'en France la majorité des supports de stockage tels que les disques durs externes ou les DVD vierges sont taxés depuis plusieurs années dans le cadre de la copie privée.
Trois développeurs du monde open source viennent d'attaquer en justice le fournisseur d'accès à Internet Free, qu'ils accusent de sciemment violer la licence GPL (General Public License), en ne redistribuant pas le code source des logiciels libres qu'il utilise au sein de son modem routeur, la Freebox. Soutenue par la Free Software Foundation (FSF) - bien que cette dernière ne soit pas partie prenante de l'accusation, la procédure a été engagée par Harald Welte, contributeur d'iptables, ainsi que par Rob Landley et Erik Andersen, qui oeuvrent au développement de la suite Busybox, ces deux logiciels faisant partie du micrologiciel intégré à la Freebox.

"C'est en raison du refus de la société Free de respecter les termes de la licence GNU/GPL, et malgré de nombreuses tentatives de négociations amiables, que les demandeurs ont été contraints d'introduire la présente instance", explique l'assignation en justice. Les plaignants réclament 10.000 chacun, ainsi que le versement de un euro de dédommagement par Freebox. Iliad, maison mère du FAI, compte aujourd'hui 3,275 millions d'abonnés sous la marque Free.

De son côté, Free estime ne pas avoir à redistribuer le code source du micrologiciel intégré à son modem routeur, dans la mesure où les Freebox fournies aux abonnés restent sa propriété. Ainsi, il n'y aurait pas redistribution du logiciel mais simple déploiement au sein d'un réseau interne, ce qui ne constituerait en rien une violation de la licence GPL.

Si l'affaire est une première en France, le combat n'est pas nouveau, et les développeurs d'iptables et de busybox ont déjà initié de nombreuses procédures similaires à celle-ci à l'encontre de société comme Verizon, Bell, Monsoon Multimedia ou Xterasys. Chacune de ces affaires a fait l'objet d'une transaction au terme de laquelle la société incriminée s'est engagée à se mettre en conformité avec la licence GNU/GPL ainsi qu'a compenser financièrement les développeurs.
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