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le 03/11/2008 à 23:54
Bzip2, Rar et LZF en PHP
Quand il faut manipuler différents formats de fichiers, il est difficile de prendre PHP à contre-pied. Documents XML ou PDF, Images JPEG, MP3 : il suffit d'y penser, et il y a de grandes chancs que PHP soit capable de le gérer.
Et c'est aussi le cas avec les formats de compression comme RAR, LZF et Bzip2 : même si ces formats d'archives sont bien moins populaires que les formats TAR et ZIP, ils sont toujours activement développé et utilisé par différentes applications, et supportés par des extensions PHP.

- Working with RAR, LZF and BZ2 Compression Formats in PHP
- PECL
Aujourd'hui, lors du salon Tech-Ed à Barcelone, Microsoft a annoncé la publication de son cinquième rapport de sécurité semestriel. Les chiffres de ce rapport se basent sur l'analyse du MSRT, un outil de prévention contre les attaques de malwares distribué via Windows Update et Microsoft Update et déployé sur 475 millions d'ordinateurs à travers le monde. Microsoft utilise aussi les données de Windows Defender, un logiciel de protection installé sur 67,4 millions de machines et de Windows Live OneCare. Selon la firme de Redmond, la France serait particulièrement touchée par les logiciels espions installant des chevaux de Troie à l'insu des utilisateurs.

Entre janvier et juin 2008, le nombre de vulnérabilités aurait diminué de 4% par rapport au semestre précédent et de 19% par rapport à l'année dernière. En revanche, ces vulnérabilités seraient jugées plus sévères par le CVSS (Common Vulnerability Scoring System). En France, le taux d'infection aurait augmenté de 9,4%.

Selon les analystes de la firme de Redmond, 90% de ces failles seraient liées à des logiciels plutôt qu'au système d'exploitation. Sur les machines dotées de Windows XP, la proportion des attaques exploitant une faille du navigateur atteindrait 46% contre 6% pour les utilisateurs de Vista. En regroupant 47% de ces attaques, la Chine serait le pays le plus assujetti à ces menaces, suivi des États-Unis (23%). Cinq des dix menaces jugées les plus critiques toucheraient les ordinateurs sous Windows XP, en revanche, aucune d'entre elles ne concernerait les utilisateurs de Vista. D'ailleurs, le rapport affirme que d'une manière générale Windows Vista serait plus sécurisé que Windows XP, et ce, quelle que soit sa version (32 ou 64 bits).

En termes de pertes de données, 37,2% des plaignants affirment s'être tout simplement fait voler leur ordinateur portable. Dans 23% des cas, il s'agit d'une intrusion d'un hacker, c'est légèrement plus qu'en 2007. Le nombre de malwares s'installant sur le PC aurait augmenté de 43% par rapport au second semestre 2007, ce sont principalement les chevaux de Troie qui se propagent avec une augmentation de 30%.

Parmi les types d'extension de fichier les plus bloqués par les systèmes de courrier électronique, les .zip et .html représentent une part de 97,8%. Sur les serveurs Exchange, les vulnérabilités causées par un iFrame ont largement augmenté. D'une manière générale, au premier semestre 2008, 90% des emails ont été interceptés et bloqués par le système de sécurité de Microsoft Exchange, soit à peu près le même taux que l'année dernière. De ces spams, les publicités pharmaceutiques représenteraient une part de 51,5%. Les menaces liées au phishing atteindraient une part de 2,5% de ces messages bloqués.

Retrouvez cette étude en intégralité ici
Selon Lukas Smith, et après consultation de développeurs internes, il semble que le séparateur d'espaces de noms choisi pour PHP soit ... \. On pourra ainsi importer un espace de noms comme ceci :

use mon\paquet\de\classes;

Les autres séparateurs retenus (** ^^ %% :> :) ::: ) sont tous plus horribles les uns que les autres et pêchent par un manque de lisibilité ou de pragmatisme dans les traitements.

Après m'être habitué à :: (et même avoir fait des conférences dessus), je dois reconnaître que / n'est pas mon premier réflexe. A ce stade, je ne crois pas qu'un choix soit meilleur qu'un autre, car au dela des problèmes de séparateur, l'arrivée des espaces de noms va être une transition délicate depuis l'ancien système.[MAJ] désolé pour l'ajout de confusion, c'est bien l'anti-slash.

- </endnamespacediscussiong>
- Request for Comments: Namespace Separators
- Disappointed with PHP namespace seperator decision
Après avoir obtenu, en juillet 2007, la condamnation du portail MySpace à lui verser 61.000 euros de dommages et intérêts suite à la diffusion via son programme de vidéos envoyées par les utilisateurs de plusieurs de ses sketchs, l'humoriste Lafesse vient de se voir débouté en appel par le tribunal de grande instance de Paris. Celui-ci n'a toutefois pas tranché la délicate question de la responsabilité de l'hébergeur, mais s'est basé sur un vice de procédure pour rendre son verdict. Lafesse devra finalement verser 5000 euros à MySpace au titre des frais de procédure.

Celui dont on se souviendra comme le "professeur Ledoux" s'est lancé, courant 2007, dans une vaste campagne d'attaques contre les sites d'hébergement de vidéos tels que MySpace, mais aussi YouTube ou Dailymotion, qu'il accusait de s'enrichir en diffusant des contenus protégés par le droit d'auteur sans le consentement de leurs ayants droits. En juillet dernier, l'humoriste obtient gain de cause dans l'affaire initiée contre MySpace, avant de se voir débouté dans le cadre de la procédure l'opposant à DailyMotion, faute d'avoir pu prouver que les vidéos mises en ligne sur le portail relevaient bel et bien de sa propriété intellectuelle.

Régulièrement attaqués pour des motifs similaires, les portails qui accueillent des vidéos proposées par les internautes peuvent, en France, se retrancher derrière leur statut d'hébergeur. Dans le cadre de la LCEN (loi pour la confiance dans l'économie numérique), ce dernier leur permet d'être exonéré de toute responsabilité lorsqu'ils sont accusés de contrefaçon à partir du moment où ils acceptent de retirer les contenus litigieux lorsque les ayants droits se manifestent. Chaines de télévision, artistes et autres créateurs de contenus estiment quant à eux qu'il revient à ces portails d'effectuer eux-mêmes le tri dans les contenus qu'ils hébergent.

Saisi en référé, le tribunal de grande instance de Paris avait jugé, en juillet 2007, que MySpace tenait finalement plus de l'éditeur que de l'hébergeur dans la mesure où les vidéos soumises par les internautes étaient mises en forme au sein d'une page Web dotée de publicités. Le verdict prononcé le 29 octobre dernier peut être consulté (PDF) sur le site Juriscom.
La voix sur IP bientôt en passe de supplanter la téléphonie traditionnelle ? D'après le tableau de bord de l'Arcep pour le deuxième trimestre 2008, la passation serait déjà bien entamée, puisque 42% des 11,4 milliards de minutes de communication enregistrées sur le trimestre auraient transité via un réseau IP. Pour les appels à l'international, cette proportion monte même à 63% des minutes consommées. Seule la téléphonie mobile résiste encore : seulement 18% des minutes des communications fixes vers mobiles sont émises en IP. Particuliers comme entreprises semblent donc percevoir de mieux en mieux les avantages de la téléphonie IP, mis en avant aussi bien par les fournisseurs d'accès à Internet que par les prestataires spécialisés.

L'Arcep dénombre en france 40 millions d'abonnements à un service de téléphonie fixe, en croissance de 2,9% sur un an grâce au développement des offres IP, qui représentent désormais près d'un tiers des abonnements (31,3%). 21% des lignes fixes seraient désormais exclusivement IP, délaissant le vieillissant RTC, contre 12% un an plus tôt. Sur le trimestre, la téléphonie fixe a selon l'Arcep permis de générer un chiffre d'affaires de 2,7 milliards d'euros, en recul de 1,9% sur un an, dont 58% environ proviennent des sommes perçues au titre de l'abonnement téléphonique (1,5 milliard d'euros).

Le nombre d'abonnements à Internet atteint 17,8 millions à la fin du deuxième trimestre 2008 parmi lesquels 93,3% (soit 16,6 millions) d'accès à haut débit, rappelle par ailleurs l'Arcep, qui souligne une progression de 17,4% sur un an. A la fin du mois de juin 2008, un tiers (5,9 millions) des abonnements Internet correspondaient à des lignes dégroupées, parmi lesquelles 4,3 millions de lignes totalement dégroupées.
Après la longue période d'incubation de la version 2.0, les choses sérieuses reprennent pour DotClear qui a été mis à jour ce week-end. Cette nouvelle version 2.1 du concurrent de WordPress introduit quelques avancées importantes.

La plate-forme de blog libre originaire de France permet dorénavant de créer des sous-catégories. Cette fonctionnalité est en partie rétro-compatible, une adaptation du thème à l'aide d'un des nouveaux marqueurs permettant d'en tirer pleinement partie. L'accent étant mis sur une gestion facilité des thèmes depuis la version 2.0, de nombreux nouveaux marqueurs sont désormais disponibles. La nouvelle version permet d'ailleurs de créer une variation d'un thème sans repartir de zéro. Les widgets peuvent par ailleurs être intégrés à n'importe quel endroit du thème.

L'accent a aussi été mis sur le multimédia. Le lecteur de vidéos intégré supporte maintenant les vidéos m4v encodées en H264 déposées dans le gestionnaire de médias. La plate-forme de partage de vidéo montante Vimeo fait pour sa part son entrée du côté du support des médias externes. L'interface avancée de dépot de fichiers est quant à elle compatible avec Flash 10.

Notons enfin qu'une fonction de mise à jour automatique a été intégrée à la demande générale. La prochaine mise à jour s'effectuera en quelques clics, directement depuis l'interface d'administration. En attendant, cette mise à jour doit se faire à la main et est disponible sur le site officiel.
Moins de 24 heures, c'est le temps qu'il aura fallu à la version de Windows 7 présentée par Microsoft à l'occasion de la conférence PDC pour se retrouver en partage sur les réseaux d'échange de fichiers, BitTorrent en tête. Réservée, en théorie, à quelques milliers de testeurs accrédités, ainsi qu'aux représentants de la presse spécialisée ayant assisté à l'événement, cette version destinée à des fins de test n'avait pas vocation à être rendue publique. Aujourd'hui, plusieurs milliers de personnes partagent les deux images "iso" correspondant aux versions 32 et 64 bits du futur système d'exploitation de Microsoft, alors que devrait arriver d'ici la fin de l'année une première version bêta officielle.

Le site ThePirateBay, spécialisé dans le référencement des fichiers disponibles sur les réseaux BitTorrent, indique mardi que plus de 1500 personnes partagent l'image de Windows 7 32 bits (seeders), et comptabilise plus de 5.500 internautes en cours de téléchargement (leechers). Le fichier correspondant aurait été mis en ligne le 29 octobre dans la soirée. La version 64 bits s'échange également, mais dans des proportions moindres, avec selon les sites et les réseaux, quelques centaines seulement d'internautes référencés. En réalité, les chiffres sont vraisemblablement bien plus importants.

Bonne nouvelle pour Microsoft ? Peut-être pas. S'il est sans doute flatteur pour l'éditeur de constater que les utilisateurs sont impatients de goûter aux joies de Windows 7, la version qui circule actuellement sur les réseaux est une "pré bêta", qui peut ne pas embarquer l'intégralité des fonctionnalités de la version finale, et donc donner un aperçu faussé de ce que sera ce futur système d'exploitation. Les premiers retours formulés par les internautes sont d'ailleurs assez peu élogieux. S'il apparait que cette build fonctionne de façon relativement stable, et peut être utilisée pendant trente jours sans activation, certaines nouveautés attendues, comme la barre des tâches repensée, lui font encore défaut.
Fin septembre dernier, SFR et Orange avaient conclu un accord afin de déployer plus rapidement la fibre optique en France. Selon les termes de ce contrat, Orange pouvait louer les infrastructures de SFR et vice-versa. Cependant, les choses ne sont pas aussi simples, car la solution multi-fibre, préconisée par Iliad, la maison de Free, a été choisie par l'Arcep, l'autorité de régulation des Télécom. Orange et SFR ont donc dû revoir leur stratégie et abandonner l'idée d'une solution monofibre. Aujourd'hui, Didier Lombard, PDG France Telecom, annonce dans le journal La Tribune que le déploiement de la fibre en France sera retardé.

Selon M. Lombard, la Loi de Modernisation de l'Economie (LME) est encore beaucoup trop floue pour atteindre le premier objectif que s'est fixé l'opérateur historique, soit un million de foyers connectés en fibre optique à la fin 2008. L'Etat doit donc procéder à une clarification : "nous en avons besoin pour pouvoir engager des sommes importantes dans ce déploiement [...] Il y a un tel maquis réglementaire du fait de toutes les autorités qui interviennent qu'il ne faut pas avoir froid aux yeux pour déployer de la fibre optique aujourd'hui dans les immeubles" affirme-t-il.

A terme, France Telecom avait annoncé le déploiement de la fibre auprès de 4 millions de foyers d'ici à 2012, un objectif qui n'est pas remis en cause à ce jour, mais devient beaucoup plus modéré. En effet, Didier Lombard déplore que certaines sociétés, et notamment Vivendi, la maison mère de SFR n'investissent pas assez dans cette technologie. Déjà le 15 octobre dernier Orange nous avait confié que ce flou juridique était la cause d'un ralentissement dans le déploiement de son réseau fibré.
Alors que Christine Albanel se félicite du vote par le Sénat du projet de loi "Création et Internet", le quotidien La Tribune publie aujourd'hui les conclusions d'un avis rendu le 29 avril dernier par la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), qui se montrait alors des plus sévères vis à vis des mesures préconisées par le gouvernement. Le rapport, qui n'est que consultatif, souligne, en vrac, le caractère trop restrictif de "la liste des exonérations prévues par le projet de loi", la potentielle "atteinte excessive à la protection des données à caractère personnel", sans oublier un "risque d'atteinte aux libertés individuelles".

Chargée de juger des modalités d'application du projet, et non la portée de ce dernier, la Cnil prononce donc un avis défavorable, motivé par un trop grand nombre d'imprécisions et de lacunes, susceptibles d'engendrer des risques de nature diverse pour le citoyen. Au rang des flous artistiques, la commission dirigée par Alex Türk constate en premier lieu que le projet de loi laisse aux ayants droits toute la marge nécessaire pour eux-mêmes qualifier les faits dont ils sont victimes, puisqu'ils pourront saisir l'Hadopi pour "manquement à l'obligation de sécurisation du poste informatique", mais aussi s'adresser à un juge civil ou à un juge pénal pour "acte de contrefaçon".

Principal cheval de bataille de la Cnil, le respect de la vie privée serait également compromis par le projet de loi Hadopi, dans la mesure où la haute autorité qu'il institue procèderait à la constitution d'un fichier recensant les données nominatives des titulaires de ligne convaincus de téléchargement illégal. Pour la Commission, qui invoque un précédent avis déjà émis par le conseil constitutionnel, une telle mesure ne doit être prise qu'après avis d'un juge, et "le projet de loi ne comporte pas en l'état les garanties nécessaires pour assurer un juste équilibre entre le respect de la vie privée et le respect des droits d'auteur".

Interrogée vendredi à ce sujet par nos soins, Christine Albanel confirme qu'il est bien question de construire un tel fichier. Sans explicitement rappeler que "la fin justifie les moyens", pour reprendre le proverbe consacré, elle explique simplement qu'il est impossible de mettre en place un dispositif gradué si l'on ne dispose pas d'un outil permettant d'assurer le suivi des avertissements et sanctions prononcés.

En conclusion de ce long avis, intégralement retranscrit par La Tribune, la Cnil "relève que le projet de loi attribue à des agents des compétences" jusqu'ici réservées aux autorités judiciaires agissant dans le cadre d'une procédure ad hoc, et "estime dès lors que le projet de loi ne comporte pas en l'état les garanties nécessaires pour assurer un juste équilibre entre le respect de la vie privée et le respect des droits d'auteur".
Il y a tout juste 20 ans, Robert Tappan Morris, alors étudiant à l'université de Cornell, lançait le premier ver sur la Toile depuis les serveurs du MIT, surnommé "Morris". Si son auteur affirmait à l'époque que le ver devait mesurer la taille réelle du réseau Internet, ce malware n'en était pas moins dangereux et, au travers d'une faille de l'agent Sendmail utilisé par le protocole SMTP, un même ordinateur pouvait être infecté à plusieurs reprises pour finalement être rendu inutilisable. Ce nouveau type de malware allait bientôt devenir la véritable plaie du réseau. Aujourd'hui, parmi les nombreux vers qui circulent sur la Toile, "Sinowal" est identifié par les éditeurs comme l'une des menaces les plus préoccupantes.

Le ver Sinowal est décrit par le cabinet de sécurité RSA comme l'un des crimeware les plus avancés jamais conçus. Depuis deux ans et demi, ce ver est traqué mais jamais arrêté. C'est en février 2006 que le laboratoire de recherche d'actions frauduleuses du RSA découvrit ce ver. Depuis, on estime qu'environ 270 000 comptes bancaires et 240 000 cartes de crédit ont été piratés aussi bien aux États unis qu'au Royaume-Uni qu'en Pologne ou en Australie. Depuis deux ans et demi, le ver reste dans l'ombre et collecte des informations personnelles de site en site.

En avril 2007, des chercheurs chez Google ont noté la présence de cette menace sur plusieurs centaines de milliers de pages web. En tout, sur les 4,5 millions de pages analysées, une sur dix était suspecte. Cette année, Sophos affirme avoir découvert que plus de 6000 pages sont infectées chaque jour.

"C'est l'une des menaces les plus sérieuses pour quiconque possède une connexion Internet" déclare Sean Brady, expert en sécurité chez RSA, à la BBC. "Les gens qui l'ont conçu ont d'ailleurs une très bonne infrastructure". Par ailleurs, de nouvelles variantes du ver sont régulièrement diffusées afin de doubler les systèmes de sécurité. Aujourd'hui, les éditeurs disent bien connaitre l'architecture du ver et la manière dont il agit, mais personne ne sait qui en est le créateur.

"Les gens pensent que s'ils ne cliquent pas sur un pop-up ou un fichier joint, ils sont hors de danger. Ce que ces gens ne savent pas c'est qu'il suffit de se rendre sur un site pour être infecté.", rappelle Brady.
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