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Se pourrait-il qu'un site de partage de fichiers BitTorrent entre un jour dans le fameux livre Guiness World Records ? C'est en tout cas ce que souhaite l'équipe du site de partage de fichiers torrent The Pirate Bay. En effet, dans un billet publié sur le blog officiel, les développeurs annoncent avoir comptabilisé 22 millions de membres avec une forte progression depuis le mois d'avril dernier (+ 10 millions).

Au mois d'avril "nous vous avons demandé d'inviter vos amis et votre famille afin que l'on puisse atteindre 20 millions de membres. Honnêtement, nous pensions que cela aurait pris au moins un an avant d'atteindre le chiffre symbolique de 20 millions. Mais 7 mois plus tard, nous y somme déjà arrivés !".

Quelques heures plus tard, les gérants du site annoncent la nouvelle : The Pirate Bay a officiellement formulé une demande de candidature pour paraître dans le prochain livre des records !

Comment cette demande sera-t-elle reçue ? Et si elle venait à être acceptée, The Pirate Bay gagnera-t-il le prix du site torrent le plus utilisé... ou celui du site le plus nuisible pour l'industrie cinématographique et musicale? Quoiqu'il en soit, voici une nouvelle qui ne manquera pas d'attirer l'attention des médias.
Photo par Garrett Ryan SmithLorsque la firme canadienne Ludicorp se lança dans le web, c'est un jeu vidéo communautaire qu'elle aurait dû lancer. Finalement, en février 2004, la technologie semblait plus cohérente avec un service de partage de photos en ligne. En mars 2005, Flickr fut racheté par Yahoo! et devint le service de photo privilégié du géant de Sunnyvale lorsque ce dernier ferma son service Yahoo! Photos en septembre 2007 A ce jour, si Flickr n'est certes pas la plateforme la plus dense en terme de trafic communautaire, elle n'en reste pas moins l'une des plus reconnues par le monde professionnel de la photographie.

En novembre 2007, c'est un arbre australien qui avait marqué le chiffre symbolique de 2 milliards de photos. Un an plus tard, la palme revient à...une porte !

Le 16 octobre dernier, le réseau communautaire Facebook, ciblant un plus large éventail d'utilisateurs, avait annoncé héberger 10 milliards de clichés.
Force est de constater que bien qu'elles retiennent l'attention et buzzent de temps à autre, les créations d'amateurs publiées sur les plate-formes de partage de vidéo ne font pas recette et ne rencontrent globalement pas le succès de celles produites par des professionnels. Partant de ce constat, YouTube envisagerait de marcher sur les plates bandes d'Hulu, d'après un article du magazine anglophone CNET News.

La célèbre plate-forme de partage de vidéo de Google qui attire 80 millions de visiteurs chaque mois devrait effectivement bientôt proposer des longs métrages complets produits par au moins l'un des plus gros studios hollywoodien. D'après CNET, le géant du Web négocie avec les majors depuis des mois dans l'optique de lancer un service de vidéo à la demande financé par la publicité. "Ce n'est pas imminent," indique l'un des dirigeants du service, "mais ça va arriver. Je dirais que vous pouvez vous attendre à ce soit disponible, si tout se passe bien, dans 30 à 90 jours." On ne sait en revanche si l'offre dépassera les frontières des États-Unis.

Reste à définir comment monétiser la diffusion de ces films complets. Certains se demandent comment rendre rentable le procédé sans surcharger le spectateur de publicités. Google prône la mise en place de publicités dites preroll et postroll avant et après la diffusion des films mais les studios souhaiteront probablement imposer leurs méthodes aux internautes.

Le modèle d'Hulu a fait ses preuves. La première année, le site appartenant à NBC Universal et à News Corp. a généré autant de revenus que YouTube en dépit d'une fréquentation bien plus faible. Non content de présenter une qualité d'image bien supérieure à celle de son futur concurrent, Hulu présente l'avantage pour les annonceurs d'offrir un contenu connu et bien ciblé. Mais la plate-forme de Google a pour elle 80 millions de visiteurs mensuels.

Quoi qu'il en soit, à en croire différentes initiatives comme celle de MySpace et d'Auditude ou comme celle de MTV, les industries de la télévision et du cinéma semblent délaisser peu à peu la seule répression du piratage au profit d'offres gratuites et légales qui pourraient à terme contenter les internautes les moins scrupuleux et les plus avides d'émissions, de séries et de films. Les producteurs de contenus télévisuels et cinématographiques inversent la tendance et s'adaptent enfin aux usages et envies des internautes. Et non l'inverse !
La victoire de Barack Obama aux élections présidentielles sur le territoire de l'Oncle Sam a fait couler beaucoup d'encre et une fois de plus les hackers en ont profité pour tirer parti de la situation. Il y a quelques mois à peine, les chercheurs du laboratoire de sécurité informatique Sophos avaient communiqué à propos de ce malware qui se propageait sous la forme d'un email vous invitant à visionner une vidéo pornographique de l'ancien candidat à la présidence.

Cette fois les hackers ont redoublé d'effort et, en plus de scams, ce sont les résultats de recherche de Google qui ont été trafiqués avec la présence d'un site frauduleux. En effet, les pirates ont utilisé Google Adwords afin que leur site apparaisse dans les liens sponsorisés du moteur de recherche pour une requête sur les mots-clés "Obama wins". Si aujourd'hui le danger est écarté, les victimes de cette fraude ayant accepté le téléchargement furent invitées à charger un ouvrir PDF infecté du virus Mal/PDFEx-B.

Bien sûr le traditionnel phishing fait aussi partie des attaques privilégiées par les hackers. Plusieurs emails contenant des liens frauduleux ont été envoyés à travers le monde. Parmi ces scams, l'un d'eux présentait un lien vers un site Internet prétendant avoir des informations exclusives sur l'élection de 44e président des États-Unis. Petit hic : une fois sur le site, l'internaute était alors invité à télécharger une soi-disante mise à jour du lecteur Flash Player. Ce sont plutôt les vers Mal/Behav-027 et Mal/Heuri-E qui se sont installés sur la machine des victimes afin d'analyser leurs données personnelles et de retourner ces informations vers un serveur web localisé à Kiev en Ukraine.
Il ne s'est jamais consommé autant de musique qu'aujourd'hui, et pourtant les recettes enregistrées par le secteur ne cessent de baisser. Le piratage est-il la cause de ce triste constat, autour duquel s'accordent sans fausses notes maisons de disques et sociétés d'auteur ? Selon une étude TNS Sofres, réalisée auprès de deux mille personnes âgées de plus de quinze ans et relayée par le Figaro, il apparait que 34% des possesseurs de baladeurs multimédia admettent en effet avoir copié ou téléchargé des fichiers piratés sur leur appareil au cours des six derniers mois. De quoi asseoir le discours des ayants droits dans le domaine de la musique, qui souhaitent que les conséquences du piratage soient intégrées dans le calcul de la redevance pour copie privée, qui frappe tout périphérique de stockage numérique.

Le casus belli de la copie privée

Instaurée en 1985, la redevance pour copie privée part du principe qu'il est toléré que l'on copie les oeuvres musicales dès lors que les reproductions effectuées restent dans le cercle familial, mais qu'il convient d'indemniser artistes et interprètes pour le manque à gagner qui peut découler de ces copies. Ce manque à gagner est prélevé, sous forme de redevance, sur tous les supports susceptibles de servir à l'enregistrement d'oeuvres musicales. Il est généralement répercuté sur les prix de vente final des CD vierges, disques durs, baladeurs et autres téléphones.

Au sein de la commission chargée d'établir les barèmes appliqués aux différentes familles de produit frappés par cette redevance, les industriels de l'électronique grand public accusent depuis plusieurs mois les ayants droits de chercher à compenser, avec cette redevance, les pertes ou les manques à gagner induits par le piratage. Que la cause soit juste n'est pas la question : ils soutiennent que les usages illégaux associés aux appareils électroniques n'ont pas à être pris en compte dans le calcul des montants appliqués, et ont obtenu gain de cause auprès du Conseil d'Etat en juillet dernier. La question devrait être revenir sur le tapis vendredi, à l'occasion d'une nouvelle réunion de la Commission copie privée.

Une étude qui tombe à point nommé ?

Pour les industriels, qui souhaitent obtenir la baisse des montants perçus au titre de la copie privée, cette étude tombe à point nommé : si 34% des possesseurs de baladeurs multimédia confessent utiliser des fichiers piratés, il conviendrait selon eux d'ajuster la redevance, de façon à ce que soient exclus de son assiette les usages illégaux, qui ne relèvent pas de la copie privée mais de la contrefaçon. Pour les utilisateurs de disques durs externes, la proportion des utilisateurs reconnaissant avoir utilisé ou téléchargé des fichiers piratés au cours des six derniers mois passerait selon TNS Sofres à 20%, contre 19% pour les baladeurs MP3, 9% pour les graveurs de DVD, 8% pour les clés USB et 7% pour les utilisateurs de téléphone multimédia.
Jerry Yang ne sait plus sur quel pied danser ! Le co-fondateur et président de Yahoo a déclaré mercredi souhaiter reprendre les négociations avec Microsoft. On s'interroge.

En juin dernier, Yahoo a confirmé l'échec des discussions engagées avec Microsoft. Après avoir rejeté l'offre de rachat à 44,6 milliards de dollars présentée par la firme de Redmond début 2008, Yahoo a cherché une alternative auprès d'acteurs du Net (Google, News Corp, AOL) pour freiner les ardeurs du numéro un mondial du logiciel. De son côté, Microsoft était prêt, un temps, à réévaluer son offre à la hausse, puis à négocier une prise de participation dans le portail internet.

Au grand regret de Carl Icahn, milliardaire américain qui détient 4,3% de Yahoo, le portail a écarté la proposition de Microsoft et privilégié la signature d'un partenariat avec son rival, Google, leader du marché des technologies de recherche et de la publicité en ligne. Cet accord qualifié d'anticoncurrentiel par d'autres acteurs, dont Microsoft, a fait l'objet d'enquêtes approfondies de la part des autorités américaine et européenne. Pour éviter le procès antitrust, Yahoo et Google ont annoncé hier annuler leur accord publicitaire signé en juin, accord qui n'a jamais été mis en oeuvre.

L'accord annulé, Yahoo cherche à regagner la confiance des marchés. Hier, Jerry Yang n'a pas hésité à déclarer "à ce jour, je dirais que la meilleure chose pour Microsoft est d'acheter Yahoo". Si Microsoft est prêt à réétudier le dossier, il est peu probable que se concrétisent les négociations engagées parallèlement avec AOL (Time Warner) autour d'un éventuel rapprochement.
En publiant ses résultats financiers pour le troisième trimestre 2008, Iliad, la maison mère de Free, affiche une progression tant sur le chiffre d'affaires global de la société que sur le taux de recrutement des internautes.

Au troisième trimestre 2007, Iliad annonçait un chiffre d'affaires consolidé de 307 millions d'euros. Un an plus tard, la firme enregistre un CA de 399,6 millions d'euros, en progression de 17% sur un an hors acquisition d'Alice.

Sur le troisième trimestre de cette année, Iliad annonce aussi 141.000 nouveaux abonnés ADSL avec un taux de recrutement de 32,4% qui propulse le fournisseur d'accès à Internet en seconde place derrière Orange. Par ailleurs, Iliad a atteint son objectif de 4 millions d'internautes. En effet, au 30 septembre dernier, la société dénombrait 3.275.000 abonnés chez Free et 850.000 chez Alice.

Avec une facture mensuelle moyenne de 36,4 euros, ces abonnés dépenseraient plus que l'année dernière (35,3 euros) sur la même période, notamment grâce aux services périphériques optionnels telle que l'option Multi-TV dévoilée en septembre dernier.

Parmi ses nouveaux objectifs, Iliad table sur 5 millions d'abonnés d'ici à 2011.
C'est véritablement une victoire pour le monde open source et plus particulièrement pour la fondation Mozilla. Sur le blog dédié aux développeurs, Mozilla rapporte les chiffres du cabinet d'étude Net Application et annonce que sur ces deux dernières semaines, le navigateur open source Firefox a atteint une part de marché globale de 20%. Déjà au mois de septembre, le cabinet Xiti Monitor affichait un taux à 30% en Europe.

Il est intéressant de constater que dans les deux cas, ce sont principalement les utilisateurs d'Internet Explorer qui ont changé leurs habitudes. En effet, alors que le navigateur de Microsoft enregistrait une part de marché de 90% il y a quelques années, celle-ci est tombée à 71,27%. Le norvégien Opera a retrouvé sa quatrième position derrière Safari, mais surtout devant Google Chrome qui a suscité l'intérêt de nombreux internautes les jours suivants sa sortie.
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