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David Kernell a été inculpé par la justice américaine pour avoir piraté Sarah Palin. L'étudiant de 20 ans, fils d'un élu démocrate du Tennessee, va comparaitre devant le tribunal de Knoxville, où il devra répondre de l'accusation "d'accès intentionnel sans autorisation" à l'une des boites e-mails de la candidate républicaine à la vice-présidence des États-Unis et colistière de John McCain.

Le contenu d'un certain nombre de courriers électroniques avaient été publiés sur la Toile sous forme de captures d'écrans, dévoilant des échanges entre Sarah Palin et Sean Parnell, respectivement gouverneur et vice-gouverneur de l'Alaska, par le biais d'une adresse personnelle hébergée par Yahoo!. Il s'avère que la loi américaine impose l'émission et l'archivage de toute correspondance relative aux fonctions de gouverneur par le biais d'une messagerie officielle. En utilisant sa messagerie personnelle, Sarah Palin pouvait supprimer ses messages, ce qui est interdit.

David Kernell risque 5 ans d'emprisonnement et une amende de 250 000 dollars. Il a d'ores et déjà annoncé qu'il plaiderait non coupable. En attendant, il n'est autorisé à utiliser un ordinateur que pour le courrier électronique et ses études, et il a interdiction de quitter le Tennessee sans autorisation écrite.
Vendredi dernier, en stipulant qu'« aucune restriction ne doit être imposée aux droits et libertés des usagers sans une décision d'un juge judiciaire », le président de la Commission Européenne José Emmanuel Barroso a rejeté en bloc la demande de Nicolas Sarkozy concernant le retrait de l'amendement 138 du député européen Guy Bono qui s'oppose frontalement au projet de la loi de riposte graduée. Cependant, le magazine Le Point révèle que la lettre de M.Barrosso n'aurait certainement pas dû être rendue publique. 

C'est Martin Selmayr, la porte-parole de la commissaire européenne Viviane Reding qui aurait publié la lettre, ce qui aurait largement énervé M.Barrosso. En parlant de "dysfonctionnement grave »,  M.Barrosso serait rentré dans "une colère noire en découvrant qu'un communiqué de la Commission européenne avait été mis en ligne sans son consentement et sans que les autres commissaires européens se soient concertés". Dans le collimateur du Président de la République, Viviane Reding a donc changé de position pour soutenir l'amendement 138. Le journal Le Figaro a d'ailleurs publié une lettre où la commissaire explique qu'elle ne se rendra pas aux Rencontres cinématographiques de Dijon un événement qui devrait regrouper les lobbys du milieu cinématographiques en colère : "Dans ces circonstances, je juge inapproprié, en tant que Membre de la Commission Européenne, de venir à Dijon intervenir dans ce débat national. La Commission se doit de rester neutre pendant la durée du débat français en cours et d'essayer de calmer le jeu [...] Comme la Commission vient de le rappeler, l'ordre juridique communautaire laisse aux États membres une latitude nécessaire pour parvenir à un juste équilibre entre plusieurs droits fondamentaux potentiellement touchés par la 'riposte graduée'".

De son côté, le président de la République Française n'en démord pas et reste bien déterminé à faire sauter l'amendement 138. Nicolas Sarkozy aurait d'ailleurs chargé son secrétaire d'État Luc Chatel de mettre en oeuvre de nouvelle tentative pour retirer l'amendement de Guy Bono. Plutôt que de viser la suppression d'un seul article qui a été accepté à 88% par la Commission Européenne, la France souhaite à présent retirer du texte définitif du Paquet Telecom toutes les mentions faisant référence au droit d'auteur ... Bien sûr, l'amendement 138 fait partie du lot, même si ce dernier ne traite pas directement la question mais plutôt des droits fondamentaux des internautes. Pour Luc Chatel, il s'agit désormais de convaincre Viviane Reding.
Comme prévu, Mandriva dévoile aujourd'hui la nouvelle version de la distribution Mandriva Linux 2009. L'accent a été mis sur la simplicité, avec un environnement graphique soigneuseument intégré, une configuration par défaut s'adaptant à la configuration matérielle détectée et un outil de migration pour les utilisateurs de Windows.

On retrouve donc les dernières versions stables des principaux logiciels, introduits pour la plupart dans la RC1 mise à disposition il y a un mois, dont le noyau Linux 2.6.27, les environnements de bureau KDE 4.1 (utilisé par défaut) ou Gnome 2.24, la suite bureautique OpenOffice.org 3 ou encore Firefox 3.

La distribution elle-même apporte également son lot de nouveautés. L'installeur graphique et le centre de contrôle ont été complètement revus tandis que le centre d'installation et de mise à jour de logiciel a été amélioré, avec notamment le choix automatique du dépôt le plus adapté ou la suppression automatique des paquets orphelins (composants qui ne sont plus nécessaires). L'utilitaire de contrôle parental, permettant de restreindre le lancement de certaines applications, et le temps de démarrage ont eux aussi été améliorés.

Enfin, les netbooks sont à l'honneur puisque le kernel employé promet un support matériel particulièrement adapté, l'installeur quant à lui proposant l'installation d'un environnement de bureau Gnome allégé si un système aux ressources limitées est détecté.

Mandriva Linux 2009 est déclinée en trois éditions. La One et la Free sont disponibles en téléchargements gratuits, la seconde ne proposant que des logiciels complètement open sources. L'édition Powerpack quant à elle comprend des codecs audio et vidéo, le logiciel de retouche photographique avancé LightZone et le logiciel de virtualisation VMWare. Elle est disponible en téléchargement pour 50 euros, en version boitier double DVD et documentation pour 60 euros et en version boite pour 70 euros.
Le PDG de Microsoft Steve Ballmer a récemment annoncé que Windows Cloud, l'environnement complet de développement orienté cloud computing, serait dévoilé à la Professional Developers Conference (PDC 2008), qui se tiendra au Los Angeles Convention Center du 26 au 30 octobre.

Microsoft a dévoilé aujourd'hui à son insu ce qui a de grandes chances d'être le nom commercial, du moins le nom de code, de ce nouveau système d'exploitation. Pendant quelques heures, le site internet de l'événement listait en effet un certain nombre de conférences libellées (taguées) Windows Strata, toutes liées au cloud computing (informatique à la demande). Bien qu'il ne s'agisse là que d'une spéculation, notons qu'en météorologie le mot stratus désigne un genre de nuage.

Le tag a depuis disparu. On sait en revanche de source sûre que le système d'exploitation de l'Internet, tel quel le décrit Ballmer, doit s'appeler "Windows quelque chose". C'est ce que déclarait il y a peu le PDG de Microsoft au CIGREF, ajoutant qu'il "l'annoncerait dans quatre semaines," soit à la PDC dès le 26 octobre. Nous n'allons donc pas rester longtemps dans le brouillard.
Premier échec pour Google ? Selon une étude réalisée par Xiti Monitor, le département d'études du groupe AT internet, la part de marché européenne de Chrome, le nouveau navigateur web de Google, serait retombé de 1,59% en Août à tout juste 1,03% fin septembre.

"L'engouement des internautes pour Google Chrome semble donc faiblir. Et le navigateur se place au 5ème rang du classement» observe la société qui a réalisé cette étude entre le 22 et le 28 septembre.

Un recul de sa part de marché qui place donc Google Chrome loin derrière l'Internet Explorer de Microsoft, Firefox de Mozilla, Safari d'Apple et même Opera, très puissant en scandinavie.

Sur le seul marché français, une précédente étude de ce même XiTi Monitor avait néanmoins placé Chrome devant Opera. Reste à savoir si Google mettra à profit sa gigantesque audience (près de 27 millions d'internautes rien qu'en France) pour promouvoir ce nouveau logiciel.
le 09/10/2008 à 23:45
Entretien avec Opera Software
Hier, Opera Software a annoncé la sortie de la version 9.6 de leur navigateur. Afin de promouvoir cette nouvelle version et de sensibiliser les Français aux standards du web, l'équipe norvégienne sillonne les campus des grandes villes de l'Hexagone. A cette occasion Clubic s'est entretenu avec Johan Borg, vice-président du département des produits pour le grand public, Charles McCathieNevile, chargé du respect des standards W3C et Dieu Anh Le Vu, assistante Marketing.

Clubic.com : Lorsque l'on voit les autres navigateurs intégrer les fonctionnalités que vous avez inventées, telles que la navigation par onglets, la navigation web gestuelle ou le Speed Dial, vous répondez généralement être plutôt flattés qu'outragés. Mais les développeurs de ces autres navigateurs vous demandent-il la permission de reprendre telle ou telle fonctionnalité ?

Johan Borg : Non, pour être franc il n'y a aucune communication. Quoiqu'en y repensant, c'est arrivé une fois et c'est Microsoft qui nous a téléphoné à propos d'une fonctionnalité mineure, ils voulaient s'assurer que cela ne nous dérangeait pas ».

Charles McCathieNeville : Nous communiquons discrètement avec les équipes des autres navigateurs principalement en ce qui concerne les failles de sécurité. C'est sans doute le plus important. Si jamais on découvre que quelque chose ne va pas alors on les prévient ».

On dit souvent qu'Opera est le navigateur le plus rapide. En revanche quels sont les points négatifs que vous recevez le plus fréquemment de la part de vos utilisateurs ?

CM : Que ce n'est pas super populaire ! (rires).

JB : C'est une bonne question, certains souhaiteraient changer les boutons ou certains éléments de l'interface. La demande qui revient le plus souvent, c'est la possibilité d'avoir des extensions comme Firefox.

CM : Mais en fait, on intègre des outils similaires directement dans le navigateur. Par exemple, Dragonfly est l'équivalent de Firebug et UserJS est le GreaseMonkey d'Opera.

JB : Généralement ces critiques tournent autour des points forts de nos concurrents, et notamment le fait qu'Opera ne soit pas open source.

Justement, à ce sujet, pourquoi avoir décidé ne pas ouvrir votre code source aux développeurs ?

JB : Pour faire comme Netscape, non je crois pas ! (rires).

CM : On n'a pas la motivation d'être open source. On ne veut pas perdre de temps.

JB : On ne veut pas dire du mal de l'open source, mais Firefox n'est qu'une couche sur le code de Netscape. Finalement, le plus intéressant dans ce système, c'est l'interface graphique à laquelle les utilisateurs peuvent collaborer avec les thèmes ou les extensions.

CM : Et puis notre modèle permet de payer les développeurs.

Dans la version 9.6 d'Opera vous avez travaillé sur Opera Link, la fonctionnalité de synchronisation des données. Pourrait-on envisager une synchronisation sur les serveurs d'Opéra avec des services web pour proposer quelque chose de similaire à MobileMe d'Apple ?

JB : Opera Link est environnement de développement sur lequel on peut rajouter plusieurs fonctionnalités. Cela peut donc être envisageable.

CM : Nous allons à notre rythme et nous faisons ce qu'il faut pour que l'outil soit utilisable. Nous avons encore beaucoup de travail sur Opera link. Nous ne souhaitons pas copier intégralement MobileMe mais effectivement nous allons dans cette direction.

Opera est très attaché à l'optimisation du web, comment réagissez-vous face à des applications web 2.0 faisant usage du JavaScript, parfois à outrance ?

CM : Et bien nous essayons d'alléger la page en intégrant directement dans le navigateur des éléments de l'interface de programmation de ces services web. Par exemple, une simple fonctionnalité tel qu'un menu déroulant peut faire plusieurs dizaines de lignes de code et nous réduisons tout cela à une ou deux lignes dans le moteur d'Opera. Au final, l'affichage de la page est plus rapide et la consommation de mémoire vive est globalement réduite. Aussi, nous essayons de sensibiliser les gens aux standards du web.

Quelles sont vos relations avec le consortium W3C ?

CM : Et bien en fait je faisais partie de cet organisme avant. Nous sommes deux ou trois chez Opera à venir de ce milieu.

Si Opera n'existait pas, quel navigateur utiliseriez-vous ?

CM : Il faudrait l'inventer ! (rires). J'ai essayé plusieurs navigateurs par le passé et si j'utilise Opera aujourd'hui c'est parce qu'il me donnait la possibilité de bloquer les publicités ! Je pense que j'utiliserais Omniweb.

JB : Moi, ça serait Flock, juste parce qu'il est beau.(rires)

Parlons un peu d'Opera Mobile. Lorsque je surfe sur mon téléphone, vous compressez les pages web sur votre serveur pour me les renvoyer plus rapidement. Pourrions-nous imaginer qu'un jour Opera y intègre des publicités côté serveur ?

JB : Techniquement, c'est tout à fait possible à réaliser.

CM : Nous n'intégrerions de la publicité que si cela porte un intérêt pour l'utilisateur.

JB : Pour cela il faudrait être sûr de bien cibler l'utilisateur. Les publicités contextuelles de Google dans les résultats du moteur de recherche, par exemple, ne sont pas toutes pertinentes.

Microsoft travaille sur Internet Explorer Mobile 6, Google a levé le voile sur Chrome Light pour Android et Mozilla prépare son navigateur mobile Fennec. Tout cela ne vous fait-il pas peur?

JB : Internet Explorer Mobile 6? Ca fait quoi... 7 ans qu'ils travaillent dessus ?! (rires)

CM : Pour Opera Mobile, nous avons inventé un affichage qui s'adapte à l'écran. Mais nous avons encore beaucoup de choses à faire. Le logiciel peut être encore largement amélioré.

JB : Nous vendons Opera Mobile aux opérateurs et aux fabricants de téléphones. Ce modèle est particulièrement développé au Japon. Cela fait dix ans que nous sommes sur le marché du téléphone portable. Je pense qu'il sera plus difficile pour Mozilla de pénétrer sur ce secteur.

Et Chrome Light n'est-il pas une nouvelle menace pour Opera Mobile?

CM : Non, ca ne nous fait pas peur. Au contraire, cela développe l'esprit de compétition. Pour reprendre le proverbe d'un de mes collègues sud-africains : le matin, dans le désert, la gazelle se lève et sait qu'elle devra courir pour ne pas être mangée par le lion. Mais le lion sait aussi qu'il devra courir pour chasser la gazelle et ne pas mourir de faim. Au final, l'important pour tout le monde, c'est de courir et d'aller de l'avant !

Pensez-vous développer pour la plateforme Android ou l'iPhone?

JB : Le marché de l'iPhone n'est pas très intéressant notamment parce qu'Apple bloque le développement. En revanche, pour Android, il faut voir ce que ça va donner. Si cela devient populaire alors effectivement, cela peut être intéressant.

Pensez-vous qu'il soit pertinent d'intégrer de nouvelles technologies web dans Opera Mobile comme Flash ou Silverlight?

CM : J'aimerais bien que Flash disparaisse, le web est mieux sans Flash! (rires). Flash complique la vie du développeur web. Aujourd'hui il est possible de remplacer Flash en utilisant les standards du web.

JB : Par ailleurs, ce serait plus simple si Flash ne nécessitait pas l'installation d'un plug-in.

Et après Opera 9.6?

JB : Il y aura Opera 10! (rires)

CM : Oui, nous travaillons actuellement sur Opera 10.

Pas de version 9.7 donc?

JB : Mmmm on ne sait pas encore. Opera 9.6 est une version intermédiaire.

CM : En fait, Opera 10 ne devrait pas trop tarder et sortira plutôt dans quelques mois que dans quelques années.

Merci
Google, qui propose déjà un système d'alertes par courrier électronique, s'apprêterait à mettre en place un service équivalent reposant sur la syndication de contenus et les désormais fameux "flux RSS", comblant ainsi son retard sur la concurrence puisque Yahoo et Live Search offrent déjà cette possibilité. L'information, qui court depuis plusieurs mois sous forme de rumeur, aurait été confirmée au site Search Engine Land, qui évoque un lancement assez proche, sans pouvoir préciser sa date.

Pour une personne soucieuse de son identité numérique, un tel service permettra par exemple d'être automatiquement alerté dès qu'une nouvelle occurrence de son nom est identifiée dans l'index de Google. De la même façon, un dispositif d'alertes automatiques permettra d'être tenu au courant, en temps réel ou presque, de la naissance de pages Web traitant de tel ou tel sujet qui vous est cher. Google propose déjà de suivre un sujet donné par RSS sur ses services de recherche de blogs et d'actualité, mais n'est pas encore allé jusqu'à l'étendre à son moteur principal.
le 08/10/2008 à 23:43
Extraire les liens d'une page
Pour extraire les liens d'une page (ou tout autre balise, en fait), vous avez trois approches :
- DOM, avec getElementsByTagName
- Xpath, avec query('//a')
- Les expressions rationnelles, avec moult solutions publiques et privées

Au final, les deux premières sont acceptables si les pages sont valides d'un point de vue XML, ce qui est encore loin d'être le cas de toutes les sites. La dernière est moins performante et élégante, mais c'est un tout-terrain. Pour le choix final, il faudra alors s'adapter.

- Get links with XPath
Dans quelques jours, Orange donnera le coup d'envoi d'« Orange cinéma séries », un bouquet de cinq chaînes. Alors que l'opérateur télécom n'a toujours pas trouvé un accord avec l'industrie du cinéma (indispensable pour obtenir une autorisation de diffusion), Orange a annoncé ce matin une date de lancement : le jeudi 13 novembre 2008. Après le foot, Orange a décidé de s'attaquer au second pilier de Canal+ : la fiction.

Cinq chaînes de télévision "classiques" plus une interactive qui permettra de revoir à la demande un programme jusqu'à trente jours après sa programmation. Les cinq chaînes sont thématisées :
- Orange Cinémax : la chaîne du grand spectacle, des stars du box-office et de la HD
- Orange Cinéhappy : le cinéma pour toute la famille
- Orange Cinéchoc : le cinéma d'action
- Orange Cinénovo : le cinéma indépendant
- Orange Cinégéants : les films de légende

Objectifs : atteindre le plus vite possible les 100 000 abonnés tout en étant exclusivement proposé sur Orange TV. 40 films inédits seront diffusés par mois. 75 films par an seront diffusés en première exclusivité. Orange a signé avec de grands studios (mais ne veut pas révéler pour quels montants) : Warner Bros, Gaumont, HBO, MGM, INA, Bac films, Wildside, SND.

Les programmes

Chaque année, plus de 1.200 films seront proposés. On retiendra Michael Clayton, P.S. I Love You, Harry Potter et l'Ordre du Phénix, Ocean's thirteen, Je suis une légende, The Dark Knight, le Chevalier noir, Rocky Balboa, Quantum of Solace, Le petit Nicolas, le prochain film de Jean-Pierre Jeunet, etc.

1.000 heures de séries seront proposées par an. Dès novembre, les "Orangenautes" découvriront : John Adams (revient sur l'indépendance des USA), En analyse (un psy reçoit des patients du lundi au jeudi, le vendredi, c'est lui qui passe en analyse), Generation Kill (guerre en Irak), Le Comeback (avec Lisa Kudrow), Sur écoute (série policière), Les Soprano, La caravane de l'étrange... Dès décembre : True Blood (le créateur de Six Feet Under s'intéresse aux vampires).

L'offre proposera par ailleurs quelque 200 documentaires, 300 heures de série jeunesse (dont les toons) et des magazines tels "L'hebdo cinéma" présenté par Sophie Soulignac, "Grand public !" et "360°" (actu ciné), "Sériescope" (l'actu des séries), "Gamezone" (l'actu des jeux vidéos), L'"Actors Studio" de James Lipton, etc.

Enfin, comme avec "Orange Foot", l'opérateur a souhaité mettre l'accent sur les services :
- Après la diffusion d'un programme, celui-ci sera disponible pendant 30 jours à la demande
- Dès janvier, si les téléspectateurs ratent le début d'un programme, ils pourront revenir au début grâce à une fonction "Redémarrage"
- Il est possible de suivre "Orange cinéma séries" simultanément sur cinq écrans différents à condition de se procurer une seconde Livebox (coût supplémentaire de 7 euros par mois).
- Sur le PC, les programmes seront proposés à partir d'un portail internet : orangecinemaseries.fr
- Possibilité de télécharger un programme sur un baladeur multimédia (compatible Windows Media)
- Des programmes seront exceptionnellement proposés à la demande (sans surcoût) à l'occasion de la diffusion d'un film ou d'une série. Par exemple, lorsque Ocean's thirteen sera proposé sur le bouquet, les téléspectateurs pourront également regarder Ocean's eleven et Ocean's twelve. Idem pour les sagas "Rocky" et "Pokemon".

Les prix

Il faut obligatoirement être abonné Orange et disposer d'une Livebox pour accéder au bouquet "Orange Cinéma Séries".
- Orange cinéma séries sur TV+PC : 12 euros par mois (gratuit jusqu'au 30 novembre)
- Orange cinéma séries sur Mobile : 6 euros par mois (gratuit jusqu'au 12 janvier 2009)
Aujourd'hui la société norvégienne Opera Software lance officiellement la version 9.6 de son navigateur. Au menu : plusieurs fonctionnalités visant à optimiser le système de communication embarqué à Opera ainsi que des outils de convergence. C'est en 1994 que Jon S Von Tetzchner, le PDG actuel de la firme, et son collègue Geir Ivarsøy, ont décidé de lancer une alternative à Mosaic. Près de 15 ans plus tard, Opera est largement prisé par les développeurs web pour son souci de prise en charge des standards web régulés par l'autorité W3C.

Au travers d'un mode d'utilisation adapté, le gestionnaire de courrier électronique M2 est désormais optimisé pour les connexions Internet à bas débit. Pour les utilisateurs ayant souscrit à des mailling-list, il est maintenant possible de suivre ou d'ignorer des contacts ou des conversations. L'outil de synchronisation Opera Link permet déjà de sauvegarder les favoris, les notes, la configuration de la barre d'outil. La version 9.6 ajoute le transferts des moteurs de recherche personnalisés et l'historique de navigation. Ainsi le passe d'Opera Desktop à Opera Mobile sera quasi transparent. L'équipe a aussi mis en place une fonctionnalité de prévisualisation des flux RSS et les performances du navigateur ont été optimisées.

Aujourd'hui, selon une étude mondiale menée par Market Share, Opera aurait une part de marché de 0.69%, un chiffre sur lequel le PDG Jon S Von Tetzchner s'arrête et qu'il explique par l'absence de prise en compte d'Opéra sur de nombreux systèmes comme la Wii ou Opera Mini.

En revenant sur l'histoire de la compagnie, et son modèle économique Jon S Von Tetzchner explique au magazine NetEco que : "pour l'utilisateur n'ayant jamais utilisé Opera, je pense que cette version offre des raisons intéressantes de l'essayer." avant d'ajouter : "les prochaines innovations d'Opera seront les plus intéressantes".
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