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le 08/10/2008 à 23:39
L'UE veut protéger l'e-consommateur
La Commission Européenne souhaite renforcer la sécurité et les droits du cyberacheteur, et ce, afin de relancer le commerce sur Internet tout en créant un espace plus compétitif.

Meglena Kunev, membre de la Commission Européenne, regrette qu'une large majorité des internautes européens achètent des produits sur les sites marchands de leur pays, même si le coût d'achat n'en est pas pour autant avantageux. Selon Mme Kuney, l'internaute reste frileux lorsqu'il s'agit de procéder à une transaction internationale; elle déclare à AP : "nous avons besoin d'établir des droits européens pour les internautes afin que les consommateurs puissent effectuer leurs achats en toute tranquillité".

Dans une proposition de loi, Kuney projette d'établir une liste noire des contrats de vente jugés inacceptables ainsi que la mise en place d'une période de réflexion post-achat afin que l'internaute puisse revenir sur sa décision. "Entre un budget familial sous pression et un pouvoir d'achat inquiétant pour le citoyen, il n'a jamais été aussi important pour le consommateur d'être capable de comparer les prix et de pouvoir accéder à tous les commerces" affirme Kuney.

Sur les 27 états de l'Union Européenne, il est estimé que 30 millions de citoyens effectuent des achats internationaux ; cela représente environ 20% des cyberacheteurs du territoire.
Trois ans après le lancement de la bêta de Yahoo! Mail, le géant de Sunnyvale vient d'annoncer une nouvelle version pour son service de calendrier. Le service embarque les dernières technologies web et promet une plateforme ouverte et compatible avec les standards iCal et CalDav.

En lançant le nouveau service de Yahoo! Mail en septembre 2005, l'équipe de développement avait tiré partie de la technologie de Oddpost, une société acquise en juillet 2004. Pour son nouveau calendrier, Yahoo a travaillé avec l'équipe de Zimbra, une plateforme open source rachetée en septembre 2007. En dévoilant ce nouveau service, John Kremer, vice-président des produits de Yahoo! Mail, promet une plateforme ouverte basée sur les standards actuels iCalendar et CalDav et une interopérabilité avec les calendriers publics d'Apple, Microsoft, AOL, Mozilla et Google.

Les technologies Ajax et DOM permettent d'interagir avec le site sans qu'aucun rafraichissement de la page ne soit nécessaire, A la manière de Google Calendrier, il est possible de créer ou de glisser-déposer un événement à la volée. Par défaut, l'équipe propose de s'inscrire au flux de Flickr pour visionner, depuis le calendrier, les photos publiques de Flickr les plus populaires,

Cette première bêta n'inclut pas toutes les fonctionnalités finales du produit. L'équipe annonce que la nouvelle plateforme devrait prochainement offrir une synchronisation directe avec Microsoft Outlook et l'iPhone tout en étant compatible avec les utilitaires de Yahoo! AutoSync et Intellisync Ror Yahoo!. Aussi, à l'heure actuelle il n'est pas possible d'effectuer une recherche d'événements, ni d'y retrouver le calendrier de Yahoo! Groups. Par ailleurs, l'équipe prévoit d'y intégrer d'autres services tels que Upcoming.org, un service communautaire de partage d'événements.

Pour profiter de cette nouvelle version, rendez-vous ici. Vous trouverez une vidéo de présentation ici

Selon une étude de ComScore, au mois d'août, Yahoo Calendar regroupe environ 8 millions d'utilisateurs chaque mois.
L'affiliation comme moyen de monétiser l'audience de YouTube ? Le célèbre portail de vidéos intègre désormais sous certaines vidéos de sa version américaine des liens directs vers les cybermarchands Amazon et iTunes. Le trailer d'un jeu vidéo à succès pourra ainsi être associé à la fiche correspondante chez Amazon, alors que la vidéo d'un clip pourra renvoyer vers la page correspondante éditée sur l'iTunes Store. La maison de disques EMI et l'éditeur Electronic Arts sont les premiers partenaires de ce programme évoqués par Google.

En associant les liens commerciaux adéquats à ses contenus vidéo, Google espère être en mesure de générer de nouveaux revenus à partir de l'audience de YouTube, puisque comme dans tout contrat d'affiliation, une commission lui sera reversée par le marchant si une vente est conclue par son intermédiaire.

"Ce n'est que le début de la constitution d'une vaste et viable plateforme de commerce en ligne pour les utilisateurs et partenaires de YouTube", commentent Glenn Brown, en charge du développement des partenariats stratégiques pour YouTube, et Thai Tran, chef de produit YouTube. "Notre idée est de rendre service à nos partenaires de toutes les industries - de la musique à la TV en passant par le cinéma ou le papier - en proposant des produits utiles et pertinents à une audience à la fois large et ciblée, de façon à générer des revenus supplémentaires".

Désireux de n'effrayer ni les utilisateurs, ni les annonceurs potentiels, Google explique vouloir étendre petit à petit ces liens à de nouveaux produits, de façon à couvrir un spectre de plus en plus large. Pour l'instant cantonnés au sol américain, ces liens commerciaux devraient donc être étendus aux différentes déclinaisons locales de YouTube, une fois que la firme de Mountain View pensera avoir trouvé la bonne formule. Avant, peut-être, que le portail ne s'ouvre à la distribution directe de contenus payants dans les domaines de la musique et de la vidéo ?
le 07/10/2008 à 23:42
OpenRPG
Une actualité pas comme les autres, mais qui peut vous faire plaisir, car une communauté de développeurs pensent à s'occuper de vos loisirs.

Les loisirs de tout le monde sont variés, comme jouer en ligne sur internet, et avec OpenRPG c'est possible. Bien sur des jeux en lignes, il en existe beaucoup, mais créer son propre jeu en ligne, c'est plus rigolo et plus intéressant.

Réalisé en PHP, le projet RPG est un projet gratuit et open source, qui vous permettra de construire votre propre univers.

La communauté autour de ce projet est assez active car elle propose des mods à ajouter facilement pour améliorer votre jeu... donc à découvrir !!!

- RPG Illusion
La catch-up TV, aussi appelée télévision de rattrapage, ferait de plus en plus d'adeptes en France. Entre avril et mai 2008, 5,6 millions de Français ont selon Médiamétrie essayé une des offres du marché (Canal+ à la demande, M6 Replay, etc.), alors qu'ils n'étaient que 4 millions fin 2007 (+ 40%). Dans l'entre temps, divers services de ce type ont vu le jour. Plus généralement, 55% des Français ont suivi au moins une fois un programme de télévision en différé au printemps dernier.

En parallèle, la consultation de chaînes de télévision depuis un ordinateur n'évolue guère. Toujours selon Médiamétrie, 9% des Français âgés de 15 ans et plus ont regardé la télévision en direct sur un ordinateur au printemps, un chiffre stable par rapport à la fin 2007.

Si la catch-up TV progresse, les téléspectateurs restent finalement assez fidèles aux pratiques « traditionnelles" : près de deux personnes sur cinq utiliseraient un magnétoscope ou un enregistreur de salon (disque dur ou DVD) pour regarder des programmes en différé sur leur téléviseur.
Afin d'accélérer le développement des applications pour Linux et encourager les développeurs de Windows à rendre leurs programmes compatibles avec plusieurs distributions du système open source, les développeurs de l'environnement graphique GNOME ont lancé le projet Mono. La plateforme Mono, sponsorisée par Novell, se veut être une alternative libre à la technologie .NET Framework de Microsoft. Aujourd'hui, Mono 2.0 permet désormais de porter les application basées sur .NET Framework 2.0 et C# 3.0 sous Linux, mais aussi sous Mac OS X et Solaris.

Les développeurs seront donc ravis d'apprendre que Mono 2.0 embarque un compilateur pour C#3.0 ainsi que pour Visual Basic 8. La plateforme inclut plusieurs outils compatibles avec l'interface de programmation de Microsoft et notamment Windows.Forms 2.0. En plus d'une optimisation générale des ressources système, le compilateur C# prend désormais en charge la fonctionnalité de requête intégrée au langage (LINQ). Windows.Form 2.0 apporte plusieurs innovations sur les contrôles .NET DataGridView (permettant d'afficher des données tabulées depuis plusieurs sources) et ToolStrip (pour la création de barres d'outils, d'état ou de menu).

Par ailleurs, Mono 2.0 embarque le debugger Gendarme, un outil de test permettant d'identifier d'éventuels problèmes de fonctionnement du logiciel avec notamment l'infrastructure DTrace pour analyser le comportement de l'application sur les systèmes Solaris et Mac OS X

Miguel de Icaza fondateur et développeur de GNOME explique à ArsTechnica: "Mono 2.0 profitera à un large éventail de développeurs, d'éditeurs de logiciels indépendants et d'utilisateurs en leur permettant d'écrire leur application une seule fois pour que celle-ci fonctionne sous tous les systèmes d'exploitation".
Mozilla Labs s'apprête à lancer le projet Geode, un plug-in tourné vers la géolocalisation. Il permettra au navigateur Firefox de mieux comprendre et d'utiliser les informations géographiques qu'on trouve sur la Toile, améliorant l'interaction avec l'utilisateur et enrichissant la navigation de contenus ciblés et localisés.

L'extension devrait permettre, par exemple, de trouver un restaurant à proximité de l'endroit où l'utilisateur se trouve, en utilisant notamment des guides en ligne et en proposant automatiquement des suggestions et un itinéraire.

Ces guides en ligne, mais aussi des sites de restaurants ou de commerces contiennent en effet un grand nombre d'informations géographiques, à l'instar de Wikipédia ou d'innombrables photos et vidéos déjà en ligne. Les progrès en matière de web sémantique permettent désormais à ce genre d'application de fonctionner.

La géolocalisation est en tout cas au coeur du web 2.0, de nombreux services liés à cette problématique font effectivement l'actualité ces derniers temps, comme Fire Eagle de Yahoo! ou Street View de Google.
Selon ThisIsGloucesterShire, le service de renseignement électronique du gouvernement britannique (CGHQ) désire avoir accès à l'ensemble informations relatives aux emails, SMS et usages Internet au sein de la Grande-Bretagne. Le CGHQ aurait déjà reçu un fond d'investissement de près de 1,3 milliard d'euros pour mettre en oeuvre le plus ambitieux système de surveillance jamais construit sur le territoire.

Ce projet, baptisé Interception Modernisation Programme permettra au CGHQ, au MI5, au MI6 et à la police d'accéder à une base de données contenant l'ensemble des SMS, emails et historique de navigation d'un utilisateur britannique.

Bien sûr, un tel projet, qui n'est pas sans rappeler le dossier Edvige en France, ne fait pas l'unanimité. Jacky Fletcher, conseiller du parti conservateur et député de l'arrondissement de Cheltenham déclare : "ce serait une entrave énorme au droit de l'homme [...] aujourd'hui il est déjà possible de demander un mandat ponctuel à la Cour pour, par exemple, mener une enquête sur l'origine d'un message [...] j'aimerais vraiment savoir pourquoi ils veulent lire et stocker toutes ces données ".

Ceux qui sont en faveur du projet avancent qu'il s'agit là d'une mesure importante pour lever le voile sur les réseaux terroristes en analysant les noeuds de communication téléphonique. Dans son discours le mois prochain, la reine d'Angleterre devrait se prononcer sur le sujet et le département de l'Intérieur précise qu'aucune décisions n'a encore été prise.

Chaque année en Grande-Bretagne, 57 milliards de SMS et 3 milliards d'emails sont envoyés. Le territoire compte environ 18 millions de connexions haut débit.
Scénario catastrophe : il est 4 heures du matin et vous rentrez sérieusement imbibé d'une soirée quand vous vient l'idée saugrenue de traiter vos courriers électroniques en attente. Pris d'une humeur fantasque, vous peinez à aligner les mots, et commettez quelques fatales erreurs : le mail larmoyant dans lequel vous suppliez votre ex de revenir part en direction de la boite de votre patron, tandis que vos parents reçoivent le mail d'insultes que vous destiniez à tel ou tel de vos contacts. Et là, c'est le drame.

Afin que les utilisateurs puissent se prémunir d'une telle mésaventure, Google vient d'associer une nouvelle fonctionnalité à sa messagerie électronique Gmail. Baptisée Mail Goggles, celle-ci se propose de vous obliger à résoudre une série d'opérations mathématiques avant de vous autoriser à expédier vos courriers électroniques, l'idée étant que si vous n'êtes pas en état de résoudre cinq additions et multiplications en moins de soixante secondes, mieux vaut vous abstenir de cliquer sur le bouton Envoi.

Accessible via l'onglet Labs des paramètres Gmail, qui n'apparait que si votre messagerie est en anglais, Mail Goggles vous permet de paramétrer les périodes (heures et jours) pendant lesquelles vous souhaitez que la protection soit active. Les noctambules pourront par exemple l'activer tous les jours de deux heures à cinq heures du matin afin d'éviter les lendemains de fête douloureux. Cinq niveaux de difficulté sont proposés, de façon à ce que vous puissiez tout de même parvenir à envoyer un courrier si les mathématiques ne sont pas votre fort. Au final, Mail Goggles n'est-il pas qu'une façon détournée de transposer le fameux "Tourne sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler" dans l'ère du numérique ?
Plusieurs millions de comptes utilisateurs de l'opérateur Deutsche Telekom ont été piratés, c'est ce qu'a révélé le magazine allemand Der Spiegel en précisant que plus de 17 millions de comptes utilisateur seraient concernés par ce scandale.

Si l'affaire a été mise à nue hier, Deutsche Telekom informe avoir déjà porté plainte pour vol de données sensibles en 2006 mais, faute de preuve, l'affaire n'a pas évoluée. Par la suite, ce sont les journalistes du Der Spiegel qui ont donc pris les choses en main en menant une investigation.

"En dehors du nom, de l'adresse et des numéros de téléphone, les données incluent parfois la date de naissance et l'adresse email" a déclaré l'opérateur à Reuters avant d'ajouter : "ces fichiers ne contiennent pas de numéros de carte de crédit ou le journal des appels".

Le ministère de l'Intérieur allemand a ouvert une enquête sur les conséquences éventuelles de ces fuites pour les clients de l'opérateur. De son côté, Deutsche Telekom affirme avoir renforcé son système de sécurité.
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