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Quand il faut sécuriser un site, n'oubliez pas qu'en plus des problèmes de sécurité de la plate-forme et du système d'exploitation, vous devrez vous assurer que l'application que vous écrivez est aussi sûre.
Lorsque vous écrivez en PHP, appliquez donc les sept habitudes ci-dessous et vous serez aussi immunisé que possible :
- Validez les entrées
- Veillez à votre système de fichiers
- Veillez à votre base de données
- Veillez à vos données de session
- Veillez aux XSS
- Vérifiez vos formulaires
- Protégez vous contre les CSRF

- Seven habits for writing secure PHP applications
Le téléchargement illégal est au coeur de l'actualité ces derniers temps, avec notamment la polémique qui entoure la loi Création et Internet. Tandis que certaines entreprises comme CoPeerRight proposent des solutions alternatives, l'institut de sondage français BVA publie l'Observatoire des nouvelles technologies et des multimédias. L'étude, réalisée pour le compte de The Phone House, de BFM et de La Tribune, porte sur les usages et les comportements d'un échantillon représentatif de la population française ainsi que d'un échantillon de technophiles face à diverses problématiques dont le commerce et le téléchargement en ligne.

L'étude montre d'abord que 91% des français qui disposent d'Internet à leur domicile sont connectés en haut débit ou en très haut débit et que 92% sont équipés d'un équipement multimédia (dont 100% des moins de 25 ans). Elle s'intéresse ensuite aux pratiques des internautes dans leur ensemble, mais aussi des technophiles en particulier, par rapport au téléchargement légal et illégal. Sont jugés technophiles les sondés qui déclarent avoir beaucoup d'intérêt pour les NTIC mais aussi ceux qui disposent à la fois d'un téléphone portable, d'une connexion Internet à leur domicile et d'un produit high tech (un baladeur numérique ou un PDA par exemple).

Elle montre ainsi une importante évolution des comportements face au téléchargement illégal, tandis que le téléchargement légal n'a quasiment pas évolué. En septembre 2008, 81% des connectés français déclarent ne jamais télécharger illégalement des films ou des musiques. Ils étaient 76% l'année précédente. Les technophiles quant à eux étaient 36% à télécharger au moins de temps en temps illégalement en 2007, dont 12% régulièrement, ils ne sont plus que 25% en 2008, dont 8% régulièrement. Les français ne semblent en revanche pas être férus de téléchargement légal puisqu'ils ne sont que 2% à le pratiquer régulièrement, 82% de la population n'ayant jamais acheté un morceau ou un film en ligne.

Bien qu'une part importante de la population française ne puisse donc être inquiétée par une accusation pour téléchargement illégal, l'opinion face au projet de loi Hadopi semble globalement défavorable. 38% du grand public estime en effet que ce projet de loi permettrait de faire évoluer les pratiques, 50% estime que non, 12% ne s'est pas prononcé. Plus concernés, les technophiles sont 40% à penser qu'une telle loi pourrait faire évoluer les choses, 6% ne s'étant pas prononcé. Enfin, les moins des 25 ans sont 60% à estimer qu'elle n'influencerait pas les consommateurs.

Quoi qu'il en soit, en attendant la mise en place d'une solution de représsion du piratage, les ayants droits et les distributeurs peuvent quant à eux réfléchir à de nouveaux moyens d'attirer le consommateur, tant la vente dématérialisée peine à s'imposer en France.
Comme prévu, Microsoft vient de rendre disponible au téléchargement Hyper-V Server 2008, un système d'exploitation serveur exclusivement dédié à la virtualisation. Accessible gratuitement depuis le site de l'éditeur, Hyper-V Server 2008 est centré autour de l'hyperviseur Hyper-V, aux côtés duquel on ne trouvera que les quelques briques nécessaires à son fonctionnement. Début septembre, Microsoft avait annoncé qu'il rendrait finalement Hyper-V accessible gratuitement, en réaction à la mise à disposition pour tous de l'hyperviseur ESXi du numéro un mondial du domaine, VMWare.

Ce logiciel ne se présente donc pas comme un véritable système d'exploitation serveur (il faut dans ce cas se tourner vers Windows Server 2008, au sein duquel on retrouve Hyper-V), mais comme une solution de virtualisation permettant de faire fonctionner simultanément plusieurs systèmes sur une seule et même machine physique. Au niveau de la compatibilité, la seule contrainte est de disposer d'un processeur 64 bits doté d'instructions de virtualisation.

Dépourvu de fioritures, Hyper-V Server 2008 dispose d'une interface basique, qui se pilote en lignes de commandes. On pourra ainsi établir le lien avec une autre machine ou avec un domaine, configurer les paramètres de connexion au réseau (adresse IP) ou activer la prise de contrôle à distance. Pour créer des machines virtuelles, les configurer et les exploiter, il faudra se connecter au système à distance, depuis une autre machine. Celle-ci devra impérativement être équipée de Windows Vista SP1 ou de Windows Server 2008 ainsi que du composant Hyper-V Manager MMC.
De passage à Paris, Steve Ballmer, PDG de Microsoft, a annoncé jeudi l'ouverture prochaine d'un centre de recherche et développement (R&D) dans la proche banlieue de Paris, à Issy-les-Moulineaux, où la filiale française de l'éditeur inaugurera dans le courant du deuxième trimestre 2009 son nouveau siège social. La création de ce pôle s'inscrit dans une plus large démarche visant à mettre en place un "centre de recherche européen" dont les trois antennes seront situées à Paris, Londres et Munich.

Trois axes de recherche y seront développés autour de la question de la recherche en ligne : améliorer la pertinence des résultats retournés par les moteurs, améliorer l'expérience utilisateur et développer de nouveaux modèles économiques. "Cette recherche, qui constitue le point d'entrée clé vers le Web pour les consommateurs, en est encore à ses balbutiements. Il est essentiel d'améliorer l'expérience des utilisateurs européens dans leurs recherches d'informations notamment en leur offrant accès à des informations plus riches, plus personnalisées et plus localisées", a déclaré Steve Ballmer avant de souligner l'importance que prendra à son sens la recherche sur mobile.

Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'industrie et de l'emploi, s'est félicitée de cette décision valorisante pour la région parisienne comme pour la France dans son ensemble. "L'image de la France est parfois associée dans la presse étrangère à certains clichés, mais vous démontrez le contraire", a-t-elle déclaré, avant de louer les mérites d'un pays où l'on est capable de travailler plus de 35 heures, où les pouvoirs publics sont efficaces et où l'on accorde depuis le mois de janvier un important crédit d'impôts aux entreprises étrangères qui choisissent de s'y établir.

"Cela confirme ce que nous faisons valoir régulièrement, à savoir que la France dispose de tous les atouts pour devenir demain un centre de R&D mondial pour l'industrie du logiciel : des compétences élevées et des dispositifs d'aide à l'innovation qui rendent ses savoir-faire très compétitifs", commente Loïc Rivière, délégué général de l'AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels)

Dirigé par Jordi Ribas, ancien directeur de la stratégie dans la division Windows Digital Media qui sera basé à Londres, ce centre européen participera à l'effort de recherche général chez Microsoft, auquel contribueraient 30.000 employés, dont 2.000 sont installés en Europe. Un continent sur lequel l'éditeur de Redmond multiplie les centres de R&D (40 à ce jour), mais aussi les opérations de croissance externe, toujours autour de la question de la recherche en ligne. Ces derniers mois, Microsoft a ainsi procédé au rachat de Multi-map, spécialiste de la cartographie, mais aussi de l'outil de comparaison de prix Ciao.com, d'origine allemande, et de l'éditeur norvégien Fast (outils de recherche à destination des entreprises).
Mercredi dernier, Steve Ballmer, le PDG de Microsoft, a annoncé que lors de la conférence PDC, qui se déroulera du 26 au 30 octobre prochains, Microsoft devrait présenter son Windows Cloud OS, un système d'exploitation permettant aux développeurs de programmer des applications web.

Avec le service de Windows Live Mesh, Microsoft a déjà présenté un concept de cloud computing sous la forme d'un système d'exploitation virtuel sur lequel l'utilisateur peut synchroniser les données de différents appareils (ordinateurs, smartphones...)

Selon plusieurs analystes, le domaine du cloud computing à un bel avenir devant lui. IBM, par exemple, travaille sur de telles technologies avec plus de 200 chercheurs à plein temps. La société a récemment annoncé avoir investi 200 millions de dollars dans ce secteur.

De son côté, Amazon qui propose déjà une solution de stockage virtuel (Amazon S3) a déclaré que les systèmes Microsoft Windows Server ou Microsoft SQL Server pouvaient désormais être virtualisés sur la plateforme Amazon Elastic Compute Cloud (EC2) notamment pour la gestion de plusieurs bases de données. Hier la société a déclaré : " la possibilité de faire tourner un environnement Windows au sein de Amazon EC2 a été l'une des fonctionnalités les plus demandées et nous sommes ravis d'offrir cette nouvelle option".
En ces temps troublés par les débats préliminaires au vote de la future loi "Création et Internet", voulue par l'Elysée et le ministère de la Culture, la société parisienne CoPeerRight Agency sort de la pénombre et explique à Clubic.com que le dispositif de riposte graduée pourrait certes endiguer une partie du piratage mais qu'il existe une solution tout aussi efficace, et plus simple à mettre en place : le filtrage des sites qui permettent d'accéder à des liens de téléchargement P2P ou à des contenus protégés par le droit d'auteur.

Spécialisée dans les outils de détection des pirates, CoPeerRight Agency a défrayé la chronique à plusieurs reprises ces dernières années, notamment en tentant de mettre des bâtons dans les roues de l'un de ses concurrents en 2005, arguant d'un brevet protégeant les méthodes de détection d'un internaute sur les réseaux P2P. Une réputation sulfureuse, voire franchement hasardeuse pour les défenseurs des libertés individuelles, mais qui ne semble guère déranger la firme. Ainsi parle-t-elle d'un "nuancier de tons amers ou enjoués" au sujet des articles de presse la concernant.

Entretien avec Mathieu Gaudet, responsable de la communication chez CoPeerRight Agency, autour de la question, ô combien polémique, du filtrage des sites Web.

Clubic.com : Mathieu Gaudet, bonjour. Avant tout, pouvez-vous nous rappeler quelles sont les principales activités de CoPeerRight Agency en matière de lutte contre le piratage ?

Mathieu Gaudet : Notre activité consiste à protéger les oeuvres de nos clients et les droits qui y sont associés, sur Internet. Nous disposons d'un certain nombre de technologies qui nous permettent de répondre à un triple objectif de prévention, de dissuasion et de brouillage. Par prévention, nous entendons le ciblage et le repérage des principaux diffuseurs de contenus protégés par le droit d'auteur. En matière de dissuasion, nous sommes par exemple en mesure d'envoyer des messages d'avertissement aux internautes en passant par les messageries instantanées intégrées à des clients comme eMule ou Shareeza.

Enfin, le brouillage consiste à élaborer ce que nous appelons des fichiers leurre, qui sont ensuite envoyés sur le réseau pour encombrer les files d'attente, et rendre plus difficile l'accès aux fichiers dont l'échange est illégal. En France, nous nous cantonnons aux deux dernières activités, puisque ce sont les seules pour lesquelles nous avons obtenu l'aval de la Cnil.

En quoi selon vous le dispositif de riposte graduée souhaité par le gouvernement ne convient-il pas à la situation actuelle ?

C'est un dispositif très lourd, coûteux et qui implique de compiler des milliers d'adresses IP. Dans les pays où elle est déjà en vigueur, la riposte graduée a montré qu'elle pouvait se révéler efficace. Le problème est que depuis trois ans, on attend cette loi. Trois ans pendant lesquels il aurait été possible d'engager une action, et par exemple de commencer à cibler les premiers diffuseurs, puisque c'est de ce petit groupe de deux ou trois cents personnes au maximum que part la quasi-totalité des fichiers. Au final, si la riposte graduée n'est pas retenue, on aura perdu trois ans. Le cadre légal existe, les outils existent, mais pour l'instant rien ne se passe.

Dès lors, que suggérez-vous ?

Nous souhaitons alerter les pouvoirs publics sur le fait que de plus en plus de sites Web diffusent des liens de téléchargement P2P, BitTorrent ou eDonkey. Nous en avons identifié plus de 200, francophones, qui recensent des liens à caractère illégal, auxquels s'ajoutent bien sûr les grands comme The Pirate Bay, Mininova ou SnowTigers. En filtrant l'ensemble de ces sites, on obtiendrait très rapidement une baisse du nombre de téléchargements illégaux, sans qu'il soit nécessaire de légiférer ou d'engager d'importantes sommes d'argent. Suite au blocage de certains sites comme The Pirate Bay en Italie (prononcé en août, mais levé le 25 septembre dernier, NDLR), nous avons immédiatement observé une nette diminution des échanges effectués à l'aide de BitTorrent.

Les sites comme The Pirate Bay parviennent pourtant régulièrement à obtenir gain de cause auprès des tribunaux lorsqu'on tente de les bloquer. Le cas Sharemula en Espagne en est un exemple. Que répondriez-vous à leurs objections ?

Sharemula a effectivement gagné en appel en Espagne, mais il y aura sans doute une nouvelle défense. Les administrateurs de ce type de sites se défendent en expliquant qu'ils n'hébergent directement aucun fichier. Nous pensons cependant que dans la mesure où ils qualifient les liens, ils opèrent un contrôle des contenus qui sont diffusés chez eux. Les liens de nos fichiers leurre sont par exemple régulièrement supprimés après quelques heures. Les sites comme YouTube ou Dailymotion se retranchent aussi derrière le statut d'hébergeur, mais eux suppriment les fichiers problématiques lorsqu'on leur demande.

Admettons qu'un filtrage efficace et exhaustif soit mis en place. Certains arrêteraient sans doute de télécharger, mais l'on sait pertinemment qu'il n'est pas très difficile de contourner ce genre de protection. Proxys, chiffrage des contenus, anonymiseurs d'IP ou, encore plus simple, un client comme eMule, qui intègre un moteur de recherche et permet donc de se dispenser des sites d'échange de liens ?

Nous serons là pour anticiper certaines parades. Après tout, il a fallu plusieurs années à un site comme SnowTigers pour connaitre cette popularité, il ne serait donc pas difficile de détecter ses successeurs. Avec eMule, la donne est différente, mais il nous reste la possibilité d'envoyer des messages de dissuasion et d'utiliser des leurres pour rendre le téléchargement illégal assez contraignant pour en détourner les internautes.

Filtrer les sites qui diffusent des liens P2P ou qui proposent le téléchargement direct de fichiers n'enrayerait peut-être pas le piratage, mais aiderait à en limiter la portée. On sait qu'il restera toujours entre 10 et 20% d'irréductibles, mais nous estimons être en mesure de proposer une solution simple à mettre en oeuvre, respectueuse des internautes dans la mesure où l'on n'accumule pas des dizaines de milliers d'adresses IP et, enfin, ne nécessitant pas le vote d'une nouvelle loi.Mathieu Gaudet, merci.
le 01/10/2008 à 23:04
DVD de formation Wordpress
Le premier DVD de formation à Wordpress en français, plateforme de blog PHP bien connue, est disponible à la vente et en vidéo à la demande.

L'éditeur spécialisé Elephorm a fait appel à Amaury Balmer, membre (très) actif de l'équipe Wordpress francophone, et Francis Chouquet, blogueur de référence sur le webdesign avec Wordpress.

Cette synthèse professionnelle représente près de 6 heures de vidéos, tour d'horizon et explications détaillées sur l'utilisation de Wordpress et le développement de plugins.

- Elephorm
- Fran6art
- Elephorm VOD
Pour s'affirmer dans le domaine du e-commerce et rester compétitif face à ses concurrents, le géant Amazon renforce son image de marque et multiplie les options de livraisons rapides en dévoilant de nouvelles offres auprès de ses clients. En effet, selon le baromètre  du premier semestre 2008 publié par la DGCCRF, 3 857 plaintes ont été déposées cette année suite à des problèmes de livraisons, dans le secteur de la vente à distance, cela représente près d'un quart des réclamations, c'est-à-dire une progression de 69% par rapport au semestre précédent.

Ainsi, Amazon France lance un nouveau service baptisé Amazon Premium permettant aux clients de profiter de livraisons Express gratuites, sans limite et sans minimum d'achat. Pour un prix annuel de 49 euros,  les clients d'Amazon Premium recevront l'article acheté le lendemain de leur commande et sous 48h pour les villes de la France métropolitaine et la Principauté de Monaco.  Amazon affirme que ces mêmes clients pourront également bénéficier de réductions sur les options "Livraison Éclair" et "Livré en Soirée".

Dévoilée le 26 septembre dernier, l'offre "Livré en Soirée" est réservée aux clients parisiens qui peuvent recevoir leurs achats le jour même de la commande si cette dernière est passée avant 12h30. Les articles seront alors reçus entre 19h et 22h. Le samedi, pour toute commande passée avant 9h30, la livraison sera effectuée entre 15h30 et 18h30. Ce service est facturé 22,90 euros, mais pour les clients d'Amazon premium, ce coût est réduit à 6,99 € par article.
Orange continue de proposer des services supplémentaires autour de sa Livebox, écoulée à près de 7 millions d'exemplaires au sein de ses réseaux européens. Après la Liveradio (service de radio WiFi), les mobiles GSM/WiFi "Unik" et les "Live Plug" (pour relier des ordinateurs en réseau via le CPL), le premier opérateur télécom français vient de dévoiler "Home Library".

A mi-chemin entre un simple disque dur multimédia USB et un véritable NAS, il s'agit d'un disque dur "connecté" qui permet de stocker et de partager ses données personnelles à distance. Développé conjointement avec la société française "LaCie", le périphérique "Home Library" qui exploite un disque dur 3,5 pouces (7200 RPM) de 500 Go se différencie des autres disques dur multimédia de la marque par une intégration complète dans l'éco-système Orange.

Il sera possible entre autres d'y accéder à distance depuis tout navigateur web relié à Internet, et ce en utilisant ses identifiants Orange (mobile ou fixe) classiques. De même, "Home Library" devant être relié à la Livebox d'Orange par une prise Ethernet, les équipes du Technocentre de France Télécom qui ont travaillé sur ce projet pendant près d'une année ont mis au point un système de configuration du pare-feu automatique. Il ne faudra pas entrer dans les paramètres de configuration de sa "box" ADSL pour partager photos, musiques, vidéos et documents personnels.

Car selon Orange, ce sont ces quatre usages qui sont les plus attendus par les utilisateurs de services Internet. "Nous estimons que 30% de la population est intéressée par ce type d'usages", confirme Yves Tyrode, le directeur du technocentre d'Orange.

En terme de fonctionnalités, ce disque dur compact (117 x 193 x 45 mm) mais relativement lourd (950 grammes) est livré avec une suite logicielle compatible Mac et PC. Cette dernière permettra d'y accéder depuis un explorateur de fichiers classique pour glisser/déposer ses contenus, permettra de sauvegarder tout ou partie de ses documents personnels (avec synchronisation possible de répertoires) et permettra enfin d'utiliser une imprimante partagée.

Détail intéressant, en plus de partager les données du "Home Library" en local, il sera donc possible d'y accéder à distance avec un accès dédié à un portail spécialement conçu à cette occasion. Celui-ci permet de transférer de nouveaux fichiers, de gérer des droits d'accès aux contenus (accès à tous les fichiers partagés ou à un seul répertoire protégé par mot de passe) ou d'y accéder sans logiciel externe. Les photos, vidéos ou musiques ne devront ainsi pas être téléchargées pour être visualisées. Il sera possible d'avoir un système de diffusion en continue (streaming) de ces contenus. Dernier détail, le "Home Library" est compatible UPnP (Universal plug and play) et DLNA (Digital Living Network Alliance), deux standards qui le rend compatible entre autres avec d'autres terminaux multimédia comme les Xbox 360 de Microsoft, PS3 de Sony ou les derniers mobiles N-Series de Nokia.

Sur ce dernier point, Orange va prochainement permettre d'accéder à distance depuis tout téléphone mobile via une interface spécifique. Cela fera partie d'une prochaine mise à jour logicielle proposée par le périphérique. A terme, c'est une stratégie "multi écran" qui sera proposée pour notamment permettre d'accéder à ses contenus depuis une simple télévision. "Home Library" d'Orange sera commercialisé à partir du 10 octobre prochain au prix de 149 euros TTC. Il sera distribué sur le site Internet de l'opérateur et auprès des boutiques physiques de la Fnac. "Nous ne subventionnons pas le produit", rappelle enfin Yves Tyrode, qui envisage de lancer à terme une seconde version de l'appareil avec 1 To de stockage.
Aujourd'hui, Microsoft annonce un nouveau programme baptisé Live SearchPerks permettant à l'internaute de recevoir des bons points à chaque fois qu'il effectue une recherche au travers du moteur de Live Search. Par la suite, ces bons pourront être échangés contre des cadeaux à la fin de l'opération le 15 avril 2009. Ce projet n'est pas sans rappeler l'initiative de Cashback lancée au mois de mai dernier.Si à priori l'idée semble plutôt bonne pour conserver les utilisateurs actuels de Live Search, certaines contraintes risquent fortement de freiner les potentiels nouveaux internautes. Tout d'abord, exit Mac, exit Linux, Live SearchPearks est exclusivement réservé à Windows. De la même manière, les utilisateurs des navigateurs Firefox, Safari ou Opera seront invités à switcher sur Internet Explorer. Enfin. il faudra procéder à l'installation d'un petit programme rajoutant au navigateur une barre latérale affichant un compteur des requêtes effectuées afin que vous puissiez comptabiliser vos points acquis.

Microsoft explique : "pour le moment SearchPerks est une initiative promotionnelle limitée, mais nous restons ouvert pour étendre ce projet à d'autres navigateurs et systèmes d'exploitation".

Au cours d'un entretien avec Reuters, Frederick Savoye, directeur de Live Search explique que le programme CashBack n'a pas contribué à augmenter la part de marché de la société sur le secteur des moteurs de recherche, mais la firme reconnaît que de telles initiatives sont nécessaires pour valoriser le marque :"nous savons que nous avons plusieurs défis au niveau de la valorisation de la marque" explique Whitney Burk, directeur des relations presse.

En ajoutant une dimension de rétribution au moteur de recherche, Live SearchPerks confirme la vision du PDG de la firme de Redmond qui avait déclaré la semaine dernière "nous devons redéfinir en profondeur l'expérience de la recherche ainsi que son modèle économique".
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