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Présidente de la fondation Mozilla, Mitchell Baker a publié lundi sur son blog un article indiquant que cela faisait très exactement 10 ans (31 mars 1998) qu'étaient mises sous licence open source les premières lignes de code du futur navigateur web Firefox né quant à lui beaucoup plus tard, en 2003.

Longtemps associé à Netscape Navigator, successeur de Mozaïc, premier navigateur Web de l'histoire, le mot "Mozilla" (Mozaïc Killer) est désormais celui d'une fondation (Mozilla Org.) et d'une société commerciale (Mozilla Corp.), chargées de développer plusieurs logiciels open source : Firefox, un navigateur adopté par plus de 170 millions d'internautes, mais également Thunderbird, SeaMonkey, Camino ou encore Bugzilla.

"Au cours de ces 10 dernières années, beaucoup de gens "savaient" que notre choix d'offrir du choix et de l'innovation sur le segment des navigateurs web était impossible. D'un certain point de vue, nous avons réussi l'impossible et ce n'était pas facile. [...] Nous avons désormais la possibilité de changer l'architecture de l'Internet et l'expérience des utilisateurs. Nous avons l'organisation, le cadre de travail et, le plus important, la communauté Mozilla. C'est notre monde, rendons le meilleur", écrit Mitchell Baker.

Reste à savoir à quoi ressemblera Mozilla en 2018 sur un marché des navigateurs qui pourrait encore être bousculé par l'arrivée des "rich desktop applications" et des terminaux mobiles, sans oublier le réveil de Microsoft...
le 31/03/2008 à 23:29
Freedom 2.10
Freedom signifie "FREE DOcument Management" est un système de gestion de documents d'entreprise réalisé en PHP avec une base de donnée POstGreSQL.

Il permet la structuration de tout type d'information et une création rapide d'application collaborative par simple définition du modèle de donnée.

Les possibilités sont nombreuses, par exemple :
- Comme une GED structuré / ECM de manière native
- Comme un ERP par définition de familles de documents "métier"
- Comme un CRM par définition de familles de documents "métier"
- Comme un HelpDesk par définition de familles de documents "métier"
- Comme Agenda PArtagé
- Comme une GED Fichier

- Freedom 2.10
le 31/03/2008 à 23:16
PHP en vidéo
Lors du précédent Salon "solution Linux 2008", 2 reportages ont été réalisés par l'intermédiaire de Guillaume Ponçon pour la communauté PHP concernant les thèmes suivants :

- PHP expliqué par les utilisateurs
- Témoignage des utilisateurs de PHP

Deux très bonnes réalisations pouvant vous servir de références dans vos futures discussions.

- PHP en video
Mieux vaut tard que jamais. Un mois après la sortie de l'Adobe Integrated Runtime (AIR) pour Windows et Mac, l'éditeur spécialiste du postscript annonce, via un communiqué de la Linux Foundation daté d'aujourd'hui, sa disponibilité en version Linux sur son site Adobe Labs. Le communiqué précise qu'en parallèle "Adobe Systems rejoint la fondation (...) afin d'accélérer la part des technologies Air sur la plateforme Linux".

"La décision qu'a prise Adobe de rejoindre la Linux Foundation est un prolongement de son intention d'ouvrir ses standards et ses codes sources, ce qui confirme sa place de leader dans l'industrie des logiciels", indique Jim Zemlin, directeur exécutif de la Fondation Linux. "L'initiative d'Adobe va contribuer à augmenter le nombre d'applications, en particulier orienté web 2.0, qui sont disponibles sur Linux".

David McAllister, directeur des standards et de l'open source chez Adobe ajoute pour sa part que "la fondation Linux est une ressource inépuisable, permettant, via son forum, de s'assurer que les technologies Adobe Air sont compatibles avec la plateforme Linux". Adobe a également mi-à jour la version alpha de Flex Builder 3 pour Linux afin d'intégrer les fonctions Air. Adobe sera donc présent, la semaine prochaine, à l'Annual Collaboration Summit de la fondation Linux. Un évènement qui permettra, semble-t-il, aux quelque 230 membres de la communauté d'accélérer leur collaboration.
La conférence CanSecWest, qui se tenait en fin de semaine dernière à Vancouver, propose à ses participants un concours sur le mode du "le premier qui hacke cette machine la remporte", le tout étant agrémenté de quelques récompenses en numéraire, histoire de motiver hackers et spécialistes en tout genre. Cette année, l'objectif de la compétition était de forcer la sécurité de trois machines portables : l'une fonctionnant sous Windows Vista Ultimate SP1, la deuxième équipée d'une distribution Ubuntu 7.10 et la troisième embarquant Mac OS, le système d'exploitation d'Apple, dans sa version 10.5.2. C'est finalement le MacBook Air utilisé qui a le premier rendu les armes sous les assauts des pirates dès lors que ces derniers ont eu l'autorisation de directement manipuler la machine.

Sponsorisée par un fournisseur de services en sécurité, cette compétition qui se déroule sur trois jours vise à découvrir de nouvelles failles, communiquées par la suite aux éditeurs concernés afin qu'ils puissent les corriger. Au passage, le fait de confronter Windows Vista, Mac OS et Linux permet d'exacerber les passions, et d'obtenir une large couverture médiatique.

Objectif : forcer les barrages de sécurité de la machine cible, et parvenir à afficher le contenu d'un document texte abrité dans un répertoire protégé. Le premier jour, seules les attaques à distance, par l'intermédiaire du réseau, sont autorisées. Les règles sont ensuite assouplies et au deuxième jour, les attaquants peuvent manipuler les machines, et les faire par exemple naviguer sur un site Web piégé par leurs soins. C'est là que les défenses du MacBook Air ont cédé, un hacker nommé Charlie Miller ayant réussi à exploiter, en quelques minutes seulement, une faille encore inconnue du navigateur Safari. L'exploit de cette dernière avait cependant été préparé de longue date, explique Miller au site SecurityFocus. Le nom de ce pirate n'est pas tout à fait inconnu des initiés puisqu'il figure au nombre des premiers à avoir cassé les protections logicielles de l'iPhone.

Enfin, au troisième jour, les attaquants disposent de la possibilité d'installer des composants logiciels tiers, comme le lecteur Flash d'Adobe grâce auquel Shane Macaulay, consultant en sécurité, a pu mettre à mal Windows Vista équipé de son Service Pack 1. Il aurait pour cela exploité une faille de type "0 day", dont les modalités d'exploitation ne seront pas rendues publiques tant qu'Adobe ne l'aura pas comblée, et remporte, en plus de la machine piratée, la somme de 5.000 dollars. Après trois jours, le portable Sony équipé d'Ubuntu est pour sa part resté inviolé. Avant de crier à la supériorité d'un système sur un autre, on observera toutefois que dans un cas, l'intrusion est rendue possible par un mauvais comportement de l'utilisateur (visite d'un site infecté) et dans l'autre par l'installation d'un composant logiciel indépendant.
Nicholas Hilliard, un peintre anglais du XVIe siècle, a reçu le 27 mars dernier, à 00h07 au temps universel coordonné, l'insigne honneur de faire l'objet du dix millionième article publié sur la célèbre encyclopédie collaborative Wikipedia depuis sa création, en 2001. Bien que l'anglais soit toujours la langue la plus représentée sur Wikipedia, cette courte biographie a été rédigée en hongrois.

Régulièrement controversée, du fait de la soi-disant inexactitude de certains renseignements et de l'utilisation litigieuse qu'en fait une poignée d'internautes, Wikipedia figure parmi les sites Web les plus consultés au monde. En février 2007, la version française de Wikipedia était ainsi sacrée neuvième site le plus visité par les internautes français.

Seules 77 des déclinaisons de Wikipedia peuvent véritablement être qualifiées d'actives, avec plus de 10.000 articles publiés, mais des contenus existent en plus de 250 langues. Le dialecte Kanuri, employé au Nigeria et dans les pays alentours, n'est ainsi représenté que dans deux articles. L'anglais reste sans surprise la langue numéro un sur Wikipedia, avec plus de 2,3 millions de fiches. Viennent ensuite l'allemand (730.000), le français (641.000, voir cette page), le polonais (485.000), le japonais (480.000) et l'italien (433.000).
Après le virus du SIDA, le séquençage des protéines ou les tentatives de communication avec les extra-terrestres, la puissance de calcul laissée vacante par nos ordinateurs pourra bientôt être utilisée pour constituer le premier réseau distribué consacré à l'étude et à la prévention des tremblements de terre. Lancé par Jesse Lawrence, un sismologue enseignant à l'université de Stanford, le projet Quake Catcher ambitionne de faire de chacun des ordinateurs intégré au projet une station sismique, au moyen des capteurs intégrés aux disques durs récents. Les milliers de machines ainsi connectées formeraient une entité capable de détecter les variations du mouvement de la Terre, puis d'effectuer le traitement informatique des données enregistrées.

La plupart des disques durs pour ordinateur portable sont aujourd'hui équipés d'un dispositif de prévention des chutes reposant sur un accéléromètre. Lorsque ce dernier détecte une variation soudaine d'altitude, les têtes de lecture du disque dur sont alors placées hors de portée des plateaux magnétiques du disque, de façon à ce qu'un éventuel choc ne les fasse pas entrer en contact. Lawrence estime que ces capteurs pourraient être utilisés pour enregistrer les ondes sismiques.

La précision d'un tel capteur n'égalera jamais celle d'un véritable sismographe, mais il suffirait de multiplier leur nombre pour augmenter l'efficacité du dispositif. "Si vous n'avez que deux capteurs sur une zone donnée, vous devez avoir un système d'une précision absolue. Si vous avez quinze capteurs, ils peuvent être moins précis. Avec cent, mille ou dix mille, le besoin de précision diminue", explique Jesse Lawrence.

Pour participer au projet, la seule contrainte est donc de disposer d'un ordinateur portable équipé d'un tel dispositif de mesure. Les Mac fabriqués après le 1er janvier 2005 l'intègreraient en standard, tout comme les portables HP et Acer produits à partir de 2007. Un utilitaire open source permettant de déterminer si sa machine est équipée d'un tel capteur devrait prochainement être mis en ligne. Le client logiciel principal, bientôt disponible, se composera d'un module destiné à l'enregistrement des mesures, et d'un volet dédié à l'exploitation des mesures effectuées par le réseau.
Gros succès du web citoyen et des petites annonces classées aux Etats-Unis, la fameuse Craigslist parle désormais français, français du Québec, allemand, italien et portugais du Brésil. Tous les liens sont proposés dans un billet du 28 mars 2008 signé Craig Newmark, fondateur de la liste.

Lancée en 1995 à San Francisco, Californie, la liste de Craig centralise des communautés en ligne et propose gratuitement, forums et petites annonces de proximité (emplois, services, sorties, etc.) En 1999, une société a été créée. Le nombre de villes couvertes a augmenté pour atteindre les 450 (jusqu'ici, il fallait être anglophone ou hispanophone pour apprécier). Le groupe eBay, spécialiste des enchères en ligne, a pris une participation de 25% dans la société en 2004.

L'an dernier, d'après Wikipedia, les revenus de Craigslist émanaient des annonces payantes pour des offres d'emplois sur six villes américaines (75$ par annonce à San Francisco, 25$ à New York City, San Diego, Boston, Seattle et Washington), d'une part, des annonces payées par des courtiers en immobilier, spécialistes du marché new-yorkais (10$ par annonce), d'autre part.

Enfin, selon Alexa.com, 30 millions de visiteurs uniques ont visionné plus de 9 milliards de pages vues par mois sur Craigslist.org en janvier 2008, plaçant la liste dans le top 10 des sites web les plus visités aux Etats-Unis, dans le top 60 mondial. Enfin, avec plus de 30 millions de nouvelles annonces proposées chaque mois, Craigslist domine le segment des annonces classées tous médias confondus. PagesJaunes Petites Annonces, OLX, Kijiji, Vivastreet, Yakaz, Anooz et autres vont-ils résister ?
le 28/03/2008 à 23:31
La modération selon boing-boing
Teresa Nielsen Hayden, modératrice sur le site de boing-boing a publié sous forme de question / réponse les méthodes qu'elle et les modérateurs du site utilisent pour valider les commentaires qui passent sur le site.

La stratégie est sans détour, et fait un tri sévère entre les commentaires utiles et les autres. J'aime beaucoup la technique de dévoyellation : quand un message est sur la mauvaise voie, mais pas encore totalement déclassé, il est publié sans les voyelles. Il est donc encore lisible, mais avec un effort du lecteur... ou de l'auteur.

- Boing Boing's Moderation Policy
- boing boing
Les canots à la mer ? Le site Portfolio.com, relayé par le Washington Post et d'autres médias, rapporte que Warner Music aurait engagé le consultant Jim Griffin afin d'étudier un projet de taxe pour la musique en ligne. Cette taxe serait directement prélevée par les fournisseurs d'accès et mettrait fin à la politique actuelle du groupe en matière de musique illimitée. Jim Griffin souhaite ainsi mettre fin au "modèle économique à la Tarzan", actuellement en vigueur chez Warner Music Group. L'idée n'a rien de neuf. Connue en France sous le nom de licence globale, elle a fait l'objet d'âpres débats lors des votes relatifs à la loi DADVSI.

Le plan, imaginé par Edgar Bronfman Jr., PDG du Warner Music Group, serait la dernière solution pour à sauver l'industrie de la musique face au P2P et au déclin du CD. "Depuis deux semaines que Warner travaille sur ce projet, la société a été approchée par des fournisseurs d'accès qui veulent se décharger des risques. Éventuellement, la publicité pourrait compléter le système, les utilisateurs ne voulant pas de publicités payeraient alors l'abonnement, tandis que les autres ne payeraient qu'un euro symbolique", explique Jim Griffin.

Le modèle mènerait donc les fournisseurs d'accès Internet à instaurer un florilège de prélèvements, directement facturés à l'utilisateur, afin de rémunérer les artistes et les ayants droit, l'argument principal étant que les mises en demeure ne fonctionnent pas. La RIAA, Recording Industry Association of America, aurait ainsi envoyé près de 5.000 lettres de mise en demeure l'année dernière, pour 2.300 poursuites effectives et 2.465 restées sans réponse.

Cet abonnement s'élèverait à 5 dollars par mois et par utilisateur, soit un total de 20 milliards de dollars par an, le double de ce que représentent les revenus actuels de la musique enregistrée. D'ailleurs, pour certains, cette méthode s'assimile à du racket : "bientôt les labels se plaindront que les revenus ne sont pas assez hauts et demanderont une taxe plus élevée. Taxe qui augmentera, mais ne diminuera jamais. Il est trop tard pour faire payer ce que l'on obtient déjà gratuitement", explique par exemple Dabid Barrett, d'Akamai au site Techcrunch France. A long terme, la rémunération des artistes et leur promotion passeront certainement plus par Internet que par les labels, la licence globale pourrait donc être une solution. Reste effectivement à savoir qui va payer...

En parallèle de cette annonce, le New-York Post indique que Warner Music serait sur le point de signer un accord avec MySpace en vue du lancement d'un nouveau service de musique en ligne. Il devrait associer de la vente en téléchargement et de l'écoute intégrale financée par la publicité. MySpace, qui a proposé aux majors du disque de créer une co-entreprise à cet effet, accorderait une participation dans son capital à quatre majors au prorata de leurs parts de marché respectives.
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